Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Tensions romaines

    IMPRIMER

    De Franca Giansoldati sur Il Messaggero via Il Sismografo :

    Le père Georg et l'attaque contre le pape François : "Comme préfet, il m'a réduit de moitié". Avec la mort de Ratzinger, la paix est terminée entre les conservateurs et les progressistes

    Sur le parvis de Saint-Pierre, la dimension d'unité entre les 130 cardinaux présents n'est qu'apparente. Plutôt une projection idéale. Ce n'est pas un mystère que même les funérailles du Pontife émérite ont été influencées par les tensions qui agitent cycliquement le Collège des Cardinaux depuis des années. Questions doctrinales, approches sur la manière de gérer le Saint-Siège, craintes quant à d'éventuelles dissensions, licenciements abrupts et non motivés, népotisme. Avec la disparition de Ratzinger, qui n'est plus pontife depuis dix ans mais reste une référence pour une bonne partie de l'Église d'obédience plus conservatrice, le risque existe que la tranquillité jusqu'ici respectée se rompe. Ce ne sont plus les Bergogliens contre les Ratzingeriens, mais les conservateurs contre les innovateurs.

    Et même le choix du père Georg Gänswein, secrétaire du défunt, de faire publier ses mémoires avec tout le contexte de ces années de silence passées au monastère Mater Ecclesiae, le jour même des funérailles, ne semble pas être un bon signe. Parmi ces pages, on découvre par exemple la douleur que François a causée à Ratzinger en voyant son propre travail être démantelé pièce par pièce par son successeur. A commencer par la question de la messe en latin qui a "brisé le cœur" de Benoît XVI.

    Les révélations

    Ou encore, autre révélation du livre, le choc qu'il a ressenti lorsqu'il a été démis de ses fonctions de préfet de la Maison pontificale en 2020. Le père Georg écrit : "J'étais choqué et sans voix". Il se souvient qu'il avait déjà été évincé de certaines fonctions officielles il y a quelque temps. "Vous restez préfet mais à partir de demain vous ne reprendrez pas le travail". Benoît XVI commente ironiquement à sa secrétaire : "Je crois que le pape François ne me fait plus confiance et veut que vous soyez mon tuteur..." ; Ratzinger écrit personnellement au pape argentin pour intercéder, mais rien ne change. Et Georg se décrit lui-même dans le livre comme suit : "J'étais un préfet réduit de moitié".

    Georg souligne également le choix personnel de Bergoglio de renoncer à vivre dans l'appartement apostolique. "L'espace personnel dans l'appartement papal est équivalent à l'espace de François dans l'appartement de Santa Marta". Comme pour dire que les motivations étaient autres même si elles sont présentées comme un choix d'économie et de non gaspillage. Maintenant, pour l'ancien secrétaire de Ratzinger, l'inconnu plane sur son avenir. Bientôt, lui et les quatre Memores Domini - Rossella, Loredana, Carmela et Cristina - les femmes laïques de Communion et Libération qui vivaient dans le monastère sur la colline du Vatican, devront quitter le bâtiment dans lequel elles vivaient avec Ratzinger.

    Futur

    Le chef des évêques allemands, Monseigneur Georg Batzing, interrogé par les journalistes après les funérailles pour savoir s'il y avait déjà un rôle parmi les évêques en Allemagne pour l'ancien secrétaire de Ratzinger, a levé les mains : "Cela dépendra de la personne concernée et de ceux qui, dans la curie, s'occupent de cette question. Autre cardinal limogé par le pape François du jour au lendemain et sans raison, l'ancien préfet de la Congrégation de la foi se retrouve depuis sans rôle. En 2016, Gerhard Muller a reçu son congé par un coup de téléphone : "A partir de demain, tu ne viens plus au travail". Le cardinal théologien de renommée internationale et éditeur de l'opera omnia de Ratzinger, a accepté docilement la décision. Aujourd'hui, il est un conférencier sollicité par les universités du monde entier. Parmi les cardinaux présents sur le parvis figurait Zen, le cardinal qui avait mis en garde Bergoglio contre l'accord signé avec Pékin.  Zen ne cache pas son aversion pour la politique de ce pontificat. (mais il a été reçu le 6 janvier en privé par le pape ndB)

