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  • Sept points pour résumer la nouvelle évangélisation

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    C'est ce que propose l’archevêque de New-York, comme le rapporte "Americatho"

    "Hier, à la veille du jour où il recevra la barrette rouge des nouveaux princes de l’Église, Mgr Timothy Dolan, archevêque de New York et cardinal désigné, a livré, lors de la journée de réflexion et de prière qui réunissait autour de Benoît XVI les cardinaux et les cardinaux désignés, ses sept points pour la nouvelle évangélisation.

    1. Se souvenir que même ceux qui se vantent de leur sécularisme, ont un désir inné du divin ; la première étape de l’évangélisation doit être de maintenir vivante la quête de Dieu.

    2. « N’ayez pas peur », soyez confiants, sans triomphalisme, puisque c’est par son pouvoir que Dieu envoie son peuple évangéliser.

    3. Savoir que la nouvelle évangélisation ne consiste pas à proposer une doctrine ou un système de croyance, mais une Personne dont le nom est Jésus.

    4. Cependant, ce Jésus est la Vérité et donc, par conséquent, l’évangélisation est liée à la catéchèse.

    5. La personne qui évangélise doit être emplie de joie : elle est quelqu’un qui sourit.

    6. La nouvelle évangélisation c’est une affaire d’amour, l’amour de Dieu rendu concret dans le service.

    7. Et pour finir, le martyre. Un rappel que désormais l’Église est peuplée de ceux qui endurent la persécution pour leur foi et que ces martyrs donnent un élan à la nouvelle évangélisation.

    La joie est le grand secret des chrétiens, disait Chesterton. Timothy Dolan est-il le plus chestertonien des cardinaux ?"

  • Pour l'amour de l'Amour, une video du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Regardez ce film ! Écoutez cette voix ! Laissez-vous emporter dans la beauté indépassable du christianisme...
    Que de nombreuses vocations se lèvent ! Allez les garçons ! En avant !

    http://www.youtube.com/
    www.delamoureneclats.fr

  • Le malaise au Vatican: un diagnostic sévère mais juste?

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    Vittorio Messori se livre à une analyse sévère mais sans doute assez juste des maux dont souffre l'Eglise à son sommet. Notre amie de "Benoît et moi" en fait paraître la traduction sur son site. On la lira avec profit ici: http://benoit-et-moi.fr

    Extrait :

    "...nous l'avons dit, il semble qu'il y ait aussi un effondrement moral, qui n'est pas seulement sexuel (problèmes pédophiles, mais pas seulement), mais aussi le retour, presque comme à l'époque de la Renaissance, de palais du Vatican réduits à des nœuds d'intrigues et de luttes pour les carrières , le pouvoir, l'argent, les intérêts politiques et idéologiques. Eh bien là, il n'y a pas de réforme qui tienne, il n'y a pas de remède uniquement humain. Là, toutes les techniques de "réorganisation de l'entreprise" sont ridiculement impuissantes et doivent s'ouvrir au «scandale» de la prière."

  • Les paroles fortes du pape lors du consistoire de ce 18 février

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    Cité du Vatican, 18 février 2012 (source : VIS). A 10 h 30', le Saint-Père a présidé en la Basilique vaticane le sixième consistoire ordinaire public pour la création de vingt deux Cardinaux, auxquels il a remis la barrette, l'anneau et le titre ou diaconie. Après la prière introductive et la lecture de l'Evangile, Benoît XVI a prononcé l'allocution dont voici de larges extraits :

