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  • Persécutions : les chrétiens ne lâchent rien

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    Persécutions : Les chrétiens ne lâchent rien ! (sur le site de l'Homme Nouveau)

    Rédigé par Marc Fromager, directeur de l'AED-France

    À travers le monde ils sont plus de 200 millions à être persécutés parce qu’ils sont chrétiens. À temps plein, sans répit, ni repos. Leur fidélité au Christ nous encourage à ne rien lâcher dans notre combat pour des valeurs civilisationnelles non négociables comme dans notre combat spirituel. Témoins et modèles pour aujourd'hui, les chrétiens qui ont ainsi résisté sont nombreux, comme en témoigne notre dernier hors-série. Un article de Marc Fromager, directeur de l'AED-France, paru dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau.

    Demeurer chrétien

    Nous avons tous, depuis l’année dernière, occupé l’un ou l’autre de nos dimanches, voire plusieurs, à arpenter les rues de Paris, tantôt dans la grisaille hivernale de janvier, tantôt sous le soleil printanier de fin mai, et tout cela pour résister contre ce qui nous paraissait un délitement certain de quelques valeurs civilisationnelles primordiales. Nous – et nos enfants – avons été gazés mais au pire, on ne risquait pas grand-chose.

    Pour les chrétiens persécutés aujourd’hui, il en va tout autrement. Pour eux, il s’agit de défendre la simple possibilité de demeurer des chrétiens. Cette fidélité au Christ leur vaut une discrimination rampante quand ce n’est pas une persécution violente. Pour certains d’entre eux, c’est même leur vie qui est en jeu. Pour tous, il serait tellement plus simple et, à court terme, tellement plus pertinent, d’abandonner le Christ et de devenir ou redevenir musulman, hindou, communiste… Certains craquent – qui sommes-nous pour les juger ? – mais la plupart ne lâchent rien ! Ce sont les résistants par excellence, « l’élite de l’Église » selon le père Werenfried, fondateur de l’Aide à l’Église en Détresse (AED).

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  • Prochains synodes sur la famille : éviter les illusions

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    Synodes sur la famille : le P. Alain Mattheeuws fait le point
    Le "questionnaire" ne constitue pas directement un "instrument de travail"

    Rédaction de Zenit.org :

    « Il convient toujours de considérer (…) la bonté de la volonté divine et la puissance de son action plus que l’incapacité de nos libertés à y correspondre », déclare le Père Alain Mattheeuws, jésuite, docteur en théologie morale et sacramentaire de l’Institut Catholique de Toulouse. Il est actuellement professeur à l’Institut d’Etudes Théologiques à Bruxelles. Sa recherche concerne le sacrement du mariage (« Union et Procréation » et « S’aimer pour se donner »). Il donne également des cours à la Faculté Notre-Dame de Paris et dans d’autres Facultés. Il évoque le double synode de 2014 et de 1015 sur la famille. Quelques précisons utiles sur le fameux « questionnaire », à distinguer d’un « instrument de travail » synodal, qui viendra ensuite.

    Dans l’Eglise, il y a de la vie et des nouveautés : on parle beaucoup de la famille et des deux prochains synodes qui lui seront consacrés. Pourquoi attacher une telle importance à ces synodes ?

    Tout simplement parce que la thématique du mariage et de la famille concerne une grande majorité des chrétiens ainsi que l’ensemble de toute société. Nous le voyons concrètement aussi dans les évolutions occidentales du statut du mariage civil : il y a de l’intérêt et de la passion ! De plus quelles que soient les situations, nous sommes tous « fils ou filles » de nos parents et « enfants de Dieu en son Eglise ». Jean-Paul II avait également commencé son pontificat par un synode sur la famille. La condition familiale est un lieu de vie bien particulier, surtout si elle est sacramentelle. Ce n’est pas une question annexe ou simplement réservée à des spécialistes. Le mariage n’est-il pas un lieu privilégié de sanctification et de présence divine ?

    Que dire ou penser du questionnaire proposé à tous les chrétiens ?

