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  • Le Coran justifie-t-il la violence des islamistes ?

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau, ce billet du Père Louis-Marie de Blignières

    La violence des islamistes a-t-elle un fondement dans le Coran?

    Notons que l’interprétation donnée par certains dignitaires musulmans sur le caractère historique et circonstanciel des versets violents ne résout pas le problème. D’une part, cette interprétation n’est pas soutenue par les textes de la tradition musulmane, les hadiths. D’autre part, d’autres responsables soutiennent (et parfois imposent violemment) une autre lecture (Citons un exemple. L’homme politique et théologien réformateur soudanais Mahmoud Mohamed Taha, qui voulait donner une portée relative, valable uniquement pour l’époque du Prophète, aux versets violents de la période médinoise, a été condamné à mort par un tribunal religieux, sous l’influence des Frères musulmans et exécuté au titre d’apostat en janvier 1985), et comme il n’y a pas, en islam, de magistère pour les départager, le problème reste entier.

    Les crimes atroces des djihadistes en Irak et tout récemment en France révoltent une grande partie des musulmans en Occident. On ne peut que se réjouir que beaucoup de musulmans, notamment des imams, dénoncent l’horreur de ce terrorisme. Ces événements abominables peuvent aussi être pour eux l’occasion de s’interroger sur la caution que les textes canoniques de l’islam apportent ou non à de telles violences. Un très grand nombre de musulmans sont des hommes de bon sens, réellement pacifiques, et ils sont sincères lorsqu’ils désavouent ces horreurs. Mais l’islam lui-même, tel que le donnent à connaître ses textes normatifs, le Coran et les hadiths (paroles attribuées au Prophète), est-il bien une « religion de paix et d’amour » ? Cela vaut la peine de se poser la question.

    Parallèlement, la presse française, en son immense majorité, tient aujourd’hui à dissocier devant l’opinion publique l’islam des crimes djihadistes. « Surtout pas d’amalgame ! » Pourtant ces mêmes crimes étaient perpétrés depuis longtemps ailleurs (notamment au Pakistan, en Inde, au Nigéria, en Syrie, en Centre-Afrique, etc.) sans susciter de réactions proportionnées dans la presse occidentale. On n’a pas non plus alors observé de vives réactions chez les musulmans, ni de claire condamnation par les instances islamiques, malgré les appels répétés du Vatican, par exemple auprès de l’Université Al-Azhar et de l’Arabie Saoudite.

    Les atrocités des djihadistes sont-elles clairement contraires à l’islam ? Qu’enseigne donc le Coran ?

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  • 17 janvier : l’évêque de Liège se lance dans la Pop-Louange lors d'un concert à Verviers (Heusy)

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    Ressucito-Tour-Heusy-Web.jpgAprès avoir fait danser les églises à travers toute la francophonie, "Le Ressucito-Tour" revient, une dernière fois, pour une date exceptionnelle! 

    Cette soirée exceptionnelle est organisé par le Doyenné de Verviers avec la participation de l'Évêque de Liège, Jean-Pierre Delville.
    Jesus'Trip, le groupe célèbre Belge de Pop-Louange.
    Originaire de la région verviétoise, constitué de trois jeunes qui ont la foi en Dieu et qui revendiquent fièrement d'être catholiques. Ils témoignent et partagent simplement leur joie à travers des concerts de Pop-Louange. 
    (Pop-Louange = Louange au Seigneur sur de la musique Pop). 
    Jesus'Trip aime penser que ' Plus on est de fous, plus on prie ! '.
    Ils ont le désir d'apporter tout leur dynamisme dans chaque doyenné où ils sont invités afin de réaliser un concert de Pop-Louange dans une paroisse. L'Eglise est avant tout invitée à se rassembler pour louer Dieu et vivre dans la joie. 
    Où:
    Eglise Saint Hubert, Place Hubert Delrez, 4802 Heusy
    Téléphone:
    0471 25 14 62
    Tarif:
    Entrée gratuite
    Public:
    à partir de 7 ans
    Internet:
    http://www.jesus-trip.be
    Accéder au communiqué de presse

  • Charlie Hebdo : "Nous vomissons sur tous ces gens qui, subitement, disent être nos amis"

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    Lu sur le site de FranceTVInfo :

    Des dessinateurs de "Charlie Hebdo" dénoncent les récupérations

    Willem pourfend les "nouveaux amis" de l'hebdomadaire satirique. Luz leur reproche de faire peser sur leurs dessins un poids symbolique.

