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  • Le monastère de Saidnaya, cible des rebelles syriens

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    Seidnaya(js)2.jpgLu sur orthodoxie.com :

    Les rebelles syriens tentent de détruire le monastère de Saidnaya en Syrie

    En Syrie, malgré les pourparlers de « Genève 2 », les rebelles syriens ne donnent pas l’impression de vouloir cesser le feu, selon les informations de premier canal de la TV russe. Leurs cibles sont les églises et les monastères orthodoxes, auprès desquels trouvent refuge des femmes et des enfants. C'est de cette façon que déclarent lutter les rebelles avec le régime de Bachar al-Assad. Depuis déjà près de deux ans, les rebelles tentent de s’emparer du monastère qui se trouve en haut de la colline. Celui-ci existe depuis le VIème siècle et, pour la première fois de son histoire, il se trouve aussi longtemps en état de siège. La route qui mène à l’église essuie les tirs. « Les bandits ont commencé l’assaut à l’aube. Ils ont d’abord fait sauter les portes et ont tiré au mortier dans la cour du monastère. S’il n’y avait pas des murs de pierres, il y aurait eu beaucoup de morts », raconte l’higoumène du monastère des Chérubins, le père Nectaire. Les combattants du groupe d’auto-défense ont arrêté les rebelles devant la clôture du monastère. La bataille a duré six heures et ensuite, après avoir laissé les cadavres, les assaillants sont partis. Ils ont pris maintenant une petite ville à trois kilomètres de là. « À un certain moment, il m’a semblé que nous ne pourrions pas tenir le monastère. Il y avait 300 rebelles, et ils attaquaient de plusieurs côtés. Une garnison qui est venue de la ville nous a sauvés », dit Samir, un combattant d’un groupe d’auto-défense. La ville de Saidnaya est située au pied de la colline sur laquelle se trouve le monastère. La majorité de la population est chrétienne. Samir est musulman, mais défend le monastère orthodoxe. S’il n’y avait son détachement, dans lequel se trouvent tant des chrétiens que des musulmans, le destin de la ville syrien de Maaoula se serait répété. Les rebelles, présents dans cette ville jusqu’à maintenant, ont endommagé toutes les églises chrétiennes. « Le monastère chrétien constitue une cible pour les rebelles. Combien de fois ils ont tiré sur la statue de Jésus-Christ, par toute sorte de projectiles, dans le seul but de détruire. En faisant cela, ils déclarent qu’ils combattent le gouvernement d’Assad », dit, outré, le père Nectaire. De la même façon, les églises et les monastères de Saidnaya se trouvent sous les tirs. Ils sont gardés, mais on ne peut les protéger des tirs. Des éclats de mines touchent également le couvent féminin de la Mère de Dieu. « Je ne comprends pas pourquoi, au moment même des pourparlers en Suisse, les rebelles n’ont pas arrêté de tirer. Pourquoi ils empêchent les fidèles de venir dans notre monastère. Et pourquoi après avoir existé presque durant mille cinq cents ans, le couvent est maintenant menacé », demande sœur Parascève, une moniale du couvent. Quitter leur monastère, où est gardée l’une des quatre icônes peintes, selon la tradition, par l’apôtre Luc, les moniales n’y sont pas prêtes, même si les rebelles entrent dans la ville. Mais les orphelins qui sont abrités dans les murs du couvent, ont été dirigés sur un lieu plus sûr.

    Source: Pravoslavie, traduit du russe pour Orthodoxie.com

  • L'apport indispensable de la femme dans la société

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    Vatican - Le Pape parle de la femme dans l’Eglise et dans la société au Centre italien féminin

    Sur L’Osservatore Romano

    Dans l’Eglise et dans la société s’ouvrent aux femmes de «nouveaux espaces et responsabilités» qui doivent être ultérieurement étendus et valorisé. Sans oublier, toutefois, que «l’apport du génie féminin reste irremplaçable» en particulier dans le domaine de la famille. C’est ce qu’a souligné le Saint-Père dans le discours adressé aux participantes au Congrès national du Centre italien féminin, reçues en audience dans la matinée du samedi 25 janvier, dans la salle Clémentine.

