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  • Unions homosexuelles : l'abbé Cossement s'exprime sur les médias catholiques suisses

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    Les médias catholiques suisses m’ont fait l’honneur de m’interviewer sur la question des unions homosexuelles. Cela a été l’occasion de dire un peu autrement mes convictions, que je mets à l’école de l’Église pour ne pas être le jouet des modes d’un moment ou des surdités de notre culture. Merci à Maurice Page pour le bel entretien. C’est par ici.

  • D'où vient en nous le désir de Dieu ?

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    De KTO :

    Surnaturel, nature et grâce

    À l'occasion d'une nouvelle impression, sous l'impulsion de 'l'Association Internationale Cardinal Henri de Lubac', du livre intitulé « Surnaturel. Etudes historiques » (Cerf), le magazine 'La Foi prise au mot' s'intéresse cette semaine à la question du surnaturel, de la nature et de la grâce.

    Le terme « surnaturel » ne renvoie pas ici à des manifestations mystérieuses et étranges mais à un concept assez technique de la théologie qui répond à une question fondamentale : d'où vient en nous le désir de Dieu ? En d'autres termes : ce désir est-il inscrit en nous ? Est-ce Dieu qui nous donne le désir de Le chercher ?

    Ces questions théologiques et les réponses qu'on y apporte ont une répercussion directe et concrète sur la société et notre manière d'agir. Toute société et tout homme sous-entendent en effet une définition de l'homme et un rapport au religieux, conscient ou inconscient.

    Régis Burnet est ce soir entouré de Simon Icard, historien de la théologie, et du père Thierry-Dominique Humbrecht, dominicain, spécialiste de saint Thomas d'Aquin.

  • Dysphorie de genre chez les enfants : quelles réponses apporter ?

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    De gènéthique.org :

    Dysphorie de genre chez les enfants : quelles réponses ?

    30 avril 2021

    Les médias relaient des histoires de garçons convaincus d’être des filles et de filles convaincues d’être des garçons, et souffrant du sentiment d’être nés dans un corps qui ne leur correspond pas. Il s’agit parfois d’adolescents mais aussi d’enfants très jeunes, de 5 ou 6 ans.

    Jean-Pierre Lebrun est psychiatre et psychanalyste, membre de l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent, agrégé de l’enseignement supérieur de l’université catholique de Louvain, ancien président de l’Association lacanienne internationale et de l’Association freudienne de Belgique, directeur des collections « Humus » et « Singulier-Pluriel » chez Erès, auteur de plusieurs ouvrages sur la subjectivité et le lien social dont Le monde sans limite (Erès, 1997, dernière rééd. poche 2016), et Un immonde sans limite (Erès, 2020).

    Il répond aux questions de Gènéthique.

    Gènéthique : Les médias ont relayé récemment l’histoire de très jeunes enfants, de 5 ou 6 ans, qui refusent leur sexe morphologique : un petit garçon qui déclare être une fille, une petite fille se disant garçon. A cet âge précoce, voyez-vous dans cette demande de l’enfant quelque pathologie ou seulement une étape de l’enfance confrontée aux limites de la vie ?

    Jean-Pierre Lebrun : Depuis que le monde est monde, les enfants s’interrogent sur leur identité sexuée à partir de leur identité sexuelle, celle-ci leur étant prescrite par leur anatomie. L’être humain est un être de parole et l’in-fans, le non encore parlant, doit intégrer que son sexe anatomique ne lui donne pas toutes les clés – loin s’en faut – de sa « sexuation », c’est-à-dire de la façon dont il va se situer comme être sexué dans ce monde de parole.

    Il est souvent arrivé à des parents de se dire à propos de leur enfant qui posait de telles questions que celles-ci allaient se régler spontanément… avec le temps. Et la plupart du temps, ils n’avaient pas tort ! Comme vous le dites très bien vous-même, il s’agit de laisser à l’enfant la possibilité de « se confronter aux limites de la vie ». L’enfant a le temps de l’enfance pour cette confrontation.

    Donc rien de pathologique à cela ; mais dans cette démarche, dans ce trajet, ce qui peut déjà faire entendre que du pathologique pourrait être possible, c’est que l’enfant s’accroche, coûte que coûte, à son idée, à l’idée qu’il se fait de la réalité – en l’occurrence anatomique – qui est la sienne … au point même de dénier cette dernière.

    G : Cette conviction d’appartenir au sexe opposé concerne également des préadolescents, qui redoutent l’arrivée de la puberté, ou d’adolescents pubères qui demandent des hormones pour ressembler au sexe désiré. L’analyse de la situation est-elle différente à ces âges ?

