Il est difficile d’échapper à la tristesse et à l’abattement quand les médias ne cessent d’évoquer des faits commis contre des enfants par des hommes consacrés, surtout lorsqu’il s’agit d’un évêque. La justice a beau prescrire de tels faits, les taches restent indélébiles à l’image du tort fait à d’innocentes victimes qui ne parviendront sans doute jamais à effacer ces horribles souvenirs de leur mémoire.
Alors que nous nous apprêtions à vivre cette grande semaine en nous recueillant lors de l’évocation des évènements de la Passion et en nous apprêtant à goûter à la joie pascale, voilà que ces nuages viennent enténébrer à nouveau notre ciel intérieur. Nous avons beau savoir que cette campagne est délibérément entretenue par des médias qui savourent une joie mauvaise à l’idée du trouble qu’ils propagent dans les esprits et dans les cœurs, nous ne pouvons pas ne pas être atteints par leur battage.