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  • La merveilleuse homélie posthume d'un père jésuite pour ses funérailles

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    Le père Philippe Deschuyteneer, décédé le 9 août dernier, a été le formateur apprécié de nombreuses générations de rhétoriciens au Collège Saint-Michel à Bruxelles et, précédemment, au Collège Saint-Servais à Liège (et aussi à Tournai et à Bujumbura). Personnalité forte aux emportements légendaires, il a marqué ses élèves par la profondeur de son enseignement et la chaleur de sa foi. Il a composé lui-même l'homélie de ses funérailles dont vous trouverez le texte ci-dessous. C'est un témoignage impressionnant où nous le retrouvons égal à lui-même dans toute la vivacité de son engagement au service du Christ et de l'Eglise dans les rangs des compagnons de saint Ignace.

    Permettez-moi une dernière extravagance posthume : j’ai souhaité composer l’homélie de mes funérailles. Ce n’est pas pour vérifier, une fois de plus, mon totem scout : furet, soit, mais furet saugrenu.

    En fait, j’ai plusieurs motifs, plus lumineux, de prendre la parole. Tout d’abord éviter à un confrère infortuné le souci de rassembler des souvenirs superficiels. Ensuite, vous faire grâce de l’évocation de mon passé.

    Pourquoi retracer le parcours de mes pas vagabonds, comme s’exprime le verset d’un psaume. Cela pourrait satisfaire une curiosité qui occulterait l’essentiel. Il me semble plus profitable de partager avec vous quelques prières qui m’ont soutenu et arraché à moi-même.

    L’évangile choisi vient de rappeler le cri de Saint Pierre, dans la tempête sur le lac : « Seigneur, si c’est toi, ordonne-moi de venir à toi ». Il m’a fallu longtemps pour découvrir que l’« Anima Christi » a repris cette prière de Pierre : « à l’heure de la mort, commande-moi de venir à toi ». Je la fais mienne en la modifiant légèrement : « Seigneur, PUISQUE c’est toi, donne-moi d’aller à ta rencontre ».

    Si ce n’était pas lui, je n’aurais qu’une ressource : essayer, en vain, de m’échapper. Mais je n’ai pas envie, à cause de ce qu’il est, de lui tourner le dos : près de toi se trouve le pardon, pour que l’on découvre qui tu es.

    La mort est le grand acte d’obéissance, démarche de dépouillement et de confiance. L’occasion de rectifier tous mes dérapages et de m’établir dans la vérité.

    Je suis heureux d’obéir, enfin, avec tout moi-même. Je choisis d’y entrer librement, comme l’exemple du Christ y invite.

    Je suis heureux d’être acculé à une confiance totale. J’ai envie de m’engager dans le sombre passage de la mort, parce que je crois que, dans l’inconnu, brille une lumière : celle d’un visage. « Fais luire sur moi la lumière de ta face ». Plus encore, une main saisira la mienne, comme il est figuré sur tant d’icônes. Jésus, descendu au séjour des morts, s’empare du poignet d’Adam. Et son geste est plus prompt que celui du terreux : « Au-devant de mon impatience, son impatience accourra ».

    C’est le défi que Prométhée enchaîné jette à Zeus, mais je le reprends pour en faire une confession d’espérance dans l’élan de Jésus.

    On dit souvent : dans la mort, nous ne savons pas où nous allons. C’est vrai, mais nous savons vers qui nous allons : « puisque c’est toi, donne-moi l’ordre de me laisser attirer par toi, par la puissance de ta générosité ».

    Une autre prière m’a été fournie par le verset d’un psaume : Qu’ils ne cessent pas d’espérer en toi, ceux pour qui j’ai été un obstacle sur le chemin qui conduit vers toi ». Je l’ajoutais aux répons de Laudes et de Vêpres. Pas par piété, mais par nécessité.

    Inutile de vider le sac de mon passé. Mais je tiens à reconnaître que j’ai été pierre d’achoppement. Je demandais – et je vais le faire plus et mieux – que le Seigneur, plein de tendresse, apporte les réparations, les guérisons dont je n’étais pas capable. J’ai essayé de m’ouvrir à son pardon, mais je le supplie de le faire fructifier chez les autres.