    JPL : Oui, parce que l’adolescence est comme la seconde session aux examens de « la confrontation aux limites de la vie ». Une chance de rattraper ce qui n’a pas été réussi suffisamment, qui ne s’est pas vraiment inscrit lors de l’enfance. Or devant un échec, il y a toujours moyen d’estimer que ce n’est pas le travail que l’on aurait dû faire qui n’a pas été accompli mais que ce sont les exigences demandées qui n’étaient pas légitimes, ni justifiées.

    Et dans l’appréhension de ce jugement par l’adolescent, il y a une multiplicité de facteurs qui peuvent intervenir : cela va de l’influence des autres à sa capacité de « faire l’effort » demandé, de l’incidence des discours qui circulent autour de lui à son refus de consentir à se confronter à l’expérience des limites, de son besoin de transgresser pour se constituer comme sujet à sa capacité de récuser quoi que ce soit de ce qui lui est demandé….

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  • La mission et les objectifs de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Du Salon beige :

    L’Institut Européen de Bioéthique pour informer et sensibiliser sur les enjeux

    Pouvez-vous nous présenter l’Institut Européen de Bioéthique et ses activités ?   

    L’Institut Européen de Bioéthique (IEB) est un centre d’étude en matière d’éthique médicale, situé à Bruxelles. Ses experts travaillent en étroite collaboration avec le milieu universitaire et les professionnels de la santé. L’IEB reste indépendant de toute structure institutionnelle ; sa mission est d’informer et de sensibiliser les citoyens ainsi que les décideurs politiques sur les enjeux bioéthiques. Ce qui nous tient à cœur à l’IEB, c’est la promotion de la personne humaine et de sa dignité, quels que soit le stade de son existence ou ses circonstances de vie.

    Ce travail d’information et de sensibilisation exige une veille continuelle sur l’actualité bioéthique, que ce soit au niveau des lois en préparation dans les différents pays, ou des avancées biotechnologiques, des nouvelles pratiques autour de l’embryon humain, de la fin de vie, etc. Il y a tout un travail d’étude et de compréhension, puis de transmission vers nos milliers de lecteurs et visiteurs en ligne, qui recherchent une information accessible mais fiable, une réflexion argumentée sur ces enjeux cruciaux autour de la vie humaine.  

    Quelles sont les thématiques actuelles sur lesquelles vous travaillez ?   

    La tentation qu’ont de plus en plus de pays à accepter l’euthanasie nous préoccupe énormément, surtout depuis deux ou trois ans avec les feux verts successifs à l’égard du suicide assisté de la part des juges en Italie, en Allemagne, en Autriche… A présent l’Espagne et peut-être le Portugal se résolvent à cette pratique qui blesse les patients, les familles, mais qui fait aussi beaucoup de tort aux soignants.  Puisque nous travaillons depuis la Belgique, un pays qui connaît l’euthanasie depuis vingt ans, le rôle de l’IEB est aussi de montrer le vrai visage de l’euthanasie, avec tous ses effets délétères sur la société. Des soignants belges se mobilisent pour avertir du danger : médecins et infirmiers se sont regroupés autour d’un livre qui fait à présent le tour du monde, traduit en plusieurs langues : « Euthanasie, l’envers du décor ». Leur témoignage secoue, car il permet de démentir les illusions qui présentent l’euthanasie comme une fin de vie choisie et sans souffrance. 

    Un autre domaine d’action de l’IEB concerne le conseil (bio)éthique en investissement. Pour une économie au service de l’humain, il faut rester vigilant par rapport aux entreprises qui promeuvent des pratiques ou des outils allant à l’encontre de la vie. Pensons notamment aux laboratoires pharmaceutiques qui produisent des pilules abortives comme la pilule RU-486, ou les sociétés qui manipulent et détruisent des embryons dans le cadre de leurs recherches. L’Institut Européen de Bioéthique intervient d’ailleurs à ce propos dans une rencontre numérique ce mardi 4 mai, avec la société de conseil en investissement Aliter Invest. Cela pourrait peut-être intéresser vos lecteurs. 

    On imagine qu’il est difficile d’avoir suffisamment d’informations pour investir de façon éthique, en sélectionnant certains acteurs ou en mettant de côté d’autres entreprises qui ne rejoignent pas les valeurs que l’on souhaite promouvoir. Quel est votre rôle dans ce discernement, à l’Institut Européen de Bioéthique ?  

