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BELGICATHO - Page 1878

  • Liège, 23 juin : messe pour la route

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    Liège, 23 juin – Journée pour la route, Messe à S. Christophe et bénédiction

    Ce dimanche 23 juin, soit à quelques jours des nombreux départs en vacances, la traditionnelle « Messe pour la route » sera célébrée à 10h en l’église Saint-Christophe de Liège. Saint-Christophe est le patron des voyageurs et des conducteurs. La célébration, qui se tiendra en présence d’un représentant des forces de police liégeoise, invitera à une conduite responsable. L’assemblée priera tout particulièrement pour les victimes de la route, ainsi que pour celles et ceux qui veillent à la sécurité routière : force de police, SMUR, Croix-Rouge, protection civile, pompiers, etc. La cérémonie sera suivie de la bénédiction des conducteurs de voitures, motos, vélos… et autres moyens de locomotion dans la cour du collège Saint-Servais. A partir de 9h du matin, le parking de la cour du collège sera accessible pour les véhicules des participants (rue S. Gilles 104). Chacun est bienvenu.

    Contact pour la Pastorale urbaine: Eric de Beukelaer, curé-doyen, 0474/35.90.27 et e.debeukelaer@catho.be

  • BXL, 24-27 juin : Semaine de l'Espérance

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    979922_636295949731209_1871206304_o.jpgLa Semaine de lEspérance débute le 24 juin à Bruxelles

    La Semaine de lEspérance (Week for Hope) est organisée par la COMECE du 24 au 27 juin prochain par la COMECE pour célébrer le 10e anniversaire de Ecclesia in Europa. Il y a exactement dix ans, le 28 juin 2003, feu le pape Jean-Paul II publiait Ecclesia in Europa, une exhortation apostolique adressée aux peuples dEurope. Jean Paul II insistait sur le fait que lEglise en Europe (Ecclesia in Europa) devaitêtre une Eglise pour lEurope. La Semaine de lEspérance vise à redonner de lespoir à un moment très difficile où la vision des pères fondateurs est éclipsée par les conséquences dramatiques de la crise économique et par les spectres grandissants du nationalisme, du populisme et de la xénophobie.

    La Semaine de lEspérance s’ouvre le lundi 24 juin pour s’achever quatre jours plus tard, dans la soirée du jeudi 27 juin. Ce festival mettra sous les feux des projecteurs un certain nombre de saints, de bienheureux et d’hommes et de femmes aux vertus héroïques qui, par leur enseignement ou par l’exemple de leur vie, ont témoigné des vertus ou incarné des valeurs qui sont au cœur du rêve européen.

    Le programme de la Semaine de lEspérance comporte pendant quatre matins successifs un petit-déjeuner de prière à la Chapelle de l’Europe. A la une, le bienheureux Jerzy Popieluszko, la bienheureuse Hildegarde Burjan, Christian de Chergé (prieur de la communauté trappiste assassiné en Algérie) et St. Pedro Poveda, un pionnier espagnol de l’apostolat des laïcs.

    A la mi-journée, cette fois dans les bureaux du secrétariat de la COMECE, une série de quatre déjeuners-débat est conjointement organisée  par la COMECE et par un certain nombre d’ONG amies (CIDSE, El Kalima, UNIAPAC, Don Bosco International, etc). Là encore, ces conférences sont axées sur des saints ou des chrétiens renommés pour leurs grandes vertus, mais l’étude de leur vie servira de clé pour comprendre les grands sujets d’actualité à l’agenda politique de l’Union européenne : l’éducation des jeunes, l’éthique des affaires, la durabilité et la liberté de circulation pour les citoyens comme pour les migrants. C’est ainsi qu’à l’heure du déjeuner nous retrouverons deux cardinaux (John Henry Newman et Joseph Cardijn), une moniale (Hildegarde de Bingen) et deux prédicateurs (Bernardin de Sienne et Willibrord).

    A l’église des Dominicains, à dix minutes de marche des bâtiments du Berlaymont et du Charlemagne, deux débats sont programmés dans la soirée. Le prêtre sicilien récemment béatifié, don Pino Puglisi, qui a tenu tête à la Mafia et l’a payé de sa vie, nous invite à réfléchir au phénomène de la criminalité organisée et aux mesures que prend l’Union européenne pour la combattre. Le bienheureux Karl Leisner, un séminariste allemand qui a été élevé à la prêtrise par l’archevêque français Gabriel Piguet lors d’une ordination clandestine conférée à Dachau, nous fait mettre l’accent sur un ingrédient spirituel sans lequel la construction de la nouvelle Europe aurait été impossible : la réconciliation.

