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BELGICATHO - Page 1767

  • Quand Noël supplante Pâques

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    Une réflexion de Jean-Michel Castaing sur Liberté Politique

    Un signe des temps : Pâques supplanté par Noël

    Noël reste, de très loin, la fête chrétienne la plus populaire, la plus aimée. Qui s'en plaindrait ? Cependant, cette prédilection est-elle un signe de bonne santé spirituelle ? Au risque de  jouer les trouble-fête, il est permis d'en douter.

    EXPLIQUONS-NOUS. En donnant la priorité, dans son affection, à la Nativité au détriment de Pâques, l'opinion la lui accorde également dans sa « théologie », aussi sommaire que soit cette dernière. Si un sondage interrogeait les Français sur l'événement liturgique le plus important du christianisme, il y a de fortes chances en effet que la Nativité soit désignée comme le sommet des célébrations de la religion initiée par le Christ.

    Or, il n'en est rien. C'est Pâques qui constitue le moment décisif de l'année liturgique, le centre autour duquel gravitent toutes les autres fêtes, Noël, l'Assomption ou la Toussaint. Malheureusement, cette donnée fondamentale de la foi n'est plus intégrée par la majorité de la population. Dans son esprit, Noël a pris la place de Pâques. Plusieurs raisons expliquent cette éviction. Je ne m'attarderai pas ici à les énumérer toutes. Je me pencherai plutôt sur ce dont cette éviction de Pâques est le signe en ce qui regarde la compréhension du christianisme par une bonne partie de l'opinion, et ce que nous pouvons en conclure relativement à la santé spirituelle de nos contemporains.

    Une société qui ne marche plus qu’à l'affectif : « je like » ou « je like pas »

    Tout d'abord, en faisant passer Noël avant Pâques dans l'ordre d'importance des célébrations, nos pays sécularisés font déjà l'économie du carême ! Sans doute ignorent-ils que l'Avent reste pour les chrétiens orthodoxes une rude période de jeûne. Mais pourquoi leur demander de connaître la tradition des autres alors qu'ils ignorent la leur ? Toujours est-il que dans l'esprit de beaucoup de personnes, se préparer à Noël est moins ardu que faire place nette dans son esprit à la mort et la résurrection de Jésus.

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  • Liturgie : une valeur refuge

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    Un responsable de  mon « unité pastorale » (c’est comme cela qu’on nomme une nouvelle superstructure chapeautant aujourd’hui les paroisses) cherche à comprendre pourquoi  certains fidèles et,  ajoute-t-il , des prêtres sont ainsi attachés à la célébration des sacrements selon l’ancienne liturgie. Pour répondre (en partie du moins) à sa question, je ne puis mieux faire que reproduire cette citation de Joseph Ratzinger que publie le site « Pro Liturgia » :   

    « (...) Il y a différentes raisons qui peuvent avoir conduit beaucoup de personnes à chercher un refuge dans l’ancienne liturgieUne première, importante, me semble être que dans l’ancienne liturgie ils trouvent conservée la dignité du sacré.  A la suite du Concile, beaucoup ont conçu - presque comme un programme - la « désacralisation », en expliquant que le Nouveau Testament avait aboli le culte du temple : le rideau du temple déchiré au moment de la mort du Christ signifierait, d'après eux, la fin du sacré. La mort de Jésus, hors des murs de la ville, c’est-à-dire dans le domaine public, est dorénavant le culte véritable. Le culte, s’il existe, se réalise dans la non-sacralité de la vie ordinaire, dans l’amour vécu. Portés par ces raisonnements, les ornements liturgiques ont été écartés, les églises ont été dépouillées à l’extrême de la splendeur qui rappelle le sacré. Et la liturgie a été réduite, autant que possible, au langage et aux gestes de la vie ordinaire, par des salutations et des signes d’amitié et des choses semblables.  Cependant, avec ces théories et la praxis qui s’en suit, on méconnaissait complètement l’union entre l’Ancien et le Nouveau Testament : on avait oublié que ce monde n’est pas encore le Royaume de Dieu et que le « Saint de Dieu » (Jn 6, 69) continue d’être en contradiction avec le monde ; que nous avons besoin de la purification pour nous approcher de Lui ; que ce qui est profane, même après la mort et la résurrection du Christ, n’est pas devenu saint. Le Ressuscité est apparu seulement à ceux qui ont laissé leur cœur s’ouvrir à Lui. Lui qui est Saint, Il ne s'est pas manifesté à tout le monde. Ainsi s’est ouvert un nouvel espace pour le culte, auquel nous sommes maintenant rattachés ; c’est le culte qui consiste à s’approcher de la communauté du Ressuscité, aux pieds duquel se sont prosternées les saintes femmes pour l’adorer (Mt 28, 9). Je ne veux pas maintenant développer davantage ce point, mais seulement en tirer une conclusion : nous devons conserver la dimension du sacré dans la liturgie. La liturgie n'est pas une festivité, ce n'est pas une réunion agréable. Cela n'a vraiment aucune importance que le curé réussisse à développer des idées attirantes ou des élucubrations imaginaires.