    Bien sûr, ce n’est ni un référendum ni un relevé statistique, mais il a intéressé de nombreux chrétiens, stimulé une certaine réflexion, donné la parole à beaucoup qui le désiraient. L’enquête a été bien accueillie même si la forme des questions en a dérouté certains. Pour d’autres, les délais de transmission des documents entre les diverses instances étaient trop resserrés et un certain nombre n’ont pas pu travailler le questionnaire et y apporter leur collaboration. La passion, les questions, les réponses, les avis, montrent qu’il y a une grande attente et une grande soif à propos des réalités de l’amour, du lien conjugal et de la fécondité familiale. Le matériel est immense et fera date. Les synthèses diffèrent suivant les pays et les diocèses. On pourra cependant établir quelques constantes susceptibles d’éclairer le discernement sur ce qui est vécu par le peuple de Dieu, compris, attendu dans ces questions délicates. Les diverses publications sont bien sûr de styles différents selon les pays et les synthèses enlèvent un peu de la spontanéité des réponses personnelles.

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  • Paris : la Basilique du Sacré-Coeur vandalisée

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    Lu sur lefigaro.fr :

    La Basilique de Montmartre vandalisée ou la banalisation des actes anti-chrétiens

    Julie Graziani, porte-parole d'Ensemble pour le Bien Commun réagit à la profanation de la Basilique du Sacré-Coeur par des groupuscules anarchistes.

    Julie Graziani est porte-parole d'Ensemble pour le bien commun, une association de jeunes laïcs catholiques notamment à l'origine de la supplique présentée au pape François.

    Il y a quelques semaines "Ensemble Pour le Bien Commun" dénonçait, dans une supplique adressée au Pape François, la prolifération des actes et des paroles antichrétiens et se faisait l'écho du malaise de nombreux catholiques en France, obligés de constater l'indifférence générale dans laquelle se perpétraient des profanations d'églises, voire même l'indulgence médiatique et politique réservée à leurs auteurs.

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  • 22-23 mars : Pères de famille en marche avec le pape François

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    DSC_0198.jpg"Pères de famille en marche avec le pape François"

    Les pères (et futurs pères) de familles de Belgique sont tous invités à participer à la 11ème marche organisée spécialement pour eux samedi 22 et dimanche 23 mars.

    Ils pourront rejoindre des équipes de Bruxelles, Namur, Arlon, Liège qui se retrouveront pour arpenter les chemins de grande randonnée de cette belle région

    Partant de Spa ils rejoindront le sanctuaire de Banneux.  En cours de route, le frère Roger-Marie donnera différents enseignements sur le thème

    "Pères de famille en marche avec le pape François".  Le message du Pape François (notamment celui de la lettre apostolique 'la joie de l'Evangile') sera au coeur de cette marche.

    Arrivés à Banneux, les pères reprendront des forces autour du désormais célèbre apéritif qui les y attend.

    Ils pourront confier leur vie et leur famille au Coeur de Jésus au cours d'une veillée d'adoration qui suivra le souper.

    Dans cette prière, comme le disait encore Benoît XVI, leur âme d’hommes continue à se nourrir « d’amour, de vérité, de paix; elle se nourrit d’espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme. »

    Dimanche 23 mars, les pères se rendront à Tancrémont avant de retourner au sanctuaire de Banneux pour partager un repas tiré du sac avec les familles qui les rejoindront.

    La messe de clôture aura lieu à 14h30 au prieuré des frères de Saint-Jean - 50 rue de la Sapinière 4141 Banneux.

    Inscription et renseignements - www.marchedesperes.be

  • A propos de l'abrogation de la transmission automatique du patronyme

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    Une opinion de Joseph Junker sur LaLibre.be :

    Sans que personne ne lui demande quoi que ce soit, la chambre des représentants s’apprête à voter la fin de la transmission automatique du patronyme. Un compromis surréaliste qui a tout d’une bonne blague belge, mais aussi et surtout une loi inutile et génératrice de ce qu’elle prétend précisément combattre: le sexisme.

    Certes, cette différence de traitement en faveur de l’homme détonne un peu dans une société qui aime à se revendiquer égalitaire, voire égalitariste. Mais n’y voir qu’un relent de patriarcat, un symbole de domination masculine à abattre pour le plus grand bien de la société heureuse… qui n’avait rien demandé, et bien permettez-moi de trouver cela un petit peu court.

