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  • Toujours à contretemps, et pour cause…

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    Paul Vaute rend compte pour Belgicatho du nouveau livre de Mutien-Omer Houziaux, "Ces temps crépusculaires ou Le passé décomposé".

       Au regard des générations du futur, si futur il y a, notre Occident présent ne pourra manquer d'apparaître comme un monde marqué massivement par une rupture sans précédent avec ses propres fondements. Les courants négateurs qui, en d'autres temps, étaient cantonnés à des cercles philosophiques et intellectuels minoritaires, ont gagné par imprégnation progressive toutes les strates de la société. Ainsi s'impose la connotation immanquablement positive de tout ce qui "libère des carcans", "affranchit des contraintes", "fait bouger les lignes", "enterre le vieux monde", "désaliène", "déconstruit"…, ce qui signifie de plus en plus clairement pour le tout-venant: rejeter toute transcendance, proclamer le règne de l'homme et célébrer la victoire de la culture en mouvement sur les héritages antique et chrétien.

       C'est le même refus des limites et des normes d'antan au nom de la liberté chérie qui a permis que la nature soit impunément dévastée, mais c'est là un des rares effets qu'on consent à déplorer. Il n'y a pas de Greta Thunberg pour défendre les prérogatives du vrai dans la pensée, du beau dans l'art, du sens commun dans la vie sociale. Promouvoir la famille monogame stable et unie, dénoncer l'emprise de la pornographie dans tous les domaines de la création, réclamer une protection légale de la vie humaine à naître et finissante…: autant de gageures dans le contexte où nous vivons. Des vents contraires se sont certes levés, notamment en Hongrie et aux Etats-Unis,  mais sont-ils durables ? Des courants néoconservateurs ou populistes ont le vent en poupe dans quelques pays, mais ils apparaissent souvent divisés ou timorés sur les questions éthiques. En Belgique, ils peinent à se structurer et les "grands" médias se garderont bien de leur ouvrir la porte.

       Il est d'autant plus heureux que quelques sages, même s'ils n'auront pas droit aux feux de la rampe, prennent la plume pour intervenir "à temps et à contretemps", fustiger le mal, exhorter, instruire (2e Epître à Timothée, 4:2). Mutien-Omer Houziaux est l'un d'eux.  A contretemps était justement le titre d'un de ses précédents ouvrages. Il en prolonge aujourd’hui la démarche avec Ces temps crépusculaires.

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  • 18 avril 2025 • Vendredi Saint : Chemin de croix pour la paix dans le monde à travers les rues de Liège

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    18 avril 2025 • Vendredi Saint

    Chemin de croix pour la paix dans le monde à travers les rues de Liège

    12e édition

    Vendredi 18 avril, c’est la date du Vendredi Saint : mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques.

    La Pastorale Urbaine organise, pour la douzième fois, un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par Jean Pierre Pire, doyen de Liège, il sera présidé par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège. Le chemin de croix partira à 17h30 de l’église Saint-Nicolas (Outremeuse) pour arriver à 19h30 à la Cathédrale. En portant des cierges et en chantant, les marcheurs suivront symboliquement la Croix de Jésus jusqu’à la Cathédrale Saint-Paul.

    En arrivant à la Cathédrale, les participants au chemin de croix seront invités à l’office du Vendredi Saint présidé par notre évêque à 19h30 à la Cathédrale.

    Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office, celles et ceux qui le souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).

    Concrètement : RDV à Saint-Nicolas (Outremeuse) le vendredi 18 avril à partir de 17h20. Chemin de croix dans les rues de Liège de 17h30 à 19h30. Pour ceux qui le souhaitent : office à la Cathédrale de 19h30 à 20h45, suivi d’un temps libre pour les confessions jusque 21h15.

    Contact
    Doyen Jean Pierre Pire • notredamedesponts.outremeuse@gmail.com
    04 343 26 35 (ext. 1) • 0495 21 64 34

  • Comment les catholiques du Soudan survivent à la guerre

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    De Luke Coppen sur le Pillar :

    Comment les catholiques du Soudan survivent à la guerre

    Lorsque la guerre civile a éclaté il y a deux ans, il y avait plus de 1,2 million de catholiques dans le pays.

