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BELGICATHO - Page 889

  • Mobilisation pour sauver le patrimoine musical de Notre-Dame de Paris

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    De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :

    Des artistes et intellectuels appellent à « sauver le patrimoine musical » de Notre-Dame de Paris

    À la suite de l’annonce du licenciement du chef de chœur grégorien à la Maîtrise de Notre-Dame, près d’une trentaine d’écrivains, de médiévistes, de musiciens et de théologiens, ont publié dans Le Figaro du vendredi 27 décembre une tribune pour éviter cette « catastrophe cultuelle ».

    27/12/2019

    Depuis l’incendie du 15 avril, l’association Musique sacrée à Notre-Dame de Paris (MSNDP), qui gère la Maîtrise de Notre-Dame, connaît de graves difficultés financières. Le 17 décembre, la MSNDP annonçait le licenciement de cinq enseignants, dont Sylvain Dieudonné, chef de chœur grégorien et chef de département de musique sacrée médiévale.

    La MSNDP avait justifié ces licenciements comme des mesures d’assainissement budgétaire indispensables, du fait de « la réduction substantielle » de la saison de concerts et de la perte « d’un quart » de son budget de fonctionnement. Mais l’association avait assuré que ces mesures « n’entraînent nullement l’arrêt de la pratique du chant grégorien et de la musique médiévale, ni de leur enseignement ».

    Toutefois, l’annonce de ce licenciement a provoqué une vive émotion, tant parmi les chanteurs de la Maîtrise que dans les cercles universitaires, musicaux et médiévistes.

    Ainsi, pour « sauver le patrimoine musical de Notre-Dame », un collectif « d’artistes et d’intellectuels » a publié, vendredi 27 décembre dans Le Figaro, une tribune pour demander le maintien de Sylvain Dieudonné.

    Depuis plus de vingt-cinq ans

    Le travail de ce « musicien érudit et musicologue » à la MSNDP, depuis plus de vingt-cinq ans, « représente un actif patrimonial, culturel et liturgique incomparable », indiquent les auteurs de cette tribune. « Il a mis à jour le patrimoine musical propre à la cathédrale, révélant une authentique école de Paris qui, du XIIe au XVIe siècles, a produit un répertoire d’une très haute valeur musicale. »

    Parmi les signataires de cette tribune collective, on compte une dizaine d’intellectuels - dont Jean-Luc Marion et Michel Zink, de l’Académie française, et Anne-Marie Pelletier, théologienne -, quelques religieux - dont Hervé Courau, abbé de Notre-Dame de Triors, et Daniel Saulnier, moine de Solesmes - et une quinzaine de musiciens - Brigitte Lesne, directrice des ensembles Discantus et Alla Francesca ; Nicolas Bucher et Vincent Warnier, organistes ; Raphaël Picazos, professeur de polyphonies médiévales ; Rachid Safi, chanteur ; Dominique Visse, chef de l’ensemble Clément Janequin…

    Tous rappellent qu’outre la messe en grégorien tous les dimanches matin (maintenant à Saint-Germain l’Auxerrois), chacun des concerts proposés par le chef de chœur grégorien de la Maîtrise était « un événement », avec instruments anciens restaurés et mise en scène valorisant la cathédrale. « Ils drainaient un public nombreux et fidèle et magnifiaient l’écrin de Notre-Dame. »

    « Une décision aberrante »

    « A-t-on besoin d’une énième chorale pour produire un Requiem de Mozart ou a-t-on besoin d’une maîtrise de Notre-Dame de Paris ? », interrogent les signataires qui n’hésitent pas à considérer que ce licenciement de Sylvain Dieudonné est « une décision aberrante d’un point de vue patrimonial, culturel et cultuel ».

    Ils soulignent que la Maîtrise Notre-Dame de Paris est « une institution rendue possible par le dévouement des enfants et de leurs parents et une équipe professionnelle aujourd’hui humiliée par des décisions brutales ».