    La Semaine de lEspérance s’achève par une Messe pour l’Europe, avec le nonce apostolique auprès de l’Union européenne, Mgr Alain Lebeaupin, comme célébrant principal à l’Eglise de Notre-Dame du Sablon le soir du 27 juin.

  • Une nouvelle consécration de la Belgique au Sacré-Coeur ?

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    Source : Zenit.org

    L'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard exprime son intention de renouveler la consécration de la Belgique à l'amour du Coeur du Christ.

    Mgr Léonard a en effet participé aux fêtes du Sacré Coeur, au sanctuaire des Apparitions à sainte Marguerite-Marie (1775), en France, à Paray-le-Monial (7-9 juin 2013), et il a répondu aux questions du Journal de Saône-et-Loire à cette occasion (http://www.lejsl.com/pays-charolais/2013/06/13/unir-le-coeur-de-dieu-au-coeur-humain-reste-l-essentiel-de-la-foi). L'archevêque a présidé la messe samedi 8 et dimanche 9 juin, et il participé a la procession du Saint-Sacrement dans les jardins du monastère de la Visitation, nomnastère où sainte Marguerite-Marie est entrée à 24 ans, et où elle a reçu les révélations du Christ sur l'amour de son Coeur (http://www.sanctuaires-paray.com/spip.php?article88).

    L'archevêque explique son attachement à la spiritualité du Coeur du Christ, transmise par la Compagnie de Jésus: "C’est au cours de mes années de collège chez les Jésuites de Namur, alors que l’on chantait Cœur de Jésus apprenez-nous à être généreux , que j’ai découvert cette dévotion. Puis ce fut plus tard la lecture du théologien Hans Urs Baltasar, qui par sa belle théologie du Sacré-cœur le plaçant au cœur du monde, que j’ai réellement approfondi cette démarche. Unir le cœur de Dieu au cœur humain reste l’essentiel de la foi, au-delà des grandes idées et des grands engagements."

    L'archevêque a consacré son diocèse au Sacré-Cœur, en 2011, à la basilique de Koekelberg, justement consacrée au Coeur du Christ, et le diocèse a effectué un grand pèlerinage à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, à Paris.

    Surtout, il annonce le renouvellement de la consécration de toute la Belgique: "Je souhaite à présent renouveler la consécration de la Belgique au Cœur de Jésus, certainement à Beauraing, lieu d’apparition de la Vierge Marie qui s’est montrée avec un cœur d’or. Le lien avec Paray-le-Monial est évident."

    A propos du pape François il ajoute: "Je ne le connaissais que très peu, j’apprends donc à le connaître au travers de ses paroles, de ses gestes et de ses attitudes qui sont le reflet de sa simplicité et de sa modestie. Je forme l’espoir que les réformes structurelles de la Curie puissent voir le jour, en particulier dans les différents liens ente dicastères. Il y a une lourdeur et un manque de communication qui freine le travail évangélisateur de l’Église."

    Enfin, toujours selon la même source, pour ce qui est de la mobilisation française en faveur de la famille, il y voit un exemple pour d'autres pays: "J’admire le combat mené, tant dans son obstination que dans son intelligence à défendre la grande idée qu’est celle de la famille humaine. Je suis impressionné par l’ardeur avec laquelle les chrétiens français se sont soulevés, dans la dignité et sans agressivité. Chapeau ! Cela sera sans doute un fait marquant de l’histoire chrétienne française et un support pour tous les autres pays".

  • BXL, 21 juin : "Tout est possible"; soirée de prière pour la guérison avec Mgr Léonard

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  • La seule révolution qui tienne selon François

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn, sur Metablog :

    "Aujourd'hui, un chrétien, s'il n'est pas révolutionnaire, n'est pas chrétien !" a lancé le pape argentin aux milliers de participants du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, par manière d'appel du 18 juin.

    De quelle révolution s'agit-il ? (...) c'est celle de la grâce, du Royaume qui vient, du salut qui nous est donné par le Christ. DONNE. Le salut n'est pas le fruit de nos misérables efforts, mais le don qui vient de la Passion du Christ. Voilà la première révolution chrétienne : donner ce que quiconque aurait cherché à vendre très cher : le Royaume pour tous les hommes de bonne volonté. Les curés ont toujours cherché à compliquer les choses, mais c'est donné. Si nous l'oublions, nous sommes ce que le pape appelle des pélagiens (voir François se dévoile un petit peu).