    Discours du pape François

    Chères amies du Centre italien des Femmes,

    A l'occasion du Congrès de votre Association, je vous souhaite la bienvenue et vous adresse un salut cordial. Je remercie votre Présidente pour ses paroles d'introduction à notre rencontre.

    Avec vous je rends grâce au Seigneur pour tout le bien qu'a accompli le Centre italien des Femmes depuis ses presque soixante-dix ans d'existence, pour ses travaux dans le domaine de la formation et du développement humain et pour le témoignage qu'il a apporté pour ce qui est du rôle de la femme dans la société et dans la communauté ecclésiale. En effet, au cours des dernières décennies, en même temps que d'autres transformations culturelles et sociales, l'identité et le rôle de la femme dans la famille, dans la société et dans l'Eglise, ont subi des changements importants, et en général la participation et la responsabilité des femmes ont augmenté.

    Dans ce processus, aujourd'hui comme par le passé, le discernement du Magistère papal reste également important. Nous citerons tout particulièrement la Lettre apostolique de 1998 du Bienheureux Jean-Paul II, Mulieris dignitatem, sur la dignité et la vocation des femmes, un document qui, dans la ligne de l'enseignement du Concile Vatican II, a reconnu la force morale de la femme, sa force spirituelle (cfr. n.30); et rappelons-nous aussi le Message pour la Journée mondiale de la Paix en 1995 sur le thème "Les femmes, enseignantes de la paix".

    Moi non plus je n'ai pas oublié la contribution essentielle de la femme dans la société, en particulier avec sa sensibilité et son intuition à l'autre, aux faibles et aux personnes vulnérables, et je suis heureux de voir beaucoup de femmes partager certaines responsabilités pastorales avec les prêtres dans l'accompagnement des personnes, des familles et des groupes, comme dans la réflexion théologique. Et j'ai souhaité que l'on fasse plus de place à une présence féminine plus étendue et incisive au sein de l'Eglise (cf.Exhort. Ap. Evangelii gaudium, 103).

    Ces nouveaux espaces et ces responsabilités nouvelles qui se sont ouverts et dont je souhaite sincèrement qu'ils puissent élargir à l'avenir la présence et les activités des femmes, tant dans le milieu ecclésial que civil ou professionnel, ne peuvent pas nous faire oublier le rôle irremplaçable de la femme dans la famille. Les qualités de délicatesse, de sensibilité particulière et de tendresse qui abondent dans l'esprit féminin représentent non seulement une véritable force dans la vie des familles, le rayonnement d'un climat de sérénité et d'harmonie, mais aussi une réalité sans laquelle la vocation humaine ne pourrait exister.

    Si dans le monde du travail et dans la sphère publique il est important que l'apport du génie féminin se fasse plus incisif, il demeure absolument indispensable dans la sphère familiale, qui pour nous chrétiens n'est pas simplement un lieu privé, mais cette "Eglise domestique" dont le salut et la prospérité conditionnent le salut et la prospérité de l'Eglise et de la société elle-même. La présence de la femme dans le milieu familial s'avère donc plus que jamais nécessaire pour transmettre aux générations futures de solides principes moraux et transmettre la foi elle-même.

    C'est là que se pose la question: comment peut-on accroître une présence efficace dans de nombreux domaines de la sphère publique, dans le monde du travail et là où sont prises les décisions les plus importantes, et en même temps maintenir une présence et attention préférentielle et toute particulière dans la famille et pour la famille? C'est ici que, outre une réflexion sur la réalité de la femme dans la société, intervient le discernement qui nécessite la prière assidue et persévérante. C'est dans un dialogue avec Dieu, éclairé par sa Parole, irrigué par la grâce des Sacrements, que la femme chrétienne s'efforce sans relâche de répondre à l'appel du Seigneur, dans la réalité de sa condition, cette prière-là étant toujours soutenue par la présence maternelle de Marie. Elle, qui a gardé son divin Fils, la propitiatrice de son premier miracle aux noces de Cana, présente au Calvaire et à la Pentecôte, vous montre le chemin à parcourir pour approfondir le sens et le rôle des femmes dans la société et pour que vous soyez pleinement fidèles au Seigneur Jésus Christ et à votre mission dans le monde.

