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  • 9 décembre : "Couples et familles chrétiennes de Belgique, créons du lien!"

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    Evénement pour les familles ! (1).png

    APRÈS-MIDI DES FAMILLES CHRÉTIENNES

    Nous vous proposons une après-midi spécialement conçue et dédiée pour vous ! En effet, se retrouver entre couples et familles chrétiennes se fait criant. Beaucoup ont exprimé le besoin de se rassembler, de créer du lien pour se sentir soutenus face aux défis qui se présentent. C’est ainsi que nous est venu le désir d’organiser cet événement, qui, nous en sommes convaincus, vous plaira et pourra répondre à vos attentes.

    Concrètement, bienvenue le samedi 9 décembre dès 15 heures à l’église Saint-Marc à Uccle (facile d’accès et parking disponible).

    Au programme de cette rencontre :

    – conférence/table ronde d’intervenants issus du monde de pastorales familiales et porteurs de projets à destination des couples. Ils répondront à la question : « comment se faire aider en tant que couple et famille chrétienne en Belgique ? » ;
    – venue de Saint-Nicolas pour petits et grands ;
    – renouvellement des voeux de mariage pour ceux qui le souhaitent ;
    – verre de l’amitié et temps d’échanges avec les participants ;
    – garderie proposée pour les enfants.

    Alors, décidés à venir ? Nous vous attendons très nombreux le 9 décembre pour bâtir une nouvelle espérance familiale et catholique dans notre pays !

    Dans la joie de vous rencontrer !

    INSCRIPTION NÉCESSAIRE
    PAF: 5 €/couple /famille

  • Gestation Pour Autrui (GPA) : le double discours de l'Europe

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    De Gènéthique Magazine :

    GPA : le double discours de l’Europe

    8 Nov, 2023

    La commission des affaires juridiques du Parlement européen a adopté son avis sur un projet de législation « facilitant la reconnaissance de la filiation dans l’ensemble de l’UE » (cf. GPA : Un projet de loi de la Commission européenne). Un vote par 14 voix pour, 4 contre et aucune abstention, indique le communiqué de presse.

    Un « certificat européen de filiation »

    L’objectif affiché de ce projet est « de maintenir et de renforcer les droits fondamentaux des enfants, qu’ils soient mineurs ou adultes, d’accroître la sécurité juridique et de réduire les coûts et les formalités administratives ». Ainsi, il entend permettre la reconnaissance de la filiation « telle qu’elle est établie dans un pays de l’UE » par les autres Etats membres (cf. GPA : le Sénat s’oppose à la Commission européenne). A cette fin, un « certificat européen de filiation » sera introduit qui, « bien qu’il ne remplace pas les documents nationaux », « pourra être utilisé à leur place ».

    Imposer la filiation d’enfants nés de GPA

    « Alors que la filiation continuerait à être établie au niveau national, les Etats membres ne seraient pas obligés de modifier leur droit de la famille pour accepter, par exemple, la gestation pour autrui », indique la commission. « Celle-ci devrait être reconnue comme telle dans tous les pays de l’UE, indépendamment de la manière dont l’enfant a été conçu, est né ou du type de famille qu’il a. »

    Seule une exception a été introduite par les députés, destinée à autoriser les Etats à ne pas reconnaître la filiation « si elle était manifestement incompatible avec l’ordre public ». Mais ces raisons ne pourront être utilisées « qu’à titre exceptionnel », prévient la commission, et après un examen individuel de chaque cas.

    L’indécision de l’Europe ?

    « Après le vote en plénière du Parlement sur le dossier, la décision finale sur la législation sera prise par les Etats membres, étant donné que le droit de la famille relève de la compétence nationale », précise le communiqué du Parlement. La Pologne a déjà annoncé son intention d’y opposer son veto.

    Il y a un mois, deux autres commissions du Parlement européen [1] votaient un projet de position reconnaissant que la GPA comme une forme de traite des êtres humains (cf. Le Parlement européen reconnaît la GPA comme une forme de traite des êtres humains). De ces deux positions radicalement opposées, laquelle prévaudra ?