    Les signataires souhaitent donc « alerter tous ceux qui sont attachés à la vie de la cathédrale, dans ses murs comme hors des murs et ceux pour qui le patrimoine musical médiéval et Renaissance constitue l’un des autres trésors de Notre-Dame ».

    Ils demandent à l’archevêque de Paris et au chapitre cathédral de leur « assurer que le diocèse sait quoi faire de la cathédrale malgré l’incendie et l’incertitude créée ».

  • 11 chrétiens fusillés et poignardés par les djihadistes de l'EI au Nigeria

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    Du site du Figaro :

    Nigeria : une vidéo de l'EI montre l'exécution de onze chrétiens à Noël

    Ces exécutions serviraient à venger la mort d'Abou Bakr Al-Bagdhdai, le chef du groupe djihadiste.

    27 décembre 2019

    Le groupe djihadiste Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP) a diffusé jeudi soir 26 décembre une video d'une minute montrant l'exécution de onze hommes présentés comme des chrétiens dans le nord-est du Nigeria.

    À lire aussi : «Enfin, le drame des chrétiens nigérians sort du silence»

    Cette vidéo tournée dans un lieu non-identifié, montre ces hommes les yeux bandés exécutés par balles puis poignardés. C'est «un message aux chrétiens du monde entier» en pleine période de Noël, y affirme un homme au visage masqué. Il ajoute que ces chrétiens ont été exécutés pour venger la mort du chef de l'Etat islamique (EI), Abou Bakr Al-Bagdhdadi, lors d'une intervention américaine en octobre en Syrie. La vidéo a été postée par l'agence Amaq, organe de propagande de l'Etat islamique (EI) auquel ISWAP - issu d'une scission au sein du groupe djihadiste nigerian Boko Haram - a prêté allégeance.

    Les djihadistes ont multiplié leurs actions violentes ces derniers jours dans le nord-est du Nigeria. Sept personnes ont été tuées et une adolescente enlevée la veille de Noël lors d'un raid attribué à Boko Haram visant un village chrétien près de Chibok. En outre, au moins deux civils ont été tués et 13 autres blessés lors d'une attaque de l'ISWAP contre une position militaire de la même région de l'Etat de Borno. Dimanche, ce sont six soldats nigérians qui avaient été tués par des membres de l'ISWAP lors de l'attaque d'un convoi militaire. Et le même jour, une trentaine d'autres djihadistes de ce groupe ont tué six personnes et en ont enlevé cinq après avoir bloqué un axe routier majeur.

    Mardi 24 décembre, les Nations unies ont condamné «la pratique croissante des groupes armés de mettre en place des postes de contrôle ciblant les civils» dans le Nord-Est. En dix ans, l'insurrection djihadiste au Nigeria qui s'est propagée au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins, a fait selon les derniers chiffres de l'ONU plus de 36.000 morts et deux millions de déplacés au seul Nigeria, provoquant une crise humanitaire majeure dans la région.

    À lire aussi : Renaud Girard: «Les chrétiens défendent les musulmans opprimés, on cherche la réciproque»

  • François : le retour du Père Fouettard ?

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    D'Edouard Husson sur Atlantico.fr :

    Ce qui nous manque le plus chez le pape François : la capacité à incarner une figure paternelle

    Le pape François a adressé son message "urbi et orbi" à Rome le mercredi 25 décembre. Mardi, il a célébré la messe de Noël en la basilique Saint-Pierre.

