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  • Euthanasie : des pistes pour un sain discernement

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    Du site de l'abbé Christophe Cossement, des réponses à ces questions :

    - En matière d’euthanasie… Y a-t-il un texte sur lequel on peut s’appuyer pour dire : « L’euthanasie jamais ? »

    - Que répondre lorsqu’on nous dit : « Selon sa conscience…et les circonstances… »

    - Peut-on dire que l’euthanasie étant un acte intrinsèquement mauvais, les circonstances et la conscience ne sont pas convoquées ?

    - Aumôniers et visiteurs de malades ont besoin d’un peu de soutien car il y a, me semble-t-il, de plus en plus de confusion pour l’accompagnement des malades.
    Si le malade estime que l’euthanasie n’est pas un mal, moi aumônier, qu’est-ce que je fais ? Quid des sacrements qu’il demanderait éventuellement ?

    euthanasie, conscience, mal objectif et sacrements

    Quel discernement poser sur ce qui convient de faire dans l’accompagnement spirituel des personnes qui demandent l’euthanasie ? Comment interagir avec celle qui affirme qu’en conscience elle choisit l’euthanasie ? Les trois convictions fondamentales sur lesquelles on peut s’appuyer sont :

    • Personne n’a le droit de disposer de la vie d’autrui innocent, même à sa demande. C’est un grave dérèglement de la société de le faire, en l’occurrence une perversion de la médecine.
    • Avec celui qui désespère, l’attitude de compassion n’est pas de désespérer avec, mais de soutenir l’espérance même sans résultat apparent. Quel bouleversement cosmique si un chrétien en venait à dire : je comprends que tu es désespéré et je vais collaborer à ton désespoir !
    • Ajoutons un point de foi : personne ne s’est donné la vie à lui-même, mais la vie vient de Dieu et c’est lui qui en est le maître. C’est lui qui l’achemine lui-même vers la vie éternelle et lui seul qui en connaît la valeur.

    À cause de cela, le Magistère a classé l’euthanasie dans les actes intrinsèquement mauvais, c’est-à-dire que rien, aucune intention bonne, aucune circonstance favorable, ne peut en faire un acte bon.

    La référence en matière de textes, c’est Evangelium vitae, encyclique de Jean-Paul II en 1995. Notamment le paragraphe 15 et à partir du paragraphe 64. J’épingle deux extraits :

    65. « Ces distinctions étant faites, en conformité avec le Magistère de mes Prédécesseurs et en communion avec les Évêques de l’Église catholique, je confirme que l’euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d’une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite ; elle est transmise par la Tradition de l’Église et enseignée par le Magistère ordinaire et universel. » (C’est une déclaration qui s’entoure de toutes les formes de l’infaillibilité pontificale)
    67. « La demande qui monte du cœur de l’homme dans sa suprême confrontation avec la souffrance et la mort, spécialement quand il est tenté de se renfermer dans le désespoir et presque de s’y anéantir, est surtout une demande d’accompagnement, de solidarité et de soutien dans l’épreuve. C’est un appel à l’aide pour continuer d’espérer, lorsque tous les espoirs humains disparaissent. Ainsi que nous l’a rappelé le Concile Vatican II, “c’est en face de la mort que l’énigme de la condition humaine atteint son sommet” pour l’homme ; et pourtant “c’est par une inspiration juste de son cœur qu’il rejette et refuse cette ruine totale et ce définitif échec de sa personne. Le germe d’éternité qu’il porte en lui, irréductible à la seule matière, s’insurge contre la mort”. (Gaudium et spes 18) »

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  • 13 mars, 19H30 : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier (nouvelle adresse)

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    nouvelle adresse

    Les conférences de Philo à Bruxelles par Stéphane Mercier connaissent un franc succès. Aussi le public était fort à l'étroit dans la petite brasserie À La Bécasse. Nous avons donc décidé de déménager afin de pouvoir accueillir un public toujours plus nombreux.

    Dès la prochaine conférence, ce mardi 13 mars, à 19H30, nous serons heureux de vous accueillir sur la Grand-Place de Bruxelles, dans la grande salle médiévale du Restaurant Le Roy d'Espagne, spécialement privatisée pour nos conférences!

    Le Roy d'Espagne, Grand-Place 11000 Bruxellessalle à l'étage

  • 30 mars : 7ème édition du Chemin de Croix dans les rues de Liège

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    De cathobel.be :

    7ème édition du Chemin de Croix dans les rues de Liège

    Vendredi 30 mars est la date du Vendredi Saint: mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques. La Pastorale Urbaine organise, pour la septième année consécutive, un  dans les rues de la ville.