    Confiez-moi à la fidélité du Seigneur : elle est meilleure que la mienne.

    Mais n’oubliez pas de le remercier avec moi pour tout ce qu’il a prodigué au fils prodigue que je suis. 

    Merci pour le privilège de ma famille et de sa précieuse affection.

    Merci pour tant d’amies et d’amis : ils m’ont entouré et encouragé. Je n’ai jamais eu l’impression d’être un moineau solitaire au bord du toit.

    Merci pour la grâce de ma vocation qui m’a atteint à travers eux tous. Elle témoigne de l’humour et de la patience du Seigneur. Elle en a peut-être étonné plus d’un. Elle m’a étonné le premier.

    Merci pour toutes les fois où les paroles du Christ et les textes de la foi sont devenus ardents, comme les braises sur lesquelles l’Esprit souffle.

    Merci pour mes frères jésuites et mes compagnons scouts : ils m’ont aidé à suivre les traces de ses pas.

    Je ne sais pas à l’avance comment je serai mort, mais je voudrais vraiment ne pas m’être débattu.

    Dans le Canon de Vatican II, pour la messe de réconciliation, il y a une formule qui est une magnifique définition de la mort « le jour béni de ta venue et de notre joie ». Ce jour-là, en effet, s’accomplit le vœu ardent que j’emprunte à Ignace d’Antioche : « Theou epituchein » : « obtenir Dieu, obtenir de le rejoindre ». Que de fois, dans le bréviaire, j’ai été amené à souhaiter : « Ne me cache pas ton visage »

    Un mot de l’abbé Pierre m’a frappé : « Mourir c’est rencontrer »

    Rencontrer Dieu, comme on vient de l’augurer. Mais rencontrer aussi, revoir tous les miens, transformés, et reconnaissables, selon le meilleur d’eux-mêmes.

    Grâce à la mort, je vais, enfin, devenir capable d’aimer : unifie mon cœur. Quelle explosion de joies multiples !

    D’autant qu’il nous sera donné de nous associer à l’action de grâce du Christ à jamais vivant.

    Si j’ai dépassé la mesure d’une homélie, ne m’en veuillez pas, cela ne m’arrivera plus.

    Mais j’ai cédé au plaisir de partager ces prières avec vous, avec vous tous qui avons fait route ensemble pour ensemble le trouver. Ainsi soit-il !

  • Belgique : la question cruciale du remplacement des F-16

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    De Marie-Madeleine Courtial sur la-nouvelle-gazette.fr :

    Belgique : pourquoi le remplacement des F-16 est-il un dossier si important pour l’avenir de la Défense belge 

    Dans une longue note de 62 pages publiée sur le site du RMES (réseau multidisciplinaire d’études stratégiques), trois universitaires belges : Wally Struys, Joseph Henrontin et André Dumoulin font le point sur le dossier du remplacement des F-16 belges dans une analyse fouillée et très poussée de qualité. Ce dossier se révèle d’une extrême importance pour la Belgique à différents niveaux et s’inscrit dans la logique des questions posées sur l’avenir de son armée.

    Le ministère de la Défense belge est en train de travailler sur la présentation d’un plan stratégique de dix ans. Ce n’est qu’après la parution de ce plan que ce sera lancé véritablement la phase de programmation sur le remplacement des F-16 pour connaître les besoins exacts avant d’aborder la phase d’acquisition dans le but de signer un accord en 2018. La Composante air a une importance capitale, souligne la note : « dans ce cadre (d’opérations internationales), une Défense sans capacité aérienne n’est ni crédible, ni efficace et risque de reléguer définitivement la Belgique dans la liste des passagers clandestins « profitant de la sécurité offerte par ses voisins et alliés. » Mais surtout la Belgique, peu à peu, n’a plus participé à des opérations terrestres de haute intensité depuis la mort au Rwanda de 10 paras-commandos le 7 avril 1994. En 2000, le gouvernement Verhofstadt I y a définitivement renoncé. C’est ainsi que la Composante air a pris une place particulière en Belgique et qu’elle doit être opérationnelle : « si la Belgique désire montrer sa solidarité avec ses partenaires et participer à une opération multinationale, mais qu’elle ne dispose pas d’avions de combat, elle peut subir des pressions afin de déployer des troupes au sol dans un environnement risqué puisqu’elles dépendraient entièrement de l’appui aérien des partenaires, qui peuvent avoir d’autres priorités. » Il s’agit d’éviter d’avoir à intervenir au sol.