  • Hollande et le pape : un entretien, deux versions différentes

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    Le commentaire de « Famille chrétienne » sous la plume d’Antoine Pasquier :

    Le-president-de-Francois-Hollande-au-Vatican-une-visite-sans-faute-ni-eclat_article_popin.jpg« Selon le Vatican, François Hollande et le pape François ont bien abordé des sujets sociétaux, tels que la famille ou la bioéthique, au cours de leur entrevue privée, vendredi 24 janvier. Une partie de l’entretien visiblement minimisée par la présidence française…

    Pas un mot sur les questions sociétales qui bouleversent la France de puis maintenant plus de dix-huit mois. Dans son allocution, François Hollande n’y a fait qu’une référence implicite. « S’il y a un mot qui nous a rassemblés au cours de cet entretien, c’est le mot de dignité », a affirmé le chef de l’État français au pupitre du Centre Saint-Louis de Rome, un peu plus d’une heure après avoir pris congé du souverain pontife, vendredi. « La défense de la dignité humaine, c’est ce qui doit nous mobiliser. Et c’est la volonté de la France partout où elle a une responsabilité ». Une allusion brève et maladroite, tant le fossé est profond entre la conception de la dignité de la personne humaine de l’Église et celle du second président socialiste de la Ve République.

    Le communiqué officiel du Vatican, publié quelques minutes après la fin de la prise de parole de François Hollande, fait état d’une tout autre version. « Dans le contexte de la défense et de la promotion de la dignité de la personne humaine, quelques arguments d’actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte ». Les questions sociétales ont donc bel et bien été abordées durant les trente-cinq minutes d’entretien privé, comme le demandait la supplique adressée au pape par plus de 113 000 catholiques français.

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  • L'Institut Européen de Bioéthique vous propose une Carte de fin de vie

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    L'IEB vous propose la Carte de fin de vie.

    Carte de fin de vie

    Il est toujours difficile de penser à notre propre mort. N'avons-nous pas peur d'aborder ce sujet avec nos proches et parfois notre médecin ?

    Cette Carte permet de réaffirmer notre confiance dans le médecin et de refuser autant l'acharnement thérapeutique que le comportement euthanasique.

    Une Carte à garder sur vous. Découvrez-la (en la téléchargeant sur le site) et n'hésitez pas à la faire connaître autour de vous.

    Pour obtenir des exemplaires de cette carte, merci de nous envoyer une enveloppe pré-adressée et timbrée à votre nom à l'Institut Européen de Bioéthique - 205 chaussée de Wavre - 1050 Bruxelles

  • Parlement européen : après le rapport Estrela, le rapport Lunacek

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    Comme l'indiquait info.catho.be le 21 janvier, on peut lutter contre l'homophobie sans tout confondre... 

    Une pétition adressée aux députés européens dénonce une perversion des droits de l'homme sous couvert de lutte contre l'homophobie et la discrimination :

    Le Parlement européen s'apprête à voter une feuille de route pour des droits spécifiques aux LGBT

    Peu après l'échec du rapport Estrela, la gauche du Parlement européen s'est tout de suite penchée sur sa prochaine initiative, le « rapport Lunacek ».

    Avec votre aide, et comme pour le rapport Estrela, nous pouvons le faire échouer. Le 3 février, le Parlement européen votera sur le rapport Lunacek, officiellement connu sous le nom de « Feuille de route de l'UE contre l'homophobie et la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (2013/2183). Adopté par la Commission des libertés civiles du Parlement européen (LIBE), le rapport Lunacek constitue une tentative extraordinairement éhontée de la part des militants LGBT de dévoyer le sens des droits fondamentaux de la personne humaine.

    Toutefois, l'opinion de la Commision LIBE ne reflète pas celle de tous les députés siégeant au parlement. Le Rapport Lunacek impose les "principes de Jogjakarta" à l'ordre juridique de l'UE. Dans les principes de Jogjakarta, les militants LGBT prétendent à tort que « les droits spécifiques aux homosexuels sont du domaine des droits universels de la personne humaine » et que l'ensemble des 120 droits spécifiques à la communauté homosexuelle doit être imposé dans le but de satisfaire aux exigences internationales concernant les droits de l'homme.