    Chapeauté par Jean-Pierre Pire, doyen de Liège, il sera présidé par Mgr Jean-Pierre , évêque de Liège. Le Chemin de Croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h30 à la Cathédrale. Les marcheurs suivront symboliquement la Croix de Jésus, porteront des cierges et avanceront en chantant au rythme lent des tambours. L’événement s’adresse à un large public.

    Croyant ou peu croyant, pratiquant ou pas, le Chemin de Croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche s’organise dans d’excellentes conditions.

    Les participants au Chemin de Croix seront invités à prolonger leur démarche en participant à l’office du Vendredi Saint présidé par l’évêque  à 19h30 à la Cathédrale. Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office, celles et ceux qui le souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).

  • Un hors-série de l'Homme Nouveau consacré au Padre Pio

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    1968 - 2018 : Cinquantenaire de la mort de Padre Pio

    Un numéro double pour découvrir son histoire et sa spiritualité
     
    Padre Pio, une vie pour le salut des âmes

    Hors-série n° 30-31 des Éditions de L'Homme Nouveau

    Pendant toute son existence, l'humble capucin de San Giovanni Rotondo aura apporté aux fidèles venus le voir le réconfort de sa charité et la chaleur qui émanait des pouvoirs extraordinaires dont il bénéficiait.

    En reprenant le parcours de son existence à l'occasion du cinquantenaire de sa mort, on reste frappé par les difficultés qui s'accumulent devant lui. Pourtant, il est resté fidèle envers et contre tout à la messe et au confessionnal, à sa mission de prêtre qui ne consiste pas à galvauder l'enseignement du Christ mais à y conduire les âmes.

    Avec : Anne Bernet, Joachim Bouflet, Rémi Fontaine, Frère Jean-François de Louvencourt, Père François Marxer, Éric Picard, Didier Rance, Giulio Siena, Armelle Signargout, Jeanne Smits et Laurent Touchagues.

    LE HORS-SÉRIE EST DÉJÀ DISPONIBLE EN PRÉ-VENTE.

    Commandez-le dès maintenant pour profiter des frais de port gratuits jusqu'au 17 mars !

    Je commande le hors-série n°30-31

    Entre histoire et spiritualité, ces 132 pages ont été pensées pour permettre à tous de s'approcher de cette grande figure de l'Église.

    Un numéro double largement illustré, pour proposer un contenu dense et fouillé tout en offrant le confort de lecture du format magazine.

    Les regards croisés de différents spécialistes du Padre Pio et des approches complémentaires pour un document de référence.

     
  • Pays-Bas : quatre enquêtes judiciaires ouvertes pour de possibles euthanasies criminelles

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    AUX PAYS-BAS, QUATRE ENQUÊTES JUDICIAIRES OUVERTES POUR DE POSSIBLES EUTHANASIES CRIMINELLES

     de genethique.org

    Dans son rapport annuel sur les euthanasies de 2017, le Comité régional de surveillance de l’euthanasie au Pays-Bas a signalé 12 cas douteux pour l’année 2017 (cf. Pays-Bas : l’euthanasie des personnes en fin de vie a augmenté de 8% en un an).

    Le parquet a annoncé dans un communiqué que le ministère public avait « décidé d’ouvrir quatre enquêtes judiciaires » pour « de possibles euthanasies criminelles effectuées par deux médecins ». En effet, sur les 12 cas cités, six ont été classés sans suite, quatre font l’objet de poursuites et deux autres sont encore en cours d’examen.

    Le premier cas concerne une femme de 67 ans qui avait rédigé des dernières volontés il y a de nombreuses années. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, le parquet a estimé qu’elle « n'avait pas la capacité d'exprimer son consentement », et que le médecin « n'était pas en mesure de certifier qu'il s'agissait d'une demande volontaire et délibérée d'euthanasie ».

    Une autre femme, âgée de 84 ans, atteinte de diverses maladies, est morte en croyant que sa vie était « sans espoir ». Un argument qui n’a pas convaincu le comité qui s’interroge sur d'autres solutions possibles à ses souffrances.

    La troisième situation est celle d’une femme de 72 ans atteinte d'un cancer. En situation de coma, elle n'avait aucune volonté de vivre. Cependant, « selon le comité, le médecin ne pourrait pas non plus arriver à la conviction que ses souffrances étaient insupportables sur la base des faits ... immédiatement avant l'euthanasie ».

