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BELGICATHO - Page 2088

  • Vers Vatican III : demandez le programme

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    Ancien combattant du concile, l’évêque auxiliaire émérite de Vienne fait son bilan de Vatican II et trace des perspectives :

    Helmut Krätzl qui a été un témoin du Concile et qui est aujourd’hui évêque auxiliaire émérite de l’Archidiocèse de Vienne (Autriche) a prononcé cette conférence le 27 février 2012 à Vienne et le 2 mars 2012 au Centre paroissial de Will (Suisse). Il a aimablement communiqué le texte de son propos à l’organisme catho-réformateur autrichien Nous sommes Église, fondé à la suite des accusations de pédophilie portées contre le Cardinal Hermann Groer, alors archevêque de Vienne, lequel a été en conséquence relevé de ses fonctions par le Pape Jean-Paul II.

    Monseigneur Krätzl fait partie des représentants les plus reconnus dans l’Église catholique d’Autriche. Son engagement en faveur d’une réalisation conséquente du Concile de Vatican II, d’une pastorale à l’écoute des hommes, d’un accord dans le domaine œcuménique, d’un service rendu par l’Église à la société d’aujourd’hui, d’une culture et d’une éducation orientées vers des valeurs authentiques, recueille un écho positif bien au-delà des limites du domaine ecclésial. La part qu’il a prise à la problématique de l’Europe et à la situation des États placés à l’est du continent à l’aube de réformes, a également marqué de son empreinte profonde l’opinion publique dans l’Église et dans le monde.    

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  • Un morceau d’anthologie épiscopale pour le 50e anniversaire de Vatican II

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    Dom_paulo_sergio_machado.jpg"Je ne réussis pas à comprendre comment, au XXI e siècle, il y a encore des personnes qui veulent le retour de la Messe en latin avec le prêtre célébrant le dos tourné au peuple, utilisant les pesants parements "romains". Nous célébrons cette année le cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II, et, alors que nous sentons le besoin de tenir un Concile Vatican III, nous trouvons des personnes qui veulent retourner au passé. Et ce qui préoccupe, c'est que ces personnes sont entrées à l'université, mais l'université n'est pas entrée en elles.

    Je pense qu'est arrivé le moment pour nos scientifiques d'inventer un dispositif pour "ouvrir les cerveaux". Ces personnes n'ont pas en effet la moindre impression de se trouver "offline", ou "hors saison". Elles veulent à tout prix revenir au passé. Elles vivent encore de miracles et apparitions, dévotions et "étrangetés" déjà heureusement dépassés.

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  • Et la validité de la messe ?

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    Face à toutes sortes de farfeluteries liturgiques et de défaillances doctrinales (ou autres), on se pose parfois la question de savoir si la messe à laquelle on participe est valide ou non. A ce sujet, nous trouvons cet échange sur le forum de la Famille Saint-Joseph (décembre 2004) :
     
    Question d'Arno :
    J'aimerais savoir quels sont les critères objectifs pour dire si une messe est valide ou non .
    Je me demande en effet si cela dépend de la liturgie, si cela dépend du prêtre, des intentions du prêtres, de la foi du prêtre, de sa soumission à la hiérarchie catholique, si il est schismatique (orthodoxe,vieux catholiques ...) etc... etc... , si cela dépend de l'attitude du fidèle ...
    En effet, l'ordo missae promulgé par le Pape Paul VI n'a pas été respecté et
    de nombreuses dérives et adaptations plus ou moins fantaisistes sont apparues.
    Réponse du Père Joseph-Marie 
    Beaucoup de critères peuvent entrer en ligne de compte. Normalement si le prêtre « a l’intention de faire ce que fait l’Eglise », la messe est valide. Je veux dire : s’il oublie certaines parties, ou se trompe dans les paroles, comme cela peut arriver avec des prêtres âgés, la messe est valide : « Ecclesia supplet » disons-nous en latin, c'est-à-dire l’Eglise supplée à ce déficit non intentionnel.
    Si les écarts liturgiques ne sont pas accidentels mais intentionnels, il y a bien sûr une limite. Il faut par exemple que les paroles de la consécration soient celles que Jésus a prononcées lors de l’institution de l’Eucharistie, et que la « matière » du sacrement soit du pain et du vin.
    Tout prêtre est tenu à n’utiliser que les canons retenus par l’Eglise et proposés dans le Missel officiel (exception faite pour les liturgies locales reconnues par Rome). S’il en compose à sa guise, il est en désobéissance par rapport à l’Eglise, mais comme le bien des fidèles est en jeu, à nouveau le même adage vaut : « ecclesia supplet », la messe est valide, mais le témoignage de ce prêtre n’est guère édifiant.
    La foi du prêtre n’entre pas en jeu : s’il est en pleine crise de doute, mais veut faire ce que fait l’Eglise, la messe demeure valide.
    Il faut bien sûr que le prêtre soit en communion avec son évêque et le collège épiscopal autour du Saint Père. Des différences mineures de point de vue ne brisent pas la communion dans la même foi. Si le prêtre n’est plus en communion avec la hiérarchie, s’il est par exemple schismatique mais a été ordonné par un évêque en communion avec Rome, son sacerdoce est valide, mais la messe qu’il célèbre, tout en étant valide, n’est pas licite. Ce qui veut dire que le pain et le vin sont consacrés (validité du sacrement) mais qu’il n’a pas le droit de célébrer (sacrement célébré de manière illicite). Dans ce cas les fidèles ne sont pas autorisés à assister à cette célébration.