    Lorsque la guerre civile a éclaté au Soudan il y a deux ans aujourd’hui, il y avait plus de 1,2 million de catholiques dans le pays.

    Cathédrale Saint-Matthieu de Khartoum, Soudan. David Stanley via Wikipédia (CC BY 2.0).

    Bien que 90 % des quelque 50 millions d'habitants du pays soient musulmans, le Soudan compte une importante présence catholique depuis près de 200 ans. Le troisième plus grand pays d'Afrique est lié à des saintes comme Joséphine Bakhita et Daniel Comboni , ainsi qu'à d'autres figures saintes comme Zeinab Alif , une esclave devenue abbesse.

    Avant que les combats ne bouleversent la vie quotidienne, les catholiques se rendaient à leur culte dans des bâtiments importants tels que la cathédrale Saint-Matthieu dans la capitale, Khartoum, et la cathédrale Notre-Dame-Reine d'Afrique à El-Obeid.

    En 2023, année où la guerre a éclaté, l’archidiocèse de Khartoum, qui couvre la moitié nord-est du pays, comptait 79 prêtres, 123 religieux et 4 diacres permanents, au service d’une communauté catholique en constante croissance dans 17 paroisses.

    Qu'est-il arrivé aux catholiques soudanais ces deux dernières années ? Il est difficile d'en dresser un tableau complet en raison du brouillard de la guerre. Les rapports sont inégaux, mais ils nous donnent un aperçu de l'impact du conflit sur la minorité catholique du pays.

    Voici ce que nous savons.

    Une carte montrant les parties du Soudan contrôlées par les forces armées soudanaises (rose) et les forces de soutien rapide (sarcelle), au 13 avril 2025. ElijahPepe via Wikimedia (CC BY-SA 4.0).

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  • Qu'au nom du Seigneur tout genou fléchisse

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    In nomine Domini omne genu flectatur,
    caelestium, terrestrium et infernorum :
    quia Dominus factus oboediens usque ad mortem,
    mortem autem crucis :
    ideo Dominus Iesus Christus in gloria est Dei Patris.
     
    Au nom du Seigneur, que tout genou fléchisse,
    aux cieux, sur terre et aux enfers :
    car le Seigneur s'est fait obéissant jusqu'à la mort,
    et la mort de la croix :
    voilà pourquoi le Seigneur Jésus-Christ est en la gloire de Dieu le Père.
     
    Ps.  1
    Domine exaudi orationem meam
    et clamor meus ad te (per)veniat.
     
    Seigneur, exaucez ma prière,
    et que mon cri (par)vienne jusqu’à vous.
  • Les Philippines consacrées à la Divine Miséricorde

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PHILIPPINES - La nation se consacre à la Divine Miséricorde : une « réponse collective de foi et d'espérance »

    mardi 15 avril 2025 
     

    Archidiocese of Manila

    Manille (Agence Fides) – En cette période de polarisation, alors que la société philippine apparaît de plus en plus divisée sur le plan social et politique, la nation se consacre et se confie à la Divine Miséricorde pour retrouver son unité. C'est l'initiative des évêques des Philippines qui ont promu pour le 27 avril, le dimanche après Pâques, appelé « Dimanche de la Divine Miséricorde », un acte solennel de consécration qui sera prononcé pendant les messes dans toutes les églises du pays. Comme l'a écrit le cardinal Pablo Virgilio David, président de la Conférence épiscopale catholique des Philippines, dans la lettre annonçant l'initiative, la consécration représente « une réponse collective de foi et d'espoir » face aux « graves défis » auxquels le pays et la communauté mondiale sont confrontés : la corruption généralisée ; l'érosion de la vérité et l'opposition croissante aux enseignements de l'Église sur la vie et la famille ; les divisions et les hostilités généralisées dans la société ; la menace de conflits locaux comme d'une guerre à l'échelle mondiale. « La consécration nationale sera une expression profonde de notre confiance en la Divine Miséricorde, une confiance qui reste notre refuge ultime en ces temps d'incertitude et d'épreuve », a expliqué le cardinal. « Nous confions nous-mêmes, notre Église et notre nation à la miséricorde infinie de Dieu, confiants que dans Sa miséricorde nous trouverons la guérison, le renouveau et l'espoir dont nous avons si profondément besoin », a-t-il écrit.