    Tous les 22 décembre, le retour du Père Fouettard

    Au Saint-Siège, il est un moment que l’on redoute désormais, quand l’on travaille à la Curie: celui du discours de Noël du pape François. Personne n’a oublié le 22 décembre 2014, lorsque le pape Bergoglio avait humilié le gouvernement de l’Eglise devant le monde entier en dénonçant ce qu’il appelait « les quinze maladies » de la Curie, énumérant, pêle-mêle: « le fantasme de l’immortalité »; le « marthalisme » ou « activité excessive » (en référence au passage de l’Evangile où le Christ loue l’esprit de contemplation de Marie-Madeleine, aux dépens de sa soeur Marthe); la « pétrification mentale et spirituelle »; la « planification excessive »; la « mauvaise coordination »; « l’Alzheimer spirituelle »; la « rivalité et la vanité »; la « schizophrénie existentielle »; la rumeur, la médisance et le commérage; la maladie de diviniser les chefs; l’indifférence aux autres; le « visage lugubre »; l’accumulation; les « cercles fermés »; la maladie du profit mondain et des exhibitionnismes. Relue à froid, cette liste provoque un effet comique, tant elle est fourre-tout, mélangeant des notions psychiatriques, des termes de l’analyse des moralistes classiques, des mots de la vie quotidienne et des inventions verbales du pape. Mais les collaborateurs du Saint-Siège étaient repartis consternés quand ils n’étaient pas terrifiés. Deux ans plus tard, le pape avait été apparemment plus sobre dans les propos mais non moins inquiétant pour ses auditeurs, lorsqu’il avait dénoncé trois types de résistances à la réforme de la Curie: résistances ouvertes, « naissant souvent de la bonne volonté »; résistances cachées, naissant de « coeurs effrayés ou pétrifiés »; résistances malveillantes, se réfugiant « dans les traditions, dans les apparences, dans les formalités ». En 2017, le pape avait dénoncé les « traitres » au sein de la Curie et comparé son effort de réforme à la tentative de «nettoyer le sphinx d’Egypte avec une brosse à dents ».

    Si le pape actuel n’avait pas, selon un postulat a priori, aussi bonne presse dans les milieux intellectuels occidentaux ou dans les médias, cela fait longtemps que des psychanalystes auraient dû s’interroger sur la fascination du Saint-Père pour le personnage du Père Fouettard. Noël, plus grand fête chrétienne après Pâques, est traditionnellement un temps de paix et de réconciliation. C’est le moment des retrouvailles familiales - or, loin de se comporter en bon papa des fidèles et en protecteur bienveillant de la Curie, François aime morigéner. L’édition 2019 n’a pas manqué à ce qu’on ose pas appeler sans risquer d’être ironique concernant Bergoglio, la tradition. Peut-être certains auront-ils trouvé le contenu plus modéré que les années précédentes. Disons que la critique s’adresse cette fois-ci à l’Eglise dans son ensemble: citant la dernière entrevue médiatique, accordée en août 2012, par le Cardinal Martini (au Corriere della Sera) peu avant sa mort, François a reproché à l’institution qu’il dirige, d’avoir « deux-cents ans de retard ».

    Conflit de générations

    Quand on s’interroge sur le fil directeur du discours, on voit bien certains des thèmes habituels du pontificat: comme si ses prédécesseurs n’en avaient pas pris acte, le souverain pontife martèle, que l’Eglise doit comprendre que la « chrétienté », c’est-à-dire une société imprégnée de christianisme, appartient au passé: non seulement le christianisme n’est plus la référence centrale de la plupart des sociétés mais les chrétiens sont désormais souvent marginalisés. D’autres ont l’initiative des débats culturels, des définitions de valeur etc....Or, selon François, l’Eglise n’arrive pas à s’adapter, elle n’accepte pas le changement. Elle est paralysée: « Il faut mettre ici en garde », a-t-il expliqué le 22 décembre 2019, « contre la tentation de prendre une attitude de rigidité. La rigidité qui nait de la peur du changement et qui finit par disséminer des piquets et des obstacles sur le terrain du bien commun, en le transformant en champ miné d’incommunicabilité et de haine. Rappelons-nous toujours que derrière toute rigidité se trouve un certain déséquilibre. La rigidité et le déséquilibre s’alimentent mutuellement dans un cercle vicieux. Et aujourd’hui, cette tentation de rigidité est devenue trop actuelle ».

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  • Le pape François en partance ?

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    De Marie-Lucile Kubacki sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Le pape François met-il ses affaires en ordre ?

