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  • Hongrie : relire le Professeur Rezsohazy

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    Il y a un an, le Professeur R. Rezsohazy (UCL) réagissait aux outrances des commentateurs à propos du premier ministre hongrois, Victor Orban. Ses observations restent de saison, d'autant qu'elles ne sont pas le fait d'un excité mais bien de quelqu'un dont on se plaît à reconnaître l'équilibre, l'intelligence et la modération :

    "Plaidoyer pour Victor Orban

    “Populiste” ? “Conservateur de droite” ? “Nationaliste” ? Non, le Premier ministre hongrois est populaire. Mal compris par les Européens, il est victime de clichés.

    Il est très difficile d’obtenir des informations correctes au sujet de l’évolution politique du pays des Magyars. Les causes en sont multiples, parmi lesquelles l’accès à la langue hongroise n’est pas la moindre...

    Lire la suite ici : plaidoyer pour Victor Orban

  • Quand l’Agence interdiocésaine « Cathobel » dénonce les dérives autoritaires de la constitution hongroise

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    Elle cite pêle-mêle, à côté d’un certain nombre de mesures d’ordre  politique, économique et social, les dispositions éthiques considérant  les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme, la réduction des communautés religieuses reconnues  de 300 à 14 (pour mémoire la loi belge n’en reconnaît que six ou, disons, sept avec la laïcité) « renforçant l’Église chrétienne (sic) au détriment des minorités religieuses » et, horresco referens, la mention explicite de Dieu en ces termes « Dieu bénisse les Hongrois ».  C’est ici : Dérive autoritaire en Hongrie

    delville.jpgCurieux amalgame pour une agence de presse catholique. Elle s’est d’ailleurs attirée cette remarque pertinente, émanant de l’abbé Jean-Pierre Delville (photo), professeur à la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Louvain et desservant de l’église Saint-Barthélemy à Liège :

    « Dans cet article de Cathobel il est écrit: « Sur le plan éthique, la nouvelle Constitution considère les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et estime qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme (…). Dans le même sens, elle fait désormais explicitement référence à Dieu. » Ces éléments vont dans le sens même de la foi chrétienne et devraient être appréciés par Cathobel. Alors pourquoi ajouter de suite après une critique sur toute la Constitution en écrivant : « Cette dérive autoritaire est évidemment dénoncée par l’opposition de gauche et écologique, ainsi que par de nombreux mouvements de la société civile » ? Dans un article aussi politique, Cathobel devrait faire un minimum d’analyse et de distinctions. »

  • Robert Hugh Benson réédité aux Editions de l'Homme Nouveau

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    Amitienson.png

    Les éditions de l'Homme Nouveau rééditent un livre de Robert-Hugh Benson qu'elles présentent ainsi :

    "Ce n'est quand même pas commun que le fils d'un archevêque anglican devienne prêtre catholique ! C'est pourtant ce qui est arrivé à Robert-Hugh Benson, le plus jeune fils d'Edward White Benson, archevêque de Canterbury et, à ce titre, primat de la communion anglicane.

    Né en 1871, retourné auprès de Dieu en 1914, Robert-Hugh Benson rejoignit l’Église catholique le 11 septembre 1903 avant de devenir prêtre l’année suivante. Profond et spirituel, sensible et cultivé, le jeune homme se fit surtout connaître pour son éloquence en chaire et ses très nombreux écrits. Parmi ces derniers, son roman d’anticipation, Le Maitre de la Terre (traduction française chez Téqui), est certainement le plus connu. Traduit en plusieurs langues, constamment réédité, ce roman envisage la fin des temps et a été considéré, à plusieurs aspects, comme prophétique. Il annonce, et pour certains dépasse très largement, le livre de Michael D. O’Brien, Père Elijah. Une apocalypse (Salvator), qui s’inscrit dans la même veine."

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  • Au menu de l'Eglise en 2012...