     

    [1] La commission des droits des femmes et de l’égalité des genres et la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures

  • Réforme du conclave : ce qui la rend crédible

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    De Luisella Scrosati sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Réforme du conclave : le dogme synodal la rend crédible

    Des fuites sur la volonté du pape de révolutionner l'élection - et les électeurs - du successeur, avec des modalités inspirées de celles du Synode. Et avec des signaux plus parlants que les démentis.

    8_11_2023

    Réforme du Conclave : oui ou non ? Depuis le samedi 4 novembre, date à laquelle Diane Montagna a lancé dans le bimensuel américain The Remnant l'information selon laquelle le pape, en contact étroit avec le cardinal jésuite Gianfranco Ghirlanda, réfléchissait concrètement à une réforme révolutionnaire du conclave, les démentis et les contre-démentis se sont succédé à un rythme effréné.

    Le même jour, The Pillar a également rapporté la même chose. Mais dès le dimanche 5 novembre, le Bureau de presse du Vatican a démenti, et le lendemain, c'était au tour du cardinal Ghirlanda lui-même, qui, joint par courriel par LifeSiteNews, a répondu : "avant votre courriel, je n'avais aucune nouvelle de la réforme du Conclave que vous mentionnez". Et il a qualifié les informations circulant sur le web d'"absolument fausses". Même son de cloche du côté de la chaîne américaine EWTN (voir ici) : "Je n'en sais rien et toute implication de ma part à ce sujet est un pur mensonge".

    Mais hier, c'est le blog Messainlatino qui a insisté : "Nos sources ne sont pas d'accord avec Ghirlanda, qui devrait être plus prudent dans ses déclarations hâtives afin d'éviter le risque d'être démenti au cas où quelqu'un aurait une copie des documents à l'étude...". Marco Tosatti a également reçu la confirmation d'un de ses "hauts" contacts : "La nouvelle d'une initiative de Jorge Mario Bergoglio dans ce sens est vraie. Même si la fuite d'informations a probablement rendu plus difficile son cheminement futur".

    Mais quels seraient les points critiques de cette réforme ? Tout d'abord les congrégations générales, dont les cardinaux de plus de 80 ans seraient exclus. Il est clair que ces congrégations sont particulièrement importantes, car c'est en leur sein que l'on commence à identifier les candidats possibles, que l'on discute de leurs qualités et de leurs défauts, et que l'on évalue leur adéquation à un moment historique donné. En effet, le n° 7 de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, qui régit le mode d'élection du pape, prévoit que "tous les cardinaux qui ne sont pas légitimement empêchés d'assister aux Congrégations générales dès qu'ils sont informés de la vacance du Siège apostolique" ; tandis que les cardinaux qui ont déjà atteint l'âge de 80 ans au moment de la vacance du Siège apostolique, selon le n° 33, ne peuvent pas participer au vote pour le nouveau pape. Il est également envisagé que ces cardinaux puissent, s'ils le jugent bon, s'abstenir de participer aux congrégations générales.

    Il y aurait ensuite un autre changement de type synodal : la session plénière des congrégations générales serait remplacée par des groupes plus restreints, dirigés par un modérateur, à l'instar du récent synode. En substance, le corps des cardinaux serait démembré et une confrontation franche, impliquant tous les cardinaux, serait rendue difficile, et les modérateurs des groupes individuels finiraient par avoir un pouvoir singulier.

    Enfin, la révolution la plus extravagante concernerait les détenteurs du droit de vote. L'indiscrétion apparaît ici particulièrement précise : 75% des électeurs resteraient l'apanage des cardinaux électeurs, tandis que les 25% restants seraient constitués de laïcs et de religieux, choisis par le pape sortant, avant la vacance du siège.

    La nouvelle, de l'avis de l'auteur, semble très probable. Tout d'abord, parce qu'elle n'est pas tout à fait inattendue. Elle était évoquée dans le livre-entretien El pastor : Desafíos, razones y reflexiones de Francisco sobre su pontificado, paru en mars de cette année et publié en traduction italienne le 24 octobre dernier, sous le titre Non sei solo. Dans Sfide, risposte, speranze (Défis, réponses, espoirs), le pape avait déjà parlé de modifier l'élection de son successeur : "En fait, je pourrais promulguer un décret qui modifie les conditions d'entrée au conclave et permette à un évêque qui n'est pas cardinal d'y participer. Du point de vue dogmatique, il n'y aurait pas de problème". Le pape y a donc déjà réfléchi, se limitant à l'admission des évêques non cardinaux. Mais, selon la source de Diane Montagna, ce serait Ghirlanda lui-même qui insisterait pour étendre encore le droit de vote même aux non-évêques.