    Il récite la prière de consécration : « Jésus, avec une foi et une confiance totales en ton océan infini d'amour, nous nous plaçons sous la protection de ta miséricorde. Nous nous unissons à ton offrande parfaite, avec le Saint-Esprit, au Père, afin que nous puissions être complètement transformés dans ta miséricorde. » Et il poursuit : « Aie pitié de nous pour les guerres entre les nations et les terreurs avec lesquelles nous nous tourmentons les uns les autres. Aie pitié de nous pour le péché répandu contre la vérité et les péchés horribles contre la justice et la fraternité humaine. Aie pitié de nous pour le blasphème auquel est soumise Ta Divine Miséricorde et la tromperie abominable des faibles et des pauvres. Aie pitié de nous pour les abus contre la dignité humaine, le péché contre la vie, l'amour et la famille ».

    L'acte fait écho aux conclusions du Ve Congrès apostolique mondial sur la miséricorde, qui s'est tenu à Cebu, aux Philippines, à l'automne 2024, au cours duquel les fidèles philippins se sont reconnus et se sont engagés à « être des véhicules de la compassion et de la miséricorde du Seigneur envers les autres », afin « exprimer la miséricorde du Seigneur dans toutes les communautés » et être « de véritables messagers de miséricorde ». La nation , a-t-on dit à la fin du Congrès, a besoin « d'œuvres qui traduisent en actes concrets l'esprit de miséricorde : les baptisés sont appelés à être la miséricorde vivante pour les autres ».

    Le dimanche de la Divine Miséricorde a été institué par le pape Jean-Paul II en 2000 à l'occasion de la canonisation de sainte Faustine Kowalska, religieuse et mystique polonaise dont les visions ont inspiré cette dévotion, et est célébré chaque année le deuxième dimanche de Pâques.
    (PA) (Agence Fides 15/4/2025)

  • Leçon des Ténèbres du Mercredi Saint (Charpentier)

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    Leçon de ténèbres du Mercredi saint, H. 96 :

    Première Leçon "Incipit lamentatio Jeremiae Prophetae" - Aleph · Concerto Vocale · René Jacobs

    Charpentier: Leçons de Ténèbres du Mercredy Sainct ℗ harmonia mundi Released on: 1986-09-20 Conductor: René Jacobs Musical Ensemble: Concerto Vocale Composer: Marc-Antoine Charpentier

    Auto-generated by YouTube.

  • Méditation pour le Mercredi Saint

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    Du site de l'Opus Dei :

    Méditation : Mercredi Saint

    Les thèmes proposés pour la méditation du jour sont : Judas était un apôtre choisi par Jésus ; la miséricorde divine est plus grande que notre faiblesse ; l’espérance nous ramène à Dieu.

    - Judas était un apôtre choisi par Jésus

    - La miséricorde divine est plus grande que notre faiblesse

    - L'espérance nous ramène à Dieu


    « ALORS, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : “Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ?” Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer » (Mt 26, 14-16). Traditionnellement, l’Église rappelle la trahison de Judas le mercredi saint. Qu’elles sont loin de l’âme de cet apôtre, s’apprêtant à trahir Jésus, les premières rencontres avec celui qu’il avait considéré comme le Messie ! Car Judas avait été choisi personnellement par le Christ. Il aurait pu être aussi heureux que les autres, tout près de Jésus, et devenir une des colonnes de l’Église. Cependant, il a opté pour vendre, au prix d’un esclave, celui qui lui avait tout donné. Dieu a voulu que la Sainte Écriture ne passe pas sous silence cette réalité.