    "Nous vomissons sur tous ces gens qui, subitement, disent être nos amis", s'emporte un des dessinateurs de Charlie Hebdo, Willem, après l'attentat contre l'hebdomadaire satirique. Dans un entretien au quotidien néerlandais Volkskrant, publié samedi 10 janvier, le dessinateur néerlandais ironise : "Nous avons beaucoup de nouveaux amis, comme le pape, la reine Elizabeth ou Poutine : ça me fait bien rire." Et il ajoute : "Marine Le Pen est ravie lorsque les islamistes se mettent à tirer un peu partout."

    Les soutiens venus du monde entier "n'ont jamais vu Charlie Hebdo", accuse Willem, de son vrai nom Bernard Holtrop. "Il y a quelques années, des milliers de gens sont descendus dans les rues au Pakistan pour manifester contre Charlie Hebdo. Ils ne savaient pas ce que c'était", assure-t-il. Et il conclut : "Maintenant c'est le contraire, mais si les gens manifestent pour défendre la liberté d'expression, c'est naturellement une bonne chose."

    "Que restera-t-il de ce grand élan ?"

    Luz, lui, s'interroge dans un long entretien aux Inrocks, paru samedi : "Dans un an, que restera-t-il de ce grand élan plutôt progressiste sur la liberté d’expression ?" Mais surtout, il dénonce le "contre-sens" fait par tous ceux qui brandissent Charlie Hebdo et ses caricatures comme un symbole de la liberté d'expression.

    "On fait porter sur nos épaules une charge symbolique qui n’existe pas dans nos dessins et qui nous dépasse un peu. Je fais partie des gens qui ont du mal avec ça", confie-t-il. "Au regard du monde on est un putain de fanzine, un petit fanzine de lycéen" , proteste le dessinateur. "Ce sont des gens qui ont été assassinés, pas la liberté d’expression ! Des gens qui faisaient des petits dessins dans leur coin."

    Luz est inquiet pour l'avenir du journal

    "Au final, la charge symbolique actuelle est tout ce contre quoi Charlie a toujours travaillé : détruire les symboles, faire tomber les tabous, mettre à plat les fantasmes, déplore-t-il. Le symbolisme au sens large, tout le monde peut en faire n’importe quoi. Même Poutine pourrait être d’accord avec une colombe de la paix." 

    Luz a participé, vendredi matin, à la première conférence de rédaction de Charlie Hebdo après l'attentat. Et il s'inquiète pour l'avenir de son journal, désormais privé de ses figures historiques dépositaires de l'esprit Charlie.

  • Dans son discours au Corps diplomatique, le pape dénonce la mentalité du rejet et la culture de l'asservissement

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    Texte intégral du DISCOURS DU SAINT-PÈRE AU CORPS DIPLOMATIQUE (Lundi 12 janvier 2015 - source)


    Excellences, Mesdames et Messieurs, Je vous remercie de votre présence à cette rencontre traditionnelle qui, au début de chaque année nouvelle, me permet de vous adresser ainsi qu’à vos familles et aux peuples que vous représentez, un cordial salut et mes vœux les meilleurs. Je veux exprimer ma reconnaissance particulière à votre Doyen, Son Excellence Monsieur Jean-Claude Michel, pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au nom de tous, et aussi à chacun d’entre vous pour l’engagement constant que vous prodiguez pour favoriser et faire grandir, dans un esprit de collaboration réciproque, les relations entre vos pays et les Organisations internationales que vous représentez et le Saint-Siège. Au cours de l’année dernière, ces relations ont pu se consolider, soit par la présence accrue d’Ambassadeurs résidents à Rome, soit à travers la signature de nouveaux Accords bilatéraux à caractère général – comme celui signé en janvier dernier avec le Cameroun – ou d’accords spécifiques, comme ceux signés avec Malte et avec la Serbie.