    Le rapport Lunacek avance une ré-interpretation extrême et une manipulation des droits de l'homme. En voici le commentaire approfondi : Ulrike Lunacek, le rapporteur, est une féministe de gauche et militante LGBT, membre du Parlement européen (Autriche – parti des verts), et Vice-président de l'intergroupe pour les droits des LGBT. En 2013, Lunacek co-présentait un amendement cherchant à légitimer la pédophilie en invoquant la nécessité d'une « éducation sexuelle interactive et sans tabou auprès des tout-petits ».

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  • Le Saint-Père a reçu M. François Hollande, Président de la République Française

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    Cité du Vatican, 24 janvier 2014 (Vatican Information Service). Le Saint-Père a reçu ce matin M.François Hollande, Président de la République Française, qui s'est ensuite entretenu avec Mgr.Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat, et Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les Relations avec les états: "Au cours des entretiens cordiaux, la contribution de la religion au bien commun a été évoquée. Rappelant les bonnes relations qui existent entre la France et le Saint-Siège, a été réaffirmé l’engagement mutuel à maintenir un dialogue régulier entre l’Etat et l’Eglise catholique et à coopérer de manière constructive dans les questions d’intérêt commun. Dans le contexte de la défense et de la promotion de la dignité de la personne humaine, quelques arguments d’actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte. La conversation s’est poursuivie sur des thèmes à caractère international, comme la pauvreté et le développement, les migrations et l’environnement. Elle s’est étendue, en particulier, sur les conflits au Moyen Orient et dans quelques régions de l’Afrique, en souhaitant que dans les différents pays concernés la coexistence sociale pacifique puisse être rétablie à travers le dialogue et la participation de toutes les composantes de la société, dans le respect des droits de tous, spécialement des minorités ethniques et religieuses".

    Sur Radio Vatican : Ce que rèvèle François Hollande à l'issue de son entrevue avec le pape :

    Après son passage au Vatican, le président de la République s’est rendu à l’Institut français, dans le centre de la capitale italienne, pour s’adresser à la presse. 43 journalistes sont arrivés de Paris pour couvrir l'événement. 31 journalistes ont été accrédités à Rome. Ils étaient 81 à suivre une déclaration d’une dizaine de minutes.

    François Hollande est revenu sur les sujets abordés avec le Pape. Sujets sur lesquels la France et le Saint-Siège ont des vues convergentes comme le retour de la paix en Centrafrique ou la protection de l’environnement, mais aussi divergentes. Le président français a ainsi demandé au Saint-Siège de recevoir la coalition syrienne, en somme d’appuyer une transition politique en Syrie. Ivg, fin de vie ou mariage pour tous. Aucun de ses sujets ne semblent avoir été évoqués, mais « les sujets les plus lourds » le seront au printemps quand le premier ministre rencontrera les responsables religieux. « La laïcité permet le débat », a expliqué François Hollande.

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  • François Hollande : divorce durable avec l'électorat catholique

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    Alors que le François des laïcs hexagonaux rencontre aujourd'hui celui des catholiques, Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, décrypte dans le « Figaro »  les derniers chiffres du baromètre Ifop/JDD du chef de l'État français, qui atteint des records d'impopularité :

    10_46_06_175100096_dv1616437.jpg« La photo des deux François réunis - le Pape et le président - peut-elle faire vibrer les catholiques français? Au plus bas dans les sondages, le chef de l'État atteint des records d'impopularité chez les catholiques pratiquants, avec seulement 16 % de satisfaits, contre 22 % en moyenne pour l'ensemble de la population sur ces quatre derniers mois, d'octobre 2012 à janvier 2013, selon les derniers chiffres du baromètre Ifop/JDD.

    La rupture entre Hollande le laïc et les catholiques ne date pas d'hier. Entre mai 2012 et janvier 2013, la cote de popularité moyenne du président de la République n'atteignait que 36 % chez ces croyants, contre 48 % dans l'ensemble de la population. Le basculement de l'opinion est donc moins sensible chez les catholiques. Entre ces deux périodes, la cote du président a en effet baissé de 20 points chez ces derniers, alors qu'elle s'effondrait de 26 points pour l'ensemble des Français. «Les catholiques forment un électorat traditionnellement ancré à droite, rappelle Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop. Pour eux, le décrochage s'est fait très tôt, dès les premiers mois qui ont suivi l'élection présidentielle.»

