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  • En France : le succès insolent des écoles libres hors-contrat (non subventionnées)

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    Du site Pour une école libre au Québec :

    France — L’insolent succès des écoles libres hors contrat (non subventionnée)

    6 septembre 2024

    À rebours de la tendance générale en France, les écoles libres hors contrat ouvrent plusieurs centaines de classes en cette rentrée, souligne Michel Valadier, directeur de la Fondation pour l’école dans le Journal du dimanche.

    Ce lundi 2 septembre, 12 millions d’élèves prendront le chemin de l’école pour effectuer leur rentrée scolaire, dont 10 millions dans les écoles publiques. À cette occasion, L’institution scolaire connaît une crise très grave depuis plusieurs dizaines d’années. 27 % des élèves entrant en 6e ne savent pas lire ou compter convenablement (1).

    Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) mesure les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres de l’OCDE. Cette évaluation se déroule tous les 3 ans et vise à tester les compétences des élèves de 15 ans en lecture, sciences et mathématiques. En 2024, l’on constate que la France a dégringolé à la 23e place sur 85 pays participants.

    Un autre phénomène également inquiétant, mais rarement évoqué est celui de la fermeture de 3 000 classes à la rentrée (2 500 dans le public et 500 dans le privé sous contrat). Ceci résulte de la baisse du nombre de naissances. Ainsi, Mme Belloubet, ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, déclarait au Sénat le 9 avril 2023 que « depuis 2017 la France a perdu 400 000 élèves ».

    Plus de 300 nouvelles classes dans les écoles libres hors contrat

    Et pourtant un certain type d’écoles connaît une croissance insolente : les écoles libres hors contrat. Elles ouvrent en septembre 2024 plus de 300 classes, réparties dans 100 nouvelles écoles !

    Les chiffres présentés dans ces deux graphiques montrent l’ampleur de ce phénomène :

    En 30 ans, le nombre d’établissements est passé de 40 à près de 2 600, soit une multiplication par 65 ! 4,4 % des établissements scolaires en France sont désormais des écoles libres hors contrat. Et ils scolarisent 130 000 élèves, ce qui représente 6,5 % des élèves qui ne fréquentent pas l’école publique.

    L’Administration prend depuis dix ans conscience de cette évolution et agit dans un domaine où elle excelle : la réglementation. Les lois se sont accumulées pour durcir les conditions d’ouverture, élargir et systématiser les inspections plus ou moins intrusives, parfois sous couvert de lutte contre l’islamisme alors que le nombre d’écoles de confession musulmane est modeste (58 recensées) et que — rappelons-le — la totalité des terroristes islamistes identifiés jusqu’ici sont passés par l’école publique.

    Mais ces tracasseries n’ont aucun effet visiblement, les fondateurs d’écoles s’adaptent et se professionnalisent. Un créateur d’école en témoignait encore récemment : « Finalement, l’Administration nous oblige à être très rigoureux dès le départ, cela nous rend plus solides et rassure les familles ! ». La DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), organisme statistique de l’Éducation nationale, leur consacre depuis deux ans une étude spécifique. Bref, de guerre lasse, le ministère apprend à « faire avec » les écoles libres hors contrat.

    Fuite des familles vers le privé

    Les familles du public qui le peuvent fuient vers le privé sous contrat [subventionné, mais moins libre quant au recrutement et programme scolaire] et ce phénomène s’étend de plus en plus fortement vers les écoles libres dites hors contrat, malgré les défis entre autres financiers que cela implique.

    Que penser de cet évitement qui prend chaque année plus d’ampleur ? La crise de l’école publique remonte à plus de 50 ans, lorsque les pédagogistes ont considéré que le professeur, devenu enseignant n’avait « rien à transmettre » (2) et ont imposé des méthodes déstructurantes et déresponsabilisantes (méthode globale, fin de l’enseignement chronologique de l’Histoire, nouvelle classification des espèces en SVT, suppression des notes, etc.) Et ceci dans un contexte de contestation de toute autorité et de perte du pouvoir pour les directeurs d’établissement.

    Par ailleurs, certains observateurs considèrent que le phénomène est aggravé par l’immigration liée au regroupement familial, des familles souvent concentrées aux mêmes endroits et dont les enfants se retrouvent dans les mêmes classes alors que le français n’est pas toujours leur langue maternelle, ce qui rend très difficile le travail des professeurs (3).