    Car on se demande bien de quelle égalité il est question ici ! Comme si la filiation de la mère et du père s'établissait de la même manière, comme si le lien entre l'enfant et le père était dès le premier instant de la vie le même que celui entre l'enfant et la mère, comme si le père pouvait donner vie à un enfant en sa propre chair plutôt que symboliquement en lui donnant son nom !

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  • Le pape ne ferait pas l'unanimité

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    C'est ce qui ressort d'un article publié par BDO sur le site de La Vie :

    Le pape François et ses opposants

    Derrière l'engouement populaire pour le pape François se cacheraient de sévères critiques internes. C'est en tout cas l'avis de l'historien Andrea Riccardi.

    Voici quelques jours que l'on commente avec attention les initiatives tant organisationnelles que « missionnaires » du pape François.

    Dans le réputé magazine italien Famiglia Christiana, le tout aussi réputé historien des religions et par ailleurs fondateur du mouvement international Sant'Egidio Andrea Riccardi a voulu mettre en avant une autre caractéristique du pontificat de François : les résistances internes à l'Église auxquelles il doit faire face.

    Rappelant que la volonté du pape de nous amener à « sortir » des espaces habituels pour rencontrer l'Autre est sans nul doute son vrai programme, le professeur affirme que François est le pontife qui doit affronter le plus de critiques internes depuis le début du XXe siècle. Même Paul VI ne devait pas faire face à de telles critiques tant, à ce moment-là, elles étaient d'une autre nature et se caractérisaient par une contestation générale envers tout et tous.

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  • Les canonisations du pape François

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    A lire, sur le site Chiesa Espresso de S. Magister :

    En quelques mois six nouveaux saints canonisés en dehors des règles

    C’est-à-dire sans qu’un miracle ait été dûment constaté après leur béatification. Il s’agit d’une procédure exceptionnelle, qui n’a été utilisée qu’en de rares occasions au cours de l’histoire. Mais le pape François y a recours avec une fréquence sans précédent.

    Extrait : 

    ... le pape François, même s’il aime la simple appellation d’évêque de Rome, exerce pleinement les prérogatives qui lui reviennent en sa qualité de souverain pontife de l’Église universelle, y compris en ce qui concerne la politique de canonisations. Or cette politique est particulièrement délicate parce que, d’après la doctrine actuellement en vigueur et en dépit des opinions contraires que l’on trouve chez les théologiens, les canonisations engagent –contrairement aux béatifications – le magistère infaillible de l’Église.

    à lire sur chiesa.espressonline

  • Saint Joseph (19 mars)

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    953-06-353-19716.jpgHomélie pour la fête de saint Joseph par le Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) (homelies.fr - Archive 2004)

    La liturgie de ce jour couvre Saint Joseph, fils de David, de la gloire d’Abraham, notre père dans la foi. Que nous sommes loin des images désuètes d’un vieillard méditatif penché sur un enfant devant lequel le brave homme semble se demander en quoi cet événement le concerne !
    C’est d’un prince de sang royal dont il est question ; prince d’un peuple élu, mis à part dès la fondation du monde, pour accueillir en son sein le Sauveur, celui qui doit réconcilier les hommes avec Dieu au-delà de la fracture du péché. Lorsque le Très-Haut appelle Abraham et l’invite à quitter « son pays, sa parenté, la maison de son père », pour se mettre en route vers « le pays qu’il lui indiquera » (Gn 12, 1), Dieu voit déjà l’avènement de son Fils, l’incarnation de son Verbe dans le sein de la Vierge confiée à la vigilance de Saint Joseph. Oui dès les origines, et à chaque étape de la réalisation concrète du dessein de salut, le nom de Joseph est implicitement présent, car il est inséparable de l’avènement du Sauveur. Bien plus : Dieu n’a établi la royauté temporelle de David et ne s’est engagé par serment envers lui, qu’en vue de la venue de ce Roi éternel qui devait naître de sa descendance. 

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  • La Vierge de Sart-Station : L'évêque de Liège appuie l'expertise de l'Université de Liège

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    Sur le site de la RTBF :

    Vierge à Jalhay: l'Evêque de Liège favorable à l'expertise de l'ULg

    C'est ce mardi que le bourgmestre de Jalhay rencontre des représentants de l'Université de Liège afin de déterminer les modalités des analyses qui vont être effectuées sur la fameuse statuette de la vierge de Sart. Cette statuette lumineuse a fait se déplacer de nombreux curieux. Plusieurs scientifiques vont donc se pencher sur ce phénomène, que certains spécialistes attribuent déjà à de la peinture phosphorescente.