    Aujourd’hui je désire faire résonner avec force un mot qui nous est cher : la paix ! Elle nous parvient par la voix des troupes angéliques qui l’annoncent dans la nuit de Noël (cf. Lc 2, 14) comme un don précieux de Dieu, et en même temps, elles nous la montrent comme une responsabilité personnelle et sociale qui doit nous trouver pleins de zèle et actifs. Mais, à côté de la paix, la crèche dit aussi une autre réalité dramatique : celle du refus. Dans certaines représentations iconographiques, tant de l’Occident que de l’Orient – je pense par exemple à la splendide icône de la Nativité d’Andreï Rublev – l’Enfant Jésus ne semble pas être étendu dans un berceau, mais déposé dans un tombeau. L’image, qui veut relier les deux principales fêtes chrétiennes – Noël et Pâques – montre qu’à côté de l’accueil joyeux d’une nouvelle naissance, il y a tout le drame dont Jésus est l’objet, méprisé et rejeté jusqu’à la mort sur la croix.

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  • Monseigneur Léonard à l’Université de Liège le 28 janvier 2015 : Synode sur la famille. Echos et perpectives

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     header.jpg4051726066.jpg

    Madame, Monsieur, Chers amis,

    Vous êtes cordialement invités à prendre part au cycle de lunch-débats 2015 organisé à l’Université de Liège sur le thème « La famille : solution ou problème ? », par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle interfacultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

    Cette année, nous nous posons la question de savoir si les liens familiaux constituent un problème pour la société actuelle caractérisée par une culture relativiste qui porte aux extrêmes l’individualisme totalitaire du moi ou si c’est justement la famille la solution à la crise culturelle de notre société. Nous recherchons cette solution dans la révélation que Dieu a donnée de la famille et que notre monde a un urgent besoin de connaître. Ci-joint, veuillez trouver le programme du nouveau cycle.

    Comme premier conférencier, nous avons le privilège de recevoir, Monseigneur André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, membre du synode extraordinaire des évêques sur la famille. Cette première rencontre aura lieu le mercredi 28 janvier 2015 dans les conditions indiquées ci-dessous et aura comme thème :

    Synode sur la famille : échos et perspective

    « Un des enjeux principaux du synode est de tenir ensemble amour et vérité, avoir une proximité pastorale et en même temps une rectitude et une fidélité sur le plan doctrinal. Tous les pères synodaux veulent cela, avec des dièses ou des bémols. Je crois que l’unité se fera » (Monseigneur Léonard, in « Famille Chrétienne », 17.10.2014)

    Leonard.jpgPAR Monseigneur André-Joseph Léonard
    Archevêque de Malines-Bruxelles, Membre du synode extraordinaire des évêques sur la famille.

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (23 janvier 2015) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit sur notre nouveau site internet :www.ethiquesociale.org

    Union des étudiants catholiques de Liège - Jean-Paul Schyns - Quai Churchill, 42 - 4020 Liège - Tel. 04.344.10.89  - jpschyns@skynet.be

    Groupe de réflexion sur l’éthique sociale - Elio Finetti - Quai Orban, 34 - 4020 Liège -  Tel. 0475 83 61 61 -finetti@ethiquesociale.org

    Calpurnia - Forum de conférences, débats - Philippe Deitz - Rue Henri Maus, 92 - 4000 Liège - Tel. 04.253. 25.15 -calpurnia.musee@gmail.com

     JPSC

  • La réponse publique "Je suis Charlie" par Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège, spécialiste de l'histoire du Christianisme

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    La réponse publique "Je suis Charlie"

    par Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège,

    spécialiste de l'histoire du Christianisme

    Cette journée du 7 janvier 2015 marque un sommet de violence dont la symbolique est énorme. Deux logiques s’affrontent : la logique hyper-identitaire des frères Kouachi qui se réclament abusivement de l’islam, et la logique hyper-critique des douze journalistes de Charlie-Hebdo, sauvagement assassinés. Les deux logiques font partie de la mondialisation vécue aujourd’hui. Suite à cet attentat, beaucoup de Français ont adopté le slogan « Je suis Charlie ». 

