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  • RDC : le poto-poto congolais à son comble

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    Lu sur le blog de la journaliste Colette Braekman :

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    « Malgré l’espoir suscité par les promesses de Tshisekedi, le Congo connaît le désenchantement. Deux mois après sa nomination, le nouveau Premier Ministre n’arrive pas à former son gouvernement et l’Etat frôle la faillite.

    En décembre dernier, le président Tshisekedi mettait fin à l’accord de coalition conclu avec son prédécesseur Joseph Kabila et lançait une nouvelle formule, l’Union sacrée, ralliée par de nombreux transfuges des FCC, (Front commun pour le Congo) séduits par la perspective de nouveaux postes ou par des arguments sonnants et trébuchants. Le chef de l’Etat était désormais doté d’une majorité forte de 391 députés sur 500, tandis que la communauté internationale, Etats Unis et Union européenne en tête, se réjouissait de voir Kabila et les siens mis sur la touche alors qu’ils avaient été accusés de contrôler et de bloquer le nouveau pouvoir apparu après les élections contestées de 2018.

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  • La stratégie du gouvernement belge face au coronavirus est-elle encore tenable ?

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    Des experts honorablement connus préconisent l’abandon de la méthode peu imaginative du « big stick », chère au ministre fédéral de la santé, le socialiste Frank Vandenbroucke, dont les cultes (entre autres) subissent la férule arbitraire exercée aussi, en l'occurrence, par le ministre libéral de la justice Vincent Van Quickenborne.

    Après le plaidoyer de Bernard Rentier, recteur émérite de l’Ulg, une nouvelle salve pour un changement stratégique a été tirée ce week-end des 10-11 avril : par Yves Coppieters, professeur de santé publique à l’ULB , sous la forme d’un point de vue relaté dans la « Libre Belgique » par Marie Rigot et Jonas Legge . Cet extrait en donne le ton :

    « (…) L’épidémiologiste de l’ULB estime que les autorités politiques doivent désormais cesser d’imposer des mesures fortes dans le but de marquer les esprits : ‘cette approche ne se défend pas en termes de santé publique. Cette prévention passive, axée sur le bâton, est très efficace lorsqu’on est pris au dépourvu en début d’épidémie. Mais on se rend compte à présent que cette stratégie qui consiste tout simplement à interdire des choses aux gens, ne fonctionne plus. Malheureusement, nos décideurs sont toujours dans cette vision de la peur, de l’angoisse du lendemain, qu’on peut comprendre sur le plan politique, mais pas sur le plan sanitaire’.

    « Yves Coppieters regrette que ‘le gouvernement n’ait jamais exprimé de façon claire son objectif’, or -d’après lui- deux options sont possibles. ‘La première c’est de chercher une circulation très faible du Covid, quasiment équivalente à zéro. Les mesures actuelles tendent plutôt vers ce scénario. La deuxième est d’accepter de vivre avec le virus une fois qu’une certaine couverture vaccinale est atteinte

    « Favorable à ce deuxième scénario, le professeur de santé publique estime que les politiques et experts officiels ne doivent pas envisager un retour à la vie normale uniquement sur la base du taux de vaccination.  ‘C’est de la com, ce n’est pas honnête sur le plan scientifique. Tout d’abord parce qu’on n’atteindra pas la couverture vaccinale de 80 à 90% de la population. Ensuite parce qu’on ne connaît pas l’efficacité des vaccins à long terme. Et, enfin, parce qu’on omet les autres stratégies, dont l’immunité déjà acquise par les Belges. Cette immunité qui fait suite à une infection est même potentiellement meilleure que celle fournie par le vaccin. Elle est certes de plus courte durée, mais elle est sans doute plus résistante face aux variants, dont le sud-africain et le brésilien. Ce qui n’est pas le cas des vaccins qui protègent, eux, contre la forme de base du coronavirus et contre le variant britannique’

    « (…) D’après l’épidémiologiste, certains politiques ‘hautement placés’ voudraient revoir la stratégie du gouvernement actuel mais ‘ils sont craintifs, ils redoutent un retour de manivelle s’ils osent s’opposer aux paroles des experts officiels. Quelques politiques qui participent au Comité de concertation me téléphonent pour me dire qu’encore actuellement ils se sentent coincés par ces experts’ […] »

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  • Il serait inapproprié de vouloir "classer les papes"

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    D'Inés San Martín sur cruxnow.com :

    Le secrétaire particulier de Benoît XVI estime qu'il est "inapproprié" de classer les papes

    Av 11, 2021

    ROME - Selon l'archevêque allemand Georg Gänswein, secrétaire personnel du pape émérite Benoît XVI, il n'est pas approprié de faire un "classement des papes", et a reconnu que l'ancien pape a été mal interprété non seulement par ses ennemis, mais aussi par ses amis.