    Notez bien le mot "pourrait". Étant donné la délicatesse de la question, on aurait pu s'attendre à un mode d'expression qui aurait laissé entendre qu'une décision sur le sujet devrait impliquer tous les cardinaux, être mûrement réfléchie, en faisant appel à des historiens, des canonistes et des théologiens. Au lieu de cela, le pape s'est contenté d'un "je pourrais émettre un décret" : le pape, c'est moi, et c'est moi qui décide.

    De cette conception absolutiste du pouvoir papal découle la deuxième caractéristique qui rend crédible la nouvelle tant décriée : François ne prend les décisions importantes qu'avec ses fidèles dûment sélectionnés. La loyauté de Ghirlanda envers le chef a été longuement testée, avec une série interminable de commissariats de haut niveau. Sa nomination comme cardinal est à la fois une reconnaissance de sa loyauté et une investiture pour une nouvelle mission plus importante. Un peu comme Tucho Fernández. Notons aussi le timing parfait : le parcours synodal quadriennal de l'Église est le paravent idéal derrière lequel se cache un mode d'exercice du pouvoir qui n'est pas synodal. Il ne l'a d'ailleurs jamais été.

    Si l'on ne considère que les motu proprio (à l'exclusion des décrets) de ses dix années de pontificat, François en a publié 51, ce qui est énorme si l'on pense qu'au cours des vingt-sept années du pontificat de Jean-Paul II, il n'y en a eu que 29, et au cours des huit années du pontificat de Benoît XVI, 13. Et il le fait toujours de la même manière : en consultant et en promouvant ses "experts" personnels, sans se tourner vers les institutions qui existent dans l'Église précisément pour conseiller le pontife et le soutenir dans son travail, sans créer de clivages ni de contradictions. Donc, même de ce point de vue, la nouvelle semble très crédible.

    Troisième et dernier "test de crédibilité" : François a déjà montré qu'il n'avait pas trop de scrupules à renverser les rôles. Sa récente décision abrupte de faire voter les non-évêques lors d'un synode des évêques en est la preuve. Il s'agit d'une décision prise alors que la course était lancée, qui modifie ce qu'il avait lui-même établi dans la Constitution apostolique Episcopalis Communio (2018). Tout en prétendant affirmer le forçage logique qu'une telle assemblée d'évêques et de non-évêques devait continuer à s'appeler Synode des évêques.  Nous sommes parfaitement en phase avec ce "je peux" mentionné ci-dessus.

    Confirmation de sources anonymes, trois indices crédibles, aucune preuve. Nous verrons bien.

  • Chine : une énigme qui n'est pas seulement politique mais religieuse aussi

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    Un article de Sandro Magister publié sur Diakonos.be :

    L’énigme Chine n’est pas seulement politique. Elle est également religieuse

    Dans un monde ébranlé par les guerres en Terre sainte, en Ukraine et tant d’autres, l’ombre de la Chine plane, pesante, terrible et énigmatique.

    Même en se limitant au domaine religieux, là encore la Chine est une énigme. Notamment pour l’Église catholique. L’accord ratifié en 2018 entre Rome et Pékin sur la nomination des évêques a créé plus de problèmes que de solutions jusqu’à présent. Sur les 99 diocèses aux frontières redessinées par le régime, un tiers est encore privé d’évêque et les deux dernières nominations ont été décidées unilatéralement par les autorités communistes, mettant le Pape devant le fait accompli.