    La logique de « Je suis Charlie »

    Pourquoi se reconnaît-on à ce slogan, même si on ne partage pas nécessairement les idées de Charlie-Hebdo ? « Charles » ou « Charlie » est un nom identitaire de la France. C’est le nom de son premier roi Charles Ier, qui n’est autre que Charlemagne. « Charles » est un nom germanique, « Karl », car Charlemagne et toute la dynastie des rois carolingiens est germanique, elle est de la tribu des Francs. Ce sont les Francs, entrés en Gaulle dès le 4e siècle, qui vont transformer les Gaulois en « Français », c’est-à-dire « Francs ». L’identité française est donc plurielle : elle est la fusion de la culture germanique avec la culture gauloise, d’origine latine et celte. Cette fusion s’est faite grâce à l’influence du christianisme, qui a beaucoup inspiré Charlemagne. Dire « Je suis Charlie » reflète cette expérience millénaire de rencontre des cultures germanique et latine ; c’est le reflet d’une culture plurielle. 

    La logique des frères Kouachi et du wahhabisme

    Face à cela, l’Islam revendiqué par les terroristes est un ersatz d’Islam. Il s’agit du courant wahhabite, qui est une reconstitution fictive de l’Islam médiéval, simplifié à l’extrême et réduit à certaines lois codifiées dans la sharia. C’est un Islam de combat, destiné à s’opposer au pluralisme et au matérialisme de la culture mondiale actuelle. Il s’agit d’une culture de revanche face aux humiliations subies par l’Islam suite à la chute de l’Empire ottoman en Turquie (1918) et à la perte de toutes ses possessions européennes (les Balkans), suite aussi aux oppressions engendrées par les colonisateurs anglais et français sur les régions musulmanes historiques (Pakistan, Syrie, Irak ; Algérie, Tunisie). Cette identité devient un véritable fascisme, comme l’a montré le P. Emilio Platti dans Tertio (décembre 2014). Ici il s’agirait d’une inspiration de la branche yéménite d’Al-Qaïda.

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  • Les racines du mal qui défigure l'islam trouvent leur origine dans l'islam lui-même

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    C'est l'avis du philosophe Abdennour Bidar, philosophe, spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation, dans une "Lettre au monde musulman" publiée sur le site du Huffington Post et reprise sur celui de la Libre.

    Extraits :

    "... je te (Monde musulman) vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur - dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

    Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Quel est ton unique discours ? Tu cries « Ce n'est pas moi ! », «Ce n'est pas l'islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t'indignes devant une telle monstruosité, tu t'insurges aussi que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu'à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l'islam dénonce la barbarie. Mais c'est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l'autodéfense sans assumer aussi, et surtout, la responsabilité de l'autocritique. Tu te contentes de t'indigner, alors que ce moment historique aurait été une si formidable occasion de te remettre en question ! Et comme d'habitude, tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l'islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme, ce n'est pas l'islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre, mais la paix! » (...)

    ... cela m'inspire une question, LA grande question : pourquoi ce monstre t'a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? Pourquoi a-t-il pris le masque de l'islam et pas un autre masque ? C'est qu'en réalité derrière cette image du monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il le faut bien pourtant, il faut que tu en aies le courage.

    Ce problème est celui des racines du mal. D'où viennent les crimes de ce soi-disant « État islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c'est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd'hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps. Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres - pires encore que celui-ci - aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l'admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !

    Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart, ils ont tellement oublié ce qu'est la puissance de la religion - en bien et en mal, sur la vie et sur la mort - qu'ils me disent « Non le problème du monde musulman n'est pas l'islam, pas la religion, mais la politique, l'histoire, l'économie, etc. ». Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu'ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur du réacteur d'une civilisation humaine ! Et que l'avenir de l'humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique, mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité toute entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l'échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l'homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent - et qui comme l'islam actuellement se mettront alors à produire des monstres. (...)