    En tous les cas, cette expertise est appuyée favorablement par l'évêque de Liège. Selon lui, ces analyses s'imposaient: "Il y a eu un emballement à la fois médiatique et à la fois d'affluence autour de cette vierge. Il faut donc essayer de comprendre pourquoi les personnes viennent et il faut essayer aussi de canaliser tout cet essor de dévotion. Je crois que c'est important d'y voir clair sur l'origine du phénomène".

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  • "Qui suis-je pour juger ?"

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    On sait combien cette interrogation du pape a été médiatisée. Il y est revenu lors de l'homélie prononcée à Sainte-Marthe le 17 mars (zenit.org):

    "Qui suis-je pour juger ?"

    « Qui suis-je pour juger ? Qui suis-je pour médire... ? Qui suis-je, moi qui ai fait les mêmes choses ou pire ? » : c'est l'attitude « miséricordieuse » que le pape a recommandée, hier, 17 mars 2014, lors de la messe à Sainte-Marthe.

    Le pape a commenté l’Évangile du jour, où Jésus exhorte la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6,36-38).

    La honte est une grâce

    « Pour être miséricordieux deux attitudes sont nécessaires » : « La première est la connaissance de soi ». Le chrétien est invité à reconnaître qu'il « a fait beaucoup de choses qui ne sont pas bonnes », qu'il est « pécheur ». Même s'il n'a pas commis « de meurtre », il commet « tant de petites choses, tant de péchés quotidiens, de tous les jours… » et il doit avoir conscience de sa responsabilité : « Peut-être l'autre m'a-t-il aidé, a facilité la route pour le faire, mais c'est moi qui l'ai fait. »

    Il s'agit de constater que l'on a un « petit cœur » et d'en « avoir honte devant Dieu » car « cette honte est une grâce ». « C'est simple, mais si difficile de dire: ‘Je suis pécheur, j'ai honte devant Toi et je te demande pardon’ ». Avec « cette attitude de repentir », l'homme est plus à même « d’être miséricordieux », car il sent sur lui « la miséricorde de Dieu » : devant le repentir, « la justice de Dieu se transforme en miséricorde et pardon ».

    Savoir élargir son cœur

    Le pape a donné une deuxième attitude, qui découle de la première : « élargir son coeur », car « un petit cœur égoïste est incapable de miséricorde ». Le grand cœur au contraire « ne condamne pas mais il pardonne, il oublie », car « Dieu a oublié ses péchés. Dieu a pardonné ses péchés ». Si celui qui est pardonné ne pardonne pas à son tour, il risque d'être « hors jeu ».

    « L'homme et la femme miséricordieux ont un coeur large : ils excusent toujours les autres et pensent à leurs péchés. "Tu as vu ce qu'il a fait ?". "Moi j'en ai assez avec ce que j'ai fait, je ne m'en mêle pas !" ». Le maître mot de cette attitude est : « Qui suis-je pour juger ? Qui suis-je pour médire sur cela ? Qui suis-je, moi qui ai fait les mêmes choses ou pire ? »

    « Si tous les peuples, les personnes, les familles, les quartiers », laissaient « de la place à la compréhension et à la miséricorde », « que de paix il y aurait dans le monde, que de paix dans les cœurs ! Car la miséricorde porte à la paix. »

    En outre, comme le dit le Seigneur : « Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier » : « Plus ton coeur est large, grand, plus tu peux recevoir », a conclu le pape.

  • Pourquoi il faudrait emboiter le pas au New Hampshire qui a rejeté l'euthanasie et le suicide assisté

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    Lu ICI :

    Un ancien membre de la Chambre des représentants explique pourquoi le Québec devrait emboîter le pas au New Hampshire en rejetant le suicide assisté et l'euthanasie

    MONTREAL, March 17, 2014/PRNewswire/ --

    Par 219 voix contre 66, l'État du New Hampshire a massivement rejeté le suicide assisté le 6 mars 2014. Élue à trois reprises à la Chambre des représentants, Nancy Elliott a expliqué pourquoi le New Hampshire a rejeté le suicide assisté et exposé les raisons qui devraient conduire des sociétés progressistes comme le Québec à dire non à l'euthanasie.