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  • Pourquoi on ne peut se dispenser d'assister à la messe

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    De zenit.org (traduction de Matthieu Gourrin) :

    Traduction intégrale de l'allocution du pape François à l'angélus du dimanche 16 août, sur l'eucharistie: pourquoi aller à la messe.

    Pourquoi aller à la messe? Le pape François répond à l'angélus du 16 août.

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Depuis plusieurs dimanches, la Liturgie nous propose, dans l’Évangile de Jean, le discours de Jésus sur le Pain de vie, qu’il est Lui-même et qu’est aussi le sacrement de l’Eucharistie. Le passage d’aujourd’hui (Jn 6,51-58) donne la dernière partie de ce discours et mentionne ceux qui, dans la foule, se scandalisent parce que Jésus a dit : « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6,54). La stupeur de ses auditeurs est compréhensible. Jésus, en effet, emploie le style propre aux prophètes pour provoquer chez les gens – et aussi chez nous – des questions et, au final, provoquer une décision.

    Et voici la plus importante de ces questions : que signifie « manger la chair et boire le sang » de Jésus ? Est-ce une image simplement, une manière de s’exprimer, un symbole ou est-ce que cela renvoie à quelque chose de réel ? Pour répondre, il faut essayer de percevoir ce qui se passe dans le Cœur de Jésus lorsqu’il partage les pains pour la foule affamée. Sachant qu’il devra mourir en croix pour nous, Jésus s’identifie à ce pain qu’il rompt et qu’il partage, et ce pain devient pour Lui le « signe » du Sacrifice qui l’attend. Ce geste trouve son accomplissement dans la Dernière Cène, quand le pain et le vin deviennent réellement son Corps et son Sang. C’est l’Eucharistie, que Jésus nous laisse dans un but bien précis : que nous puissions devenir un avec Lui. En effet, il dit : « Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (v. 56). Ce « demeurer », c’est Jésus en nous et nous en Jésus. La communion est une assimilation : en le mangeant, nous devenons comme Lui. Mais cela demande notre « oui », notre adhésion dans la foi.

    On entend parfois, à propos de la Sainte Messe, cette objection : « Mais à quoi ça sert, la Messe ? Moi je vais à l’église quand je le sens, ou bien, moi je prie mieux tout seul ». Mais l’Eucharistie n’est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle, elle n’est pas une simple commémoration de ce que Jésus a fait pendant la Dernière Cène. Nous disons, pour bien comprendre, que l’Eucharistie est « mémorial », c’est-à-dire un geste qui actualise et rend présent l’événement de la mort et de la résurrection de Jésus : le pain est réellement son Corps donné pour nous, le vin est réellement son sang versé pour nous.

    L’Eucharistie, c’est Jésus lui-même qui se donne entièrement à nous. Nous nourrir de Lui et demeurer en Lui par la Communion eucharistique, si nous le faisons avec foi,transforme notre vie, la transforme en un don à Dieu et aux frères. Nous nourrir de ce « Pain de vie » signifie entrer dans les sentiments du Cœur du Christ, faire nôtres les choix du Christ, ses pensées, ses manières d’agir. Cela veut dire entrer dans un dynamisme d’amour et devenir des personnes de paix, des personnes de pardon, de réconciliation, de partage solidaire. C’est faire les mêmes choses que Jésus.

    Jésus conclut son discours avec ces paroles : « Qui mange ce pain vivra éternellement » (Jn 6,58). Oui, vivre dans une vraie communion avec Jésus sur cette Terre déjà nous fait passer de la mort à la vie. Le Ciel commence précisément dans cette communion avec Jésus.

    Et au Ciel nous attend Marie notre Mère – nous avons célébré hier ce mystère. Qu’elle nous obtienne la grâce de nous nourrir toujours avec foi de Jésus, Pain de vie.