    Du côté des écoles privées sous contrat, le constat est moins dramatique, mais n’est pas sans nuages pour autant. D’une part, elles sont souvent limitées dans l’ouverture de nouvelles classes en raison de « l’accord » Lang/Cloupet de 1992 qui limite à 20 % maximum le nombre de classes sous contrat.

    Et d’autre part, elles traversent une crise d’identité. En effet, la plupart de ces écoles ont cessé d’être confessionnelles et ne font que « proposer » un enseignement religieux. Le catéchisme ou encore les prières ne font plus partie de l’emploi du temps de tous les élèves. Malgré le fameux « caractère propre » concédé par la loi Debré de 1959, elles se retrouvent piégées depuis l’abandon quasi général du contrat simple qui, lui, permet de conserver cette liberté, ce qui n’est pas le cas du contrat d’association. La façon dont s’est conclue la polémique autour du Collège Stanislas à Paris au printemps dernier l’illustre bien. Jusqu’ici tous les élèves suivaient les cours de catéchisme, ce ne sera plus le cas. Le Directeur diocésain a en effet écrit le 24 mai 2024 qu’à partir de cette rentrée, les temps de prières et le catéchisme « seront nécessairement facultatifs » (4), dans une école pourtant catholique.

    27 % des écoles libres hors contrat sont confessionnelles, toutes confessions confondues (5). Leurs créateurs sont motivés par le souhait qu’ils ont d’offrir aux élèves une école en cohérence avec les croyances et les valeurs de leurs parents.

    Et, tout comme les fondateurs des écoles aconfessionnelles, ils ne se résignent pas face à la baisse inexorable du niveau et veulent promouvoir des méthodes pédagogiques efficaces et éprouvées.

    Finalement, tous ces fondateurs ont un point commun : ils ont pris en main ce problème et exercent leur droit à la liberté de l’enseignement. Ce faisant, nul doute qu’ils contribuent avec courage et détermination à résoudre la crise de l’école en France.

    Sources :

    1. DEPP – série études n° 2023-07, novembre 2023.
    2. Témoignage de François-Xavier Bellamy in Les Déshérités ou l’urgence de transmettre — Plon.
    3. « L’immigration, ce tabou dans l’effondrement du niveau scolaire ». Joachim Le Floch-Imad, Le Figaro du 7 décembre 2023.
    4. Le Figaro du 31 mai 2024.
    5. Fondation pour l’école

  • Bruxelles, 17 septembre : soirée d'information "Bioéthique pour la jeunesse"

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    Bandeau ieb

    C'est aussi la rentrée pour le 

    « Bioéthique pour la jeunesse » !

    Une formation complète sur les grandes questions bioéthiques

    Vous êtes chaleureusement conviés à la soirée d'information 

    le mardi 17 septembre à 19h

    au " Puntpunt (Bruxelles) " . 

    Vous avez entre 17 et 30 ans et êtes intéressé par la bioéthique ? 

    Notre formation à destination des étudiants et jeunes pros pourrait vous intéresser !

    Au programme : six soirées et un week-end de réflexion et de partage, activités de volontariat.

    Une soirée d'information se tiendra le

    mardi 17 septembre à 19h au MuntPunt

    Place de la Monnaie 6 - Bruxelles

    Afin de vous accueillir au mieux, merci de vous inscrire à la soirée d'information.

    Si vous souhaitez participer à la formation mais que vous n'êtes pas disponible pour la soirée d'information le 17 septembre 2024, envoyez-nous un mail à bio4youth@gmail.com

    Je m'inscris à la soirée d'information

     

  • Liège, 24 septembre : conférence "Faut-il des écoles catholiques ?"

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    Faut-il des écoles catholiques ?

    Pour répondre aux défis d’une nouvelle époque, l’Eglise a, plus que jamais, besoin de jeunes gens super-motivés. L’éducation se fait à la maison, à l’école et dans les cercles de loisirs. Pour former des jeunes capables d’évoluer à contre-courant, il semble que le message chrétien doive être administré dans les trois lieux de l’éducation. Comment organiser une éducation chrétienne dans le contexte académique ? Qu’est-ce une école catholique, et est-il encore réaliste de vouloir en promouvoir ?

