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  • Comment être chrétien dans un monde qui ne l'est plus ?

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    Du Blog 'Domini', blog officiel de la Famille Missionnaire de Notre-Dame :

    1) Les racines de la crise

    1er enseignement donné lors du WE Jeunes des 27-28 janvier à Saint Pierre de Colombier 

    Cet article s’inspire du deuxième chapitre de l’ouvrage de R. Dreher, Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus, le pari bénédictin. Éditions Artège, 2017.

    Se demander comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus, c’est commencer par s’interroger sur ce monde, par se demander pourquoi il n’est plus chrétien, pourquoi le monde tel qu’il est est tel qu’il est. Dans un monde qui change, comment être fidèle à l’Évangile et à Dieu qui, eux, ne changent pas.

    Mais, n’est-il pas plus urgent, me direz-vous, de s’attaquer aux problèmes du monde (justice, paix, liberté…) ? Justement, c’est précisément en étant vraiment chrétiens (le radicalisme chrétien, c’est l’extrémisme de la charité) que nous apporterons la lumière de la vérité à tous ceux que nous rencontrerons : « Soyez ce que vous devez être et vous mettrez le feu de l’amour dans le monde ! »[1]. C’est ce qu’on fait les Apôtres : ils étaient Douze, nous sommes aujourd’hui deux millions de chrétiens !

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    2) Les clefs pour un réveil chrétien authentique

    2e enseignement donné lors du WE Jeunes des 27-28 janvier à Saint Pierre de Colombier 

    Notre chemin sera éclairé, balisé par Benoît de Nurcie, plus connu sous le nom de st Benoît.

    Si nous voulons survivre, il nous faut retourner aux racines de notre foi, dans nos pensées comme dans nos actes. Il va falloir renouer avec des habitudes intérieures que les croyants occidentaux ont délaissées. Il va falloir radicalement changer nos vies, notre vision du monde. En un mot, il va nous falloir être l’Eglise, sans compromis, quel qu’en soit le coût ! Il va falloir collaborer avec les chrétiens de notre entourage pour bâtir des réponses aux défis que ce monde lance à l’Eglise. Pour que le sel ne perde pas sa saveur, nous devons agir.

    Arrêter de vouloir colmater les fuites, sauver ce qui est existant. Non ! car bien souvent les structures existantes n’ont plus l’Esprit, elles sont corrompues, elles sont compromises. Il faut créer des structures nouvelles dans lesquelles il n’y pas de compromission, dans lesquelles le monde ne peut faire entrer son venin. C’est un travail passionnant mais aussi c’est un travail qui nécessite des choix radicaux, qui nécessite  de la générosité, des convictions, un changement de vie. Qui nécessite de renoncer parfois à une belle carrière.

    Aujourd’hui, il y a des métiers qui ne peuvent plus être exercés : pharmaciens, médecins jusqu’à quand ?

    Attention cela ne veut pas dire que l’on sera clos sur nous-mêmes, que nous ferons un repli identitaire.

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  • Les attaques hindoues contre les chrétiens sur le continent indien ont doublé en 2017

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    De Saji Thomas, Bhopal, sur le site Eglises d'Asie des Missions Etrangères de Paris

    Inde : en un an, les attaques contre les chrétiens ont doublé

    Selon un nouveau rapport, les victimes de persécution sont souvent accusées de crimes graves comme le blasphème. Avec la montée du nationalisme hindou, les chrétiens se sentent de moins en moins en sécurité.

    En 2017, selon un nouveau rapport, les attaques hindoues contre les chrétiens sur le continent indien ont doublé. Cette montée du nationalisme tend à représenter les chrétiens comme agissant contre l’état, contre sa tolérance religieuse et ses valeurs, selon ce rapport. Selon Persecution Relief (Secours contre la persécution), un forum œcuménique enregistrant les persécutions et soulageant les victimes, le pays a connu, en 2017, 736 attaques contre des chrétiens, contre 348 attaques en 2016.

