En mourant, Jésus dit : "Tout est consommé" (Jn 19). Dans la mort de Jésus, l'histoire humaine tout entière parvient à sa consommation, à son sommet. Un homme de notre race a été jusqu'au bout de l'amour ; il a fait de sa mort un acte parfait d'amour, s'abandonnant sans réserve entre les mains du Père (Lc 23, 46) et entre les mains de ses frères pécheurs (Lc 23, 33-34). Cet Acte est indépassable : il porte d'un coup l'histoire à son accomplissement, et si celle-ci continue, c'est pour que les hommes entrent dans cet Acte, le fassent leur, acceptant d'être pris en lui, sanctifiés, consacrés par lui, qui les transforme et leur permet d'aller, eux aussi, jusqu'au bout de l'amour. L'Acte de mourir de Jésus sur la Croix est l'acte auquel l'humanité entière est suspendue, l'Acte qui la sanctifie et la consacre tout entière dans l'amour.
Cet acte de mourir, Jésus l'a anticipé (...) réellement et d'une manière merveilleusement significative pour nous, à la Cène. La veille de sa mort, pour la gloire du Père et la joie de ses frères, Jésus se fait pain des hommes. Il prend le pain qui est son corps; anticipant sa mort, il prend en main la totalité de son être et de son existence, il se prend lui-même et se rompt; ma vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne (Jn 10, 18) : il se rompt lui-même, avant même d'être rompu par nous tous, ses frères pécheurs; il se partage: consommant sa mort à lui-même, il devient capable de se partager entre tous dans un partage où il est vraiment tout entier à chacun; il passe au Père dans les autres et, nous regardant tous, il dit : "Mon corps, c'est vous". La Parole par laquelle il se livre est efficace : il est déjà mort, il vit déjà au coeur des siens. La Passion ne fera qu'accomplir ce qu'il a dit; les hommes seraient d'ailleurs bien incapables de faire mourir celui qui est la Vie, s'il ne voulait lui-même mourir pour eux et par eux, dans l'amour.
Mais, à la Cène, Jésus dit : "Faites ceci en mémoire de moi" (Lc 22, 19). Ceci n'est pas simplement le rite à réitérer, c'est l'Acte posé ce soir-là. L'Eglise est tout entière invitée à entrer dans l'Acte qui la sauve et la consacre : nous sommes sauvés, nous faisons de notre vie un acte d'amour parfait dans la mesure où "nous faisons ceci en mémoire de Lui", dans la mesure où nous prenons, où nous nous rompons dans la mort à nous-mêmes et où nous devenons réellement le pain des autres, à la gloire du Père. L'Acte de mourir de Jésus, son acte parfait d'amour est re-présenté (rendu présent (...) à l'humanité, jusqu'à la fin des siècles, dans l'Eucharistie. La messe est le moment où cet Acte nous rejoint et où nous le laissons s'emparer de nous, nous consacrer et nous "transsusbtantier" pour que, nous aussi, nous allions jusqu'au bout de l'amour.
Un texte de Jean-Marie Hennaux repris dans le recueil "Chaque jour tu nous parles" (Orval), t. 2, pp. 120-121.
BELGICATHO - Page 2085
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L'Acte qui consacre l'humanité dans l'amour
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Qu'est-ce que la messe ?
La messe de la Dernière Cène qui se célèbre au soir du Jeudi-Saint -premier jour du « triduum pascal »- commémore l’institution de l’Eucharistie par le Christ « pridie quam pateretur » : à la veille du jour de sa passion. Telle fut la première messe indissociable du sacrifice de la croix qu’elle signifie.
Sur une page du livre d’intentions ouvert au fond d’une église liégeoise, un fidèle anonyme a écrit : « Qu’est-ce que la messe » ? et consigné la réponse que lui a faite un prêtre : « c’est un repas… ». Essayons donc d’expliciter, humblement, ces points de suspension.
Dans un petit livre pénétrant, "Ce qu'est le mystère à l'intelligence" (1), Louis Salleron s'est interrogé, après tant d'autres, sur l'"essence" du christianisme, qui se trouve être, pense-t-il, dans le sacrifice:
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Un chef d'oeuvre de malhonnêteté intellectuelle sur France 3
Nous relayons, à notre tour, cette note de l'abbé Alain René Arbez parue sur dreuz.info intitulée "Un réquisitoire contre l'Eglise catholique":
Lundi soir 2 avril, la chaîne française FR3 a diffusé un long documentaire au titre éloquent – « la guerre perdue du Vatican » – prétendant retracer les étapes de l’Eglise catholique depuis le Concile Vatican II.Un chef d’œuvre de malhonnêteté intellectuelle, élaboré avec une foule de documents d’époque, d’interviews multiples et variées, pour amener le téléspectateur à la conclusion programmée que l’Eglise est hors course et que son déclin est irréversible.Le procédé est exactement le même que pour l’émission qui avait frappé les esprits il y a quelques années, « corpus christi », visant à briser la légitimité spirituelle du christianisme à partir de montages soigneusement articulés et mis en perspectives sous des apparences très scientifiques. -
Joyeuse Vesak-Hanamatsuri !