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  • La défaite de la résolution Estrela : une victoire pleine d'espoir

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    par Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, sur Liberté Politique :

    Le sens de la défaite de la résolution Estrela

    Il y a trois manières pour l’humanité de mettre volontairement un terme à son destin collectif. La guerre atomique, la destruction de l’environnement et la démographie.

    EN 1963, l’encyclique Pacem in terris était marquée par le danger d’un conflit nucléaire. Le 1er janvier 2013, à l’occasion du cinquantième anniversaire de ce texte, Benoît XVI a montré que la principale menace contre la paix était désormais constituée des atteintes contre la vie naissante. Autrement dit, l’arme démographique.

    Ce qui vient de se passer au Parlement européen avec la mise aux voix, puis la mise en échec, de la résolution Estrela en est une illustration à la fois redoutable et pleine d’espoir. En effet, pour la première fois, l’arme démographique a été sérieusement enrayée.

    Enrobée dans la sémantique féministe des conférences du Caire et de Pékin sur la santé et les droits sexuels et génésiques, pièce maîtresse des objectifs de développement international, réputée combattre la misère et améliorer la condition de la femme, la résolution de la députée socialiste portugaise Edite Estrela visait à légitimer la maîtrise de la fécondité par l’avortement. L’avortement, un droit comme un autre, plus qu’un autre même, un droit fondamental.

    S’y ajoutaient des dispositions sur l’éducation sexuelle dès le primaire avec l’homosexualité sur le même plan que l’hétérosexualité, la relégation des parents dans un rôle de figurants, l’idéologie du genre en fond de tableau, etc. Un salmigondis libéral-libertaire-liberticide.

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  • Mandela : Zemmour iconoclaste

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    La face cachée de Mandela par rtl-fr

    JPSC

    Voir aussi : http://www.libertepolitique.com/Actualite/La-revue-de-presse/Mandela-ombres-et-lumieres

  • L'Arabie Saoudite derrière l'islam radical implanté en Belgique ?

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    C'est une enquête du Vif.be (Marie-Cécile Royen) qui l'affirme :

    Comment l'Arabie saoudite a imposé son islam rigoriste à la Belgique

    En 1969, le roi Baudouin crut bien faire en confiant à l’Arabie saoudite, par bail emphytéotique de nonante-neuf ans, les clés du pavillon oriental du parc du Cinquantenaire, à Bruxelles. Celle-ci y installa à grands frais le Centre islamique et culturel de Belgique (CICB), qui devint aussi le siège européen de la Ligue islamique mondiale, une ONG panislamique et prosélyte contrôlée par les Saoudiens. Le conseil d’administration de l’ASBL CICB est composé de tous les ambassadeurs des pays musulmans, mais il est présidé de droit par l’ambassadeur d’Arabie saoudite. A l’époque, l’Etat belge voulait faciliter les contrats pétroliers et faire honneur à un pays dont le roi, Fayçal, avait été généreux envers les victimes de l’incendie de l’Innovation (1967). Avec le recul historique, il apparaît que le CICB a joué un rôle-clé dans la diffusion du salafisme en Belgique.