    Enfin, les procureurs enquêteront sur le décès d'une femme de 84 ans souffrant d'emphysème pulmonaire à La Haye, qui a refusé de poursuivre le traitement et a déclaré qu'elle ne voulait plus vivre. Le comité a déclaré que « le médecin a conclu trop facilement que la souffrance de son patient était sans espoir ».

    Sources: Afp (08/03/2018) ; Dutchnews (09/03/2018)

  • Pourquoi cet acharnement à vouloir que l'embryon humain soit livré à la recherche ?

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    JACQUES TESTART : « QUELLE LOGIQUE EST EN JEU DANS CET ACHARNEMENT À EXIGER QUE L'EMBRYON HUMAIN SOIT LIVRÉ À LA RECHERCHE ? »

    Le coin des experts de genethique.org

    Controverses, alternatives, perspectives, dans une conférence donnée à la Cour de cassationle 15 février dernier[1], Jacques Testart, biologiste de la procréation et directeur de recherches honoraire à l'INSERM, fait le point concernant la recherche sur l’embryon (3/3).

    Depuis 1994, la loi française autorise des « études » sur l’embryon lesquelles « doivent avoir une finalité médicale et ne peuvent porter atteinte à l'embryon » (art L 152-8). C’est dire qu’avec les études, il est seulement possible d’observer l’embryon, sans aucune manipulation, ce que tous les biologistes de FIV font quotidiennement même si une véritable étude scientifique impliquerait un protocole devant conduire à des conclusions. Rien n'explique pourquoi les « techniques complémentaires » à la FIV, pour la plupart tolérées depuis plus de 20 ans sans aucune validation scientifique, ne font pas l'objet soit d'un interdit, soit de protocoles d'étude,  sous l'égide de l'ABM.

    Quels progrès théapeuthiques issus des recherches sur l’embryon ?

    La recherche impliquant l'embryon humain a fait l'objet de nombreux débats et décisions depuis 30 ans. Alors que la loi de 1994 interdisait toute recherche, celle de 2005 prévoyait des dérogations et finalement, la loi de 2013 a autorisé la recherche sur l'embryon humain dans des conditions spécifiquement encadrées. Alors, de quoi est donc faite la « recherche sur l'embryon » qui a provoqué tant de controverses ? Plusieurs dizaines de projets de recherche ont été autorisés depuis 2005 mais ces travaux, portant essentiellement sur des cellules souches embryonnaires (ES) souvent importées, ne concernent qu'exceptionnellement les praticiens de l'AMP, acteurs de la procréation plutôt que de la science. Si 42 équipes scientifiques ont obtenu une ou plusieurs autorisations de recherche, la plupart d’entre elles (36 équipes et 83 projets) travaillent sur les cellules souches. Seulement 5 projets (de 4 équipes) ont concerné l’embryon lui-même. La plupart de ces projets sont achevés depuis plusieurs années mais on ignore s’ils ont permis les « progrès thérapeutiques majeurs » qui les avaient justifiés. Finalement, il n’existe actuellement aucune recherche sur l’embryon lui-même. Pourtant les embryons donnés « à la recherche » sont  nombreux : 21403 embryons étaient disponibles pour cela en 2015. Or, si 19 projets de recherche ont été acceptés en 2016, aucun ne concerne l'embryon humain in vitro: la moitié de ces travaux portent sur le DPN, d'autres sur le spermatozoïde et quelques-uns sont menés chez l'animal (souris ou lapin). Ces projets ne concernent pas davantage la recherche « avec l'embryon » qui porte sur des cellules embryonnaires (ES), ces travaux étant désormais menés avec des clones cellulaires créés antérieurement ou importés.

