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  • Pourquoi Verviers ? Tout sauf un hasard...

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    Excellente analyse de la situation à Verviers par Marie-Cécile Royen sur le site du Vif/L'Express :

    Pourquoi Verviers ?

    Ville de 56 000 habitants autrefois prospère, fondée sur le commerce international de la laine, jadis culturellement accueillante à l'égard des étrangers, riches ou pauvres, Verviers est une petite "grande ville" dont le déclin économique (taux de chômage : 25 %) a fixé sur le territoire une somme impressionnante de défis sociaux. A l'image de ce parc locatif très dégradé, qui attire les plus pauvres de Wallonie, mais qui offre aussi un abri à des ressortissants de communautés étrangères parfois fort remuants.

    Plus de cent nationalités différentes sont représentées à Verviers. Précisément à cause de son caractère ouvert et social, mais aussi de la proximité avec les frontières allemande et hollandaise, Verviers a toujours été le laboratoire de multiples mouvements rebelles, à commencer, au XIXe siècle, par le marxisme. Kurdes du PKK, Loups gris turcs, Algériens du FIS (Front islamique du salut) et des GIA (Groupes islamiques armés), Marocains du GICM (Groupe islamique combattant marocain), Frères musulmans (qui y disposent de la plus importante mosquée de Wallonie), Tchétchènes fuyant la répression russe, Somaliens trafiquant du khat (drogue) et entretenant d'étrangers relations avec les pirates somaliens (c'est un Verviétois qui a servi de "fixeur" aux journalistes d'Envoyé spécial, de France 2, en 2008) ; salafistes de la plus stricte observance, qui n'hésitent pas à donner à l'un de leur futur centre culturel le nom du théologien médiéval Ibn Taymiyya, référence idéologique de l'Etat islamique, au nom duquel il faut tuer les chiites et les Alaouites syriens... Avertis, stupéfaits et indignés, ces salafistes ont néanmoins changé le nom de leur projet. Mais leur faim immobilière ne s'est pas apaisée. Ils viennent d'acheter les anciens locaux de Télépro, édité à Verviers, dans le quartier Saint-Remacle.

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  • L'effondrement du protestantisme historique en Europe

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    L'effondrement du protestantisme historique

    Dans un article-enquête passionnant, Giuseppe Rusconi (Rosso Porpora) brosse un tableau alarmant, qui débouche obligatoirement sur une question cruciale pour les catholiques. Le site "Benoît et moi" en donne la traduction (16/1/2015)

    PROTESTANTISME HISTORIQUE EUROPÉEN: DES CHIFFRES ALARMANTS

    http://www.rossoporpora.org 

    Quelques données statistiques amènent, hélas, à se demander si le protestantisme historique européen (en particulier luthérien et calviniste) ne court pas le risque de devenir une minorité négligeable. Similaire est le cas anglican. Et pourtant, dans le monde catholique il y a ceux qui proposent, avec une plus ou moins sainte ingénuité, des recette "d'ouverture" qui ne sont pas étrangères à cette situation de plus en plus alarmante.

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  • Quand les « Etudes » jésuites se prennent pour « Charlie hebdo »

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    Et finissent par retirer les unes de «Charlie Hebdo» de leur site pour apaiser la polémique. Lu dans le journal « Libération »  sous la plume de Bernadette Sauvaget :

    « Tout le monde n’est pas Charlie ! Et chez les catholiques, particulièrement. La revue jésuite Etudes en a fait, ces jours-ci, les frais, provoquant une polémique, à ses yeux inattendue. Très gonflée, la petite équipe de trois journalistes, dirigée par le jésuite François Euvé, a publié, au lendemain de l’attentat contre l’équipe de Charlie Hebdo, sur sa page d’accueil, quatre unes du journal, très irrévérencieuses pour le catholicisme et son pape. Un billet les accompagnait, invitant à ne pas «céder à la peur» et à «défendre une société plurielle». «C’est un signe de force que de pouvoir rire de l’institution», y lisait-on encore avant de conclure que «l’humour dans la foi est un bon antidote au fanatisme».

    Que voyait-on sur les unes ? Un Benoît XVI, hilare après sa démission, embrassant un garde suisse et s’écriant : «Enfin libre !» ; un Christ sur la croix, disant aux cardinaux du conclave :«Décrochez-moi, je veux voter» et un pape François, en tutu, sur la plage de Rio… Téméraire et courageuse, l’initiative a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux catholiques.«Évidemment, nous ne partageons pas la ligne éditoriale de Charlie Hebdo. Mais ce qui nous importait, c’était de défendre la liberté d’expression», explique François Euvé, le rédacteur en chef. En fait, l’équipe a été surtout surprise par l’ampleur de la polémique. Le site de la revue a une audience très confidentielle. «Nous pensions que tout cela se limiterait à nos lecteurs habituels», poursuit le responsable jésuite.