    "Tout le monde sait que la figure et l'œuvre de Benoît XVI ont rencontré des résistances, des oppositions et des rejets dans certains milieux", a déclaré Mgr Gänswein. "Et pas tant à cause de sa façon de communiquer, mais plutôt à cause du contenu spécifique de son enseignement."

    "C'est une expérience désagréable pour tous ceux qui suivent une ligne claire et nette dans la proclamation et la défense de la foi catholique", a-t-il poursuivi, différenciant ces critiques de ceux qui ont acheté les "stéréotypes et les clichés" sur l'ancien pape, qui a été préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) pendant la majeure partie du pontificat de Jean-Paul II.

    Bien que Gänswein n'ait pas donné d'exemples, Joseph Ratzinger, alors cardinal, a souvent été qualifié de "Rottweiler de Dieu" et de "berger allemand" de l'Église en raison de ses efforts pour lutter contre la sécularisation, la théologie de la libération et le féminisme radical.

    Pourtant, comme le pape François l'a souvent dit, pendant son séjour à la CDF, Ratzinger a été le fer de lance des efforts de l'Église pour lutter contre les abus sexuels commis par des clercs.

    "Ces déformations, après une trêve dans les premières années de son pontificat, sont ensuite revenues avec une intention trompeuse et délégitimante", a déclaré Gänswein dans une interview au magazine espagnol Alfa & Omega. "Mais il est connu de tous que Benoît XVI ne s'est jamais laissé conditionner par cette campagne de publicité mensongère. Le consensus généralisé et indéterminé n'a jamais été la norme qui a guidé son travail."

    L'archevêque, qui a été préfet de la Maison pontificale pendant les sept premières années du pontificat de François, a déclaré au journaliste que, bien qu'il soit compréhensible et excusable d'essayer de comparer les différents papes de créer un classement basé sur les mérites de chacun, c'est également "inapproprié."

    "Mais nous devons nous convaincre que les critères de ce classement ne dépendent pas des applaudissements ou d'un dénominateur commun, mais de la manière dont ils témoignent de Jésus-Christ, vrai homme et vrai Dieu, unique sauveur du monde", a-t-il déclaré. "Chaque pontife le fait avec ses particularités, avec toutes les différences de caractère, de formation intellectuelle, de maturation spirituelle, d'héritage expérientiel... Mais cette diversité est précisément la manifestation qu'aucun pape n'est le successeur de son prédécesseur, mais plutôt le successeur de l'apôtre Pierre."

    Le journaliste a également demandé à Gänswein si François avait pu "bénéficier" de la connaissance de Benoît XVI de l'Église d'Allemagne, qui fait actuellement l'objet d'un parcours synodal sur lequel le pontife argentin a exprimé quelques réserves.

    "Les rencontres entre le pape François et Benoît XVI, généralement au monastère Mater Ecclesiae, sont toujours des rencontres extrêmement confidentielles", a-t-il répondu. "Mais indépendamment de cela, il est clair comme de l'eau de roche que la situation de l'Église catholique en Allemagne est actuellement caractérisée par des tensions et des confusions qui sont une source de préoccupation."

    "Benoît XVI est conscient de cette situation dans sa patrie", a déclaré Gänswein. "Il perçoit et reconnaît le manque d'unité dans pas mal d'aspects fondamentaux de la foi. Malheureusement, une approche unitaire fait défaut dans l'épiscopat allemand, ce qui nécessite une clarification dans les plus brefs délais qui évite de graves conséquences tant pour la foi que pour l'Église en Allemagne."

  • "Responsum" sur la bénédiction des unions homosexuelles : le pape va-t-il "résoudre cette situation" à sa façon ?

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    C'est ce que laisse penser un journaliste chilien proche du pape, selon Francesco lepore sur ce site gay :

    Cruz : "Le pape blessé par le Responsum sur les bénédictions aux couples homosexuels : je crois qu'il va résoudre".

    LE JOURNALISTE CHILIEN, VICTIME DE PÉDOPHILIE, QUE BERGOGLIO A NOMMÉ MEMBRE DU PCTM, DÉCLARE CECI

    11 avril 2021

    Dans une interview accordée au journal chilien La Tercera, le journaliste Juan Carlos Cruz rapporte qu'il s'est entretenu par téléphone avec le pape François au sujet de la question du Responsum de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur l'illégalité des bénédictions accordées aux couples de même sexe.

    Cruz, qui, adolescent, a été abusé par Don Fernando Karadima, un criminel et pédophile en série qui a été déchargé de l'état clérical le 27 septembre 2018, et qui a été récemment nommé par Bergoglio lui-même comme membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, dit en fait dans une réponse : " Je ne veux pas donner l'impression que je fais l'apologie du pape François et qu'il n'est pas responsable de cela ". Mais il faut tout comprendre dans le contexte du Vatican, du fanatisme de certains. Je le sais, car j'en ai discuté avec le pape, qui est très blessé par ce qui s'est passé."