  • Fête du 15 août 2015 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132 

    SAMEDI 15 AOÛT 2015 À 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE   

    20450BR.JPG

    Célébrée selon le missel de 1962.

    Évangile du Magnificat (Luc,1, 41-50)  

    Chants  grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum ». Kyriale IX « Cum Iubilo ». Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.). Hymne Ave Maris Stella (IXe s.)

    Motets  classiques à Notre-Dame 

     par la Schola du Saint-Sacrement   

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

    Autres renseignements : tél. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be 

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  • 15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

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    Rome suivra-t-elle le mouvement qui s’amplifie ? De Radio Vatican(RV):

     « Il y a un an, les chrétiens d'Irak étaient chassés de la plaine de Ninive par les djihadistes de l'État islamique. Pour ne pas les oublier, les cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de nombreuses églises en France sonneront le 15 août à midi en soutien aux chrétiens d'Orient. Une cinquantaine de diocèses français ont d'ores et déjà annoncé leur intention de participer à cette opération, qui est également en train de faire tache d'huile à l'étranger : l'initiative « Christian Bells » sera reprise dans plusieurs pays d'Europe.

    Deux diocèses espagnols, tous les diocèses de Belgique, ainsi que ceux de Luxembourg et de Genève-Lausanne-Fribourg, ont annoncé leur intention de s'associer à l'opération. A Rome, la basilique Sainte-Marie-in-Cosmedin, qui dépend du patriarcat grec-melkite catholique, fera elle aussi sonner ses cloches au même moment. Les cloches du diocèse catholique d’Islande, le plus nordique du monde, sonneront elles aussi, car, souligne l’évêque, « on ne peut rester insensible à ce qui se déroule en Terre Sainte ».

    « Il s’agira d’un appel à la prière, à l'amitié, à la fraternité », souligne le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, tandis que le cardinal André Vingt-Trois invite les fidèles parisiens à se souvenir que les douleurs anciennes des chrétiens d'Orient ont connu une aggravation. Il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre 1,4 million en 1987.

    Sesto Chouffot a recueilli la réaction de Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d’Alep en Syrie.  Voir ici :

    15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

    JPSC

  • Saint Maximilien Kolbe (14 août)

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    De missel.free.fr :

    Biographie de St Maximilien Kolbe

    Un jour de 1915, à Rome, un homme d'âge mûr vocifère devant frère Maximilien Kolbe contre le Pape et l'Église. Le jeune franciscain engage la discussion. «Je m'y entends, jouvenceau! Je suis docteur en philosophie», s'exclame l'inconnu. «Et moi aussi», riposte le petit frère de vingt et un ans qui en paraît seize. Stupéfait, l'homme change de ton. Alors patiemment, avec une inexorable logique, le frère reprend un à un les arguments de son interlocuteur et les retourne contre lui. «Vers la fin de la discussion, raconte un témoin, le mécréant se tut. Il semblait profondément réfléchir». Qui est donc cet apôtre ardent, décrit par le Pape Paul VI comme un «type d'homme auquel nous pouvons conformer notre art de vivre, lui reconnaissant le privilège de l'apôtre Paul de pouvoir dire au peuple chrétien: Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ (1 Co 11, 1)»?

    Les deux couronnes

    Raymond Kolbe, le futur saint Maximilien (canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982), est né le 7 janvier 1894 de modestes tisserands polonais. Son père est très doux, un peu taciturne. Sa mère, Marie, est énergique et travailleuse. Outre deux enfants morts en bas âge, le foyer compte trois garçons, François, Raymond et Joseph. Raymond est violent, indépendant, entreprenant et têtu. D'un naturel vif et primesautier, il éprouve souvent la patience de sa mère qui s'écrie un jour: «Mon pauvre enfant, que deviendras-tu?»

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  • Liège – Et pourquoi pas un « 15 août » festif et priant?

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    Lu sur infoCatho.be : 

    Chaque année, le quartier d’Outre-Meuse à Liège accueille plus de 100.000 personnes dans le cadre des festivités du 15 août. Cet événement majeur de l’été allie dans la bonne humeur des manifestations profanes et d’autres à caractère historique et religieux. 