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    Jean-Marie Guénois a mis en ligne sur "religioblog" une note dans laquelle il pointe ce qui sera mis en avant durant l'année entamée. Bien sûr, il y a l'âge de Benoît XVI qui prêtera à des commentaires et à des spéculations d'autant que le prochain consistoire précisera la tendance du collège électoral chargé d'élire un jour son successeur, il y aura le voyage du pape en Amérique Latine et son possible voyage au Liban, mais il y aura surtout l'ouverture de l'"année de la foi" à l'occasion du cinquantième année de la réunion du concile Vatican II. A ce propos, le chroniqueur religieux du Figaro relève que "le Pape veut poser à l'Eglise la question de sa foi" :

    "L'année, écrit-il, sera aussi largement occupée dans l'Eglise catholique par la célébration du cinquantenaire de l'ouverture du Concile Vatican II (11 octobre 1962). Mais ces fastes seront curieusement contrariés, dans un sens comme dans l'autre, par le résultat de la négociation toujours en cours - et à l'issue incertaine en raison même du Concile Vatican II - entre les disciples de Mgr Lefebvre et le Saint-Siège.

    Si elles échouent, c'est la politique de réconciliation et de continuité avec "la tradition", voulue par Benoît XVI pour justement "interpréter" le Concile Vatican II qui sera décriée comme un échec. Si elles réussissent, ce sera l'héritage de "l'esprit du Concile" qui sera considéré comme miné par un danger mortel.

    La célébration de l'avénement du Concile Vatican II est paradoxalement complétée par un synode mondial des évêques prévu en octobre prochain et consacré à la « nouvelle évangélisation ». La tâche est considérée comme « urgente » comme si les résultats du dit Concile Vatican II laissaient à désirer. 

    L'anniversaire du Concile est aussi complété par une "année de la foi" du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013. Lancée à l'échelle mondiale par Benoît XVI cette année entend "revitaliser" cette foi qui est à la base de l'édifice catholique et que le pape juge en crise... au sein de l'Eglise."

  • Sanctuaire d'Aparecida : plus de 10 millions de pèlerins en 2011

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    Aparecida (Agence Fides) - Le Sanctuaire national d'Aparecida qui se trouve dans la ville d'Aparecida du Nord (Etat de San Paolo) a accueilli en 2011 un total de 10.885.878 visiteurs. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides la Conférence épiscopale du Brésil, remarquant que l'année 2011 a enregistré un mouvement de 505.705 fidèles supplémentaires par rapport à l'année 2010. Le mois qui a enregistré le plus fort afflux de visiteurs a été celui d'octobre, avec 1.235.242 pèlerins.

    Le 13 novembre, qui a marqué le pic de fréquentation du Sanctuaire en 2011, ce dernier a accueilli près de 200.000 fidèles au cours de la journée. A cette occasion, un long pont, le Sanctuaire a accueilli des jeunes provenant de tout le Brésil dans le cadre du 3ème Pèlerinage national des Jeunes dans le cadre duquel a eu lieu la remise des symboles de la Journée mondiale de la Jeunesse (JMJ).

    Au cours de la période des vacances également, les pèlerins ont particulièrement apprécié le plus grand Sanctuaire marial du monde. Dans un climat de fraternité, plus d'un million de personnes ont visité le sanctuaire au cours du mois de juillet. Pour le Recteur du Sanctuaire national, le Père Darci Nicioli, C.Ss.R. (rédemptoriste), le sanctuaire a clôturé l'année au milieu de grandes bénédictions. « 2011 a constitué une année bénie. Nous avons constaté une forte affluence de pèlerins même au cours de la semaine, ce qui nous oblige à repenser l'accueil. Le Sanctuaire est toujours prêt à recevoir les fils et les filles de la Mère de Dieu » a déclaré le Père Darci.