    « Tu es Petrus, et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam... C’est sur ces paroles du chant d'entrée que s'est ouvert le beau rite consistorial... Ce sont les paroles par lesquelles Jésus a constitué Pierre comme fondement solide de l’Eglise. De ce fondement, la foi représente le facteur qualificatif. De fait, Simon devient Pierre, le roc, car il a professé sa foi en Jésus Messie et Fils de Dieu... Les paroles que Jésus adresse à Pierre mettent bien en évidence le caractère ecclésial de l’événement d’aujourd’hui. Les nouveaux Cardinaux, en effet, par l’attribution du titre d’une église de cette ville, sont insérés à tous les effets dans l’Eglise de Rome, guidée par le Successeur de Pierre, pour coopérer étroitement avec lui au gouvernement de l’Eglise universelle... Dans cette tâche délicate, le témoignage de foi donné à travers sa vie et sa mort par le Prince des Apôtres, qui, par amour du Christ, s’est donné totalement lui-même jusqu’au sacrifice ultime, sera pour eux un exemple et une aide... C’est en ce sens qu’il faut comprendre aussi l’imposition de la barrette rouge. Aux nouveaux Cardinaux est confiée le service de l’amour, l'amour pour Dieu, l'amour pour son Eglise, l'amour pour le prochain avec un dévouement absolu et sans condition, jusqu’à l’effusion du sang, si nécessaire, comme le dit la formule de l’imposition de la barrette et comme l’indique la couleur rouge de leurs habits. En outre, il leur est demandé de servir l’Eglise avec vigueur, avec la clarté et la sagesse des maîtres, avec l’énergie et la force morale des pasteurs, avec la fidélité et le courage des martyrs. Il s’agit d’être d’éminents serviteurs de l’Eglise qui trouve en Pierre le fondement visible de l’unité.

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  • Quitter l'Eglise pour mieux adhérer au Christ?

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    L'abbé Rimaz (le Suisse romain) observe :

    "La tentation est parfois forte de vouloir quitter l'Eglise pour mieux adhérer à Jésus. Or, une juste connaissance de notre propre personne nous donne de voir en nous du bien et du mal, de l'ivraie et du bon grain, soit la présence de la grâce à côté du péché."

    Mais, ajoute-t-il : "Le Cardinal Journet, amoureux de la sainteté de l'Eglise, comme un fiancé envers sa jeune fiancée, place les frontières de l'Eglise dans notre propre coeur. Ce qui est bon en nous est donné par la grâce de Dieu. Ce qui est mauvais, de l'ordre du péché, n'appartient pas à l'Eglise catholique, mais au démon en tout premier lieu. Le théologien allemand Karl Rahner s'est trompé: l'Eglise n'est pas pécheresse. L'Eglise est cette immense gerbe de bon grain, et le champ est celui du monde, alors les pécheurs appartiennent à l'Eglise, mais pas leurs péchés. L'ivraie ne fait pas partie de la sainte Eglise."

    Toute la note est à lire ici : La parabole de l'ivraie et du bon grain

  • Le "Manuel BIO-éthique des Jeunes" à diffuser sans modération

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    images.jpgLa Fondation Jérôme Lejeune a rédigé le Manuel BIO-éthique des Jeunes pour informer les jeunes des enjeux éthiques de nombreuses pratiques banalisées auxquelles ils sont et seront confrontés dans leur vie.

    Véritable outil pédagogique, ce manuel :

    - s’organise par thèmes (le clonage, l’euthanasie, l’avortement…) abordés simplement : définitions, explications, législations, réflexions éthiques, témoignages, questions/réponses…,
    - adopte un ton clair et factuel,
    - rappelle la réalité des faits biologiques et leurs implications éthiques,
    - remet en perspective les questions de bioéthique pour mener une réflexion éthique et permettre un discernement libre.

    Vous pouvez commander le Manuel de Bioéthique en utilisant ce formulaire.

    Introduction de Jean-Marie Le Méné,
    président de la Fondation Jérôme Lejeune

    Quoi de plus intime à la vie que la vie elle-même, l'histoire de nos premiers et de nos derniers instants ?

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  • Un "buzz" révélateur dans l'Hexagone

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    Les propos politiquement et culturellement "incorrects" d'un député du Nord lui ont valu un lynchage médiatique orchestré par les lobbies LGBT; à découvrir ici : libertepolitique.com

  • Unanimité des évêques des USA contre un mandat fédéral d'Obama

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    Nous lisons sur "Americatho" :

    C’est un fait, un fait massif, un fait que l’on n’aurait, à coup sûr, pas pu constater voici quelques années encore : selon le compte très précis de Thomas Peters, tous les évêques diocésains américains, sans aucune exception, se sont prononcés contre le mandat fédéral (décret du ministère de la Santé des États-Unis) promulgué en application de l’ObamaCare et obligeant les institutions catholiques à souscrire des polices d’assurance santé pour leurs employés, couvrant et remboursant la contraception (y compris les substances abortives, RU 487, pilules dites du “lendemain” ou du “surlendemain”) et la stérilisation. C’est l’honneur de l’épiscopat américain que d’avoir, dans cette folie idéologique d’Obama et de sa bande, défendu unanimement le droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience aux États-Unis, telles qu’elles sont constitutionnellement établies dans le Premier Amendement. L’épiscopat américain vient d’écrire une page particulièrement significative de l’histoire des États-Unis !