  • Planning familial : des experts estiment les "besoins non satisfaits" sans fondement (Friday Fax)

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    NEW YORK, 27 juillet (C-FAM) Alors que les gouvernement venaient de promettre des milliards de dollars pour fournir des contraceptifs dans les pays pauvres, partant du principe que ceux-ci auraient des besoins "non satisfaits" par les méthodes de planning familial, des experts affirmant que les mesures prises sur ce principe ne contribuent que pauvrement à l'efficacité de l'aide au développement.

    « Les estimations habituelles de ces besoins "non satisfaits" ne correspondent à aucune définition de "besoin non satisfaits" qu'un économiste (ou même toute personne dotée de bon sens) daignerait adopter. Il s'agit de chiffres créés de toute pièce pour des besoins militants qui ont été utilisés avec succès par tous les lobbies du planning familial », nous a confié l'économiste de Harvard Lant Pritchett. Suite

  • La conférence sur le Sida se transforme en forum de la sexualité risquée (Friday Fax)

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    WASHINGTON, DC, 27 juillet (C-FAM) Le Fonds de l’ONU pour la population collaborait cette semaine avec les groupements militants pour les droits sexuels et reproductifs pour promouvoir une sexualité risquée à une conférence internationale très importante à Washington.

    Une journée porte ouverte organisée par International Planned Parenthood (IPPF) et co-présidée par le Fonds de l’Onu pour la population, a été intitulée « La politique du préservatif: Echecs, controverses et concombres ». Le but de cette journée est de « redonner de l’énergie » à l’utilisation du préservatif en tant que méthode de prévention morale et efficace de l’épidémie du VIH. La 19ème conférence internationale sur le Sida a rassemblé plus de 20 000 activistes autour du thème : « inversons ensemble la tendance ». Suite

  • Sainte Marthe

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    Sainte Marthe (source)

    sermon de saint Augustin (CIII sur l'évangile selon saint Luc)

    Marthe et Marie étaient deux soeurs, proches non seulement par la chair mais aussi par la foi ; toutes deux s'étaient attachées au Seigneur, toutes deux servaient d'un même coeur le Seigneur présent dans la chair. Marthe l'accueillit comme on a coutume d'accueillir les voyageurs. Mais elle était la servante qui accueille son Seigneur, la malade son Sauveur, la créature son Créateur. Elle accueillit celui dont elle allait nourrir le corps afin d'être elle-même nourrie par l'Esprit. En effet, le Sei­gneur a voulu prendre la nature de l'esclave et, dans cette nature d'esclave, recevoir des esclaves sa nourriture, non par nécessité, mais par bonté. Car ce fut de la bonté, que de se laisser nourrir. Oui il avait un corps, qui le faisait avoir faim et soif.