    27/12/2019

     
    Alors que le pape François a posé ces dernières semaines plusieurs actes très symboliques, d’autres signes alimentent la rumeur, à Rome, qu’il se préparerait au départ…
     
    À Rome, il souffle ces dernières semaines comme une rumeur de conclave. « François donne l’impression de se préparer au départ », assurent plusieurs sources proches du Vatican. En coulisses, les observateurs s’interrogent : le pape mettrait-il ses affaires en ordre ? Le prêtre suisse Dominique Fabien Rimaz évoque ce climat sur son blog Le Pendolino et relève plusieurs signes troublants : aucun voyage programmé pour l’année 2020, la fin du mandat de l’un de ses deux secrétaires personnels –l’Argentin Fabián Pedacchio Leániz, 55 ans, nommé à plein temps à la Congrégation pour les évêques sans annonce de successeur – et, enfin, la nomination du cardinal philippin Luis Antonio Tagle, parfois appelé « le François asiatique », à la très importante Congrégation pour l’évangélisation des peuples, dont le ministre porte le surnom de « pape rouge » : « Cette accumulation de petits indices sur le chemin pontifical tient en alerte les petits poucets », écrit le prêtre.

    La rumeur, un art couru au Vatican

    Le vaticaniste italien Sandro Magister, bien connu pour ses opinions très critiques envers le pontificat de François, a pour sa part récemment publié une analyse intitulée « Répétition en vue du conclave », où il dresse la liste des cardinaux papables. Et de commenter : « Qu’un pape mette à l’abri son secrétaire personnel en prévision des contrecoups de la succession, c’est un grand classique au Vatican, et Jorge Mario Bergoglio a jugé bon d’y procéder sans plus tarder. »

    Quant à l’Américain John Allen, plus François-compatible, il estime que la nomination du sympathique prélat philippin Luis Antonio Tagle à un poste stratégique le place en position de successeur sérieux, ou, du moins, lui donne l’occasion de faire ses preuves.La nouvelle constitution apostolique doit être la pierre angulaire de la réforme de la Curie initiée dès le début du pontificat de François. Elle est loin d'être achevée.

    Mais faut-il véritablement s’alarmer, la rumeur étant au Vatican un art particulièrement couru ? Certes, aucun voyage n’est programmé pour 2020, mais François a malgré tout la ferme intention de se rendre dans au moins deux pays au cours de l’année. 

    (suite de l'article en accès payant)

  • En Grèce : première célébration de la journée de l'enfant à naître

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    En Grèce, ce dimanche : la journée de l’enfant à naître

    Grèce Le gouvernement lance ce dimanche la première "Journée de l’enfant non né" (sans doute en lien avec la fête des Saints Innocents). Pour la première fois de son histoire le pays va fêter ce dimanche la "journée de l’enfant non né", promulguée quelques heures après l’arrivée au pouvoir du conservateur Kiriakos Mitsotakis.

    Cela faisait des années que les organisations de défense des familles nombreuses militaient en faveur de son instauration. Les conservateurs ont mis à l’honneur la "journée de l’enfant non né" qui va être célébrée dimanche dans tous les sermons dominicaux. Des tracts d’information seront même distribués à la sortie des églises. Pour l’évêque de Néa Ionia, Mgr Gabriel "il ne s’agit pas de politique électorale mais de baisse de la natalité. La Grèce, dit-il, a un très grand problème, la dénatalité. D’après les chiffres que nous avons, les décès dépassent de plusieurs milliers les naissances, et ce, depuis plusieurs années. Si on continue sur cette lancée en 2030 et 2050 nous aurons une baisse de la population d’environ 20 à 25 %. On doit réagir." La Grèce a 40 000 avortements déclarés chaque année mais on estime le chiffre réel à 300 000.

    D'après le très tendancieux article (« Athènes face au business de l’avortement ») d’Angélique Kourounis sur la Libre d’aujourd’hui ( 28 décembre)

     

  • "L'avortement n'est pas une option"

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    Candidate à Miss Univers: Ma mère aurait pu m'avorter

     

     

    L'avortement n'est pas une option, a déclaré Gazini Ganados. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, pas l'homme, a-t-elle souligné. (traduction automatique)

    Atlanta (kath.net/LifeNews/jg)

    Gazini Ganados (photo), candidate au concours "Miss Univers 2019", a rendu public un témoignage en faveur de la protection de la vie. "L'avortement n'est pas une option", a-t-elle dit littéralement en se préparant pour le travail.