    Selon Cruz François, qui reste de toute façon "responsable de tout" (comme on l'apprend en effet de la note explicative du Responsum, le Pape avait été informé et avait donné son consentement à la publication lors de l'audience du 22 février dernier accordée à l'archevêque secrétaire du CFD) "résoudra d'une manière ou d'une autre cette situation". Notamment parce que, explique le journaliste, "le pape que je connais n'est pas un pape qui se réfère de cette manière à la communauté LGBT, en effet".

  • Sept religieux kidnappés en Haïti

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    Du site du journal La Croix :

    Haïti : sept religieux catholiques enlevés, dont deux Français

    Les faits 

    Un groupe de religieux catholiques comprenant cinq Haïtiens et deux Français ont été enlevés dimanche 11 avril dans la matinée à Haïti à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince. Les ravisseurs réclament une rançon d’un million de dollars.

    Sept religieux catholiques, cinq Haïtiens et deux Français, ont été enlevés dimanche 11 avril à Haïti, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Conférence des évêques de ce pays pauvre des Caraïbes en proie à une forte insécurité.

    Le groupe, qui comprend quatre prêtres et une religieuse haïtiens ainsi qu’une religieuse et un prêtre français, a été kidnappé dans la matinée de dimanche à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, alors qu’il « se rendait à l’installation d’un nouveau curé », a expliqué le père Loudger Mazile. Les ravisseurs réclament un million de dollars de rançon, a-t-il précisé.

    La Conférence haïtienne des Religieux (CHR) a par la suite précisé dans un communiqué que trois autres personnes, les proches d’un autre prêtre ne faisant pas partie des personnes enlevées, ont également été kidnappées.

    « L’heure est venue pour que ces actes inhumains s’arrêtent »

    « La CHR exprime son profond chagrin mais aussi sa colère face à la situation inhumaine que nous traversons depuis plus d’une décennie, souligne-t-elle dans son communiqué. Il ne se passe pas un jour sans pleurs et grincements de dents et pourtant les soi-disant leaders de ce pays, tout en s’accrochant au pouvoir, sont de plus en plus impuissants ». La police soupçonne un gang armé actif dans le secteur, baptisé « 400 Mawozo », d’être à l’origine de cet enlèvement, selon une source dans ses rangs.

    Contactée par l’AFP, l’ambassade de France n’a pas commenté dans l’immédiat. Les enlèvements contre rançon ont connu une recrudescence ces derniers mois à Port-au-Prince comme en province, témoignant de l’emprise grandissante des gangs armés sur le territoire haïtien.

    « C’en est trop. L’heure est venue pour que ces actes inhumains s’arrêtent, a réagi dimanche Mgr Pierre-André Dumas, évêque de Miragoâne joint par téléphone. L’Église prie et se fait solidaire de toutes les victimes de cet acte crapuleux ».

    État d’urgence

    En mars, le pouvoir exécutif haïtien avait décrété l’état d’urgence pour un mois dans certains quartiers de la capitale et une région de province afin de « restaurer l’autorité de l’État » dans des zones contrôlées par des gangs.

    La mesure est motivée par les actions de bandes armées qui « séquestrent des personnes contre rançon en le déclarant ouvertement, volent et pillent des biens publics et privés, et affrontent ouvertement les forces de sécurité publique », selon l’arrêté présidentiel. Les enlèvements touchent indistinctement les habitants les plus riches, et la majorité vivant sous le seuil de pauvreté.

  • La 12e Veillée de prière pour la Vie ce lundi sur KTO

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    La 12e Veillée de prière pour la Vie ce lundi sur KTO

    10/04/2021

    La Veillée de prière pour la Vie en présence des évêques d'Île-de-France a lieu ce lundi 12 avril, à 19h30. En raison de la crise sanitaire, l'événement, se tiendra à huis-clos. Il sera retransmis sur KTO, YouTube et Facebook.

    Les évêques d'Île-de-France se rassemblent à l'église Saint-Sulpice ce lundi 12 avril pour la Veillée de prière pour la Vie. Au-delà des moments propices à la prière, quatre personnes viendront témoigner de leur expérience de la crise sanitaire. Leur témoignage est suivi d'une adoration, d'une prière des évêques et d'une prière d’intercession et d’engagement. La veillée est commentée par Philippine de Saint Pierre.

    La Veillée de prière pour la Vie n'avait pas eu lieu l'an passé en raison du premier confinement. Cette année, le contexte sanitaire ne permet toujours pas aux fidèles d'y assister. Cependant, il est possible de déposer en ligne une intention de prière via ce formulaire.