    Selon ce rapport, la police reçoit également des dépôts de plaintes contre les chrétiens, les accusant d’esprit de révolte, de discrimination, de travailler contre la tolérance religieuse et contre l’unité nationale, de dégrader des lieux de prière ou encore d’insulte contre les religions… « C’est une nouvelle vague d’accusations contre les chrétiens », rapporte Shibu Thomas, fondateur de Persecution Relief. « Si les accusations sont prouvées, l’accusé peut parfois être condamné à perpétuité. »

    Le fait que certains déposent de telles plaintes « montre bien que ceux qui s’opposent aux chrétiens veulent les représenter comme une menace sérieuse contre la sécurité de l’état », analyse Thomas. Les responsables chrétiens affirment que depuis que le parti pro-hindou Bharatiya Janata Party (BJP) a pris le pouvoir en 2014, des groupes hindous multiplient les violences contre les chrétiens. Ces groupes tentent de représenter les minorités religieuses, comme le christianisme ou l’islam, comme antipatriotiques. 

    Cette année, les chrétiens ont subi des violences dans tout le pays, des incidents ayant été rapportés dans 24 des 29 états indiens. La plupart de ces actes de violence sont des « attaques physiques » contre des représentants de l’Église ou contre des fidèles, selon le rapport. Près de 57% des incidents ont eu lieu dans les quatre états de l’Uttar Pradesh, de Madhya Pradesh, de Tamil Nadu et de Chhattisgarh.

    Accusés à tort

    L’Uttar Pradesh, dans le nord du pays, où le BJP a pris le pouvoir en 2017, a enregistré 96 attaques (contrairement à 39 incidents en 2016, quand le parti socialiste Samajwadi était au pouvoir). L’état de Madhya Pradesh, que le BJP dirige depuis quinze ans, a enregistré 52 incidents, une augmentation de 54% par rapport à 2016, tandis que l’état du Tamil Nadu a rapporté 48 incidents (pour une augmentation de 60%).

    Le pasteur Anil Andrias, qui vit dans l’Uttar pradesh, confie que depuis que le très charismatique Yogi Adityanath est Chief Minister (ministre en chef) de l’état, il est devenu risqué pour les chrétiens d’y vivre, à cause de groupes hindous croyant bénéficier du soutien du gouvernement. « Dans ces conditions, les chrétiens ne sont plus en sécurité en Inde », regrette Anil Andrias, ajoutant que le BJP est au pouvoir à New Delhi ainsi que dans 19 des 29 états indiens. « Les difficultés que les chrétiens vont devoir surmonter risquent de se multiplier si le parti au pouvoir remporte également les élections nationales de 2019. » 

    Anil Andrias ajoute que des hindous se sont attaqués à des assemblées en prière, s’attaquant physiquement aux responsables et aux congrégations ayant défié les interdictions de rassemblement. Andrias confie que les attaquants ont ensuite déposé des plaintes auprès de la police, accusant les victimes d’avoir provoqué eux-mêmes les attaques en offensant les gens et leurs sentiments religieux. «Ils menacent les croyants de mesures restrictives comme le boycott social », ajoute le pasteur. Parmi les tentatives de harcèlement, explique-t-il, les chrétiens sont par exemple exclus des plans sociaux, interdits de collecte d’eau auprès des puits publics, ou encore d’embrunter les routes publiques… 

    Shibu Thomas, de Persecution Relief, confie que certaines affaires sont montées de toutes pièces : «Dans 99% des cas, ils font appel à des faux témoins et les victimes chrétiennes sont parfois condamnées à des peines sévères. Si les victimes font appel à l’aide de la police, elles se retrouvent accusées. ‘C’est vous les coupables’ se voient-ils répondre. C’est un signe inquiétant. Malheureusement, la police est de mèche avec les fanatiques et choisit des membres qui soutiennent leur action. »

    Pourtant, Sheela Santiago, une catholique et membre dirigeante du BJP dans l’état de Madhya Pradesh, assure que son parti et ses membres n’ont été impliqués dans aucun incident contre des chrétiens : « Le BJP est un parti national qui travaille au service de tous, sans aucune discrimination. » Sheela admet que« certains groupes hindous extrémistes » ont été impliqués dans des incidents parce qu’ils pensent que les chrétiens tentent de convertir les hindous par la force. Les chrétiens représentent 2,3% (29,9 millions) de la population indienne (1,3 milliards d’habitants), 80% des indiens étant hindous.

