Il est difficile d’échapper à la tristesse et à l’abattement quand les médias ne cessent d’évoquer des faits commis contre des enfants par des hommes consacrés, surtout lorsqu’il s’agit d’un évêque. La justice a beau prescrire de tels faits, les taches restent indélébiles à l’image du tort fait à d’innocentes victimes qui ne parviendront sans doute jamais à effacer ces horribles souvenirs de leur mémoire.
Alors que nous nous apprêtions à vivre cette grande semaine en nous recueillant lors de l’évocation des évènements de la Passion et en nous apprêtant à goûter à la joie pascale, voilà que ces nuages viennent enténébrer à nouveau notre ciel intérieur. Nous avons beau savoir que cette campagne est délibérément entretenue par des médias qui savourent une joie mauvaise à l’idée du trouble qu’ils propagent dans les esprits et dans les cœurs, nous ne pouvons pas ne pas être atteints par leur battage.

Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, a qualifié mardi d'"offense" la photographie de l'artiste américain Andres Serrano représentant un crucifix trempé dans l'urine, vandalisée dimanche à Avignon et a réclamé son "retrait".