    Au cours du premier semestre, le Sanctuaire a reçu plus de 4 millions de visiteurs alors qu'au second semestre, ont été enregistrées 6.616.756 pèlerins. (CE) (Agence Fides 05/01/2012)

  • Culture et Christianophobie

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    FIC68187HAB30.jpgLa revue mensuelle « La Nef », n° 233, janvier 2012, consacre un dossier fort bien fait à ce sujet d’actualité. Epinglons dans celui-ci quelques unes des réflexions de Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, toujours lucide et sans ambages inutiles :

    « Corpus Christi en 2001. Piss Christ, cet été en Avignon. Le spectacle de Romeo Castellucci sur le concept du visage de Dieu, récemment. Aujourd’hui Golgotha Picnic : le Christ se roule dans la matière fécale, tandis que de la plaie de son côté sortent des billets de banque. Le Crucifié est traité de « chien de pyromane », de « messie du sida »… Ces polémiques, mettant aux prises la création contemporaine subventionnée, et la figure du Christ bafoué, se multiplient et font la pâture des journaux.(…)

    Au sujet de l’attitude à adopter face à ces agressions, le point de vue est on ne peu plus clair :

    « Ces créations artistiques -pour lesquelles on accorde souvent une attention médiatique surdimensionnée, si l’on prend en compte la médiocrité du spectacle (et qui misent sur le goût du scandale) - interrogent la conscience morale des artistes. La dérision religieuse systématique met en péril le vivre ensemble. Toute liberté ne se définit-elle pas comme emportant en elle-même la liberté de l’autre, et donc du respect de sa conscience ?

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  • Liens du jour (5/1/2012)

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    Inde : "plaque tournante" pour les essais sur l'homme (généthique)
     
     
     

  • "Vivre, c'est le Christ"

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    « Vivere Christus est » : j'ai trouvé une certaine inspiration et même une inspiration certaine dans le début de la première encyclique du pape Benoît XVI, que je cite : « À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive. »

    On peut commenter un peu en pensant à Noël qui approche : Dieu vient à nous, c'est ça Noël. Dieu qui se fait homme. Pourquoi ? Pour que nous puissions être avec lui. Et c'est le Dieu unique qui le fait et cela s'est produit une seule fois, c'est pourquoi notre calendrier le montre d'ailleurs : c'est vraiment le centre de l'Histoire.

    Or quelle a été l'expérience des apôtres que l'on peut voir dans l'Evangile ?

    Ils ont rencontré le Christ qui les a appelés non pas parce qu'ils étaient saints, non pas parce qu'ils étaient parfaits - et dans certains cas ils étaient même franchement imparfaits - pensons à Matthieu qui détourne l'argent du contribuable pour lui-même, pour ne rien dire de Saint Paul qui persécute les chrétiens... Le Christ les a appelés, non pas parce qu'ils étaient parfaits, mais pour qu'ils le deviennent. Qu'ils puissent le devenir, s'ils acceptaient d'être avec lui. Et c'est effectivement cela la vie chrétienne.

    Et c'est pourquoi mon point de départ n'est certainement pas (la morale), et je le dis parce qu'on me pose toujours des questions sur des points de morale. Je comprends bien, ce n'est pas sans intérêt, mais ce n'est pas le point de départ pour moi. D'abord être avec le Christ, et ensuite la vie change. Pas d'abord changer sa vie pour éventuellement devenir chrétien. »

    Ces propos sont de Monseigneur Morerod, le nouvel évêque de Fribourg, Lausanne et Genève et commentés ici : http://www.lavie.fr/sso/blogs/blog.php?id=71

  • Quand la Hongrie est mise au ban

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    Nous évoquions hier la désapprobation européenne à l'égard de la Hongrie. Jeanne Smits analyse les raisons de la mise au ban de ce pays:

    "Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… Mais à l’heure d’écrire il est difficile de trouver ne serait-ce qu’un seul papier dans les gros médias, francophones ou non, qui ne le présente comme un dictateur, un tyran, meneur d’un parti – le Fidesz – qui impose sa loi sur un peuple privé de toute liberté, un irresponsable qui mérite de voir son pays mis en coupe réglée par l’Union européenne. « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles...

    lire la suite : La Hongrie sous le feu de Bruxelles et des médias

  • Quand des "historiens de l'Eglise" mettent Benoît XVI au banc des accusés

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    Le site "Benoît et moi" met en ligne la traduction d'un article paru dans l'Osservatore Romano, réagissant à la publication d'un ouvrage intitulé "L'Eglise de l'anticoncile. Les traditionalistes à la reconquête de Rome". Notre consoeur commente : "Une frange de l'Eglise Conciliaire, qui ne veut pas des lefebvristes, en veut au Saint-Père de leur tendre la main, et le fait savoir."