    « Pour fêter le 15 août, il n’y a pas que le pékèt… même si c’est compatible, à condition de procéder dans le bon ordre chronologique ». Cette phrase, extraite du communiqué publié par l’église du Saint-Sacrement à Liège, résume à elle seule le bon esprit qui entoure la tradition populaire dans la cité ardente. Et de fait, avec les années on en viendrait presque à oublier que le point de départ de ces festivités est d’ordre religieux. « Jusqu’à la fin des années cinquante, il s’agissait d’une simple fête paroissiale, avec sa procession encadrée par les habitants de l’île et leurs invités. », rappelle le comité organisateur de la République Libre d’Outre-Meuse. Avec le nombre de spectateurs grandissant pour le cortège folklorique du 15 août, les festivités se sont peu à peu étendues et le quartier a été mis en piétonnier dès le 14 août vers midi, jusqu’au 16 dans la matinée. (Source: www.15aoutliege.be)

    Chorale ou pop-louange, à vous de choisir 

    Dans le cadre des festivités du 15 août, nous avons pointé pour vous deux événements musicaux et religieux. Pour cette édition 2015, le Doyenné de Liège-Outremeuse  joue la carte de l’audace en transformant  une de ses églises, le temps d’une soirée, en mode « Boite de nuit » afin d’y organiser un concert du groupe de ‘pop-louange’ Jesus Trip. « Plus on est de fous, plus on prie ! », c’est le slogan de ce groupe qui, en pleine tournée du ‘DANCE FOR GOD – Tour’, fera une étape exceptionnelle ce vendredi 14 août à 21h00 en l’église Saint Nicolas d’Outremeuse à Liège pour un concert gratuit qui se veut festif et accessible à tous ! Infos sur: www.jesus-trip.be 

    100_8758.JPGDans un style plus traditionnel, la messe de l’assomption à l’église du Saint-Sacrement à Liège fera la part belle au classique avec la participation de la schola du Saint-Sacrement.  Au cœur de cette messe, célébrée selon le missel de 1962, on  aura plaisir à retrouver notamment des chants grégoriens dédiés à Marie. Au programme: propre de la messe « Signum Magnum », Kyriale IX « Cum Iubilo » (XIIe s.). Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.) ou hymne « Ave maris stella » (IXe s.) et des Motets classiques à Notre-Dame par la Schola du Saint-Sacrement et à l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Plus de renseignements sur le site de l’église du Saint-Sacrement à Liège.

    Un folklore préservé et développé 

    Le programme comporte: d’une part une procession et31---Arrivee-de-la-procession.jpg une messe en wallon, avec la participation de groupes folkloriques, la distribution des petits pains bénis, la bénédiction des fiancés et la vénération des potales (niches accueillant une statue de la Vierge Marie ou d’un Saint) ; d’autre part, un marché aux puces(le week-end avant le 15), des concerts, des jeux populaires, un tir de campes (tradition des anciennes fêtes paroissiales), la sortie du bouquet d’Outre- Meuse (datant de1776), des danses folkloriques sur podium, et un grand cortège, l’après-midi du 15,  avec des groupes  venant de l’étranger et de Belgique (plus de 1000 participants + chars), les fêtes constituent la plus grande manifestation d’été de la région liégeoise. (Source:http://www.15aoutliege.be)

    Pour le programme complet des activités, consultez le site de la ville de Liège.

    MVL"

  • USA : trafic d’organes de fœtus avortés au Planning familial International

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Etats-Unis : trafic d’organes de fœtus avortés au Planning familial International