Le dimanche 8 avril prochain, on fête le Vesak-Hanamatsuri. Cela ne vous dit rien ? Alors, Cathobel, sous le titre « Joyeuse Vesak-Hanamatsuri », vous rafraîchit la mémoire (ou vous instruit) en commentant ce communiqué du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux :
« À l’occasion du Vesak-Hanamatsuri, grande fête bouddhiste qui commémore la naissance du bouddha le 8 avril, le président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Tauran, a adressé le 3 avril un message aux bouddhistes. Outre les félicitations de rigueur, c’est sur l’éducation des jeunes générations à la justice, à la paix et au dialogue interreligieux, que le propos s’est concentré. Quelques extraits…
« Aujourd’hui, dans les salles de classe des écoles et des universités du monde entier, de plus en plus d’étudiants appartenant à diverses religions et croyances sont assis côte à côte et apprennent ensemble, les uns des autres ».
« En tant que bouddhistes, vous transmettez aux jeunes une sagesse : s’abstenir de nuire aux autres et vivre dans la générosité et la compassion, pratique digne d’estime et de reconnaissance, don précieux pour la société ».
« Les jeunes nous aident à progresser dans notre pèlerinage vers la Vérité. Par leur dynamisme, comme constructeurs du futur, ils nous contraignent à abattre tous les murs qui, malheureusement, nous séparent toujours. Par leurs interrogations, ils stimulent le dialogue entre les religions et les cultures ».
« Partageons la responsabilité commune que nous avons envers les générations présentes et futures en les éduquant à être pacifiques et constructeurs de paix ».
Zenit/A.L "
C’est ici : Joyeuse Vesak-Hanamatsuri ! | L'information en continu des Médias Catholiques
Accessoirement, si vous l’ignoriez, on fête aussi, ce même 8 avril, la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ, laquelle nous enseigne que, décidément non, nos personnes (corps et âmes) ne sont pas vouées à s’anéantir dans le grand tout, selon les préceptes des « religions » orientales, bouddhisme en tête. Comme fêtes joyeuses, il est permis de préférer celles de Pâques et de Noël au « Vesak-Hanamatsuri ».
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Contraception : un enseignement de l'Eglise qui est mal passé
Daniel Hamiche, sur Americatho, publie cette note :
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Les chrétiens du Mali menacés à Gao
AFRIQUE/MALI - Destruction de l'église et du siège de la Caritas de Gao - les 200 chrétiens demeurés dans la ville craignent pour leur sort
Bamako (Agence Fides) - Le bureau local de la Caritas de Gao, dans le nord du Mali, a été détruit tout comme l'église après que les rebelles touaregs se soient emparés de la ville au cours de la fin de semaine dernière. C'est ce qu'affirme Caritas Mali dans un communiqué envoyé à l'Agence Fides.
Malgré le conflit dans le nord et le Coup d'Etat militaire du mois dernier, Caritas Mali affirme poursuivre ses activités consistant à fournir des aides alimentaires aux populations nécessiteuses dans le reste du pays.
Les rebelles touaregs ont pris le pouvoir dans trois chefs-lieux de région en trois jours. Le principal groupe rebelle est le Mouvement national pour la Libération de l'Azawad (MNLA). A ses côtés, opèrent le groupe islamique Ansar Edine et Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI). Selon des nouvelles de presse, au cours de ces dernières heures, les miliciens islamiques auraient chassé les hommes du MNLA des positions conquises à Tombouctou et dans d'autres localités.Le Père Jean-Jacques, Directeur de Caritas Gao indique : « Samedi soir, nous avons réussi à fuir la ville de Gao après avoir appris que certains groupes rebelles islamistes cherchaient à tuer les prêtres et les religieux. Samedi après-midi, les rebelles ont été repoussés de la ville avant de se regrouper et de finalement s'emparer de Gao abandonnée par les forces armées. Nous avons été prévenus ce matin par notre gardien que la mission et l'église ont été détruites. Nous avons également reçu des appels de chrétiens restés à Gao qui nous disent qu'ils se cachent et craignent pour leur vie. Environ 200 chrétiens sont toujours dans la ville ».
La capitale du Mali est calme : « Tout est normal ici à Bamako » a déclaré Théodore Togo, le Secrétaire général de Caritas Mali. « Nous suivons la situation dans le nord du pays. Nous avons été contraints d'interrompre temporairement nos opérations dans les Paroisses de Gao et Mopti mais nous poursuivons notre action dans le reste du pays afin d'aider les personnes frappées par la crise alimentaire ».