    C'est à lire ici : Le Pape et l'histoire
    Lucetta Scaraffia

    (© L'Osservatore Romano, 4 Janvier 2012 pour la version en italien)

  • Pédophilie dans l’Église : c’est la faute à Jean-Paul II, est-il écrit dans « La Libre »

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    Voici les propos que l'on peut lire en "opinion" dans la « Libre », anciennement « Libre Belgique », de ce 4 janvier 2012 :

    (…) En trente ou quarante ans, des dizaines, peut-être des centaines de prêtres encore en vie aujourd’hui ont fait des centaines, peut-être des milliers de victimes en Belgique. Combien de zéros devrait-on ajouter à ces chiffres s’il fallait se placer au plan européen, voire au plan mondial ? (…)

    Les années soixante ont été marquées notamment par deux révolutions. Il y a bien sûr eu mai 68 dont certains n’hésitent pas à penser que les accents libertins ont précipité une partie de notre clergé dans la perversité. Je ne peux m’associer à ce genre de raisonnement. Au contraire, je n’ose pas imaginer à quoi ressembleraient aujourd’hui les croyants s’ils n’avaient pas étés secoués par cette révolte. Le monde d’après 68 n’est pas meilleur que celui d’avant, mais les croyants ont tiré grand bénéfice de cet extraordinaire brainstorming notamment parce qu’ils ont dû se laisser interroger par la société tout entière. Quelques années plus tôt, une autre révolution se préparait. En 1962, Jean XXIII ouvrait le Concile œcuménique Vatican II (…) qui a probablement été un des plus extraordinaires remue-méninges de l’histoire vaticane. Evidemment, les espoirs des croyants progressistes allaient bien au-delà de ceux que ce Concile pouvait concrétiser dans l’immédiat. On se doutait qu’il faudrait du temps pour que des évêques osent envisager le sacerdoce pour les femmes et pour des personnes mariées, du temps aussi pour transformer une organisation hyper centralisée et pyramidale en une vraie communauté de communautés, avec tout ce que cela implique en termes de participation, de solidarité et de respect des différences. On savait qu’il faudrait du temps pour que l’Eglise s’ouvre au monde et laisse le monde venir à elle autrement qu’en s’obstinant à vouloir convertir chaque homme et chaque femme au catholicisme. (…).

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  • L'"admirable échange"

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    Vatican Information Service, 4/2/2012

    LUMIERE DE LA NATIVITE

    CITE DU VATICAN, 4 JAN 2012 (VIS). La première audience générale de l'année s'est déroulée Salle Paul VI en présence de 7.000 personnes, devant lesquelles le Saint-Père a évoqué le mystère de la Nativité. La première réaction de joie face à cet évènement, a-t-il dit, est d'admirer le caractère extraordinaire de Dieu se faisant nouveau né. Notre coeur "est comme stupéfait de constater la proximité de Dieu, son intérêt pour l'homme, son entrée dans l'histoire", toutes choses qui découlent de la "vision de ce petit enfant sans défense que nous savons être le visage de Dieu... La Nativité est joie parce que Dieu, qui est le bien, la vie et la vérité de l'homme, s'abaisse jusqu'à la condition humaine, pour élever l'homme à lui. Il se fait si proche qu'on peut le voir et le toucher... Dans la Nativité, le ciel et la terre se rejoignent" et, dans cet "enfant qui a besoin de tout, c'est Dieu, l'éternité, la force et la sainteté, la vie et la joie qui s'unissent à ce que nous sommes, faiblesse et péché, souffrance et mort".

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