    Et ce n’est pas tout.  À la tête de deux diocèses stratégiques, celui de Pékin et celui de Shanghai, le régime a aujourd’hui à son service deux évêques qui sont par ailleurs respectivement le président de l’Association patriotique des catholiques chinois et du Conseil des évêques chinois, c’est-à-dire les deux organismes à travers lesquels le parti communiste contrôle et gouverne l’Église. Au synode qui s’est tenu à Rome en octobre, ces deux évêques envoyés pour représenter la Chine continentale ont reçu leur laissez-passer pour Rome – valide pour une dizaine de jours seulement – avec cette formule éloquente et humiliante : « L’Église locale, en accord avec les autorités, a présenté deux noms et le Saint-Père les a insérés dans la liste des membres nommés par lui ».

    Hong Kong constituait la dernière oasis de liberté, y compris pour les catholiques qui jouent un rôle important dans cette métropole. L’évêque et cardinal actuel, Stephen Chow Sau-Yan, fait son possible pour résister, mais le « voyage pont » qu’il a effectué à Pékin en avril dernier sur invitation de l’évêque de la capitale Joseph Li Shan, qui se rendra lui-même à Hong Kong à la mi-novembre, représente plutôt, pour les autorités communistes qui sont derrière, un pas en avant dans leur plan d’annexion et de soumission totale de l’ancienne colonie britannique.

    Un plan qui correspond à la volonté plus générale de « sinisation » que Xi Jingping est en train d’appliquer à toutes les religions en Chine et que le nouvel évêque de Shanghai, Joseph Shen Bin, a adopté comme une sorte de « ligne rouge » infranchissable, dans une longue interview pour dévoiler son programme dans la revue de son diocèse, publiée le 20 octobre :

    « Il y a une grande leçon que nous devons tirer des erreurs du passé qui ne doivent pas être reproduites. Nous devons adhérer au principe du patriotisme et de l’amour pour l’Église, adhérer au principe de l’indépendance et de l’autonomie dans la gestion de l’Église, adhérer au principe de la démocratie dans la gestion de l’Église et adhérer à la voie de la sinisation de l’Église catholique. C’est une limite que personne ne peut franchir, et qui est également une ligne sensible, à laquelle personne ne doit toucher.

    En plus d’être le président de la pseudo-conférence épiscopale chinoise, Shen Bin est également vice-président de la Conférence politique consultative du peuple chinois, l’organe politique comptant plus de deux mille délégués appelés à approuver à huis clos les décisions du président Xi et des autorités du parti communiste.

    Shen Bin a conclu son interview par un vibrant appel à accourir du monde entier pour « voir sur place comment est l’Église en Chine ».

    Mais si l’on s’en tient aux statistiques, les chiffres ne fournissent pas une image très brillante de l’Église catholique en Chine. Un missionnaire italien à Hong Kong, Fabio Cavata, a constaté, dans une thèse de doctorat récente, que le nombre de séminaristes dans les séminaires chinois est passé de 2400 séminaristes en l’an 2000 à 420 en 2020. De manière plus générale, le catholicisme en Chine ne semble pas être en expansion, bien au contraire. La croissance est fortement bridée par l’interdiction absolue de s’affilier à quelque religion que ce soit avant d’avoir atteint les 18 ans accomplis et par l’interdiction d’enseigner le catéchisme aux mineurs, partout et de quelque façon que ce soit.

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  • Le vêtement liturgique (Denis Crouan - Liturgie 40)

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    Liturgie 40 ‒ Le vêtement liturgique (55 mn)

    https://youtu.be/YDzJuYiDGT0

    Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie, nous abordons certains points de la théologie de la liturgie.  

    Après Vatican II une mode a fait florès chez de nombreux prêtres : plus de chasuble. Au-delà de ces étranges abus, la première question à laquelle il faut répondre est celle-ci : quel est la fonction du vêtement liturgique ? Il est : 

    - 1° Un « moyen » en vue d’une fin : Elever l’âme des fidèles dans la dignité de la liturgie ; 

    - 2° Être « signe » du ministre de l’Église ; 

    - 3° Participer à l’embellissement de la liturgie  

    Les cinq différentes pièces composant le vêtement du célébrant : 

    1. L’amict ; 

    2. L’aube ; 

    3. La ceinture ; 

    4. Le manipule ; 

    5. L’étole ; 

    6. La chasuble.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Institut Docteur Angélique 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2023