    Cela demande tout d’abord des connaissances sur le fonctionnement de certains produits pharmaceutiques. Prenons l’exemple de la pilule contraceptive. Beaucoup ne savent pas que les pilules contraceptives ont un effet potentiellement abortif du fait qu’elles rendent la paroi de l’utérus inadaptée à l’implantation de l’embryon, si conception il y a malgré le contraceptif. Du côté des cellules souches, il y a aussi tout un travail de compréhension de leurs provenances. L’utilisation de cellules souches qui ont nécessité la destruction d’embryons, n’a pas la même valeur morale que l’utilisation de cellules souches adultes…  

    Ce sont autant de clés qui peuvent aider les investisseurs à s’engager en pleine connaissance de cause et à orienter leurs investissements vers des projets porteurs de vie. Et ces précautions ne diminuent pas la rentabilité des investissements, au contraire ! Le tout est d’allier la compétence à l’exigence morale. 

  • Un jeune vietnamien témoigne de sa conversion du bouddhisme au catholicisme

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Hô-Chi-Minh-Ville : un jeune bouddhiste vietnamien se convertit grâce aux vidéos catholiques

    30/04/2021

    Près de six mois après son baptême et après avoir reçu les sacrements de l’initiation chrétienne, un jeune vietnamien d’origine bouddhiste témoigne de sa conversion. Truc Lam, né et élevé dans une famille bouddhiste dans la région de Can Tho, au sud d’Hô-Chi-Minh-Ville, confie s’être converti en 2017 à l’âge de 14 ans via des messes télévisées et des vidéos catholique sur Youtube. Le 24 octobre 2020, il a été baptisé dans l’église de Vi Hung, dans le diocèse de Can Tho. Aujourd’hui, le jeune vietnamien explique qu’il va à la messe tous les jours et qu’il aimerait devenir prêtre.

    Le 24 octobre 2020, Truc Lam, un jeune vietnamien d’origine bouddhiste, a reçu le baptême et le sacrement de la Confirmation dans le diocèse de Can Tho.

    Truc Lam, né et élevé dans une famille bouddhiste, a souvent accompagné sa famille au temple pour vénérer Bouddha et participer aux prières bouddhistes. Il raconte qu’un jour, son âme a vécu un changement brutal : « Je me souviens que j’étais en train de regarder une messe célébrée par Mgr Paul Bui Van Doc. J’étais curieux et j’avais cliqué sur un lien pour voir. Après cela, ma chaîne Youtube m’a recommandé beaucoup d’autres vidéos de messes célébrées par l’évêque [décédé à Rome en 2018]. » C’était en 2017. Il avait alors 14 ans et il était en 4ème au collège Chu Van de Rach Gia, dans la province de Kien Giang. Après quelque temps, il est tombé sur la vidéo d’une messe célébrée par Mgr Louis Nguyen Anh Tuan, évêque auxiliaire d’Hô-Chi-Minh-Ville. « J’ai beaucoup aimé ses homélies sur le mariage, la famille et l’immigration, cela m’a aidé à comprendre le sens de l’amour de Dieu. J’admirais aussi la ferveur des catholiques que je voyais durant la messe », explique Truc Lam. Admiratif des deux évêques vietnamiens, il s’est mis à chercher davantage d’informations à propos d’eux sur Internet. Malgré son jeune âge, il s’est posé de nombreuses questions. « Pourquoi l’archevêque a-t-il choisi ‘Dieu est la source de ma joie’ comme devise ? Il était toujours souriant. C’est peut-être à cause de Dieu qu’il était toujours aimant et heureux. Et les homélies de Mgr Tuan sont faciles à comprendre, elles me sont très utiles », confie-t-il.

    Ces messes télévisées ont permis à Truc Lam de mieux connaître Dieu et la foi catholique. Mais quand il a parlé de vouloir devenir catholique, il explique qu’il y avait « une déception évidente de la part de ma grand-mère et de mes parents ». Il ajoute que ses parents sont ouverts d’esprit et qu’ils ont respecté sa volonté. « Il y a longtemps, alors que je n’avais pas encore entendu parler de l’Église, je me souviens d’une conversation avec mon père. Il disait : ‘Je vois beaucoup de bonnes choses dans l’Église catholique. Ils sont fervents et vont souvent à la messe. Mais de manière générale, chaque religion est bonne et chaque religieux apprend aux gens à vivre honnêtement et à être vertueux.’ » Bien que ses parents aient considéré qu’il était suffisamment mûr pour une telle décision, sa grand-mère était déçue : « Quand tu étais malade, j’ai apporté un poisson en offrande et j’ai prié le Dieu du Ciel et Bouddha pour ta guérison ; et aujourd’hui, tu oses te comporter de cette manière. » « C’est Dieu qui le veut, qu’est-ce que je devrais faire ? », a-t-il répondu. D’autres membres de sa famille étaient également critiques. Mais comprenant que ses proches ne connaissaient pas grand-chose au catholicisme, il a prié pour ses parents et sa famille. « J’ai souvent l’occasion de parler de Dieu à toute ma famille. Mes proches ont fini par s’apaiser. »

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