  • Un historien allemand répond à l’accusation la plus absurde portée contre Benoît XVI

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Réponse d’un historien allemand à l’accusation la plus absurde portée contre Benoît XVI

    L’une des accusations les plus courantes portées à l’encontre de Benoît XVI, généralement par les médias de gauche et d’extrême gauche, concerne son implication dans les Jeunesses hitlériennes, l’organisation de jeunesse du parti nazi.

     

    Traduction de l’espagnol

    (ZENIT Noticias – Contando Estrelas / Vigo, 3 janvier 2023) 

    Le pape émérite Benoît XVI, décédé le 31 décembre dernier, a été victime de toutes sortes de diffamations de son vivant et continue de l’être après sa mort.

    L’une des accusations les plus courantes portées contre Benoît XVI, généralement par les médias de gauche et d’extrême gauche, concerne son appartenance aux Jeunesses hitlériennes, l’organisation de jeunesse du parti nazi. Joseph Ratzinger est né en 1927. Il avait 12 ans lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté. En 2006, le média allemand Handelsblatt a souligné à ce sujet que le régime nazi a exigé l’adhésion obligatoire à partir de mars 1939, et que, bien que les responsables du séminaire où Joseph était scolarisé aient résisté jusqu’en octobre, ils ont finalement dû accepter, de sorte que Joseph Ratzinger a été enrôlé obligatoirement à l’âge de 14 ans, {mais a refusé de participer aux activités des Jeunesses hitlériennes}.

    Ce média allemand rappelle que le régime nazi se méfiait des séminaristes qui étaient enrôlés obligatoirement dans les Jeunesses hitlériennes, car ils étaient considérés comme hostiles au régime. Joseph lui-même se rappelle qu’il a été raillé par les nazis dans cette organisation de jeunesse pour avoir signalé qu’il voulait devenir prêtre. Rappelez-vous que la presse nazie calomniait les prêtres catholiques depuis des années. Rappelons que l’Église catholique avait dénoncé les abus des nazis dès leur arrivée au pouvoir en 1933. En Autriche, l’une des premières mesures prises par les nazis après l’annexion a été d’interdire les organisations de jeunesse catholiques et l’enseignement de la religion catholique dans les écoles.

    Sur la question de Joseph Ratzinger et des Jeunesses hitlériennes, il y avait déjà une controverse absurde promue par les médias dans plusieurs pays lorsqu’il a été élu pape. Certains ont même découpé une photo de lui pour l’accuser de faire le salut nazi. Tout était permis, y compris la manipulation et les mensonges, pour attaquer Benoît XVI. Rien de nouveau que l’Église catholique n’ait pas subi au cours de ses presque 2 000 ans d’histoire. Un historien allemand très critique envers le nazisme, Hans-Ulrich Wehler, a répondu à ces accusations absurdes contre Benoît XVI dans une interview publiée par Der Spiegel en 2005 :

    « Je trouve toute cette controverse grotesque. Depuis décembre 1936, renforcée en 1938, il existait une loi sur la jeunesse obligatoire, selon laquelle tous les garçons et toutes les filles de dix ans étaient admis dans les Jeunesses hitlériennes le 20 avril, c’est-à-dire le jour de l’anniversaire d’Hitler. D’abord dans le groupe de jeunes allemands de 10 à 14 ans, puis ils sont passés aux véritables Jeunesses hitlériennes de 14 à 18 ans. On peut critiquer Ratzinger de différents points de vue. Mais il doit être clair que lui, né en 1927, n’a pas pu éviter de servir dans un village bavarois parmi les Deutsches Jungvolk ».