    «LE SAINT-PÈRE APPRÉCIERA»

    Le puissant Salon Beige, site catholique très conservateur, a posté très vite une note disant : «On aura tout vu, le Saint-Père appréciera», avant de reprendre in extenso, le billet d’Etudes. Les commentaires peu amènes ont alors fleuri, violents même parfois… «Lamentable justification de votre rédaction, qui s’enfonce dans des arguments pathétiques… Avoir osé publier ces images ordurières notamment de notre pape François et celle pire encore de notre Saint-Père Benoît XVI est inimaginable. Dieu vomit les tièdes, nous vous vomissons, vous et votre revue», a ainsi essuyé François Euvé. L’opposition n’est pas seulement venue de réseaux intégristes. C’est ce qui a le plus surpris à Etudes. Au-delà de ses réseaux habituels, la revue a aussi reçu beaucoup de messages de soutien.

    Jetant de l’huile sur le feu, le Salon Beige a publié la lettre d’un jésuite dénonçant la démarche d’Etudes, déjà suspecte d’être trop progressiste aux yeux de beaucoup de catholiques français. De nombreuses protestations sont arrivées sur le bureau du provincial, le responsable des jésuites en France. «Il n’y a pas eu de pression de sa part», tient à préciser François Euvé. Mais cela commençait à faire mauvais genre dans un catholicisme français, dont une frange est très marquée à droite depuis La Manif pour tous et se montre hostile au pape François, lui-même un jésuite. Par crainte des amalgames et pour apaiser le débat, Etudes a donc désactivé la page.

    Dans l’avion qui le conduisait aux Philippines où il est en déplacement, le pape François a estimé que la liberté d’expression est un «droit fondamental» mais qu’elle a des limites. «Tuer au nom de Dieu» est une «aberration». Mais la liberté d’expression n’autorise pas tout et elle doit s’exercer «sans offenser», a-t-il martelé. «Il y a tant de gens qui parlent mal des autres religions, les tournent en dérision, font un jouet de la religion des autres : ce sont des gens qui provoquent», a regretté le Saint-Père. A Paris, rue d’Assas, au siège de la revue, on attend des jours meilleurs, assurant que le «combat continue».

    Ref. Chez les cathos, tout le monde n'est pas «Charlie»

    JPSC

  • "Je suis Charlie" : une erreur éthique et politique

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    C'est l'avis du philosophe Thibaud Collin, sur son blog "Le parvis de la chouette" :

    « Je suis Charlie »: une faute éthique et politique

    Dimanche après-midi, comme beaucoup de mes compatriotes, je suis allé marcher. Les événements de la semaine dernière sont l’occasion de reprendre conscience que, malgré tout ce qui nous sépare, nous formons un même corps politique ; que nous le voulions ou non. Pour moi, aller marcher était une manière de manifester mon consentement à ce lien plus profond que toutes nos divisions. Les risques d’être enrôlé sous la bannière d’un irénisme bêlant et d’être instrumentalisé à des fins politiciennes ne pesaient plus au vu de l’enjeu. Il y a des moments de grâce qu’il faut savoir accueillir. Reste entière la question de la signification de cette marche, question non moins importante que la marche elle-même. Evidemment là, le conflit des interprétations reprend ses droits. Notre pays entre donc désormais dans le temps du débat et de l’examen de conscience.

    Lire la suite sur le blog de Thibaud Collin

  • Le pape à Manille : dire non à la colonisation idéologique contre la famille

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    De Radio Vatican : 

    Le Pape, à Manille, dénonce « une colonisation idéologique contre la famille »

    « Nous devons être attentifs parce que la famille semble devoir être colonisée de nos jours par qui voudrait la détruire, une colonisation qui n’a pas le sens de la prière, de notre mission, de notre Dieu » Voilà ce que le Pape François a déclaré en improvisant en espagnol alors qu’il s’adressait à des milliers de personnes réunies dans l’énorme salle de congrès du Mall of Asia Arena de Manille lors de sa rencontre avec les familles. « Comme dans l’histoire de notre peuple, a ajouté le Pape, nous avons été capables de dire non à la colonisation politique, nous devons dire non aujourd’hui à la colonisation idéologique contre la famille ».