    Le dénouement tragique s’est produit au cours de la Dernière Cène, lorsque Jésus est assailli par l’angoisse de la passion toute proche et le déchirement entraîné par l’abandon de ceux qu’il aimait. « Pendant le repas, il déclara : “Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer” » (Mt 26, 21). Les autres onze apôtres, forts de l’expérience de leur rudesse et montrant par là une grande confiance dans les propos du Christ, s’exclament tout étonnés : “Serait-ce moi, Seigneur ?” Prenant la parole, il dit : “Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là !” Judas, celui qui le livrait, prit la parole : “Rabbi, serait-ce moi ?” Jésus lui répond : “C’est toi-même qui l’as dit !” » (Mt 26, 22-25)

    Nous ne savons pas si Judas a regardé Jésus dans les yeux. Il n’y aurait découvert ni rancune ni colère. Le Christ, son ami, continuait de le regarder avec la même conviction avec laquelle il l’avait appelé quelques années plus tôt pour faire de lui un apôtre, pour l’avoir près de lui. « Que pouvons-nous faire devant Dieu qui nous a servis jusqu’à éprouver la trahison et l’abandon ? Nous pouvons ne pas trahir ce pour quoi nous avons été créés, ne pas abandonner ce qui compte. Nous sommes au monde pour l’aimer, lui et les autres. Le reste passe, cela demeure » [1].


    CEPENDANT, la trahison de Judas n’a pas été la folie d’un instant mais probablement la conséquence d’une suite de manques d’amour. Nous trouvons dans l’Évangile selon saint Jean un épisode significatif : les critiques, quelques jours avant la Pâque, face au gaspillage de Marie de Béthanie qui a oint Jésus avec le parfum. Judas a osé critiquer indirectement le comportement de cette femme, avançant une raison altruiste ; or, d’après l’Écriture « il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait » (Jn 12, 6).

    Cela dit, cette offense, pas plus que tout autre faiblesse, ne sont pas assez fortes pour faire plier un Dieu qui appelle chacun de nous constamment et attend toujours notre retour. Saint Josémaria voyait dans cette manière d’être de Dieu, si empreinte de miséricorde, notre vraie armure : « Nous avons tous des misères. Mais nos misères ne doivent jamais nous conduire à ignorer l’appel de Dieu, mais plutôt à accueillir cet appel, à entrer dans cette bonté divine, comme les anciens guerriers entraient dans leur armure » [2].

    Saint Augustin conseille comme la meilleure façon d’affronter notre fragilité, une attitude humble, une demande constante devant le Seigneur. Concernant concrètement Judas l’Iscariote, il dit : « S’il avait prié au nom du Christ, il aurait demandé pardon ; s’il avait demandé pardon, il aurait eu l’espérance ; s’il avait eu l’espérance, il aurait espéré la miséricorde » [3] ; il n’aurait pas fini comme l’Écriture le signale (cf. Mt 27, 5). Le Seigneur ne souhaitait pas sa perdition, pas plus que celle de qui que ce soit. Même au moment de l’arrestation, il essaye de le faire réfléchir, en l’appelant « ami » et en acceptant son baiser. Peut-être le Christ, même déjà sur la croix, attendait-il le retour de son apôtre pour lui pardonner, comme il l’a fait avec le larron repentant.


    PIERRE aussi, en cette nuit des trahisons, a renié trois fois le Seigneur. Celui qui serait le fondement de l’Église a pleuré son péché avec des larmes d’amour. Judas, pour sa part, a manqué d’humilité pour retourner auprès du Seigneur et reconnaître son péché. Pierre a nourri fermement l’espérance, alors que Judas l’a perdue, faute d’avoir confiance dans la miséricorde du Seigneur.