    Tout au long des années 1980, l’influence du CICB se révéla contre-productive pour l’intégration des immigrés musulmans, au point qu’en 1990, les autorités belges lui retirèrent son statut d’interlocuteur officiel, ainsi que son rôle dans la sélection des professeurs de religion islamique.

    Lire la suite sur Le Vif.be

  • Liège : un séminaire sur le chant vieux romain avec Marcel Pérès

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    Du vendredi 20 décembre (17h00) au dimanche 22 décembre prochains (même heure), l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54) accueille l’un des meilleurs spécialistes du chant médiéval : Marcel Pérès, directeur de l’Ensemble vocal « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes) fondé en en 2001 à l’abbaye historique de Moissac (Midi-Pyrénées )

    Durant ce week-end, Marcel Pérès animera pour tous les amateurs du répertoire de l’antiquité tardive et du haut moyen âge, une session consacrée à l’une des sources de la composition des mélodies grégoriennes : le chant vieux romain.

    Redécouvert il y a plus d’un siècle, le chant vieux-romain n’a toujours pas reçu toute l’attention qu’il mérite, sa connaissance est pourtant essentielle pour comprendre l’histoire du chant grégorien, de sa notation et de sa pratique.

    Beaucoup de questions sur l’interprétation du chant grégorien trouvent des éléments de réponse dans ce chant de Rome. En dehors de certains cercles  musicologiques extrêmement restreints, ce répertoire est aujourd’hui inconnu des musiciens, des ecclésiastiques et du public. Pourtant il nous livre la plus ancienne version de la musique gréco-latine de l’antiquité tardive et représente le chaînon manquant entre le chant byzantin, le chant copte, le chant syriaque, la musique arabe et la musique occidentale.

    Marcel Pérès

    Cette session n’et pas réservée aux seuls spécialistes : elle est aussi ouverte à tous les amoureux du chant et aux esprits férus d’histoire de la musique ou de culture musicale.

     Renseignements : Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat : Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail : jpschyns@skynet.be Tél. +32 4.344.10.89 

    Site :    http://www.gregorien.com

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  • Centrafrique : on n’est pas sorti du « poto-poto »

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    Comme nous l’avions  prévu ici  L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…  il ne suffit pas de débarquer un millier de paras français à Bangui pour clore un demi-siècle de gouvernance erratique, sanglante et corrompue au cœur de l’ancienne A. E. F …

    Lu sur le blog « secret défense/l’opinion » :

    Le temps de la communication politique n'est pas celui de l'action militaire. Et, à soumettre la conduite d'une guerre aux impératifs de la mise en scène du pouvoir, on prend le risque du cafouillis. La Centrafrique pourrait en fournir un bel exemple, objet qu'elle est de toutes les attentions de François Hollande.

    De retour des obsèques de Nelson Mandela, le chef de l'Etat devait faire, mardi soir, une courte escale de quelques heures à Bangui - cinq jours à peine après le début de l'opération Sangaris. Dans une ville livrée aux règlements de comptes, pillages, scènes de violence et tirs désordonnés, où près de 500 personnes ont été massacrées la semaine dernière et deux paras français tués lundi soir dans un accrochage, que vient faire le président français, sinon se montrer ?

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  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (décembre 2013)

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    Tous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    Tous consommateurs ! P. Louis-Marie Guitton

    Plongée en écologie profonde - Falk van Gaver

    Relever le défi éducatif - Pierre-Olivier Arduin

    La baisse du prix de l'eau : une politique démagogique  - Philippe Conte

    Plus forts que Nelson - La Mouche du Coche

    Retrouvez tous les articles de La Lettre de l'Observatoire sociopolitique sur placedeleglise.fr

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton - Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 04 94 27 92 60

  • Quand Jorge Mario Bergoglio, un 13 décembre, était ordonné prêtre

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    Lu sur aleteia.org :

    Le 13 décembre de 1969, Jorge Mario Bergoglio, trois jours avant son trente-troisième anniversaire, a été ordonné prêtre. Il fête aujourd’hui ses 44 ans de sacerdoce.