    Reprenant son texte en anglais, le Pape a souligné que « les pressions sur la vie de la famille aujourd’hui sont nombreuses. Ici, aux Philippines, d’innombrables familles souffrent encore des conséquences des catastrophes naturelles. La situation économique a provoqué la désintégration des familles avec l’émigration et la recherche d’un emploi ; en outre, des problèmes financiers étreignent beaucoup de foyers. Tandis que trop de personnes vivent dans la pauvreté extrême, d’autres sont saisies par le matérialisme et par des styles de vie qui détruisent la vie familiale et les exigences les plus fondamentales de la morale chrétienne. La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie.»

    Notre monde a besoin de bonnes et fortes familles pour vaincre ces menaces !

    Improvisant encore, le Pape François a rappelé le courage du Pape Paul VI d’aller à contre-courant avec son encyclique Humanae Vitae. « Aux confesseurs, a rappelé le Pape François, il demanda d’être plus miséricordieux et compréhensifs dans les cas de plus grande souffrance », « mais quant à l’humanité, au peuple de la terre, il pensa à la menace de la destruction de la famille avec la privation des enfants. Paul  VI était courageux, un bon pasteur, il alerta ses fils de la menace qui planait, et je souhaite qu’aujourd’hui il nous bénisse du ciel ».

    Le Pape a beaucoup parlé de l'importance de la prière au sein des familles, mais aussi de ne pas avoir peur d'avoir des rêves, car sinon, on perd la capacité d'aimer.

    La rencontre avec les familles a été ponctuée par de très beaux chants et des témoignages très poignants. Et aussi pas mal d'éclats de rire de toute l'assemblée. 

    Texte intégral du discours du Pape :

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  • Menace djihadiste : aux premières loges...

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    Il faut bien avouer que le principal contributeur de ce blog a été assez perturbé lorsque, sous ses fenêtres, ont retenti les déflagrations et les rafales d'armes de guerre lors de l'affrontement qui a eu lieu hier à Verviers entre les forces de l'ordre et les djihadistes retranchés dans une habitation toute proche. Difficile, dans ces circonstances, de ne pas se sentir tout à coup transporté au coeur de réalités que l'on croyait jusqu'ici assez éloignées. Mais voilà, il faut garder son sang froid et tâcher de réagir sans succomber à la psychose qui risque de nous submerger...

    Lire : Pourquoi la Belgique est aussi en guerre

  • Tournai, 21 janvier : messe à la cathédrale en mémoire de Louis XVI

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    Lu sur LaCapitale.be :

    Tournai: une messe à la cathédrale en mémoire… de Louis XVI, décapité il y a 222 ans

    Le lundi 21 janvier 1793, à 10h22 très précisément, le roi de France Louis XVI était décapité sur la place de la Révolution, aujourd’hui place de la Concorde à Paris…

    Exactement 222 ans plus tard, une messe sera célébrée ce mercredi 21 janvier à 11h à la chapelle du Saint-Sacrement de la cathédrale de Tournai, à la mémoire de Louis XVI et de tous les membres de la famille royale qui ont péri lors de la Révolution française, de la princesse de Lamballe au duc d’Enghien.

    Au cours de cette célébration, le testament du roi Louis XVI, rédigé lors de son incarcération dans la prison du Temple à Paris, en décembre 1792, sera lu à l’assemblée. Il s’agit d’un texte historique qui, selon les nostalgiques de la monarchie française, «  témoigne d’une grande élévation d’âme, rejetant toute idée de vengeance et ne parlant que de pardon  ».

    Pour tout contact : M. André Bruneau 069/21.35.81.

  • Islamisme : quand les autorités belges prennent le mors aux dents

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    La Belgique craint encore d'autres attaques, affirme un communiqué de Belga publié aujourd’hui par « La Libre »

    « Si la police et la justice belges ont déjoué jeudi un attentat dans notre pays, dont la cible étaient des policiers, les autorités craignent maintenant que d'autres terroristes passent à l'action, selon une information développée par De Tijd sur son site internet dans la nuit de jeudi à vendredi. Le journal économique et financier a appris jeudi soir auprès des services de sécurité que le danger d'une attaque n'était pas écarté. Les services anti-terrorisme craignent que d'autres combattants revenus de Syrie ou des terroristes passent à l'action après les opérations menées par la justice et la police jeudi à travers le pays.

    Des menaces auraient déjà été reçues jeudi soir à Bruxelles, raison pour laquelle l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) a estimé nécessaire d'élever le niveau de la menace à trois (sur une échelle de quatre) pour tout le pays et non plus pour les seuls bâtiments policiers et judiciaires, selon De Tijd.

    Tous les services anti-terrorisme s'accordent sur la cellule opérationnelle qui a fait l'objet d'opérations de la police à Verviers: ses membres sont extrêmement dangereux et étaient prêts à commettre une attaque avec des policiers pour cible.