    Commentant ce passage de l’Évangile, saint Josémaria disait : « Voyez comme la vertu de l’espérance est grande ! Judas a reconnu la sainteté du Christ, il s’était repenti du crime qu’il avait commis, à tel point qu’il a pris l’argent, le prix de sa trahison, et l’a jeté au visage de ceux qui le lui avaient donné en récompense de sa trahison. Mais… il lui manquait l’espérance, la vertu nécessaire pour revenir à Dieu. S’il avait eu l’espérance, il aurait pu encore être un grand apôtre. Quoi qu’il en soit, nous ne savons pas ce qui s’est passé dans le cœur de cet homme, ni s’il a répondu à la grâce de Dieu au dernier moment. Seul le Seigneur sait ce qui s’est passé dans ce cœur dans ses derniers instants. Alors ne donnez jamais prise à la méfiance, ne désespérez jamais, même si vous avez fait la chose la plus stupide. Tout ce que vous avez à faire est de parler, de vous repentir, de vous laisser conduire par la main, et tout trouve une solution » [4].

    Voilà un enseignement à tirer de l’Évangile d’aujourd’hui : pour grandes qu’aient été nos offenses, plus grande encore est la miséricorde de Dieu. Tout a une solution si nous revenons auprès du Seigneur et ouvrons le cœur à la grâce, pour que le Christ puisse guérir nos blessures. « La peur et la honte, qui nous empêchent d’être sincères, sont les plus redoutables ennemis de la persévérance. Nous sommes pétris d’argile ; or, si nous parlons, l’argile acquiert la résistance du bronze » [5]. Telle est la force que l’humilité de saint Pierre, roc de l’Église, a gagnée. Nous la demandons à Jésus à travers la Vierge Marie, sa mère qui est aussi notre mère.


    [1]. Pape François, Homélie, 5 avril 2020.

    [2]. Saint Josémaria, Lettres 2, n° 47a.

    [3]. Saint Augustin, Commentaire du Psaume 108, n° 9.

    [4]. Saint Josémaria, notes prises lors d’une Méditation, 8 décembre 1968.

    [5]. Saint Josémaria, Lettres 2, n° 41a.

  • Saint Benoît Labre (16 avril)

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    De Raymond Martel, prêtre, sur le site des amis de saint Benoît Labre :

    Biographie de saint Benoît Labre

    maison

    Benoît Labre est né le 26 mars 1748 à Amettes en France. Il est l'aîné de quinze enfants d'une famille de cultivateurs.

    Très tôt, Benoît rêve d'une vie totalement donnée à Dieu. Il se sent de plus en plus attiré par la solitude et la prière. Il veut devenir moine. Après de nombreux essais sans succès, Benoît découvre que le Seigneur ne l'appelle pas à vivre dans un monastère. Dieu l'attend ailleurs.

    Une fois de plus, Benoît se met en route, mais cette fois-ci pour un long pèlerinage. Dans les divers sanctuaires situés sur son chemin, il s'arrête pour de très longs moments de prière.

    tableau

    Petit à petit, Benoît découvre que sa vocation est celle d'être pèlerin. Assoiffé de Dieu, c'est sur la route qu'il le rencontre. Un bâton à la main et un chapelet au cou, dans une vie de pauvreté et de prière, Benoît parcourt les routes d'Europe.

    Tourné vers Dieu, le coeur de Benoît l'est également vers les autres. Vivant au jour le jour, il trouve le tour de partager le peu qu'il a avec les pauvres de son entourage.

    À Rome, où Benoît passe les dernières années de sa vie, il est surnommé "le pauvre des Quarante-Heures"; on le retrouve en adoration dans les églises où le Saint-Sacrement est exposé. L'Eucharistie est au coeur de sa vie et de sa prière.

    Le 16 avril 1783, Benoît meurt à Rome à l'âge de 35 ans. La nouvelle se répand par la bouche des enfants : «Le saint est mort ! Le saint est mort !» Des miracles lui sont immédiatement attribués; ils contribueront même à la conversion de John Thayer, un ministre presbytérien.

    Le 9 février 1873, en présence du Saint-Père et à sa demande, Mgr Dominique Bartolini, secrétaire de la congrégation des Rites, procède à la lecture du décret annonçant l'éventuelle canonisation du bienheureux Benoît Labre (Voir compte-rendu de cette cérémonie et le texte intégral du décret dans les Annales catholiques, N° 62, 22 février 1873, p. 218-224). Près de neuf ans plus tard, le 8 décembre 1881, Benoît est déclaré saint.