Caritas Mali distribue du maïs, du mil, du riz et du sorgo ainsi que des semences à plus de 100.000 personnes touchées par une grave crise alimentaire. « Si les mouvements islamistes se limitent au nord du pays, le programme d'aide alimentaire ne va souffrir d'aucune difficulté dans sa mise en oeuvre » conclut Théodore Togo. (L.M.) (Agence Fides 03/04/2012)
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Italie : une nouvelle sortie du cardinal Martini
L’ancien archevêque de Milan, le jésuite Carlo Maria Martini (85 ans) fait partie de la vieille garde conciliaire. Il vient de se déclare en faveur de la reconnaissance par l'Etat des "mariages" entre homosexuels. Ceci a été rapporté ces derniers jours par de nombreux journaux italiens, donnant un grand relief à la nouvelle.
Commentaire de Mario Palmaro dans « La Bussola Quotidiana » du 30 mars, relayée par notre consoeur du blog « Benoît et moi (extraits) :
« (…) Qu'a écrit, exactement, le cardinal Martini? Le texte est tiré du livre 'Credere e conoscere' (croire et connaître), publié par Einaudi, écrit en dialogue avec l'ancien sénateur du PD (Partito Democratico, gauche) Ignazio Marino.(…). Voici le passage incriminé: "Je crois que la famille doit être défendue parce que c'est vraiment ce qui soutient la société de manière stable et permanente, et pour le rôle fondamental qu'elle exerce dans l'éducation des enfants. Toutefois, il n'est pas mauvais qu'à la place de rapports homosexuels occasionnels, deux personnes aient une certaine stabilité et, par conséquent, en ce sens, l'Etat pourrait aussi les favoriser" (…)
Le cardinal Martini écrit précisément que l'Etat doit aider les homosexuels à stabiliser leur relation. Il théorise une page inédite du catéchisme catholique, en soutenant que - touts comptes faits - plutôt que d'avoir des relations occasionnelles et superficielles, les personnes homosexuelles s'engagent de manière sérieuse et prolongée, grâce à une institution mise en place par l'Etat. C'est plus clair comme cela.
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L'Année sainte Claire
Sainte Claire, exemple pour les jeunes d'aujourd'hui
Message pour l'Année sainte Claire - Luca Marcolivio
ROME, lundi 2 avril 2012 (ZENIT.org) – A l’occasion de l’Année sainte Claire, le pape Benoît XVI vient d’adresser à Mgr Domenico Sorrentino, évêque d’Assise, Nocera Umbra et Gualdo Tadino, un message spécial, pour célébrer la figure de la première femme disciple de saint François.
La consécration monastique de sainte Claire eut lieu, selon toute probabilité, en 1211 ou 1212 : c’est donc le VIIIème centenaire de l’événement, pour lequel le diocèse d’Assise a ouvert une année jubilaire. Le choix de Claire, d’une certaine façon, complète « au féminin », la « grâce que la communauté d’Assise avait expérimentée quelques années avant, avec la conversion du fils de Pietro di Bernardone », écrit le pape dans son message pour l’Année Sainte Claire.
Aujourd’hui encore, poursuit le pape, l’ordre des Clarisses, « devenu un arbre robuste, dans le silence fécond des cloitres, continue à semer le bon grain de l’évangile et à servir la cause du Royaume de Dieu ».
Le charisme de Claire et de François « parle encore à notre génération, et exerce une fascination surtout sur les jeunes » ajoute Benoît XVI, se référant à la XXVIIème Journée mondiale de la jeunesse qui a été célébrée le Dimanche des Rameaux.
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Les sites d'Eglises et de religions
Sandro Magister met en ligne la Liste de sites d’Eglises et de religions :
Mise à jour au 3 avril 2012. Elle comporte deux nouveautés : "Doctrina fidei", avec tous les documents de la congrégation pour la doctrine de la foi, et CCEO, le code des canons des Églises orientales
> La Bible. Texte et hypertexte des Saintes Écritures judéo-chrétiennes.
> Nova Vulgata. La Bible en latin, dans la version officielle revue sur la base de la traduction de saint Jérôme.
> Documenta Catholica Omnia. Une mine de 20 000 textes de papes, de conciles, de pères et de docteurs de l'Eglise. Dans leur langue d'origine et traduits.
> Saint-Siège. Le site officiel du pape et de la curie. Nouvelles, discours, voyages, documents.
> Doctrina fidei. Tous les documents de la congrégation pour la doctrine de la foi -
Saint Richard de Chichester
Chancelier de l'Université d'Oxford et évêque de Chichester.
(+1253)
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Laos: des Chrétiens vont jusqu'à risquer leur liberté pour fêter Pâques
Nous sommes interpellés par la détermination héroïque de ces villageois qui, au risque d'être arrêtés et emprisonnés, ont réinvesti les lieux de culte confisqués. Des faits rapportés aujourd'hui par l'Agence Fides.