    Lire également : http://www.fides.org/fr/news/63785-ASIE_INDE_Appel_des_responsables_religieux_contre_la_violence_ciblee_a_l_egard_des_minorites

  • Quand le pape François retrace sa propre vie

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    De Sandro Magister, traduit sur le site Diakonos.be :

    Comment le Pape Bergoglio réécrit sa propre vie. Les années de la « grande désolation »

    Au cours de la rencontre à huis clos qu’il a organisée au début du Carême, le 15 février, en compagnie des prêtres du diocèse de Rome dont il est l’évêque, François a décrit de façon inattendue le parcours de sa propre vie, en la décrivant comme une série de « passages », certains lumineux, d’autres obscurs.

    Relisons mot à mot cette autobiographie très instructive de la personnalité de Jorge Mario Bergoglio, dans la transcription officielle qui en a été publiée et qui respecte cette façon désordonnées qu’il a de s’exprimer en langue italienne.

    La première phase consiste en une ascension rapide et fulgurante vers ce qu’il décrira plus loin comme la « toute-puissance » :« A peine ordonné, j’ai été nommé supérieur l’année suivante, maître des novices, puis provincial, recteur de la faculté… Une étape de responsabilité qui a commencé dans une certaine humilité parce que le Seigneur a été bon mais après, avec le temps, tu te sens plus sûr de toi : ‘Je peux le faire, je peux le faire…’, c’est le mot qui revient le plus souvent. On sait comment aller de l’avant, comment faire les choses, comment gérer… ».

    En effet, le jeune jésuite Bergoglio a célébré sa première messe en 1969, en 1970 il devient maître des novices et en 1973, à seulement 37 ans, il est nommé supérieur de la province argentine de la Compagnie de Jésus. Il assume cette charge jusqu’en 1979, avant de laisser la place à un jésuite proche de lui, Andrés Swinnen, et de devenir recteur du Colegio Máximo de San Miguel jusqu’en 1985.

    Il faut cependant remarquer que déjà dans cette phase de succès émergeait en lui une inquiétude intérieure qu’il cherche à résoudre en 1978 en se rendant « pendant six mois, une fois par semaine » chez un psychanalyste juif, « qui m’a beaucoup aidé, quand j’avais 42 ans » comme il l’a lui-même révélé l’été dernier dans au sociologue français Dominique Wolton dans un livre-entretien.

    Mais voici à le second « passage » de son autobiographie, non plus ascendante mais de dégringolade brutale, que le Pape François a racontée aux prêtres de Rome :« C’était fini tout cela, toutes ces années de gouvernement… Et c’est là qu’a commencé un processus de ‘mais maintenant je ne sais pas quoi faire’. Oui, confesser, finir ma thèse de doctorat – qui était là mais que je n’ai jamais soutenue -. Et après recommencer à repenser les choses. Une période de grande désolation, pour moi. J’ai vécu cette période avec une grande désolation, une période sombre. Je croyais que c’était déjà la fin de la vie, oui, j’étais confesseur, mais avec un esprit de défaite. Pourquoi ? Parce que je croyais que la plénitude de ma vocation – mais sans le dire, maintenant je m’en rends compte – c’était de faire les choses, celles-là. Eh non, il y a autre chose ! Je n’ai pas abandonné la prière, ça m’a beaucoup aidé. J’ai beaucoup prié, au cours de cette période, mais j’étais ‘sec comme un bout de bois’. Ca m’a beaucoup aidé, la prière là, devant le tabernacle… Mais à la fin de cette période – les années, je ne me souviens pas si c’était en 1980… de 1983 à 1992, presque dix ans, neufs années complètes -, à la fin, ma prière était très apaisée, il y avait beaucoup de paix, et je me disais : ‘Qu’est-ce qui va se passer, maintenant ?’, parce que je me sentais différent, très en paix. J’étais confesseur et directeur spirituel, à cette époque : c’était mon travail. Mais je l’ai vécu d’une façon très sombre, très sombre et dans la souffrance, et même avec l’infidélité de ne pas trouver la route, et la compensation, compenser [la perte] de ce monde fait de ‘toute-puissance’, chercher des compensations mondaines ».