    Au cours de la formation, elle était prête à répondre aux questions qui pourraient lui être posées lors du choix de Miss Univers. Une question concernait sa position sur une loi de l'État de Géorgie qui incluait l'élection de Miss Univers 2019. La loi interdit les avortements dès que le rythme cardiaque à naître peut être déterminé.

    Ganados a défendu la protection de la vie à naître. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, a-t-elle déclaré. C'est la tâche des gens de laisser la vie se dérouler, pas de la prendre.

    Elle a complété sa position par un témoignage de sa propre vie. Sa mère l'a élevée seule. "Je sais avec certitude qu'elle avait la possibilité de me faire avorter. Mais elle ne l'a pas fait », a-t-elle dit littéralement. "Et maintenant, je suis ici en tant que Miss Univers Philippines et qui sait si l'enfant que l'on aurait pu avorter pourrait être la personne qui se tient maintenant devant vous."

    Gazini Ganados a remporté le concours national "Miss Univers Philippines" et s'est engagé à la finale de la 20 derniers candidats qualifiés. Le titre "Miss Univers 2019" est allé à Zozibini Tunzi d'Afrique du Sud. La compétition a eu lieu à Atlanta le 8 décembre.

  • Vatican : le projet "Web Thematic Pathways of Medieval Manuscripts" est maintenant en ligne

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    2019_12_27_10_20_38_Greenshot.pngDu site de la Bibliothèque Apostolique du Vatican :

    "Nous sommes très heureux d'annoncer que le projet Web Thematic Pathways of Medieval Manuscripts (des collections du Vatican utilisant International Image Interoperability Framework), est maintenant en ligne.

    Ceci est le résultat d'un projet de trois ans financé par la Fondation Andrew W. Mellon et réalisé en collaboration avec les bibliothèques de l'Université de Stanford.

    Le projet vise à démontrer, parmi les avantages de l'Interopérabilité internationale des images Framework (IIIF) pour l'étude des manuscrits, en quoi le niveau d'annotation est une innovation fondamentale pour l'analyse de contenu: transcriptions, commentaires, analyse comparative de textes et d'images.

    Les voies thématiques sont: Paléographie latine, Paléographie grecque, Classiques latins, Palimpsestes du Vatican, La bibliothèque d'un «Prince humaniste»

    Plus de 26 000 annotations créées."

  • 50 ans après : la "nouvelle messe" a mal vieilli

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    Du site "Riposte catholique" :

    50 ans après, la “nouvelle messe” a mal vieilli

    21 DÉCEMBRE 2019

    Jean-Marc Albert, de Valeurs Actuelles, s’interroge sur la réforme liturgique de 1969. 50 ans après son entrée en vigueur, force est de constater que le nouveau rite (forme ordinaire) continue à être très contrasté : multiplicité des prières du canon, problèmes de traduction liturgique, orientation de l’autel, absence de silence, diminution du sens du sacré, disparition de la langue liturgique… Alors le “monde romain” célèbrait le Saint Sacrifice de la Messe avec une forme liturgique quasi unique (à l’exception des rites propres d’avant 1969 : rite lyonnais, rite dominicain, …)… depuis 1969 la liturgie est célébrée de manière très diverse ce qui laisse croire qu’il n’y a pas eu une nouvelle forme liturgique mais des nouvelles formes liturgiques.

  • Les voeux décapants de Boris Johnson pour Noël

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    De la Revue Item :

    Paroles de Boris Johnson pour ses voeux de Noël

    publié dans regards sur le monde le 26 décembre 2019

    Ce mardi 24 décembre, le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, élu le 12 décembre dernier avec une majorité historique (365 sièges à la Chambre des communes, record absolu sur les 30 dernières années), a publié la vidéo de ses vœux de Noël.

    Et ils sont décapants !