    Record de dossiers de financement du terrorisme

    La cellule belge de lutte contre le blanchiment a transmis au parquet l'année dernière un nombre record de dossiers concernant le financement du terrorisme. Il s'agirait de 36 dossiers, portant sur un total de 6,8 millions d'euros. En 2013, la cellule avait transmis 25 dossiers, portant sur un montant total de 2,6 millions d'euros, peut-on lire vendredi dans L'Echo et De Tijd. En 2014, la cellule anti-blanchiment a reçu 152 notifications de transactions financières suspectées d'être liées au terrorisme, à comparer à 126 notifications en 2013. Trente-six de ces dossiers ont été transmis au parquet.

    "Il est toutefois très difficile de repérer l'argent des terroristes", insiste Jean-Claude Delepière, le patron de la cellule anti-blanchiment, qui lance un appel pour que la cellule reçoive davantage de compétences.

    "La cellule peut suivre les flux financiers des terroristes mais pas ceux des 'extrémistes'. "Des propositions de loi en ce sens n'ont jamais été approuvées au Parlement", précise-t-il.

    Autre souci: cette cellule ne peut pas directement partager ses informations financières avec les services de renseignements tels que la Sûreté de l'État.

    Le personnel opérationnel de la police d'Anvers autorisé à emmener son arme à domicile

    Les membres du personnel opérationnel de la police locale d'Anvers ont reçu la permission d'emmener à domicile leur arme de service. Les postes de police restent fermés au public jusqu'à nouvel ordre tandis que les commissariats principaux sont eux ouverts mais sont surveillés, a décidé jeudi soir la direction de la police anversoise lors d'une réunion de crise faisant suite à l'élévation du niveau de la menace dans notre pays. Ces mesures doivent garantir la sécurité des collaborateurs de la police et des bâtiments les abritant.

    Il est demandé au public de ne se rendre dans les postes de police qu'en cas d'absolue nécessité. Certaines démarches peuvent ainsi être effectuées par téléphone et des déclarations peuvent être déposées via le portail électronique de la police ».

    Ref. La Belgique craint encore d'autres attaques

    Voici le court communiqué publié par l’évêque de Liège, qui se trouvait hier à Verviers : « Au moment même où je visitais la mosquée du Céciv rue de Hodimont à Verviers, un groupe de terroristes étaient repérés et certains abattus par la police.

    La cordialité manifestée par la communauté musulmane de Hodimont contraste avec la violence de ceux qui trahissent l’Islam par leur agressivité aveugle.

    La guerre engendre la guerre. Seul le dialogue et la rencontre conduiront à la paix ».

    JPSC

  • François : "On ne peut provoquer ou insulter la foi des autres"

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    Le Pape : « On ne peut provoquer ou insulter la foi des autres » (Radio Vatican)

    Parmi les journalistes présents dans l'avion, Antoine-Marie Izoard, directeur de l'agence de presse I.Media. Voici son compte-rendu: A bord de l’avion qui l'emmenait de Colombo à Manille, le pape François a passé pas moins de trois quarts d’heure avec les journalistes qui l’accompagnent. Répondant à 8 questions, il est brièvement revenu sur les trois jours passés au Sri Lanka. Notez qu’une réponse a particulièrement retenu l’attention.

    Interrogé par un journaliste français, le pape a clairement fait référence à l’attaque terroriste de Paris contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo – il y a 8 jours - et expliqué qu’il existait des limites en matière de liberté d’expression. S’il a assuré que chacun avait “le droit“, même “l’obligation de dire ce qu’il pense pour aider le bien commun“, le pape a fait comprendre que ceux qui provoquent ou offensent peuvent s’attendre à une réaction. S’il a réaffirmé avec force que “tuer au nom de Dieu“ était une véritable “aberration“, le chef de l’Eglise catholique a soutenu que l’on ne pouvait pas “provoquer“ ou “insulter la foi des autres“.

    Egalement interpellé sur les menaces du terrorisme islamique qui pèsent sur lui et le Vatican, le pape François s’est dit d’abord “préoccupé“ pour les fidèles avant d’ajouter : “J’ai peur, mais vous savez j’ai un défaut, j’ai une bonne dose d’inconscience !“ Puis il a affirmé avoir demandé au Seigneur, s’il devait être abattu, “la grâce“ de ne pas souffrir, confiant en souriant aux journalistes : “Je ne suis pas très courageux devant la douleur !