    Ainsi donc, le Seigneur fut accueilli comme un hôte, lui qui « est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu, mais tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » Il adopte des esclaves pour en faire des frères, il rachète des captifs pour en faire ses cohéritiers. Mais que personne par­mi vous n'aille dire : « Heureux, ceux qui ont eu le bonheur d'ac­­cueil­lir le Christ dans leur propre maison ! » Ne vous plai­gnez pas, ne protestez pas parce que vous êtes nés à une épo­que où vous ne voyez pas le Seigneur dans sa condition char­nelle : il ne vous a pas privés de cet honneur. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, dit-il, c'est à moi que vous l'avez fait. »

    D'ailleurs, Marthe, toi qui es bénie pour ton service bien­fai­sant, permets-moi de te le dire : la récompense que tu cher­ches pour ton travail, c'est le repos. Maintenant tu es prise par toutes les activités de ton service, tu cherches à nourrir des corps mor­tels, aussi saints qu'ils soient. Lorsque tu seras venue à la patrie, trou­veras-tu un voyageur a qui offrir l'hospitalité ? un affamé à qui rompre le pain ? un assoiffé a qui donner à boire ? un mala­de à visiter ? un plaideur à réconcilier ? un mort à ensevelir ?

    Dans la patrie, il n'y aura plus tout cela. Alors, qu'y aura-t-il ? Ce que Marie a choisi. Là nous serons nourris, nous n'aurons plus à nourrir les autres. Aussi ce que Marie a choisi trouvera là sa plénitude et sa perfection : de cette table abondante de la parole du Seigneur, elle ne recueillait alors que les miettes. Voulez-vous savoir ce qu'il y aura là-bas ? Le Seigneur le dit lui-même, en parlant de ses serviteurs : « Vraiment, je vous le dis, il les fera mettre à table, et circulera pour les servir. »

    Saint Augustin

  • Où trouver du pain pour toutes ces foules ?

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    avgat5.jpgLors de l'Angelus du 26 juillet 2009, Benoît XVI commentait ainsi l'évangile du jour :

    "(...) la liturgie prévoit comme lecture évangélique, le début du chapitre six de Jean, qui contient d'abord le miracle de la multiplication des pains - quand Jésus donna à manger à des milliers de personnes avec seulement cinq pains et deux poissons -, puis l'autre prodige du Seigneur qui marche sur les eaux du lac agitées par la tempête et, enfin, le discours dans lequel Il se révèle comme "le pain de vie".

    En racontant le "signe" des pains, l'Evangéliste souligne que le Christ, avant de les distribuer, les bénit par une prière d'action de grâce (cf. v. 11). Le verbe grec est eucharistein, et renvoie directement au récit de la Dernière Cène, dans lequel, en effet, Jean ne raconte pas l'institution de l'Eucharistie, mais le lavement des pieds. On a ici comme une anticipation de l'Eucharistie à travers le grand signe du pain de vie.

    (...) comment ne pas rappeler que spécialement nous les prêtres, nous pouvons nous refléter dans ce texte de Jean, en nous identifiant aux apôtres, lorsqu'ils disent: où pourrons-nous trouver du pain pour toutes ces foules? Puis, en découvrant ce jeune garçon anonyme qui possède cinq pains d'orge et deux poissons, nous nous demandons nous aussi spontanément: mais qu'est-ce que cela pour une telle foule? En d'autres termes: que suis-je? Comment puis-je, avec mes limites, aider Jésus dans sa mission? La réponse est donnée par le Seigneur: c'est justement en mettant entre ses mains "saintes et vénérables" le peu qu'ils sont, que les prêtres, nous les prêtres, devenons instruments de salut pour de nombreuses personnes, pour tous!"

  • Au congrès charismatique de Bruxelles, Mgr Fisichella déplore l’analphabétisme religieux contemporain

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    Bruxelles, 28 juillet 2012 (Apic) "Les sociétés occidentales, qui ont été formées par la culture chrétienne, ne connaissent plus ni la présence du Christ ni les contenus fondamentaux de la foi", martèle Mgr Rino Fisichella. Pour le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation à Rome, qui participait à la 27ème session du Renouveau charismatique qui se tient à la basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg à Bruxelles du 25 au 29 juillet 2012, en matière de connaissance des contenus de la foi, "il y a un analphabétisme impressionnant et dramatique".

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  • Vatican II passé au crible ?