    Il existe de nombreuses similitudes entre la législation du New Hampshire et celle du Québec Les deux projets ouvrent grand la porte à des dérapages dans les hôpitaux. Les conditions à remplir, telles que définies dans les deux projets de loi, sont à la fois vagues et très ouvertes. Les prévisions médicales ne sont pas toujours justes. De nombreuses personnes jugées condamnées ont survécu aux prévisions des médecins. Dans certaines pathologies, les malades ne sont pas nécessairement mourants et peuvent vivre encore de nombreuses années si elles sont soignées. Mme Elliott a ainsi donné l'exemple de Richard Bloom du New Hampshire. Atteint d'un cancer du pancréas, on lui donnait 18 mois à vivre. Après s'être vu refuser tout traitement, dans un premier temps, il a obtenu d'être traité après avoir longuement bataillé contre les prestataires de soins médicaux et, 9 ans plus tard, se porte bien.

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  • ONU : Grégor Puppinck dénonce les infanticides, les avortements tardifs et les atteintes à la liberté de conscience

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (18 mars)

    Infanticide, avortement tardif et atteinte à la liberté de conscience dénoncés devant l'ONU

    A l'occasion d'un premier débat sur la violence contre les enfants et d'un autre sur la liberté de conscience et de religion dans le monde, qui se sont déroulés le 14 mars dernier devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, Grégor Puppinck, directeur du European Center for Law and Justice (ECLJ) a souhaité dénoncer les infanticides, avortements tardifs et atteintes à la liberté de conscience.

    Lors du premier débat, le directeur de l'ECLJ a invité le Conseil à "condamner [l]es violations graves des droits des enfants causées par les infanticides et les avortements tardifs, et à s'engager pour l'interdiction universelle de l'avortement au-delà du seuil de viabilité". En effet, il a été constaté, d'une part que de nombreux "enfants naissent vivants après des avortements et sont abandonnés à la mort sans soins ou tués" et d'autre part que "certaines méthodes d'avortements tardifs, extrêmement violentes, constituent de véritables actes de tortures".  
    Actuellement, un enfant prématuré à 21 semaines peut être sauvé. Or, dans des pays comme en Suède ou au Royaume-Uni, "l'avortement sur demande est légal jusqu'au delà du seuil de viabilité", ou encore comme en France, jusqu'à la fin de la grossesse en cas de malformations. Ainsi, en Angleterre, en 2005, 66 enfants sont nés vivants après un avortement, 622 au Canada entre 2000 et 2011: "tous ont été abandonnés à la mort ou tués par injection ou asphyxie". En Angleterre d'ailleurs, l'asphyxie ou l'injection létale est même une pratique recommandée aux médecins par le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists, pour les bébés nés vivants après un avortement. Pourtant, souligne Grégor Puppinck, ce sont ces mêmes médecins qui "mettent tout en oeuvre pour sauver des enfants prématurés nés au même terme. Tuer un enfant né vivant est un infanticide". 

    Lors du second débat sur la liberté de conscience et de religion dans le monde, Grégor Puppinck a notamment dénoncé "les atteintes au droit à l'objection de conscience des médecins, infirmières et pharmaciens face à l'avortement". 
    En premier lieu, le directeur de l'ECLJ a tenu à faire part de sa crainte que "les pays occidentaux soient confrontés à une nouvelle idéologie qui s'oppose à la liberté de conscience et en particulier au droit à l'objection de conscience". Pour justifier son propos, G. Puppinck cite la Suède qui "refuse de reconnaître le droit des médecins à ne pas pratiquer l'avortement" ou encore la France qui "refuse de reconnaître le droit des pharmaciens à ne pas collaborer à l'avortement, quand un pharmacien, un médecin ou une infirmière sont licenciées à cause de leur objection de conscience". 
    Ainsi, G. Puppinck demande au Conseil des droits de l'homme "de veiller davantage au respect du droit à l'objection de conscience en matière morale qui est gravement remis en cause dans plusieurs pays occidentaux". 

    (Zenit.org 17/03/2014)