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  • La dévotion des cinq premiers samedis du mois

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    Parmi les temps forts et les "balises" qui rythmaient la dévotion chrétienne jusqu'à ce que l'ère post-conciliaire aie trouvé bon de balayer tout cela, il y avait la dévotion à la Vierge, les cinq premiers samedis du mois, introduite lors des apparitions de Fatima :

    Le 1° novembre 1927, Soeur Lucie écrivait à sa marraine, Dona Maria de Miranda :
    « Je ne sais pas si vous connaissez déjà la dévotion de réparation des cinq samedis au Coeur Immaculé de Marie. Comme elle est encore récente, j'aimerais vous inspirer de faire cette pratique, parce que c'est demandé par Notre chère Mère Divine, et Jésus a manifesté un désir qu'elle soit pratiquée. En plus, il me semble que vous seriez fortunée, chère marraine, pas seulement de la connaître et de donner à Jésus la consolation de la pratiquer, mais encore à la faire connaître et enlacer par beaucoup d'autres personnes.
    Elle consiste en cela: Pendant cinq mois au premier samedi, de recevoir Jésus dans la communion, de réciter un Rosaire, de garder compagnie avec Notre Dame pendant quinze minutes en méditant sur les mystères du Rosaire, et de faire une confession. La confession peut être faite quelques jours auparavant, et si dans cette confession précédente vous avez oublié l'intention (requise), l'intention suivante peut être offerte, pourvu qu'au premier samedi l'on reçoit la communion sacrée dans un état de grâce, avec l'intention de réparer des offenses contre la Vierge la Plus Sacrée et qui affligent Son Coeur Immaculé.
    Il me semble, ma chère marraine, que nous sommes fortunés d'être capables de donner à Notre chère Mère Divine cette preuve d'amour, parce que nous savons qu'Elle la désire. Quant à moi, j'avoue que je ne suis jamais si heureuse qu'à l'arrivée du premier samedi. N'est-il pas vrai que notre bonheur le plus grand, c'est d'appartenir entièrement à Jésus et Marie et de Les aimer uniquement, sans réserve ? Nous voyons cela si clairement dans les vies des saints ... Ils étaient heureux parce qu'ils aimaient, et nous, ma chère marraine, nous devons chercher d'aimer comme eux, pas simplement de sentir de la joie en pensant à Jésus, ce qui est le moins important - parce que si nous ne l'aimons pas ici-bas, nous l'aimerons en haut au ciel - mais de donner à Jésus et Marie la consolation pour être aimé ... et que dans cet échange d'amour Ils pourraient sauver beaucoup d'âmes. »

  • Vénérer le Coeur Immaculé de Marie le premier samedi du mois

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    coeur_immacule_Marie.jpgAujourd'hui, premier samedi du mois, on se tourne vers le Coeur Immaculé de Marie. Voici la notice proposée par Evangile au Quotidien (evangelizo.org) :

             La propagation de la dévotion au Cœur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l'unissant à celle du Sacré-Cœur de Jésus.

             Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d'abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Cœur très pur de Marie fixée au dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Cœur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à son Cœur immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire. (cliquer sur "lire la suite")

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  • Entretien avec le cardinal Müller : « On ne peut pas menacer de l'enfer ceux qui ont une opinion différente sur le changement climatique »

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    De Javier Arias sur InfoVaticana :

    Entretien avec le cardinal Müller : « On ne peut pas menacer de châtiments infernaux ceux qui ont une opinion différente sur le changement climatique ».

    6 septembre 2024

    Le mercredi 2 octobre, la deuxième session de la 16e Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques débutera à Rome et durera jusqu'au dimanche 27 octobre.

    L'une des voix autorisées à y participer par nomination directe du pape François sera celle du cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    C'est pourquoi, dans les semaines qui précèdent le début de la phase finale du Synode, le cardinal allemand a accordé une interview à InfoVaticana pour parler du Synode et de tout ce qui concerne cet important événement ecclésial.

    Q : Dans quelques semaines commencera la phase finale du Synode, comment abordez-vous cette dernière session ?

    R - À ma grande surprise, le Pape m'a nommé membre du Synode. La raison invoquée était qu'il fallait plus d'expertise théologique. Les groupes hérétiques déguisés en progressistes ont pour leur part critiqué cette décision comme une simple manœuvre tactique du Pape, qui voulait envoyer un signal aux catholiques orthodoxes, malmenés comme conservateurs ou même traditionalistes, que les participants étaient équilibrés.