    Le « Deutsches Jungvolk » (Jeunesse allemande) était la section des Jeunesses hitlériennes réservée aux enfants âgés de 8 à 14 ans. Ainsi, dans cette affaire, Benoît XVI a été victime d’une imposition totalitaire de la part des nazis, et maintenant la gauche s’en sert pour criminaliser la victime, qui à l’époque n’était qu’un enfant. En plus d’être une critique absurde, elle est profondément mesquine.

    La question est la suivante : les médias qui attribuent aujourd’hui un « passé nazi » à Benoît XVI ont-ils également attribué ce même passé à des hommes politiques de gauche qui ont subi la même imposition ? Et dans le cas des médias espagnols, parleront-ils du « passé falangiste » de nombreux politiciens de gauche qui ont également été forcés de rejoindre le Front de la jeunesse lorsqu’ils étaient enfants ? Si vous êtes un gauchiste, tout vous est pardonné.

  • La beauté peut-elle sauver notre civilisation ?

    IMPRIMER

    D' sur le site du Figaro Vox :

    COMMENT SORTIR DE L'IMPASSE LIBÉRALE ? - Essai de philosophie politique  civilisationnelle, Frédéric Saint Clair - Libéralisme, philosophie  politique - livre, ebook, epub

    L'homo-œconomicus est-il le seul avenir de l'homme ?

    Ancien conseiller du Premier ministre Dominique de Villepin, Frédéric Saint Clair est écrivain et politologue. Il publie « Comment sortir de l'impasse libérale ? Essai de philosophie politique civilisationnelle » aux éditions de l'Harmattan.


    FIGAROVOX. - Vous publiez « Comment sortir de l'impasse libérale ? », aux éditions L'Harmattan. Selon vous, est-ce la fin de la « fin de l'histoire » ?

    Frédéric SAINT-CLAIR. - Le concept de « fin de l'Histoire » est un héritage de la philosophie allemande qui a connu un regain d'intérêt au début des années 90, lors de l'effondrement du régime soviétique, grâce à la publication du désormais célèbre ouvrage de Francis Fukuyama qui annonçait une telle fin de l'Histoire, c'est-à-dire le fait d'avoir atteint un modèle politique et économique indépassable : la démocratie libérale. Sauf que le choc des civilisations, théorisé à la même époque par Samuel Huntington et inscrit dans les faits depuis, est venu bousculer les certitudes des Occidentaux, de même que la résurgence des modèles politiques illibéraux, tel celui de Viktor Orbán au cœur de l'Europe, qui semble mieux résister à la violence des chocs civilisationnels que le nôtre, et surtout l'incroyable essor des modèles capitalistes autoritaires, comme en Chine, qui est le véritable gagnant de la mondialisation. Trente ans après, l'Occident est déclassé, l'hyperpuissance américaine n'est qu'un lointain souvenir, l'Europe est au bord de la désintégration, quoi qu'en disent ses thuriféraires, et la France des métropoles ressemble à s'y méprendre à un pays du tiers-monde. Donc, pour répondre à votre question, non, ce n'est pas la fin de l'Histoire, non le modèle libéral n'est pas un must indépassable. Mais, dire cela, c'est ne rien dire, car tout le monde s'en était rendu compte. La question qui m'a occupé dans ce livre a été : une fois ce constat d'échec posé, que fait-on ?