    Ce don gratuit est bouleversant (adjectif synonyme de révolutionnaire). C'est ce qui, au cours de l'histoire du monde, a le plus contribué à changer les hommes. Je caractériserais ce changement de deux manières : l'individu humain est devenu une personne, c'est-à-dire un être responsable (de son salut justement) et libre (d'imiter le Christ). Deuxième changement : les coeurs. Au lieu de se laisser manipuler par toutes les convoitises, ils doivent s'ouvrir à la divine charité. Différence ? La convoitise prend, la charité donne, puisqu'elle est elle-même le premier fruit du don gratuit de Dieu.

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  • Pourquoi ne pas prendre un an de réflexion pour fonder sa vie sur des repères solides?

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    logo.pngLes jeunes qui terminent l'année de formation à l’Institut Sophia de Bruxelles, nous disent combien un nouvel horizon s'ouvre pour leur vie !


    Nous pensons déjà à la préparation de la promo 2013-2014 pour que d’autres jeunes puissent faire la même expérience.


    Afin d’aider les futurs candidats à discerner la réponse à la question " Pourquoi ne pas prendre un an de réflexion pour ma vie ? ", nous accueillons par mail et téléphone toutes les questions relatives à l'année Sophia.


    Si vous avez entre 18 et 28 ans et que cette question vous interpelle  (ou même, vous avez un ami, frère, enfant que cela pourrait interpeller ), voici nos coordonnées directes:

    institutsophia@yahoo.fr  -Tél: +32 ( 0 ) 477 042 367

  • Le brasier syrien mettra-t-il le feu à tout le Moyen-Orient ?

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    La Nuova Bussola Quotidiana (Giorgio Bernardelli) souligne la dangerosité du conflit syrien qui risque d'embraser tout le Moyen-Orient. Le pape qui plaide pour un cessez-le feu et une paix négociée en est conscient, mais les Etats-Unis, la France et d'autres pays occidentaux voudraient à tout prix jeter de l'huile sur le feu en soutenant et en armant les forces syriennes insurgées...

    Du drame qui se déroule en Syrie, il est un aspect que nous avons encore du mal à comprendre en profondeur. Et c'est combien cette guerre - par-delà même le prix déjà inacceptable de ses 93.000 morts (selon les chiffres officiels) - est en train de créer des conséquences extrêmement graves également dans tous les pays voisins. Avec des implications qui pourraient fonctionner comme déclencheurs de nouveaux conflits dans des pays qui reposent toujours sur des équilibres très fragiles. 

    Le cas le plus frappant est celui du Liban: dimanche, le patriarche maronite Béchara dimanche Rai a présidé, au sanctuaire de Harissa, un acte de consécration du Liban et de tout le Moyen-Orient au Coeur Immaculé de Marie. Un geste qu'il est vraiment difficile de classifier comme relevant d'une dévotion facile: la situation dans le pays du Cèdre se fait chaque jour plus tendue. Et la participation massive des milices du Hezbollah aux côtés des forces du président syrien Assad dans la bataille pour la reprise de Qusair, a encore exacerbé l'affrontement avec les forces de l'islam sunnite qui soutiennent les rebelles. La rumeur veut que dans la bataille de Qusair - remportée par les forces loyalistes - un frère du dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ait perdu la vie. Et il y a même un journaliste arabe qui prétend avoir vu Nasrallah en personne, complètement camouflé, sur le champ de bataille.

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  • Le cardinal Rai a consacré le Liban et l'ensemble du Moyen-Orient au Coeur Immaculé de Marie

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    Consécration de la Nation libanaise au Cœur immaculé de Marie par le Patriarche d’Antioche des Maronites (news.va)