  • Les enjeux éthiques de combats qui se livrent au niveau international...

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    headerLogo.jpgAustin Ruse, président du C-Fam communique :

    Tim Herrmann était présent lors des séances du Comité des ONG du Conseil économique et social de l’ONU. Ce rassemblement de représentants est compétent pour approuver ou rejeter les demandes de statut officiel auprès de l’ONU soumises par les organisations non gouvernementales. Lors des réunions qui viennent de se terminer, un groupe anti catholique ainsi qu’un groupe radical d’homosexuels et transsexuels se sont tous deux vus refuser le statut d’ONG officiel, au moins temporairement. Voir ici : Un comité de l’ONU ferme temporairement ses portes aux groupes de pression anti catholiques

    Wendy Wright quant à elle vous rapporte la résistance montante des gouvernements à l’encontre de l’agenda politique homosexuel et transsexuel. Alors que le gouvernement des Etats-Unis pousse un agenda de politique étrangère qui leur est favorable, les résistances s’intensifient même en Russie, qui a banni la propagande pro homosexuelle et transsexuelle. Voir ici : Les leaders politiques protègent le mariage et les enfants contre les doléances provenant des lobbys homosexuels et transsexuels

  • La confiance des Belges envers l'Eglise

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    Un ami de notre blog, JLC, nous adresse ces observations :

    "Un récent sondage indique que le niveau de confiance des Belges envers les institutions du pays n'a jamais été aussi bas. Parmi celles-ci, l'Eglise a vu son niveau de confiance chuter de façon particulièrement importante, au point de rejoindre le niveau de confiance des partis politiques, ce n'est pas peu dire!
     
    Cela vient sans doute de l'idée, maintenant largement répandue, que les autorités écclésiastiques étaient informées de faits de pédophilie mais auraient préféré, pour diverses raisons, ne pas prendre les mesures d'écartement des fautifs, même si cette idée est sans doute en partie erronée dans les faits.
     
    On peut évoquer les motifs suivants :
    - Peur de nuire à la réputation de l'institution;
    - Peur de ne pas trouver de remplaçant en raison du manque de vocations;
    - Sympathie à l'égard des fautifs et faux espoir d'un changement de leur attitude;
    - Sous-estimation de l'ampleur du problème et des dégats psychologiques aux victimes;
     
    Ce faisant, les reponsables ont en réalité allumé sans le savoir une sorte de bombe à retardement qui a fini par exploser et causer d'immenses dégats, culminant avec l'affaire "Vangheluwe".
     
    Mais il y a peut-être une autre cause, moins connue, de cette chute du niveau de confiance : certains chrétiens s'interrogent maintenant sur la capacité de l'Eglise, largement réduite au silence, de porter et diffuser le message de l'Evangile dans notre société. Car ce qui se produit maintenant est une sorte de "pénitence de Canossa" à l'envers. L'attitude et surtout le ton de Mme Onkelinckx envers Mgr Léonard est explicite à cet égard.

    Je prie pour que notre Eglise sorte grandie de cette épreuve, pour que nos évêques ne se laissent pas réduire au silence par le pouvoir politique et retrouvent pleinement leur rôle de dignes successeurs de Saint Pierre, Saint Paul et de tous les Apôtres (1 Cor 9, 16)."