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  • La conférence de Fabrice Hadjadj à Notre-Dame de Paris pour le 1er dimanche de carême

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    Pourquoi des conférences de Carême à l’ère de l’intelligence artificielle ? – ou la Bonne Nouvelle du temps - Fabrice Hadjadj

    Texte de la conférence accessible ICI

  • Les réflexions de "Paix liturgique" sur le livre de Guillaume Cuchet "Comment notre monde a cessé d'être chrétien"

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    Du site "Paix liturgique" :

    « On nous a changé la religion ! » : le grand effondrement de 1965

    Réflexions à propos de la parution du livre Comment notre monde a cessé d'être chrétien, Anatomie d'un grand effondrement (Seuil, février 2018), un livre de Guillaume Cuchet. 

    Ce livre-diagnostic, qui vient à peine de sortir, fera date. L'auteur, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris-Est Créteil, entend préciser à quel moment et pour quelles raisons a commencé, en France, le recul spectaculaire du catholicisme. 

    Pour lui – et c'est sous cet aspect qu'il intéresse particulièrement Paix Liturgique – le catholicisme d'une population se mesure extérieurement, qu'on le veuille ou non, par sa pratique dominicale régulière, qui manifeste et entretient, avec bien entendu des variantes et des nuances, un attachement à l'Église et à son corpus doctrinal. À défaut de cette pratique, une culture chrétienne peut persister un certain temps (ainsi Emmanuel Todd, dans Qui est Charlie ? Sociologie d'une crise religieuse, Seuil, 2015, a montré que les anciennes provinces françaises catholiques avaient plus fortement manifesté contre l'Islam radical), mais par la force des choses cette culture catholique elle-même va disparaissant. 

    C'est entre 1965 et 1966, que la pratique dominicale a décroché, c'est-à-dire à la fin du concile Vatican II, alors que la réforme liturgique avait commencé. Guillaume Cuchet combat l'idée reçue qui veut que Mai 68 et l'encyclique Humanæ Vitæ de Paul VI condamnant la contraception, publiée en juillet 68, aient été les déclencheurs de ce décrochement. Ils l'ont accentué, mais il a eu lieu avant, en 1965.


    > Ouverture du concile Vatican II par saint Jean XXIII.

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  • La persécution des chrétiens dans le monde : commander le DVD

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    Commander le DVD "La persécution des Chrétiens dans le monde"

    Commander le DVD "La persécution des Chrétiens dans le monde"

     

    • Auteur : Raphaël Delpard
    • Editeur :
    • Année : 2018
    • Nombre de pages :
    • Prix : 10,00 €

    215 millions de femmes, d'hommes et d'enfants, dans 50 pays, sont persécutés en raison de leur foi.

    Imaginez si, sur les 508 millions d'habitants d'Europe, les Français, les Italiens, les Allemands et les Belges étaient chaque jour en bute aux pires maltraitances : bastonnade, lapidation, torture en tous genres, viols, emprisonnement, discrimination, assassinat. Sur simple dénonciation, pouvant à tout moment être accusés de blasphème. Et cela, dans le silence assourdissant des Etats, des Commissions des droits de l'homme de l'ONU, et de l'Union européenne.

