Lu sur le « Forum catholique » :
"Depuis plus de cinq siècles, personne ne savait où reposait le corps du roi anglais Richard III. Mais après de longues investigations, les scientifiques de l’université de Leicester l’ont retrouvé. Un squelette exhumé en août 2012 sous un parking de la ville, dans les restes d’un monastère, est bien celui de Richard III.
Euronews.com: Une datation au carbone 14 a permis de déterminer l‘âge du squelette. Et les scientifiques ont comparé son ADN à celui de plusieurs descendants de Richard III. Des experts en armes, en alimentation, en blessures, ont également été convoqués pour analyser le cadavre. C’est bien lui.
“Le squelette présente un certain nombre de caractéristiques peu communes”, explique l’ostéologue Jo Appleby. “Il est élancé, il présente une scoliose et il a subi de nombreux traumatismes dus aux combats. Cela recoupe les informations que nous avions quant à la vie de Richard III et quant aux circonstances de sa mort. J’ajoute qu’il s’agit d’un homme d’envrion 32 ans. Donc tout ceci nous porte à croire qu’il s’agit bien de Richard III.
On sait que Richard III est mort au combat en 1485 lors de la bataille de Bosworth Field, remportée par son rival Henri Tudor, le futur Henri VII. Les nombreuses blessures osseuses constatées sur son squelette amènent à penser qu’il aurait perdu son bouclier pendant le combat.
Jusqu’ici, Richard III était surnommé “le roi perdu”. Décédé en 1485, le dernier souverain de la dynastie des Plantagenêt jouit d’une réputation aussi sulfureuse que monstrueuse. Vaincu par les Tudors au cours de l’illustre bataille de Bosworth, celle qui clôtura la Guerre des Roses entre les deux familles royales, il offrît son royaume contre un cheval. Dépeint comme un monarque infâme par Shakespeare, on raconte que sa dépouille fût exhibée dans les rues de Leicester avant d’être jetée dans la rivière. Ce ne sont que des spéculations infondées, voire des mensonges éhontés, selon les historiens, qui reconnaissent simplement que le lieu de sa sépulture est resté secret des années durant (…).