    Bien sûr, on commence à connaître le fantasque « BoJo », capable de réciter les premiers vers de l’Iliade en grec ancien devant un parterre d’écrivains et une journaliste pleurant de rire lors du Melbourne Writers Festival de 2013.

    Mais avec ces vœux, il frappe encore un grand coup. En fond sonore, le chant « Adeste fideles » au piano. Nous faisant face, la sympathique bouille de Boris Johnson, ébouriffé, pâle et l’air de n’avoir pas dormi depuis quinze jours, comme à son habitude. Cependant, dès les premiers mots, il capte notre attention : le « PM » nous appelle affectueusement « folks » et nous rappelle que « Noël est d’abord et avant tout la célébration de la naissance de Jésus Christ »… Quel chef de gouvernement occidental a eu ce discours, récemment ?

    De temps en temps, le spectateur se promène avec le Premier ministre sur le terrain, alors qu’il exprime sa gratitude à ceux qui laisseront une « chaise vide » à la table du réveillon chez eux car ils œuvrent au service des citoyens en cette nuit de Noël : dans un hôpital pour le personnel du National Health Service ou sur un navire de guerre pour les militaires engagés sur le sol national et à l’étranger. Et puis, soudain, les notes de l’« Adeste » se font plus graves, la diction plus solennelle : « Je veux saluer ces chrétiens qui, dans le monde entier, font face aux persécutions : pour eux, Noël sera fêté en privé, en secret, ou peut-être même en prison. En tant que Premier ministre, c’est cela que je veux changer. Nous nous tiendrons partout aux côtés des chrétiens persécutés. Et nous défendrons votre droit à pratiquer votre foi. »

    Ainsi, une fois de plus, celui qu’une bonne majorité des médias de tous pays s’acharne à faire passer pour un guignol nous montre qu’il est, par les paroles au moins mais c’est déjà beaucoup, un grand chef d’État. Gardons enfin à l’esprit son conseil le plus avisé : à la table du réveillon, « essayez de ne pas trop vous disputer avec la belle-famille » !

    C’est sans doute cela, la magie de Noël façon BoJo : cette gravité churchillienne d’homme d’État qui sait s’inviter à la table de Noël entre le Christmas pudding et la belle-famille. Un style.

    (Source BV)

  • Plus de 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Plus de 245 millions de chrétiens persécutés dans le monde

    La fête liturgique de saint Étienne (le 26 décembre), premier martyr de l’histoire du christianisme, est l’occasion de rappeler qu’un très grand nombre de chrétiens - environ 10% de l'effectif total - sont encore persécutés aujourd'hui dans le monde.

    Andrea De Angelis - Cité du Vatican

    Son martyre par lapidation en l’an 36 est décrit dans les Actes des Apôtres. Saint Étienne ouvre la voie des martyrs chrétiens. Il a été tué parce qu'il a témoigné de sa foi en Christ, proclamé l'Évangile et converti de nombreuses personnes. Le culte de Saint Étienne s’est ensuite répandu dans le monde entier, rien qu'en Italie on dénombre plus de cent communes dont il est le saint patron. Mais le martyre des chrétiens perdure. Une foule d’hommes et de femmes continuent de payer de leur vie leur amour pour Jésus et la profession de leur foi. Actuellement, ces persécutions prennent diverses formes: violence, stigmatisation, vandalisme, intolérance, exclusion. Selon la World Watch List 2019 de l’ONG Portes Ouvertes (rapport annuel sur la liberté religieuse des chrétiens dans le monde), environ 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde, sur un total d'environ 2,4 milliards. Cette liste 2019 couvre une période de 12 mois, allant de novembre 2017 à octobre 2018. Le 18 janvier prochain, l'association publiera un nouveau rapport.