    Harissa – Le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.B. le Cardinal Boutros Bechara Rai, a consacré le Liban et l’ensemble du Moyen-Orient au Cœur immaculé de Marie, priant afin que tous les peuples de la région soient libérés « des péchés qui portent à des divisions, à des agressions et à la violence ». L’acte solennel de consécration a eu lieu hier, Dimanche 16 juin, au travers de la récitation d’une supplication lue en marge de la Messe présidée par le Patriarche au sanctuaire national de Notre-Dame du Liban d’Harissa, en présence du Président libanais, le Général Michel Suleiman, et du Premier Ministre désigné, Tammam Salam. Tout autour de la Basilique était présente une multitude de fidèles, rassemblés pour demander, au travers de cet acte de consécration, que le Pays des cèdres ne soit pas ruiné par la contamination des conflits sectaires qui déchirent la Syrie.Au cours de l’homélie, S.B. le Cardinal Boutros Bechara Rai a associé les musulmans à l’acte de consécration, rappelant que le Liban est le seul pays dans lequel la Solennité de l’Annonciation, le 25 mars, est célébrée à la fois par les chrétiens et par les musulmans en tant que fête nationale. Le Patriarche a également sollicité l’urgence d’une réconciliation entre les forces politiques et en particulier entre les deux coalitions opposées –celle du 8 mars et celle du 14 mars – qu’il a stigmatisé pour avoir compromis « l’image du Liban et sa coexistence », en paralysant les institutions et en poussant le peuple libanais à s’impliquer dans le conflit syrien. Le Chef de l’Eglise maronite a également réaffirmé son plein soutien au Président Suleiman et a qualifié l’Armée libanaise d’unique légitime « protecteur » du Liban.

  • Une fracture de plus en plus sensible entre la population et ses représentants

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    Europe : la fracture entre élus et population (zenit.org)

    Pour un certain nombre de sujets d’actualité en Europe – tels la « manif pour tous » – une « fracture » se dessine « entre la démocratie représentative (les élus) et la démocratie participative (la population qui ne se sent pas représentée) » et cela montre que « le débat social est extrêmement nécessaire » tout en posant « de nouveaux défis pour l'Église ».

    C’est la conviction des porte-parole et des attachés de presse du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE), qui se sont réunis du 12 au 15 juin 2013, à Bucarest, en Roumanie, sous le signe des dix ans de l'exhortation apostolique « Ecclesia in Europa ».

    Selon un communiqué, le Prof. Andrea Pin, chercheur et professeur associé de droit constitutionnel, Mgr Piotr Mazurkiewicz, official du Conseil pontifical pour la famille et le Prof. Manfred Spieker, professeur de sciences sociales, sont intervenus.

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  • L'homme, fin ultime de l'économie et de la politique

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    G8 : le pape plaide pour "un changement d'attitude courageux" (zenit.org)

    La fin est la personne humaine

    « Les différents défis économiques et politiques graves auxquels est confronté le monde d'aujourd'hui exigent un changement d'attitude courageux qui redonne leur juste place à la fin (la personne humaine) et aux moyens (économiques et politiques) », écrit le pape François à David Cameron, dans le cadre du G8.

    Le pape répond en effet à une lettre que lui a adressée le premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron, pour l’informer de l’agenda de la présidence britannique du G8 2013 et du Sommet qui se déroule à Lough Erne (Irlande du nord) les 17 et 18 juin 2013.

    Il rappelle que « l'objectif de l'économie et de la politique est de servir l'humanité, à commencer par les plus pauvres et les plus vulnérables, où qu'ils soient, même dans le ventre de leurs mères. Toute théorie ou action économique et politique doit commencer par fournir à chaque habitant de la planète les ressources minimum pour vivre dans la dignité et la liberté, ainsi que la possibilité de subvenir aux besoins d’une famille et à l'éducation des enfants, de louer Dieu et de développer son potentiel humain ».

    Le pape fait aussi observer que le « contexte indispensable » au développement de projets politiques et sociaux comme la protection des femmes, des enfants et d'autres victimes innocentes, le problème de la faim, est « la paix internationale ».

    Il exprime son souhait « que le Sommet permette d'obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable et d'amener toutes les parties en conflit à la table des négociations » au Moyen-Orient.

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  • De Benoît XVI à François : rupture ou continuité ?

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    De Sandro Magister sur le site « Chiesa »

    jpg_1350540.jpg « ROME, le 17 juin 2013 – Il y a deux informations qui, ces jours-ci, ont jeté une nouvelle lumière sur les rapports qui lient le pape François à son prédécesseur Benoît XVI.

    La première est l'annonce, faite le 13 juin par Jorge Mario Bergoglio lui-même, de la publication prochaine d’une encyclique écrite "à quatre mains":

    "Le pape Benoît me l’a remise. C’est un document fort, je dirai moi aussi ici que j’ai reçu ce grand travail : c’est lui qui l’a fait et moi je l’ai mené à son terme".