    La réponse a consisté, dans un premier temps, à opérer une relecture de l'ouvrage de Francis Fukuyama, « La fin de l'Histoire et le dernier Homme ». Pourquoi ? Principalement parce que s'il a été beaucoup critiqué, il a surtout été mal lu ! Disons-le : Fukuyama est absolument brillant, et il a indiqué lui-même qu'il y avait un problème dans son modèle. Ses critiques l'on fait passer pour un néolibéral standard, adepte du capitalisme américain, mais Fukuyama s'inscrit dans la continuité de la philosophie allemande, Kant, Hegel et Nietzsche ; et il est un disciple de Kojève, lequel relit Hegel à travers la dialectique du Maître et de l'Esclave. Qu'est-ce à dire ? Tout d'abord que Fukuyama n'a rien d'un néolib' idéaliste façon « Mozart de la finance », et surtout que le véritable pivot de son argumentaire, et en même temps sa grande faiblesse conceptuelle, ne réside pas dans « lafin de l'Histoire »mais dans « le dernier Homme »… Or, tout le monde est passé à côté ! Interrogeons-nous : à quoi ressemble-t-il, ce « dernier Homme » ? Fukuyama y répond, sans détour : à un bourgeois déraciné, repu, gavé de richesses, qui renonce à la guerre au profit d'une vie toute de consommation. En d'autres termes, il ressemble à un « chien bien nourri ». Le voilà, l'idéal anthropologique des libéraux. Et là, chacun comprendra aisément qu'on a un sérieux problème !

    Lire la suite

  • L'Eglise va-t-elle entrer dans des zones de turbulence ?

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro (via Il Sismografo) :

    ANALYSE - Le pape François n’hésiterait désormais plus à renoncer à sa charge, chose qu’il s’interdisait avant pour qu’il n’y ait pas deux papes émérites plus un successeur régnant.

    6 janvier 2023

    Obsèques de Benoît XVI: à Rome, certains observateurs prophétisent des «zones de turbulences» 

    Dans quelles pensées le pape François était-il plongé, la main longuement posée sur le cercueil de son prédécesseur, à l’issue de la messe d’enterrement? Une image saisissante, rare, comme si le pape allemand, cette fois, passait définitivement le témoin à son successeur.

    Le symbole était toutefois trompeur car ce passage de témoin, dans l’esprit des deux hommes, avait été effectué depuis longtemps, sans ambiguïté, ni retour, avant même l’élection du pape François, le 13 mars 2013. Benoît n’était plus pape, et s’était engagé à l’obéissance à son successeur, sans interdire de s’exprimer mais en restant à sa place.

    La mort du pape émérite change-t-elle la donne? François va-t-il se sentir plus libre d’agir? Son pontificat va-t-il prendre une nouvelle dimension? La question s’est beaucoup posée à Rome et dans l’Église ces jours-ci. La réponse apparaît évidente, en apparence: nombreux sont ceux qui estiment que rien ne devrait changer puisque la frontière entre les territoires de compétences des deux papes avait été clairement délimitée. Aussi le départ de l’un ne changerait rien au pontificat de l’autre.

    Mais les choses ne sont pas aussi simples, en raison de la nature des dossiers en cours mais aussi en raison de l’état de santé et de l’âge du pape François, 86 ans, quasiment l’âge où Benoît XVI s’est retiré, en 2013. La renonciation donc. Le pape François, entend-on, n’hésiterait désormais plus à renoncer à sa charge, chose qu’il s’interdisait avant pour qu’il n’y ait pas deux papes émérites plus un successeur régnant, soit trois papes au Vatican! Impression renforcée par le fait que François a dit publiquement à plusieurs reprises que, si les conditions de santé le lui imposaient, il suivrait le chemin ouvert par le pape Benoit XVI. Il est certain que la voie de la renonciation éventuelle de François est maintenant plus ouverte que jamais.

    Mais c’est oublier une autre donnée du problème, la nature de la responsabilité papale. La raison profonde de la renonciation du pape Benoît XVI était certes liée à un affaiblissement de ses forces mais aussi au constat qu’il n’avait plus les moyens d’accomplir la mission qui lui était confiée. Il se trouvait enfermé par une administration centrale du Saint-Siège, la curie, qui avait fini par prendre le contrôle sur le pontificat. Plus qu’une décision de confort personnel, comme elle a été souvent interprétée, la renonciation de Benoît XVI fut avant tout une décision de conscience personnelle, celle de ne plus pouvoir assumer son devoir d’État.