    Quelques jours plus tôt, excité et heureux, il a écrit une prière spéciale, qui reflète son état d’âme ces jours-là:

    Je veux croire en Dieu Père, qui m'aime comme un fils, et en Jésus, le Seigneur, qui a insufflé son esprit dans ma vie pour me faire sourire et me conduire ainsi au royaume  de la Vie éternelle.

    Je crois en mon histoire, traversée  par le regard d'amour de Dieu qui, en cette journée de printemps, le 21 Septembre, est venu à ma rencontre pour m’inviter à le suivre.

    Je crois en ma souffrance, stérile du fait de l'égoïsme, qui est mon refuge.

    Je crois en la petitesse de mon âme, qui cherche à dévorer sans donner ... sans donner. 

    Je crois que les autres sont bons et que je dois les aimer sans crainte et sans jamais les trahir en cherchant une sécurité pour moi.

    Je crois en la vie religieuse.

    Je crois que je veux aimer beaucoup.

    Je crois en la mort quotidienne, brûlante, que je fuis, mais qui me sourit, m’invitant à l’accepter. 

    Je crois dans la patience de Dieu, accueillante, bonne  comme une nuit d'été.

    Je crois que papa est au ciel, avec le Seigneur.

    Je crois que le père Duarte [le prêtre qui l’a confessé le 21 septembre] est là-haut, intercédant pour mon sacerdoce.

    Je crois en Marie, ma Mère, qui m'aime et ne me laissera  jamais seul. 

    Et j’attends la surprise de chaque journée, dans laquelle se manifesteront l’amour, la force, la trahison et le péché, qui m’accompagneront toujours jusqu’à la rencontre finale avec ce visage merveilleux  que je ne sais pas comment il est, que je fuis sans cesse, mais que je veux  connaître et aimer.

    Amen.

  • Communiqué de presse d'Euthanasiestop

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    COMMUNIQUÉ de presse d'Euthanasiestop

    La proposition de loi ouvrant l'accès de l'euthanasie aux enfants vient d'être votée en séance plénière au Sénat par 50 voix pour et 17 voix contre. Aucune limite d'âge n'est prévue : un enfant de 5 ans, voire moins, peut obtenir qu'on mette fin à ses jours s'il fait état d'une souffrance physique insupportable et inapaisable, s'il est en phase terminale, si ses parents marquent leur accord et si un psychologue ou pédopsychiatre atteste que l'enfant a une capacité de discernement suffisante. Le texte adopté n'offre aucune garantie quant à l'indépendance du psychologue et du pédopsychiatre consulté : il pourra être choisi au sein d'une équipe médicale acquise à l'euthanasie. Ces dispositions font de la législation belge celle qui ouvre l'accès le plus large à l'euthanasie au monde, en violation très probable de grands textes de droit international ratifiés par la Belgique.

    Pour des raisons idéologiques qui placent la liberté individuelle et égotiste au sommet des valeurs et qui mettent en péril la solidarité indispensable avec les plus faibles d'entre nous, un texte dangereux pour la sécurité des enfants gravement malades vient d'être voté au pas de course, sans que les conséquences en aient été mûrement pesées. La valeur de la vie d'un enfant est devenue une question d'appréciation par des adultes qui ne peuvent manquer de l'influencer. Nous avons affaire ici à un basculement sociétal dont on ne saurait exagérer l'importance. Plutôt que de proposer l'euthanasie aux enfants gravement malades, qui ne pensent pas spontanément à celle-ci, il faut avant tout les soutenir et accompagner leurs parents. Les spécialistes des soins palliatifs et les psychologues n'ont pas attendu la promulgation de la loi pour soulager les souffrances des enfants malades et de leurs proches !