    Il s’agit de l'encyclique, traitant de la foi, que le pape Joseph Ratzinger avait prévu de publier à la suite de celles qu’il avait précédemment consacrées aux deux autres vertus théologales : la charité et l’espérance. Au moment où il a renoncé au pontificat, elle était presque terminée.

    Ce qui est curieux, c’est que la première encyclique de Benoît XVI, "Deus caritas est", avait également utilisé un certain nombre de matériaux préparés au cours du pontificat précédent. Mais la construction générale de cette première encyclique et en particulier la première de ses deux grandes sections, la plus théologique, étaient typiquement ratzingeriennes.

    Cette fois-ci, en revanche, l’encyclique est presque entièrement de la main de Ratzinger. C’est comme si le pape Bergoglio s’était limité à en écrire la préface et la conclusion. Sa signature devient le signe d’une vive reconnaissance envers le pape qui l’a précédé.

    La seconde information concerne, quant à elle, un livre qui a été publié cette année en Allemagne et qui est, lui aussi, écrit "à quatre mains" : par le cardinal Paul Josef Cordes, président émérite de Cor Unum, et par le théologien et psychiatre Manfred Lütz, membre de l’académie pontificale pour la vie et consultant auprès de divers services au Vatican.

    C’est un livre qui, dès le titre – "L'héritage de Benoît et la mission de François. Démondanisation de l’Église" – cherche à faire apparaître une continuité entre les deux papes, en particulier entre le discours adressé par Benoît XVI aux "catholiques engagés dans l’Église et dans la société", le 25 septembre 2011 à Fribourg-en-Brisgau, lors de son dernier voyage en Allemagne, et les affirmations du pape François à propos de l’Église "pauvre pour les pauvres".

    Au début du mois de juin les deux auteurs ont présenté leur livre à Ratzinger, qu’ils ont rencontré au monastère Mater Ecclesiæ, dans les jardins du Vatican.

    "Je vis comme un moine, je prie et je lis. Je vais bien", a déclaré Ratzinger à ses deux visiteurs, d’après le récit fait par Lütz à l’hebdomadaire "Bild" et publié dans le numéro du 5 juin.

    Et en ce qui concerne la continuité entre lui et le pape François, il a fait le commentaire suivant : "Du point de vue théologique, nous sommes parfaitement d'accord".

    Le contenu de cette rencontre n’a obtenu qu’un très faible écho dans les médias. Toutefois il faut noter que le discours de Benoît XVI à Fribourg-en-Brisgau a également été passé sous silence, bien à tort, à l’époque où il a été prononcé. C’est pourtant l’un des plus significatifs non seulement de ce voyage en Allemagne, avec celui qui a été prononcé au Bundestag à Berlin, mais de tout le pontificat

    La suite ici :ÊTRE CHRÉTIEN. LE DÉFI DE L’ÉGLISE DE FRANÇOIS, LE DÉFI DE L’ÉGLISE DE BENOÎT

  • Refuser l'illusion de pouvoir construire sans Dieu la cité des hommes

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    Non aux idéologies qui ne respectent pas la Vie

    (source : http://www.lanuovabq.it/it/articoli-no-alle-ideologie-che-non-rispettano-la-vita-6693.htm

    Au terme de deux jours de prière et de rencontre, la grande foule du "peuple de la vie" s'est rassemblée autour de Pape. François a célébré la messe sur la place Saint-Pierre à l'occasion de la "Journée de l'Evangile de la Vie". Le même matin, le Pape a rendu public un message adressé au Premier ministre britannique David Cameron à l'occasion du sommet du G8 des 17-18 Juin à Lough Erne en Irlande du Nord, où il invite également les gouvernements à respecter une '"éthique de la vérité", qui implique "la reconnaissance de la pleine valeur de la vie humaine", y compris "dans le sein maternel".

    Fidèle à la ligne qu'il s'est fixée pour les homélies, le pape n'a pas mentionné pour les critiquer des lois spécifiques, ni approuvé des initiatives particulières en faveur de la vie; du reste, il s'était déjà exprimé à ce propos le 13 mai dernier, se réjouissant de la collecte de signatures entreprise par "One of us" ainsi que de la Marche pour la vie. Il a préféré développer en trois points l'enseignement sur la vie des lectures du jour, qui s'oppose profondément à l'idéologie de mort contemporaine.