  • Sociologues : diagnostic confirmé pour l’Eglise de Belgique

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    Compte-rendu de Christian Laporte dans « La Libre » (Extraits) :

    Green-Julien-Ce-Qu-il-Faut-D-amour-A-L-homme-Livre-873697818_ML.jpg « En 1978, le théologien louvaniste Jan Kerkhofs eut l’idée ingénieuse de vouloir interroger à intervalles plus ou moins réguliers les Européens sur leurs valeurs. Trois ans après, la première édition des "European values studies" voyait le jour dans la plupart des pays de l’Union de cette époque. On remit cela en 1990, 1999 et 2009.

    Chaque fois, la Belgique fut de la partie ; chaque fois, un autre éminent professeur de la KUL, Karel Dobbelaere, en fut un des maîtres d’œuvre. A l’occasion de la sortie de la version francophone de l’étude belge, il nous en a précisé les grandes lignes avec sa complice et épouse, Liliane Voyé (UCL), auxquels il faut aussi associer Koen Abts, tout frais émoulu docteur en sciences sociales, dans la réalisation de ce volet national.

    Que retenir globalement de leur analyse ? Pour les coordinateurs belges (…)"Les données  confirment dans une large mesure la thèse de l’individualisation et de la sécularisation, ce qui cadre parfaitement avec l’évolution du rôle et de l’influence des institutions traditionnelles. Dans une société où l’individuation se poursuit, de plus en plus de nos compatriotes veulent avoir une plus grande emprise sur leur propre temps, leur propre corps, leur propre cadre de vie. Et ils voudraient que leur propre vision de la vie se reflète sur tous les aspects de leur vie quotidienne. Cette mutation culturelle va de pair avec une détraditionnalisation galopante de la société et avec la perte des certitudes traditionnelles".

    Dans l’enquête, les exemples foisonnent. En leur qualité de sociologues de la religion - ils ont d’autres dadas aussi ! - le duo Dobbelaere-Voyé montre ainsi les conséquences du déclin de l’Eglise. On ne peut nier que l’identification avec la foi catholique et avec l’institution ecclésiale ne cesse de décliner : "Alors qu’en 1981, près de 75 % de la population belge se déclaraient encore catholiques, ce n’est plus le cas aujourd’hui que pour la moitié d’eux. En même temps, la proportion de catholiques périphériques et non pratiquants ne cesse de croître. En 2009, près de sept Belges sur dix ne vont jamais ou très exceptionnellement à l’église. Davantage encore : près d’un quart des Belges n’ont pas été élevés dans un milieu catholique".(…): "il y a 30 ans, 80 % de la population croyait encore en Dieu alors qu’ils sont un peu moins de 60 % aujourd’hui. Ajoutons à cela que la vision traditionnelle de ce Dieu s’estompe aussi : deux fois plus de personnes voient davantage Dieu comme un vague principe de vie ou une lointaine puissance supérieure que comme une personne".

    Autre constat : les Belges consomment de plus en plus la "religion à la carte : (…) un credo personnel avec un étonnant patchwork de pratiques et de croyances qui mélangent parfois des éléments catholiques avec des éléments d’autres religions ou même, horresco referens, de superstitions. Enfin, les auteurs nous présentent aussi les "catholiques sécularisés", à savoir 8 % des Belges qui allient une religiosité qui leur est propre et un attachement aux rites de passage lors des grands moments de l’existence. (…) Liliane Voyé, Karel Dobbelaere et Jaak Billiet constatent aussi le déclin de l’influence normative de l’Eglise sur la société et l’individu : "En 2009, à peine un Belge sur trois a encore confiance en l’Eglise". Précision : l’étude a été menée avant le séisme provoqué par l’affaire Vangheluwe  (…)

    Le fossé en matière religieuse n’existe plus, du reste, entre francophones et néerlandophones en raison de la décléricalisation galopante de la Flandre mais il n’y a pour ainsi dire plus de différences non plus entre les positions éthiques respectives en matière de libre disposition du corps et de permissivité sociale. "Autres temps, autres mœurs", Liliane Voyé, Karel Dobbelaere et Koen Abts (édit) ; 296 pp ; FRB et Racine Campus

    Voir ici :   Les valeurs restent très belges , selon M. Laporte, mais quelles valeurs ?

    Le pire c’est que, comme dans la fable des animaux malades de la peste, tous en sont aujourd’hui atteints. Irréversible ?