    En outre, si la proposition de loi votée aujourd'hui au Sénat entre en vigueur, il faut s'attendre à ce que l'extension de l'euthanasie aux enfants soit appliquée de manière toujours plus souple. En effet, la Commission de contrôle sur l'euthanasie avalise actuellement des euthanasies non conformes aux conditions de la loi de 2002, comme cela ressort de ses propres rapports publiés tous les deux ans. Par exemple, des souffrances résultant de plusieurs pathologies, dont aucune prise isolément n'est grave et incurable, justifient l'accès à l'euthanasie, alors que la loi exige que la souffrance résulte d'une maladie grave et incurable. Autre exemple : l'anticipation d'une souffrance future répond aux yeux de la Commission de contrôle à l'exigence d'une souffrance insupportable et inapaisable, qui justifie une euthanasie sans délais. Rien d'étonnant à tout cela puisque la Commission est largement composée de personnes actives au sein d'associations ou de réseaux qui promeuvent l'euthanasie. Il y a là un conflit d'intérêts évidents. Contrairement à ce qui se passe aux Pays-Bas, en onze ans, aucun dossier n'a d'ailleurs été transmis à la justice.

    Nous avons toutes les raisons d'être profondément attristés et extrêmement inquiets de l'évolution de la législation sur l'euthanasie en Belgique. Plutôt que de valoriser la vraie compassion avec les personnes les plus vulnérables et les plus abîmées par la souffrance, les citoyens belges se voient insidieusement encouragés à demander et à obtenir qu'un médecin mette un terme à leur vie.

    Une nouvelle forme de barbarie est en marche, et à grande vitesse.

    Les initiateurs du site euthanasiestop.be

  • Euthanasie : l'opinion manipulée

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Débusquer la stratégie des lobbies pro-euthanasie

    L'hebdomadaire Valeurs Actuelles publie cette semaine une tribune de Guillaume Bernard, maître de conférence HDR à l'Institut catholique d'études supérieures, dans laquelle il déplore que l' "opinion publique [soit] manipulée" et décortique la stratégie des lobbies pro-euthanasie en six points.

    1/ Le débat est déplacé sur le terrain affectif. En exploitant des cas "plus ou moins probants", la corde sensible compassionnelle est sollicitée au détriment de la raison. "Le recours aux sentiments court-circuite l'analyse rationnelle."

    2/ le vocabulaire moralisateur est utilisé comme une arme. En témoigne, l'introduction dans les débats de la notion de "mourir dans la dignité" revendiquée par les lobbies. Ils monopolisent ainsi une "notion à connotation morale [qui] permet d'intimider le contradicteur".

    3/ Les amalgames vont bon train. Pour Guillaume Bernard, l'invention artificielle de la distinction entre "euthanasie passive" et "euthanasie active" résulte d'une confusion volontaire. Il s'agit d'assimiler " la prescription de sédatifs (comme la morphine) dans le but de maîtriser la douleur avec l'injection de substances mortifères". Pourtant, une grande différence existe "entre ce qui n'est qu'une conséquence incertaine de l'acte et sa finalité". 

    4/ La mise en place de dispositions juridiques, levier de l'encerclement. La conquête juridique s'effectue pas à pas pour ne pas "heurter" les esprits. Cela conduit à autoriser progressivement des actes creusant le sillon de l'euthanasie. "Alors que l'accès aux soins palliatifs est assez théorique, il est devenu licite d'arrêter ou de ne pas entreprendre un traitement sous prétexte d'éviter l'acharnement thérapeutique". Par conséquent, "la frontière entre laisser et faire mourir est [...] devenue perméable". 

    5/ le serpent de mer du "suicide assisté", levier du contournement. Le suicide assisté est présenté comme un moyen d'atténuer des discriminations entre "celui qui a la capacité physique de mettre fin à ses jours et celui qui ne l'a pas".

    6/ Les dérives de l'euthanasie sont étoufées. L'auteur s'étonne du fait que "les dérives possibles ne sont jamais évoquées", au même titre que de nombreux aspects du débat.

    Enfin, Guillaume Bernard met les lobbies proeuthanasie face aux contradictions de leur discours et conclue par cette interrogation: "N'est-il pas cocasse que l'idéologie progressiste désespère de la science et suppose des maladies totalement incurables?"

  • Verviers, 21-29 décembre : le Bethléem Verviétois

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