    Prenez 90 minutes de votre temps, et venez découvrir l'ethnocide qui se déroule à un jet de pierre de notre conscience. Car, si rien n'est fait pour arrêter le flot destructeur, plus tard, que restera-t-il des chrétiens en dehors des lieux sanctuarisés ? Si un tel malheur arrivait, vous ne pourrez pas dire que vous en saviez pas.

    Raphaël Delpard

    1h30 - Couleurs

    Produit par : Tapis Franc productions - Portes ouvertes - Sas T&l et Metaction

    Le prix s'entend frais de port inclus

  • L'Apparition ou le grand retour d’un cinéma en quête de sens

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    D'Arthur de Watrigant sur le site "L'Incorrect" :

    L’APPARITION : UN CINÉMA EN QUÊTE DE SENS

    @ Shanna Besson

    L’Apparition sonne le grand retour d’un cinéma en quête de sens, non pas comme un film catéchétique mais comme le cinéma révélateur de mystères. A découvrir.

    Jacques, grand reporter pour un quotidien français, reçoit un jour un mystérieux coup de téléphone du Vatican. Dans une petite ville du sud-est de la France, une jeune fille de 18 ans a affirmé avoir eu une apparition de la Vierge Marie. La rumeur s’est vite répandue et le phénomène a pris une telle ampleur que des milliers de pèlerins viennent désormais se recueillir sur le lieu des apparitions présumées. Jacques qui n’a rien à voir avec ce monde-là, accepte de faire partie d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces événements.


    La recherche de la vérité et a toujours jalonné la filmographie de Xavier Giannoli. On pense bien-sûr à A l’origine et son escroc qui construit une autoroute mais aussi àMarguerite fausse diva persuadée par ses amis d’être une grande cantatrice. AvecL’Apparition, Giannoli s’attaque frontalement à l’existence de Dieu et au mystère de la foi. Construit comme un polar et chapitré comme une grande enquête journalistique, on suit Jacques, reporter de guerre, terrassé par la perte d’un ami lors d’un reportage, embarqué dans un monde qu’il ne connaît guère. En épousant le regard de cet homme sans cynisme ni croyance, libre d’a priori et mandaté par l’Autorité pour démêler le vrai du faux, Giannoli s’ampute intelligemment de tout procès d’intention, des sceptiques comme des convaincus, pour mieux dérouler son intrigue. Visite des archives du Vatican, enquête de terrain, interrogatoires… Très documenté et bien construit, le récit sonne juste et permet ainsi au spectateur d’entrer pleinement dans l’histoire. 

    Le réalisateur s’amuse, et le spectateur aussi, des débats de cette improbable commission canonique, routinière des chasses aux impostures dans cette enquête extraordinaire. C’est justement en ancrant son histoire dans une réalité terre à terre et un genre familier, l’enquête policière, que Giannoli apprivoise le spectateur pour l’emmener ailleurs. Alors que la fameuse « apparition », exploitée par les marchands du temple et gouroutisée malgré lui par le curé local, apparaît de plus en plus comme une grande escroquerie, la rencontre d’Anna, la jeune fille qui affirme avoir vu la Vierge Marie, bouleverse toutes certitudes. Magnifiquement incarnée par Galatea Bellugi, la quête de vérité n’est plus alors de savoir s’il y a eu apparition ou non, mais pourquoi cette jeune fille touche autant par sa foi, son comportement et sa fragilité. Cette fille silencieuse qui s’abstient de répondre aux doutes de Jacques (incroyable Vincent Lindon ) qui est le seul à qui elle accepte de dévoiler un peu de son mystère.

    Par le cinéma, Xavier Giannoli réussit à nous faire voir quelque chose d’imperceptible. Quelque chose de beau et saisissant, qui touche l’âme et le cœur, aussi simple qu’un homme, un genou à terre , déposant une icone de la Vierge-Marie aux porte d’un monastère Syrien en reconstruction.

    L'Apparition est sur les écrans belges