    Augmentation du nombre de chrétiens persécutés

    Présente dans plus de 60 pays, Portes Ouvertes offre une formation et une assistance aux chrétiens qui souffrent à cause de leur foi. Dans une interview accordée à la section italienne de Radio Vatican, Cristian Nani, directeur de l’association en Italie, explique qu’au cours de l’année 2019 la persécution des fidèles chrétiens a augmenté en nombre et en intensité, ainsi que sur le plan géographique. «Nous devons en parler, faire réfléchir les gens car aujourd'hui des milliers de personnes meurent à cause de leur foi, non pas au cours d’une guerre, dans des situations de conflit, mais seulement pour leur profession de foi», déclare Cristian Nani. Après avoir analysé la situation des chrétiens en Libye et au Yémen, il revient sur ce que le pape François, lors d'une audience générale, a appelé «les chrétiens persécutés avec des gants blancs», en se référant en particulier à l'Europe. «L'intolérance et le vandalisme sont deux signaux d'alarme à prendre au sérieux», estime le directeur de Portes Ouvertes-Italie.

    L’inquiétude du Saint-Père

    «Aujourd'hui dans le monde, de nombreux chrétiens en Europe sont persécutés et donnent leur vie pour leur foi. Ils sont persécutés même avec des gants blancs, laissés de côté, marginalisés», constatait le Pape lors de l'audience générale du 11 décembre dernier, mettant en lumière un autre type de persécution des fidèles. Une persécution faite d'intolérance, de vandalisme, résultat du sécularisme, qui nous fait comprendre que «nous ne sommes plus dans un régime de chrétienté, parce que la foi», dans une grande partie de l'Occident, «ne constitue plus une condition préalable évidente du vivre ensemble», ajoutait François dans son dernier discours à la Curie romaine. Le Saint-Père avait déjà parlé du «martyre avec des gants blancs» le 30 juin 2014, lors de la messe célébrée à la Maison Sainte-Marthe.

  • Noël et le cœur inaltérable de notre foi

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    Du site Kath.net (traduction rapide):

    Mgr Voderholzer de Ratisbonne, lors du sermon du jour de Noël: "Cette crise est probablement avant tout une crise de croyance au Christ, une crise de croyance par rapport à l'Incarnation, c'est-à-dire dans les termes de qui est réellement Jésus-Christ."

    Sermon de Mgr Rudolf Voderholzer lors de la grande messe du jour de Noël:

    Chères soeurs et frères dans le Seigneur!

    Si nous prions ensuite en chantant le grand Credo, en alternance et accompagnés de notre chœur de cathédrale, alors nous nous agenouillerons à un point de la proclamation de foi, qui est l'un des signes spéciaux de la messe de Noël, quand nous confessons:
    «… et incarnatus est de Spiritu sancto ex Maria virgine, et homo factus est. - et, par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme. "

    Cette profession de foi, qui aujourd'hui, à l'occasion de la solennité de la Nativité, sera proclamée à plusieurs voix, contrairement au reste du Credo, chanté par tous en choral, est le secret de fête de Noël. Noël est la fête de l'incarnation de Dieu. Dieu surpasse tous les modes de communication dans la création, l'appel des prophètes, la transmission des 10 commandements etc., il les dépasse en entrant lui-même dans l'histoire.

    Dieu nous a parlé plusieurs fois et de plusieurs manières par le biais des prophètes. À la fin, il nous a parlé par le biais du Fils. C'est ce que dit la lettre aux Hébreux, et c'est ainsi que nous l'avons entendu à nouveau en deuxième lecture. Dieu et son message ne font qu'un en Jésus-Christ.

    Le signe de l'agenouillement lors de la confession de l'Incarnation n'est pas seulement une coutume régionale, c'est expressément prévu dans les sections du Missel et cela fait donc partie de la liturgie sacrée. Il exprime l'importance centrale de la croyance en l'Incarnation, en l'Incarnation de Dieu pour la foi chrétienne.

    Le pape François, dans sa lettre au peuple d'Allemagne en juin de l'année dernière et en vue de la voie synodale prévue en Allemagne, a parlé d'une crise élémentaire de la foi dans notre pays. Cette crise est probablement, avant tout, une crise de croyance au Christ, une crise de croyance dans les termes de l'Incarnation, c'est-à-dire qui est vraiment Jésus-Christ.