    La constitution hiérarchique et sacramentelle de l'Église existe de droit divin.

    Q- Quels étaient vos sentiments en quittant la session du Synode d'octobre dernier ?

    R- Cela aurait pu être pire. Mais de nombreux participants à ce synode, qui est devenu davantage un symposium théologico-pastoral en raison de la nomination de non-évêques, ne sont pas au clair sur la nature, la mission et la constitution de l'Église catholique. On a souvent répété que Vatican II, à l'image de la pyramide, a inversé la constitution de l'Église. La base, c'est-à-dire les laïcs, se trouve maintenant au sommet et le pape et les évêques à la base. Le Concile Vatican II a confirmé la constitution apostolique de l'Église, si clairement formulée par Irénée de Lyon, promu docteur de l'Église par le pape François, contre les gnostiques.

    En vertu du baptême et de la confirmation, tous les chrétiens participent à la mission de l'Église, qui émane du Christ Pasteur, Grand Prêtre et Prophète de la Nouvelle Alliance. Mais contrairement à la négation protestante du sacrement de l'ordination (évêque, prêtre, diacre), la constitution hiérarchique-sacramentelle de l'Église existe de droit divin. Les évêques et les prêtres n'agissent pas en tant qu'agents (délégués, mandataires) du peuple sacerdotal et royal de Dieu, mais au nom de Dieu pour le peuple de Dieu. En effet, ils sont ordonnés par l'Esprit Saint pour paître le troupeau de Dieu, qu'il a acheté par le sang de son propre Fils en tant que nouveau peuple de Dieu (cf. Ac 20, 28). C'est pourquoi la fonction d'évêque et de prêtre est conférée par un sacrement distinct, afin que les serviteurs de Dieu ainsi dotés d'une autorité spirituelle puissent agir au nom et dans la mission du Christ, Seigneur et chef de son Église, dans leur fonction d'enseignement, pastorale et sacerdotale (Vatican II, Lumen gentium 28 ; Presbyterorum ordinis 2).

    Il y a un danger que l'Agenda 2030 soit introduit dans l'Église.

    Q - Y a-t-il des raisons de s'inquiéter de ce qui pourrait se passer après le Synode ?

    R- Il y a toujours un danger que des progressistes autoproclamés, en collusion avec des forces anti-catholiques dans la politique et les médias, introduisent dans l'Église l'Agenda 2030, dont le cœur est une vision wokiste de l'humanité diamétralement opposée à la dignité divine de chaque personne humaine. Ils se considèrent comme des progressistes et pensent qu'ils ont réussi à rendre service à l'Église lorsque l'Église catholique est louée par ce faux camp pour avoir vendu notre droit d'aînesse à l'Évangile du Christ pour les lentilles d'applaudissements des idéologues écomarxistes de l'ONU et de l'UE.

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  • Le pape trouve de fervents partisans parmi la communauté transgenre d'Indonésie

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    D'Emma Bubola sur le New York Times :

    Le pape trouve de fervents partisans parmi la communauté transgenre d'Indonésie

    Pour de nombreuses femmes transgenres vivant en marge de la société indonésienne, l'Église catholique est un refuge et le pape François un héros personnel.

    Reportage à Jakarta, Indonésie

    5 septembre 2024

    Le groupe de femmes transgenres du sud de Jakarta s'est mis sur son trente-et-un. Elles portaient des plumes, de la soie, des paillettes et de longs cils. Chacune porte un chapelet autour du cou.

    « Le pape François mérite notre plus belle tenue », a déclaré Elvi Gondhoadjmodjo, alors que le groupe se préparait à apercevoir le pape jeudi, lors de sa visite en Indonésie.

    Pour de nombreuses femmes transgenres vivant en marge de la société indonésienne, l'Église catholique est un havre de paix et le pape François, avec ses messages de tolérance et d'ouverture à l'égard de la communauté L.G.B.T.Q., est devenu un héros personnel. Ils ont été enthousiasmés par sa visite de quatre jours.

    « Lorsque nous avons eu François comme pape, j'ai réalisé que Dieu nous écoutait vraiment », a déclaré Mami Yuli, chef de la communauté et fervente catholique, qui s'est fait tatouer un chapelet sur la poitrine. « Ce n'est pas le pape mais Dieu lui-même qui nous rend visite , a déclaré Mami Yuli, leader de la communauté transgenre de Jakarta et fervente catholique.