     Des mois de manifestations

    La tempête du mariage pour tous a-t-elle contribué à la chute de François Hollande dans l'opinion catholique? Tout le laisse à penser, alors que les pratiquants se sont montrés majoritairement opposés à l'instauration d'un droit au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. «L'Église a donné de la voix, la “cathosphère” s'est mobilisée, mais cette mobilisation ne s'est pas traduite par un basculement massif de son cœur de cible que sont les catholiques pratiquants», décrypte Jérôme Fourquet. Ainsi, après des mois de manifestations et de polémiques, une minorité importante de catholiques pratiquants se déclaraient toujours favorables au mariage (41 %) et à l'adoption (30 %) pour les couples homosexuels. En plein débat, entre août 2012 et janvier 2013, la courbe de la popularité de François Hollande auprès des fidèles comme auprès de l'ensemble de la population suivait une trajectoire similaire. Autre président, autre schéma. Quand Nicolas Sarkozy décrochait brutalement dans l'opinion entre fin 2007 et 2008, il était toujours largement soutenu par les «cathos». «En revanche, les affaires de la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad et du double salaire d'Henri Proglio fin 2009, ont fait chuter le président dans l'électorat catholique, attaché aux valeurs de l'exemplarité et entretenant un rapport distancié à l'argent, note Jérôme Fourquet. «Ni le discours du Latran, ni la visite à Benoît XVI n'ont suffi à lui assurer le soutien des catholiques sur la durée.»

    Dans ce contexte, l'hostilité de l'électorat catholique de droite envers François Hollande - structurelle et apparemment tenace - semble difficile à estomper. Même après un tête-à-tête avec le Saint-Père. PMA, éthique, fin de vie… François Hollande va écouter les remontrances du Pape. «C'est un jeu de posture, relève le directeur adjoint de l'Ifop. Le sujet de la défense des chrétiens d'Orient semble plus susceptible de toucher cet électorat et de faire marquer des points au président.»

    Réf. Divorce durable avec l'électorat catholique

    Il est en effet peu probable que l’ "opération François" à Rome puisse faire changer d’avis les catholiques français. JPSC

  • Plaidoyer pour un alter-humanisme

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    De Cyril Brun dans ndf.fr

    Pour un alter-humanisme

    "L’homme doit être au centre de l’économie et l’économie ne doit pas se mesurer en fonction d’un plus grand profit mais en fonction du bien commun. Elle inclut la responsabilité de l’autre et ne fonctionne vraiment bien que si elle agit de façon humaine dans le respect de l’autre", Benoît XVI dans l’avion qui le conduisait à Madrid en août 2011.

    Je dirais volontiers que tout est dit ! Cela nous ferait gagner du temps sur le programme ! Mais non j’ai trente minutes à tenir !

    Tout est dit mais tout reste à déployer, car comme Benoît XVI en a l’habitude, chacun des mots qu’il utilise est choisi pour lui-même, en fonction de son sens le plus profond. Chaque parole est une réalité d’une grande densité qu’il convient de bien appréhender pour tirer tout le suc de sa pensée.

    L’homme doit être au centre de l’économie ! Et de fait la crise mondiale actuelle, la crise financière, sont fondamentalement une crise anthropologique. Au fond qu’est-ce que l’économie ? Un aspect, un espace, une modalité de l’agir humain. Quel que soit sa forme, son soubassement idéologique ou philosophique, l’économie est fondamentalement un ensemble d’actes humains, portés ou subis, par des hommes. L’économie en soit n’est pas une réalité agissante. Il n’y a pas « d’être économique » comme il y a l’être humain ou l’être pluie ou vent. L’économie n’agit pas par elle-même. Ce sont les hommes qui font de l’économie, qui font l’économie. C’est à la fois rassurant et inquiétant. Rassurant, parce que l’homme on connait ! Inquiétant… parce que l’homme, justement, on connait !

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  • Mon ventre est à moi... Vraiment ?