    Il y a une inquiétude fondée sur le fait que même pour de nombreux chrétiens de notre pays, ce Jésus de Nazareth était une personne particulièrement religieuse et à sa manière un génie. On sépare finalement le message de la personne pour le combiner avec d'autres messages, de sorte qu'un certain sens soit toujours préservé. Mais «le Jésus historique n'est alors plus la manifestation de Dieu lui-même dans l'espace dans le temps; ce n'est plus le chemin, la vérité et la vie »(Jn 14, 6), mais au mieux un parmi d'autres panneaux indicateurs et enseignants de sagesse.

    Mais: si le Jésus historique n'est pas la communion avec Dieu; si le sens du monde et de l'histoire ne doit pas être lu à partir de celui-ci, alors le dogme central du credo chrétien sur l'incarnation du logos divin n'est plus qu'un mythe ou un symbole - compatible avec les affirmations de vérité des autres religions » (Karl-Heinz Menke).

    L'incertitude concernant la confession centrale de Noël, l'affaiblissement de la croyance en l'Incarnation a d'énormes conséquences pour les autres contenus de la foi, en particulier pour ceux qui doivent à présent être discutés dans le cadre synodal.

    Le cardinal Kurt Koch la montré de manière impressionnante combien le prêtre d'aujourd'hui est à la recherche de son identité dans l'Eglise et comment toutes les autres croyances tombent suivant un effet domino lorsque le mystère central de l'Incarnation n'est plus appréhendé.

    Parce que si Jésus n'était finalement qu'un être humain, comme tout le monde, alors l'Église ne peut plus être perçue comme un organisme sacramentel, à savoir comme le Corps du Christ. L'Église devient une organisation sociologique comme de nombreuses autres institutions sociales. Il y a un grand danger que l'Eglise n'apparaisse que comme un appareil administratif, comme un squelette sans chair, et déclenche naturellement la peur au lieu de susciter l'espoir et la confiance. Notre foi chrétienne, cependant, tient avec la conviction que le Christ incarné, qui est mort pour nous sur la croix et est ressuscité, est le maître de son Eglise, qu'il y reste présent par la puissance de son Esprit et en fait son corps sacramentel.

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  • Le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Le message de Noël du prince Charles pour les chrétiens persécutés

    À l’occasion de Noël, le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde.

    La solennité de Noël est célébrée dans le monde entier, mais dans de nombreuses régions, les chrétiens continuent d'être persécutés et discriminés. Et c'est à eux que s'adresse un message vidéo enregistré par le prince Charles avec l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED). «Il est vital, dit-il, de se souvenir de tous ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi chrétienne».

    Des chrétiens tués au Sri Lanka et en Syrie

    Dans la vidéo, le prince Charles raconte deux rencontres récentes avec un prêtre et une religieuse. Le premier, explique-t-il, a apporté de l'aide à ceux qui, au Sri Lanka, ont été terriblement blessés lors des attaques barbares qui ont eu lieu cette année dans les églises le jour de Pâques. Le 21 avril dernier, en effet, il y a eu près de 260 morts et plus de 500 blessés.

    «Ce n'est malheureusement pas un cas isolé», souligne le prince Charles, qui cite ensuite le récit que la religieuse lui a fait «de la situation en Syrie où, avec un immense courage et dans des conditions impossibles, elle offre un soutien crucial aux chrétiens et à tous ceux qui fuient la violence et la mort. La religieuse syrienne que j'ai rencontrée m'a donné une représentation de la tête du Christ crucifié, faite de bois carbonisé pris dans une église bombardée à Alep», confie l’héritier du trône britannique.

    L’appel pour les terres de la Bible

    Le prince Charles cite également le récent rapport d'octobre dernier de l'AED, qui «a révélé qu'en l'espace d'une décennie, jusqu'à deux tiers des chrétiens ont fui la Syrie», tandis qu'en Irak, «les communautés chrétiennes ont baissé de 90% en une génération». Le prince Charles invite donc à «empêcher le christianisme de disparaître des terres de la Bible».