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    L'information est diffusée par "Riposte catholique" :

    "Hauts prélats, spécialistes laïcs réputés… Vatican II est évalué à Rome. Mais à huis clos…

    Deux réunions discrètes, la première à Milan en mars, et la deuxième en ce mois de juillet ont assemblé, dans une grande discrétion, de hauts prélats de l’Église et des spécialistes laïcs réputés, pour une évaluation du concile de Vatican II. Nous avons appris que d’autres réunions de ce genre étaient prévues pour les mois qui viennent, et nous ne trahirons pas nos informateurs en signalant que le cardinal Walter Brandmüller, 83 ans, ancien président du Comité pontifical des sciences historiques (1998-2009), est l’un des participants à ces réunions d’évaluation des documents du dernier concile œcuménique, dès lors que le cardinal a évoqué, lors d’une conférence de presse publique, les travaux en cours et à même rappelé à son auditoire que des déclarations du concile de Vatican II, comme Nostra Ætate ou Dignitatis Humanæ n’avaient, selon lui, aucune valeur contraignante… Aucun prélat ou intellectuel proches de ce qu’on nomme l’« École de Bologne » ne participe à ces travaux. Aucun membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X non plus…"

  • Une jeune saoudienne convertie au christianisme se réfugie au Liban

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    Une Saoudienne convertie au christianisme aurait trouvé refuge au Liban

    source : http://www.lorientlejour.com

    Les autorités saoudiennes ont arrêté mardi un ressortissant libanais et un Saoudien dans la ville de Khobar pour avoir aidé une jeune Saoudienne à se convertir au christianisme, rapporte le site d’information saoudien Sabak.

    Les deux suspects ont ensuite été relâchés sous caution hier, précise encore le site. Le ressortissant libanais serait toutefois interdit de quitter le territoire saoudien, toujours selon Sabak. Le Saoudien et le Libanais sont accusés d’avoir aidé la jeune fille de 28 ans à fuir le royaume vers le Bahreïn puis le Liban où elle aurait trouvé refuge dans une église », affirme le site, citant les parents de la Saoudienne. Cette dernière aurait rencontré les deux hommes dans la compagnie où elle travaille à Khobar.

    Rappelons que l’Arabie saoudite applique une version rigoriste de l’islam et interdit sur son sol tout autre pratique religieuse

  • La zone euro menacée par la fragilité française ?

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    C'est ce que l'on peut penser à la lecture de cet article paru sur le site de l'Institut Thomas More :

    Avec près de 50% du PIB de la zone euro, la France et l'Allemagne en forment la clé de voûte : si l'un des deux pays faiblit, tout l'édifice est menacé. Or, si l'Allemagne peut encaisser le choc actuel et assumer sa part de responsabilité dans ses plans de sauvetage, elle n'a pas la capacité de porter l'Europe seule. Son partenaire doit être solide… et il ne l’est pas | Par Gérard DUSSILLOL, Président de la Commission finances publique de l'Institut Thomas More, auteur de La crise, enfin ! (éditions Xenia) | Article publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne) du vendredi 27 juillet 2012

    à lire ici

  • La position autorisée de l'Eglise en Syrie, d'après le patriarche Grégorios III

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    Syrie: réflexions sur le rôle des chrétiens (source : ZENIT.org)

    Par le patriarche Grégorios III Laham

    Les chrétiens sont la « partie pacificatrice » du peuple syrien, « celle qui appelle au dialogue, à la réconciliation, à la paix et à l’unité entre tous les fils et filles de la même patrie », affirme le Patriarche Grégorios III Laham.

    Sa Béatitude le Patriarche Grégorios III Laham, de l’Eglise grecque melkite catholique en Syrie, a confié ses réflexions et observations en éclaircissant les positions de l’Eglise locale face aux évènements dramatiques de la Syrie, le 16 juillet 2012.

    Il précise notamment la « position autorisée de l’Eglise en Syrie », dénonçant les récupérations d’intérêt et les fausses accusations. Il lance également un « appel à l’unité du monde arabe ». Le texte est publié par le site du patriarcat latin de Jérusalem.

    Réflexions du patriarche Laham:

    Chers amis,

    Le plus grand danger en Syrie actuellement est l’anarchie, le manque de sécurité ainsi que l’irruption massive des armes de tous côtés. La violence est, hélas, le langage qui prévaut aujourd’hui. Et la violence génère la violence. En Syrie, ce danger guette et atteint tous les citoyens, sans différences de race, religions ou colorations politiques.

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