    Le premier point concerne «le Dieu vivant, le Dieu qui est la vie et la source de vie». La première lecture rappelle la tragique histoire du roi David qui, après avoir commis l'adultère avec la femme de son général Urie qu'il a envoyé à la mort dans une bataille. Ici, dit le Pape, «la Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, la passion, le péché et ses conséquences. Quand l'homme veut s'affirmer, se réfugier dans son propre égoïsme et se mettre à la place de Dieu, il finit par semer la mort ". L'adultère du roi David suit cette logique: de l'égoïsme au mensonge et de la tromperie à la mort. Cependant, la mort dans ce récit biblique n'a pas le dernier mot. David "est mis en face de ses œuvres de mort - ce qu'il a fait est vraiment une œuvre de mort, pas de vie! Il en prend conscience et demande pardon ". Et le Dieu d'Israël, "le Dieu miséricordieux qui désire la vie et nous pardonne toujours, lui pardonne et lui rend la vie." Parfois, Dieu "nous apparaît comme un juge sévère, comme quelqu'un qui limite notre liberté de vivre. Mais toute l'Écriture nous rappelle que Dieu est le Vivant, Celui qui donne la vie et qui montre le chemin de la vie en plénitude". Sans Dieu, qui a créé et soutient sa création, il n'y aurait pas de vie. En outre, Dieu "est présent dans l'histoire, libère de l'esclavage et de la mort, et donne vie aux hommes parce qu'il est Lui-même la vie." De même, les Dix Commandements sont "une façon pour Dieu de nous indiquer une vie qui est vraiment libre, une vie en plénitude; ce n'est pas un hymne au "non "- vous n'avez pas le droit de faire ceci, vous ne devez pas faire cela, ... Non! Ils sont une ode au «oui» à Dieu, à l'amour, à la vie".

    Deuxième point : "Jésus-Christ donne la vie, et le Saint-Esprit nous garde en vie." L'Evangile de ce dimanche nous présente Jésus dans la maison du pharisien, qui provoque un scandale en laissant s'approcher une pècheresse qui oint les pieds du Seigneur avec du parfum et les sèche avec ses cheveux. En fin de compte Jésus pardonne ses péchés, en disant: "Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé. Au lieu de cela, celui auquel on pardonne peu aime peu" (Luc 7, 47). Jésus apporte la vie face à tant d'œuvres de la mort, face au péché, à l'égoïsme, à la fermeture sur soi-même." Dieu, le Vivant, est aussi miséricordieux. Dans la deuxième lecture, saint Paul s'exclame: "Cette vie que je vis dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré pour moi" (Ga 2, 20). L'Esprit Saint nous guide dans une vie nouvelle. "Le chrétien est un homme spirituel, et cela ne signifie pas une personne qui vit dans les nuages​, en dehors de la réalité, comme s'il s'agissait d'un fantôme. Non! Le chrétien est une personne qui pense et agit dans la vie quotidienne selon Dieu, une personne qui ouvre sa vie pour qu'elle soit animée, nourrie par le Saint-Esprit, pour qu'elle en soit comblée".

    Troisième point : "suivre la voie de Dieu mène à la vie; la poursuite des idoles conduit à la mort". "Dieu est le Vivant, et le Miséricordieux. Jésus nous apporte la vie de Dieu, l'Esprit Saint nous conduit et nous maintient dans la relation vitale des vrais enfants de Dieu ". Pourtant, souvent, l'homme d'aujourd'hui "ne choisit pas la vie, n'accepte pas l'" Evangile de la vie ", mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu'elles sont dictées par l'égoïsme, par l'intérêt, le profit, le pouvoir, le plaisir et ne sont pas inspirées par l'amour, par la recherche du bien d'autrui". L'erreur morale, dit le Pape, devient également une erreur politique. "C'est l'illusion constante de vouloir construire la cité de l'homme sans Dieu, sans la vie et l'amour de Dieu - une nouvelle tour de Babel, c'est de penser que le rejet de Dieu, du message du Christ, de l'Evangile de la Vie, conduit à la liberté, à la pleine réalisation de l'homme. Le résultat est que le Dieu vivant est remplacé par des idoles humaines et passagères, qui offrent le frisson d'un moment de liberté, mais qui, à la fin, sont porteuses de nouvelles formes d'esclavage et de mort ". Il s'agit, par conséquent, de dire oui à l'amour et à la miséricorde de Dieu, et non aux idéologies de mort. "Disons oui à l'amour et pas à l'égoïsme, disons oui à la vie et non à la mort, disons oui à la liberté et non à l'esclavage des nombreuses idoles de notre temps, en un mot disons oui à Dieu, qui est l'amour, la vie et liberté, et ne déçoit jamais. "