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Une guerre perdue ?
Nous avons déjà présenté ici Vatican II: cinquante ans après le débat organisé par Radio-Notre Dame entre Grégory Solari, directeur des Editions « ad solem et Patrick Benquet le réalisateur de l’ émission « La guerre perdue du Vatican » (diffusée sur France 3 ce lundi 2 avril à 20h30).
Sur le contenu de cette émission « « La Libre » publie aujourd’hui con amore un billet de sa « correspondante » à Paris, une certaine Virginie Roussel, tout en dévotion au célèbre « esprit du concile ».Voici un large extrait de sa prose, qui donne le ton du film documentaire commis par Patrick Benquet (un protestant devenu athée, selon ses propres dires) :
« (…). En 1958, Jean XXIII est élu pape. Il est conscient des changements de société. Les églises sont désertées, le recrutement des séminaristes s’avère de plus en plus rude. Il annonce alors la tenue d’un concile pour réformer l’institution. Ce qui devait être réglé en une quinzaine de jours prendra trois ans et va considérablement faire évoluer ce qu’est devenue l’Eglise au cours de ses 2 000 ans. Finit(sic) la messe en latin, il s’agit d’être compris de tous. La liberté de conscience est admise. Les laïcs ont un rôle à jouer. Des pistes de réflexion sur le rôle des femmes dans l’église, le célibat des prêtres et la contraception sont même lancées. Mais cet examen de conscience provoque des réactions de crispation, de peur. Pendant 40 ans, Jean Paul II soutiendra les "légionnaires du Christ", des prêtres obéissants. Et durant tout ce temps, il protégera son fondateur, Macial Maciel, un homme qui abusa de nombreux enfants. Il promouvra aussi l’Opus Dei. Son successeur, Benoît XVI, pour grossir les effectifs, accueillera les ultras tels que Monseigneur Lefebvre, en France. Refusant toute évolution sur le statut des prêtres et la morale conjugale, le Pape actuel a également autorisé le retour de la messe en latin, favorisant ainsi un courant traditionaliste et réactionnaire qui se manifeste d’autant plus fermement qu’il se sent légitime. Mais cette radicalisation de l’Eglise a conduit certains prêtres à désobéir au Pape, à revendiquer le droit de se marier et poussé des femmes à souhaiter être ordonnées.
Aujourd’hui, deux courants coexistent au sein de l’Eglise : ceux qui tentent l’ouverture en s’accordant au message du Christ et ceux qui se réfugient dans une récusation belliqueuse et élitiste de la tradition. Des témoignages, dans les deux camps, nourrissent cette enquête fouillée : le cardinal Roger Etchegaray, collaborateur privilégié de Jean-Paul II ; Père André Depierre, prêtre ouvrier ; Don Helder Camara, porte-parole de la théologie de la libération ; Herbert Vorglimmer, théologien allemand ; Monseigneur Lefebvre, fondateur de la fraternité St Pie X ; Juan Vacca, ancien légionnaire du Christ, abusé par le père Macial Maciel ; Guy Aurenche, président du CCFD Terre solidaire ; Jean Vannier, fondateur de l’Arche ; Père Helmut Schüller, initiateur autrichien de l’appel à la désobéissance ; Anne Soupa et Christine Pedotti, fondatrices de la Conférence des baptisés. Autant d’éléments qui permettront à chacun de se faire une opinion sur l’actuelle stratégie du Vatican »
C’est ici : Le Vatican se fourvoie-t-il ?
Une émission qui s’annonce comme un regard extérieur au catholicisme, superficiel, partisan, sans nuance : bref, peu fiable, contrairement à ce que « La Libre » donne à croire.
Peut-on, en effet, mieux faire dans le genre caricatural ? Il suffit de consulter les statistiques pour savoir que c’est après le concile et non avant celui-ci que l’Eglise occidentale a connu une chute abyssale des vocations religieuses et que tous les indicateurs de la foi et de sa pratique se sont mis durablement au rouge. Et cette première contrevérité n’est pas la seule : non, le concile n’a pas aboli la messe en latin (ce sont les réformes postconciliaires qui lui furent infidèles), non, le concile n’a pas abordé le problème de la contraception, non le concile n’a pas inventé la liberté de conscience dans l'Eglise, non Mgr Lefèbvre n’a pas réintégré celle-ci (il est mort excommunié) etc.
Si les mots ont un sens, un concile appelle normalement à la conciliation. Tout indique, hélàs, que c’est le contraire qui s’est alors produit. Bien plus que le Vatican, c’est l’ "esprit" infructueux du concile qui a perdu la guerre et engendré au sein du catholicisme la dépression spirituelle et les désordres que nous connaissons.
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