  • Nigeria : le Boko Haram transforme une petite fille en bombe pour faire un maximum de morts sur un marché

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Attentat-suicide d'une fillette au Nigeria: 19 morts et 18 blessés

    Au moins 20 personnes sont mortes, y compris la fillette porteuse de la bombe artisanale, et 18 blessés, a déclaré à des journalistes un porte-parole de la police de l'État de Borno dont Maiduguri est la capitale. L'explosion s'est produite vers 12H40.

    Une puissante explosion a secoué le "Monday market" à l'heure où il était bondé de vendeurs et de clients. Fin 2014, ce même marché avait déjà essuyé deux attaques meurtrières commises par des femmes portant des explosifs. Il n'y a pour l'instant aucune revendication. Mais depuis six ans et le début de son combat pour imposer un État islamique rigoriste au Nigeria, le groupe rebelle Boko Haram a multiplié le recours à des femmes et des fillettes pour lancer des attentats.

    Selon Ashiru Mustapha, membre d'un groupe local d'auto-défense, la bombe a explosé alors que l'enfant faisait l'objet d'une fouille à l'entrée du marché. Il doute qu'il s'agisse d'un acte délibéré de la fillette. "La fillette avait une dizaine d'années et je doute fort qu'elle savait véritablement ce qui était fixé à son corps", a-t-il dit. "En fait, elle était contrôlée à l'entrée du marché et le détecteur de métaux venait de signaler qu'elle portait quelque chose sur elle. Malheureusement, la charge a explosé avant qu'elle n'ait pu être isolée", a poursuivi M. Mustapha.

    Un périmètre de sécurité a été mis en place autour du marché alors que des personnels de santé examinaient les décombres et récupéraient les restes humains.

    Dans le nord-est du pays, l'explosion d'une voiture a par ailleurs entraîné la mort de deux personnes, a annoncé la police locale.

    Boko Haram a perpétré sa première "attaque suicide" menée par une femme en juin 2014 dans l'État de Gombe (nord). Depuis, il y a eu une vague d'attentats à la bombe, dont quatre en une seule semaine à Kano.

  • En deuil, oui; Charlie, non merci

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    De Philippe Oswald sur Aleteia.org :

    OPINION. Etre en deuil, oui, être Charlie, non merci

    Partageant le deuil national et m’inclinant devant ceux qui sont tombés et leurs proches, je n’entends pas pour autant cautionner les combats libertaires de mes confrères journalistes de Charlie-Hebdo.

    La France vit son 11 septembre. C’est ce que signifie ce deuil national, le premier depuis celui de 2001, décrété en solidarité avec les Etats-Unis après les attentats de New York et de Washington. Nous ne déplorons pas, heureusement, près de trois milliers de morts comme les Américains alors, mais la perte de vingt personnes, un gardien, deux policiers, dix journalistes, quatre clients d’un hypermarché cacher, tous lâchement assassinés, et les trois terroristes, car notre compassion doit s’étendre à ces fous furieux, quoi qu’il en coûte. Sans oublier les nombreux  blessés dans leur chair et dans leur âme, certains très grièvement.

    Lire la suite sur le site d'Aleteia

  • La "France de demain" n'est pas Charlie

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    Lu sur le site de la D.H. :

    Au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, un enseignant de l'Oise a tenu des propos qui contrastent complètement avec ce qu'on a pu lire et entendre ces derniers jours. 

    Il a ainsi expliqué que ses élèves " condamnent l'assassinat mais le justifient". Ce qui avait suscité la colère de certains musulmans, à savoir les caricatures de Mahomet, reste une pierre d'achoppement. "Ils n'admettent pas qu'on puisse caricaturer le prophète et après se plaindre d'être assassinés. Je dois dire la vérité aux auditeurs, c'est une partie de mes élèves d'origine extra-européenne qui pensent ça. Elle est là la réalité".

    Le journaliste tente alors de comprendre la position de ces jeunes. " Ils estiment que le Prophète a été insulté, mais ils ne justifient pas le crime... ", demande-t-il. " Ils ont du mal à ne pas le justifier ", réplique alors l'enseignant. " Ils en parlent beaucoup entre eux. La laïcité n'existe plus. C'est pleins de petites choses qui font qu'on a une jeunesse en perdition. Je veux pas mettre tous les élèves dans le même sac. J'interviens dans un lycée professionnel, avec des élèves en difficulté, dans des quartiers pas évidents. On a une jeunesse qui, parfois, a une haine envers la France et ne se reconnait pas dans ses valeurs, notamment la liberté d'expression ".