    Grand dessein

    De ce point de vue, le pape François est en pleine possession de ses moyens et bien conscient de sa responsabilité. La récente réforme de la curie romaine, publiée le 19 mars 2022 et appliquée depuis le 5 juin, a notamment consisté, à renforcer le pouvoir du pape au détriment de son administration. On dit facilement au Vatican, sans médire, que beaucoup de décisions sont prises par le pape en personne. François est un homme de gouvernement, un pape qui dirige de près, comme le Saint-Siège n’en avait pas connu depuis longtemps.

    Lire la suite

  • Un prêtre catholique assassiné dans le nord-ouest du Burkina Faso

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/BURKINA FASO- Un prêtre catholique assassiné dans le nord-ouest du pays

    3 janvier 2023

    Ouagadougou (Agence Fides) - Un prêtre catholique a été tué au Burkina Faso. Le Père Jacques Yaro Zerbo, a été assassiné le lundi 2 janvier par des hommes armés non identifiés. Selon un communiqué envoyé à l'Agence Fides et signé par Mgr Prosper Bonaventure KY, évêque de Dédougou, le prêtre de 67 ans a été tué dans la localité de Soro, dans la région de la Boucle du Mouhoun, au nord-ouest du Burkina Faso.

    Le père Jacques Yaro Zerbo est né le 28 décembre 1956 à Kolongo, dans l'actuel Mali, et a été ordonné prêtre le 19 juillet 1986 à Dédougou.

    La région de la Boucle du Mouhoun (nord-ouest) est l'une des régions les plus touchées par le terrorisme au Burkina Faso. Dans cette région, au moins 28 civils ont été tués dans la nuit du vendredi 30 décembre au samedi 31 décembre, en " représailles " à une attaque " terroriste " dans la ville de Nouna, chef-lieu de la province de la Kossi.(LM) (Agence Fides 3/1/2023)

    et cette deuxième dépêche :

    AFRIQUE/BURKINA FASO - Population fuyant la région de la Boucle du Mouhoun, où le père Zerbo a été tué

    5 janvier 2023

    Ouagadougou (Agence Fides) - Dans la zone où le Père Jacques Yaro Zerbo a été tué le 2 janvier (voir Fides 3/1/2023), la population locale est en train de fuir. En particulier, depuis le 3 janvier, les habitants de la localité rurale de Gassan, située dans la province de Nayala, dans la région de la Boucle du Mouhoun, ont été sommés de partir par les groupes armés qui sévissent dans la région, trouvant refuge à Dédougou.

    Selon les témoignages de certaines personnes déplacées, des hommes armés sont venus voir l'imam du village le 3 janvier au matin pour lui dire qu'ils donnaient vingt-quatre heures à la population pour quitter le village.

    Les djihadistes de la Jama'at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM) opèrent dans la région, mais il existe également des groupes d'autodéfense, créés pour s'opposer aux djihadistes, qui sont eux-mêmes accusés de graves violences à l'encontre de la population locale, selon l'ONG locale, le Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC).

    La CISC accuse spécifiquement les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) en relation avec le massacre d'au moins 28 civils tués dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 décembre, en " représailles " à une attaque " terroriste " dans la ville de Nouna (voir Fides 3/1/2023).

    La campagne de recrutement de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP), lancée en octobre 2022 par les autorités suite au coup d'État du 30 septembre 2022, s'est achevée le 18 novembre avec 90 000 candidatures retenues. Après une période de formation de deux semaines, les volontaires sont ensuite intégrés dans les groupes de soutien des forces armées régulières. Une procédure qui suscite des interrogations de la part des experts indépendants sur le degré de fiabilité de ces miliciens et leur respect des droits de l'homme. (LM) (Agence Fides 5/1/2023)