    Comment expliquer que la licence accordée aux chercheurs depuis 2013 soit finalement sans objet alors que le cadre institutionnel et l'approvisionnement en embryons ont été résolus ? Peut-on penser que des demandes de recherche ont été formulées à l'ABM qui les auraient toutes refusées ? Ou que les complications administratives aient freiné les demandes des chercheurs ? Ou encore que les chercheurs se soient repliés sur des modèles animaux lesquelles présentent l'avantage de pouvoir corréler les observations ou manipulations réalisées in vitro avec la viabilité de l'embryon puisque celui-ci peut être transféré in utero aux fins de gestation. Certes, il existe quelques différences entre humain et souris ou porcin dès le stade embryonnaire, mais il existe surtout beaucoup de similarités, et nous avons encore beaucoup à apprendre de l'embryon animal. Dire que la recherche sur l'embryon humain n'aurait pas été possible chez l'animal est une litote qui ne devrait pas exempter de mener d'abord la recherche sur un modèle non humain, pour des raisons scientifiques autant qu'éthiques. Selon le code de santé publique (art 2151-5) les recherches sur l’embryon humain doivent être « susceptibles de produire des progrès thérapeutiques majeurs et à la condition de ne pouvoir être poursuivies par une méthode alternative d’efficacité comparable en l’état des connaissances scientifiques ». Outre que la recherche chez l'animal peut constituer une alternative, ou mieux un préalable, les « progrès thérapeutiques majeurs » promis par ces recherches semblent complètement absents, malgré les travaux menés ici et surtout dans d'autres pays depuis bientôt 30 ans. Comme dans le cas du « bébé-médicament » (voir plus loin), il semble que le discours triomphaliste de quelques praticiens porteurs d'intérêts particuliers se soit montré capable d'abuser le législateur.

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  • L'avortement sur ARTE ou la Pravda ressuscitée

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    De Charles Demassieux sur Boulevard Voltaire :

    L’AVORTEMENT VU PAR ARTE, C’EST LA PRAVDA RESSUSCITÉE

    Avortement, les croisés contre-attaquent est un documentaire d’Alexandra Jousset et Andrea Rawlins-Gaston récemment diffusé sur Arte« fruit d’une remarquable enquête d’un an dans des pays où l’IVG est légale […], ce film à voir absolument aurait pu aussi s’appeler “Demain nos filles pourront-elles avorter ?” », selon Elle, magazine féminin surtout connu pour son sens de l’analyse des dernières tendances vestimentaires !

    Sauf que le documentaire en question est partisan de bout en bout. Cela dit sans être, pour ma part, un opposant à l’avortement, tout en déplorant qu’il soit à ce point banalisé, car ce n’est définitivement pas un acte banal.

    Dès le titre, on subodore que les chrétiens vont en prendre plein la tête, ce qui sera le cas, depuis les catholiques jusqu’aux évangélistes, en passant par les orthodoxes, nouvel axe du Mal pour les progressistes. Quant au choix du terme « croisés », c’est ainsi que les djihadistes appellent les Occidentaux. On en tremblerait presque !

    D’où qu’ils viennent, les défenseurs de la vie sont donc ostracisés. On parle, ainsi, d’une « communication aux limites de la manipulation » à propos des Survivants – groupe fondé par le publicitaire Émile Duport – quand, dans les rames du métro parisien, ils placardent des affiches pour défendre leurs convictions, comme le font les antifas – mais en plus propre et moins violent.

    Malencontreusement, les auteurs finissent même par donner raison à leurs adversaires quand, d’un côté, ils fustigent le programme de préservation de la maternité en Russie – à l’initiative de l’oligarque Konstantin Malofeev, mal vu de l’Union européenne – avec la mise en place de maisons des mamans à destination des femmes enceintes et des mères fragilisées, et, de l’autre, filment Valentina, une jeune Italienne qui avoue avoir avorté parce qu’elle n’avait précisément pas les moyens d’élever un enfant : « À l’époque, je n’ai pas de maison, j’habite chez mes parents, je n’ai pas de travail, je suis étudiante. […] Le garder signifiait abandonner mes études et même sacrifier ma vie. » Ce qui démontre que l’absence d’aide matérielle a à voir avec l’avortement.

    On peut, certes, déplorer des initiatives détestables comme, à Turin, celle consistant à enterrer des fœtus en inscrivant la date de l’avortement et le nom de la mère mais, pour faire contrepoids, il eût été bon d’évoquer l’eugénisme et son fantasme de perfection, ou la corrélation entre les avortements et l’immigration en Europe. Autant de problématiques « réactionnaires » qui méritaient d’être étudiées dans le cas d’un travail objectif. Au lieu de cela, pendant une heure et demie, on assiste à une mise en accusation des défenseurs de la vie, lesquels seraient tous des fanatiques en puissance.

    Conclusion : ce documentaire est exclusivement pro-avortement, pro-Union européenne et pro-migrants, comme l’atteste un discours jugé « inquiétant » de Viktor Orbán autour de la pression migratoire que subit l’Europe et qui menace son intégrité culturelle.

  • La Semaine Sainte et la fête de Pâques au Saint-Sacrement (Liège)

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