    "Je n'ai aucune compassion pour Charlie Hebdo"

    "J'ai un élève qui m'a dit 'de nombreuses personnes mettent je suis Charlie en photo de profil sur Facebook, mais moi je ne suis pas Charlie, je n'ai aucune compassion pour les personnes qui sont mortes'. C'est dur à entendre". Jean-Jacques Bourdin, sans voix, rappelle alors que la position de ces jeunes est minoritaire et que la majorité des Français s'accordent à dénoncer l'attentat contre le journal satyrique. "Malheureusement, dans ma classe, ce n'est pas minoritaire. Et cette jeunesse c'est la France de demain".

    Lire également : Ces minutes de silence qui ont dérapé dans les écoles

  • Benoît XVI aurait-il été la victime d'un complot ?

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    Dans "Avvenire", le quotidien de la conférence des évêques d'Italie, le 7 janvier en page 2, on peut lire textuellement, qu'il y avait «des milieux qui, pour les habituels motifs de pouvoir et d'abus (de pouvoir), ont trahi et ont conspiré pour éliminer le pape Ratzinger, tout en le reconnaissant "fin théologien", et l'ont poussé à la renonciation».

    C'est Antonio Socci qui relève la chose pour en tirer des conclusions assez radicales. La traduction de son article est parue sur le site "Benoît-et-moi".

  • Quand les signes des temps nous provoquent à une conversion missionnaire (F. Hadjadj)

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    De "Il est Vivant" :

    Fabrice Hadjhadj – « Conversion missionnaire: se laisser provoquer par les signes des temps »

    Voici l’intervention du philosophe Fabrice Hadjhadj au troisième congrès des communautés nouvelles et mouvements ecclésiaux qui s’est déroulé récemment au Vatican (voir numéro de janvier d’Il est vivant! N°322). Il est d’une actualité confondante.

    I. De la mission catholique et de son opposition à toute propagande idéologique.

    Se tourner vers Dieu, appartenir à son Église, est-ce la même chose que d’adhérer à un Parti ? La conversion et la mission chrétiennes ne sont-elles qu’une espèce parmi d’autres d’adhésion et de militantisme partisan ? C’est une question qu’il convient de se poser au préalable, sans préjugé. Quand vous adhérez à un Parti, vous adhérez d’abord à une doctrine ou à un groupe, puis vous en faites la propagande, vous essayez de rallier le maximum de personnes et de transformer le monde conformément aux valeurs de votre groupe. C’est selon ce modèle que l’on a pu concevoir l’expansion de l’Église, car c’est le modèle de toutes les entreprises à prétention universelle : une partie veut transformer le tout, et certains diront que c’est comme un cancer qui développe ses métastases, et d’autres que c’est comme une turbine qui électrifie la ville.

    Le seul problème, c’est que ce modèle est mondain. Il fait de la mission de l’Église quelque chose qui n’est pas seulement

    Dans le monde, mais du monde. Il pousse à croire que l’évangélisation s’opère principalement à travers la récupération des moyens mondains, en changeant Coca-Cola par Jésus-Christ. On fait comme n’importe quelle autre entreprise, avec un train de retard, cependant, car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière (Lc 16, 8). Peu importe. Vous trouverez toujours un professeur de théologie pastorale pour vous expliquer : « Si saint Paul vivait aujourd’hui, nul doute qu’il utiliserait Internet et Facebook pour diffuser son message.» Soit. Mais est-ce là le principal ? L’Évangile est-il d’ailleurs un «message» à communiquer ?

    Avant d’aborder la provocation des signes de temps, je voudrais m’arrêter un peu à cette question, et voir en quoi la mission du chrétien n’est pas une simple propagande militante. Je retiendrai ici 5 points de différence radicale.

    Lire la suite sur "Il est Vivant"