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    Sur le thème de l'avortement, plusieurs articles sont mis en ligne qui interpellent tout particulièrement à propos de la revendication féministe exprimée par le fameux "mon ventre est à moi" :

  • la corruption : une pathologie capitale de l’âme humaine

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    De Carmine Tabarro sut le site de l’agence Zenit :

    media_xll_5683690.jpgROME, 23 janvier 2014 (Zenit.org) - La corruption est une pathologie sociale qui est en train de détruire la politique, l’économie, la culture, la société. De Wilhelm Griesinger à Carl Wernicke, d’Emil Kraepelin à Sigmund Freud, les vices traversent toute la vision anthropologique de l’homme à partir de Platon, pour se transformer en manifestation « psychopathologique ».

    Ce qui fut autrefois la particularité d’une minorité, semble aujourd’hui l’ethos de notre société. Cela signifie que la corruption (comme d’autres vices capitaux), n’est pas seulement une évidence morale, mais un mal qui revêt les caractéristiques d’une pathologie. Les sciences psychiatriques montrent de plus en plus comment ce problème de nature moral, caractérisé par des troubles de l’esprit, est en train de se transformer en une vraie plaie sociale.

    Autrement dit le cœur humain perd sa dignité et s’attaque à l’argent et au pouvoir pour les transformer en idoles et en devenir esclave.

    C’est là que se cache la destruction intérieure et psychologique de la corruption, qui est autre chose qu’un péché, au point de faire dire au pape François, quand il était encore archevêque de Buenos Aires « ça nous fera beaucoup de bien, à la lumière de la Parole de Dieu, d’apprendre à discerner les différentes situations de corruption qui nous entourent et nous menacent avec leurs séductions… ça nous fera beaucoup de bien de nous redire les uns les autres: Pécheur oui, corrompu non !, et de le dire avec crainte, afin qu’il ne nous arrive pas d’accepter l’état de corruption comme si cela était un péché de plus ».

    « Le corrompu – a déclaré et écrit Mario Bergoglio – passe sa vie au milieu des raccourcis de l’opportunisme, au prix de sa propre dignité et de celle des autres. Le corrompu a le visage d’une sainte nitouche qui a l’air de dire « je n’y suis pour rien », comme disait ma grand-mère. Il mériterait un doctorat honoris causa en cosmétique sociale. Et le pire c’est qu’il finit par y croire. Oh ! combien il est difficile que la prophétie puisse entrer là-dedans! C’est pourquoi, même si nous disons pécheur oui, crions avec force mais corrompu, non ! » Ces paroles, le pape les a prononcées en 2005 quand il était archevêque de Buenos Aires.  Elles ont été rassemblées plus tard dans le livre « Guérir de la corruption ».

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  • Opus Dei: béatification de "don Alvaro" le 27 septembre à Madrid

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    portillo_nigeria.jpgROME, 23 janvier 2014 (Zenit.org) - Mgr Alvaro del Portillo y Diez de Sollano (1914-1994), premier successeur de saint Josémaria Escriva de Balaguer, et premier évêque-prélat de l’Opus Dei, sera béatifié à Madrid, le 27 septembre 2014, annonce l’Opus Dei.

    « Don Alvaro » (photo : ici au Nigeria)comme le nomment affectueusement les membres de l’Oeuvre, fut le premier successeur de saint Josémaria, après avoir été son bras droit pendant de nombreuses années.

    Le pape François avait approuvé, le 5 juillet 2013, un décret relatif à un miracle dû à son intercession, en même temps que les décrets pour les canonisations de Jean XXIII et Jean-Paul II.

    Le miracle authentifié par le pape concerne la guérison instantanée d’un petit enfant chilien, José Ignacio Ureta Wilson, qui, quelques jours après sa naissance, en août 2003 avait subi un arrêt cardiaque de plus d’une demi-heure, avec une grave hémorragie.

    Ses parents ont alors demandé l’intercession de Mgr Alvaro del Portillo et « alors que les médecins pensaient que l’enfant était mort, sans aucun traitement supplémentaire, et d’une manière tout à fait inattendue, le cœur du nouveau-né s’est remis à battre ». Et malgré la gravité du cadre clinique, dix ans après, il mène une vie normale.

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