    Au fil de ses réponses, le pape François a également indiqué qu’il publierait son encyclique sur l’écologie humaine en juin ou juillet prochain. Il a indiqué l’avoir récemment soumise à la Congrégation pour la doctrine de la foi et au théologien de la Maison Pontificale, histoire d’être sûr de ne pas dire “des bêtises“. Le pape a aussi confié qu’il souhaitait que ce document magistériel sorte avant le sommet mondial sur le climat prévu à Paris (France) en décembre. Constatant l’échec du dernier sommet de Lima, le chef de l’Eglise catholique a lancé : “Espérons qu’à Paris les représentants seront plus courageux“. (AMI)

  • Belgique : l’euthanasie se porte bien

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    En Belgique, la loi de 2002 constitue une offre qui a créé la demande de plus en plus de personnes alors qu’elles ne sont pas en fin de vie.  Lu sur « Le Point » cette interview d’Etienne Montero (doyen de la Faculté de droit de l’université de Namur) réalisée par Violaine de Montclos :

    « Frank Van Den Bleeken, détenu à perpétuité pour viols et assassinat, devait être euthanasié le 11 janvier. Jugé irresponsable de ses actes, il demandait à mourir en raison de souffrances psychologiques "insupportables", selon les termes de son avocat, Jos Vander Velpen. Une demande acceptée par le ministère de la Justice belge en septembre dernier.

    Parce que son médecin a fait volte-face au dernier moment, parce que le gouvernement a finalement accepté son transfert dans un centre psychiatrique, transfert qu'il réclamait en vain depuis des années,cette mort n'a finalement pas eu lieu. Il s'en est fallu de peu. Et, pour la première fois dans ce pays que toute l'Europe observe car il est le seul, avec les Pays-Bas, à avoir légalisé l'euthanasie en 2002, l'opinion publique belge s'interroge sur une loi dont les conditions d'application ne cessent de s'assouplir. Entretien avec Étienne Montero*, doyen de la faculté de droit de Namur.

    Le Point : Pour la première fois, la loi autorisant l'euthanasie, en Belgique, est critiquée. On a parlé, avec le cas Van Den Bleeken, de "peine de mort" inversée...

    Étienne Montero : La mort de Frank Van Den Bleeken n'a pas eu lieu, mais à sa suite, 15 autres détenus ont déjà formulé une demande d'injection létale. Et on l'a oublié, mais en septembre 2012 un détenu psychiatrique de 48 ans a bel et bien été euthanasié... Notre pays a été condamné 14 fois par la Cour européenne des droits de l'homme parce que nous maintenons en prison, dans des conditions qui ne correspondent pas à leur état, des malades psychiatriques jugés irresponsables de leurs actes. Faute de soigner, on accepte d'euthanasier, et ces cas limites révèlent combien les barrières posées en 2002 ont sauté les unes après les autres.

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  • Saint Remi (15 janvier)

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    52741404.dtailvitrail2.JPG15 janvier : Saint Remi, Evêque de Reims et apôtre des Francs (437-533) (source)

    La Tradition nous apprend que Saint Remi naquit en 437 à Cerny-en-Laonnois, dans une famille pieuse et emplie de la crainte de Dieu. Son père, Émile, comte de Laon, fut dit-on un extraordinaire administrateur, tandis que sa mère, Sainte Céline, alliait toutes les qualités de mère et de grande dame. Très vite, Remi montra une grande piété et beaucoup d'humilité, en même temps qu'une grande intelligence. Vers sa vingtième année, il se claustra dans une petite maison proche du château de Laon où il continua d'étudier en menant une vie de prière, ne sortant que pour les offices et l'exercice de la charité. Sa réputation grandit au point que lorsque mourut Bennadius, évêque de Reims, le clergé et le peuple de cette ville demandèrent qu'il soit leur évêque bien qu'il n'eût que vingt-deux ans. Remi fit toutes les représentations possibles et imaginables pour échapper à l'élection. Rien n'y fit, les rémois n'en démordirent pas et répondaient à tout, jusqu'à ce que Dieu lui-même s'en vint ratifier leur choix lorsqu'Il envoya un rayon de lumière sur le front de Remi en l'embaumant d'un céleste parfum. Les gens de Reims enlevèrent alors l'élu et le firent sacrer comme XV° évêque de Reims. Il montra dès l'abord toutes les vertus des grands pontifes. Les miracles relevèrent encore l'éclat de sa sainteté. Il ne tarda guère à opérer des miracles comme délivrer des possédés de l'emprise du démon, rendre la vue aux aveugles, préserver de l'incendie et de la mort, changer de l'eau en vin et même ressusciter des morts. Il fonde les diocèses de Thérouanne, Laon et Arras et joue un rôle médiateur avec les Barbares.

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