    Après avoir quitté le refuge où beaucoup d'entre elles vivent, le groupe de dix femmes transgenres s'est serré dans deux voitures de location et s'est rendu au stade Bung Karno de Jakarta, où le pape devait tenir une messe plus tard dans la journée de jeudi. Elles n'avaient pas de billets d'entrée, mais espéraient au moins pouvoir apercevoir le pape à l'extérieur.

    Leur enthousiasme et la proximité qui existe depuis des années entre la communauté transgenre et l'Église catholique de Jakarta contrastent fortement avec les attitudes moins favorables de l'Église dans d'autres pays et avec les positions exprimées par certains responsables ecclésiastiques. Mais cela montre aussi que le message de tolérance de François a trouvé un écho dans certains coins du monde catholique, à des milliers de kilomètres du Vatican.

    « Le pape François nous a demandé à plusieurs reprises de ne pas les juger », a déclaré le révérend Agustinus Kelik Pribadi, prêtre de l'église catholique Saint-Étienne à Jakarta Sud. Il faisait référence à la célèbre question du pape « qui suis-je pour juger ? » à propos des prêtres homosexuels, qui, pour beaucoup, reflétait son attitude générale à l'égard de la communauté L.G.B.T.Q. « Nous devons écouter.

    Les catholiques ne représentent qu'une très faible minorité dans une Indonésie dominée par les musulmans. Pourtant, des dizaines de femmes transgenres qui ne sont pas nées dans l'Église ont été baptisées à Jakarta ces dernières années. Elles venaient de presque tous les coins du pays, a déclaré le révérend Adrianus Suyadi, prêtre jésuite à la cathédrale de Jakarta.

    Les liens entre l'Église et la communauté des femmes transgenres de Jakarta sont le résultat du travail de l'archevêque de la ville, le cardinal Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, ont déclaré les prêtres. Le cardinal a demandé aux prêtres d'accueillir les personnes transgenres dans leurs paroisses dans le cadre d'une campagne de respect de la dignité humaine. Mami Yuli, leader de la communauté transgenre, a également fait pression sur l'Église.

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  • La minorité germanophone joue un rôle important dans le concert global du fédéralisme belge

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    De Thomas Philipp Reiter sur le Tagespost (traduction deepL) :

    L’Est de la Belgique a une fonction de pont

    Bien que la minorité germanophone représente moins de 1 pour cent de la population totale, elle joue un rôle important dans le concert global du fédéralisme belge.

    7 septembre 2024

    De l’extérieur, la Belgique peut être décrite comme un pays catholique assez stable. Selon le sixième rapport annuel de l'Église catholique publié l'année dernière, dans lequel l'Église catholique donne un aperçu de ses propres activités et de celles de ses organisations affiliées, plus de la moitié des Belges se considèrent catholiques. Une estimation scientifique du sociologue religieux Wim Vandewiele de l'Université catholique de Louvain, que le pape François prévoit de visiter ce mois-ci à l'occasion de son 600e anniversaire, conclut qu'en 2022, un peu plus de la moitié de la population, soit précisément 50,02 pour cent, est catholique. Huit pour cent des Belges appartiennent à des communautés islamiques et les protestants, soit environ un pour cent, ne jouent qu'un rôle mineur dans la perception religieuse.

    La minorité germanophone de Belgique représente moins de 1 pour cent de la population. Il s'agit d'une zone située à la frontière orientale de la Belgique qui a dû changer de nationalité à plusieurs reprises au fil des siècles entre le Luxembourg, l'Allemagne et la Belgique. Près de 80 000 personnes vivent dans les deux cantons d'Eupen et de Saint-Vith, mais elles bénéficient d'une grande autonomie que l'État fédéral belge accorde à leurs parents éloignés germanophones dans la lutte constante entre Flamands néerlandophones et francophones. Wallons. L'Est de la Belgique est représenté par son propre parlement avec son propre gouvernement et un véritable premier ministre, ce qui place la petite région sur un pied d'égalité avec ses voisines la Flandre, la Wallonie et la Bruxelles bilingue, une Belgique à quatre.

    Émancipation de l'archidiocèse de Cologne

    Après que le traité de Versailles ait forcé l'Empire allemand à céder la zone située à l'ouest d'Aix-la-Chapelle et de Trèves au Royaume de Belgique, un diocèse catholique romain distinct a été créé en 1921, appelé Eupen-Malmedy. Auparavant, les anciens quartiers allemands d'Eupen et de Malmedy relevaient de l'archidiocèse de Cologne. Cependant, l'autorité de l'archevêque de Cologne était limitée dans certains domaines par l'autorité spéciale de l'administrateur apostolique et du nonce papal à Bruxelles. Le clergé local était habitué à la situation frontalière, mais était toujours tiraillé entre l'archidiocèse de Cologne et sa nouvelle affiliation à l'Église catholique de Belgique.

    Lorsque la situation menace de dégénérer, le cardinal Désiré-Joseph Mercier, alors primat de Belgique, informe le pape Benoît XV sur la situation insatisfaisante des croyants. Il crée alors rapidement le diocèse indépendant d'Eupen-Malmedy avec la bulle papale "Ecclesiae Universae" du 30 juillet 1921. La ville de Malmedy fut déclarée siège du diocèse car c'était également là que se trouvait le gouvernement militaire belge du général Herman Baltia, qui assurait parfois brutalement l'incorporation des soi-disant nouveaux Belges dans le royaume. L'évêque de Liège, Martin-Hubert Rutten, est nommé évêque en union personnelle. Dans le même temps, l'évêque élève l'ancienne église monastique des Saints Pierre, Paul et Quirin du monastère appartenant à l'abbaye impériale de Stavelot-Malmedy, qui servait alors d'église paroissiale de Malmedy, au statut de nouvelle église. cathédrale. La cathédrale de cette époque est toujours là aujourd'hui.

    Mais le diocèse n’était pas destiné à avoir une longue durée de vie. Dès 1923, le Vicaire général de Liège et délégué épiscopal pour Eupen-Malmedy, Giacomo Laminne, déclarait que le nouveau diocèse n'était qu'une « façade » et qu'il serait intégré au plus vite au diocèse de Liège. Le pape s'y conforma également et scella donc la prise de pouvoir par une bulle papale de dissolution le 15 avril 1925, mais à la condition qu'un délégué germanophone ou un vicaire général connaissant le terrain soit nommé pour les cantons de l'Est. Cependant, cela n'a été respecté à Liège qu'en 1978 avec la nomination d'un vicaire épiscopal germanophone, après que la responsabilité ait été auparavant assurée par divers vicaires généraux qui parlaient à peine l'allemand et encore moins connaissaient la situation locale. La situation s'est désormais apaisée après qu'Aloys Jousten, un Belge de l'Est originaire de Saint-Vith, ait même occupé la charge d'évêque de 2001 à 2013. Le vicaire épiscopal actuel est le prêtre est-belge parfaitement bilingue et docteur en théologie morale Emil Piront.

    Les mesures Corona comme catalyseurs du déclin

    L’Église catholique en Belgique et donc aussi dans la Belgique orientale germanophone est structurée différemment qu’en Allemagne. Les institutions et autorités ecclésiales jouent un rôle subordonné. Cela met en évidence l'importance des acteurs sociaux locaux qui s'appuient sur de bonnes relations avec les autorités civiles. L'Est de la Belgique est structuré comme un village et on peut encore trouver des croix et des statues de Jésus à de nombreux carrefours de rues et de maisons. Chaque communauté a son église où ont lieu régulièrement des offices, mais là aussi la sécularisation et l'individualisation progressent. La vie sociale, y compris la vie ecclésiale, est encore davantage caractérisée par des clubs et des groupes que dans les zones urbaines. Néanmoins, comme partout ailleurs, l’engagement bénévole à long terme diminue et les mesures liées au Corona ont joué un rôle de catalyseur. Les premières chorales d'église se dissolvent. 

    Les gens ici se voient comme un pont entre la Belgique, l'Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas et bon nombre d'entre eux parlent toutes les langues nationales de ces pays dans leur idiome respectif. L'évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, s'adresse également couramment à ses fidèles dans les deux langues de son diocèse, l'allemand et le français. Après tout, il s'inscrit dans la lignée de saints tels que saint Remacle, saint Lambert et saint Hubert, mais aussi des princes-évêques de Liège du Saint-Empire romain germanique.