    12/08/2015 - Début de vie

    Après deux ans et demi d’enquête, un centre de recherche américain dénonce un immense trafic d’organes d’enfants avortés par le Planning Familial américain.  
    Aux Etats-Unis, le Planning Familial reçoit 500 millions de dollarsdes Etats par le biais de Medicaid, l'assurance publique d'Etat, et60 millions directement par l'Etat fédéral. Ce sont près de 2,7 millions de patients qui font, chaque année, appel aux services de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) aux Etats-Unis. Le tiers environ du 1.000.000 d’avortements annuels américains le sont dans une des 700 cliniques gérées par l’IPPF. 
     Mais c’est aussi au niveau international qu’agit l’IPPF via son réseau mondial de 151 associations qui se mobilisent, en accord avec des ONG locales, pour la promotion des droits en matière de santé reproductive (incluant le droit à l’avortement). L’ampleur de cette organisation, solidement financée, lui a permis de se développer de façon considérable en Europe et dans les pays en voie de développement, prenant aux côtés des gouvernements une place croissante en matière de politique sexuelle et reproductive. Un rapport de mars 2012 de l’Organisation Non-Gouvernementale European Dignity Watchexplique le fonctionnement du Planning Familial au niveau européen.
    Or aujourd’hui, cette institution pro-avortement se trouve confrontée à un scandale inédit suite au travail et à l’enquête réalisée par le « Center for Medical Progress » (CMP). Sous couvert de l’identité de chercheurs ou d’une firme de biotechnologie, des « employés » du CMP sont entrés en contact avec certains hauts responsables de l’IPPF et ont pu filmer et enregistrer à leur insu ces entretiens : «Beaucoup de gens veulent des cœurs intacts. » «  Toujours le plus de foies intacts possibles »… Le prix des organes de ces fœtus avortés ? « Probablement entre 30 et 100 dollars »
     

    Depuis le 14 juillet 2015, plus de cinq vidéo ont été diffusées et mettent  au grand jour un vaste trafic rémunéré d’organes de fœtus humains avortés dans les structures internes du  Planning familial américain, et ce, malgré la prohibition formelle d’un tel marché par la loi fédérale.
    Au fil des vidéos, le CMP détaille tout l’arsenal logistique et financier du Planning familial. Les images très choquantes de ces enregistrements révèlent les agissements de responsables hauts placés, dont le Dr Deborah Nucatola chef de file du Planning familial et le Dr Savita Ginda vice-présidente et directrice médicale du Planning familial.
     
    On y voit comment sont analysés, disséqués, triés et négociés, les membres et organes vitaux des fœtus humains avortés. Les organes sont évalués, soupesés afin d’en déterminer la qualité, comme une simple marchandise. Les responsables de l’IPPF expliquent que pour obtenir des fœtus en bon état, il leur faut parfois changer les méthodes d’avortement afin de ne pas « écraser » ou « broyer » les organes choisis.
    Le CMP, dont David Daleiden est le dirigeant, fait aujourd’hui l’objet de déni et de critiques virulentes, car le gouvernement américain soutient largement les diverses activités du  Planning Familial. Un projet de loi a été déposé par des sénateurs afin de suspendre les financements du Planning Familial. Le président Barack Obama vient d’y opposer son véto.
    Malgré l’opposition musclée de l’IPPF, soutenue aveuglément par certaines personnalités politiques très influentes et plusieurs procès intentés contre le CMP, David Daleiden a annoncé que la série des vidéos continuera pendant plusieurs mois, voire une année.
      
    Source : Le Figaro

    Lien vers les vidéos : Attention, ces vidéos comportent des images choquantes qui peuvent heurter les sensibilités

  • Mgr Schneider : «Il n’y a pas de raisons majeures pour refuser la reconnaissance canonique officielle au clergé et aux fidèles de la FSSPX»

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    Lu sur le site tradinews

    [Extrait de l'entretien donné par Mgr Athanase Schneider à "Adelante la Fe", la version hispanophone du blog Rorate Caeli]

    mgr-schneider.jpgAdelante la Fe: Votre Excellence a récemment visité [les séminaires de] la FSSPX aux Etats Unis et en France. Nous savons qu’il s’agit d’une rencontre ‘discrète’ mais pouvez-vous nous dire ce que vous retirez de ce que vous avez vu et de vos discussions ? Comment voyez-vous une réconciliation à venir, et qu’est-ce qui peut y faire le plus obstacle ?

    Mons. Schneider: Le Saint Siège m'a demande de visiter les deux [séminaires] de la FSSPX, en vue de mener une discussion sur un sujet théologique spécifique, avec un groupe de théologiens de la FSSPX et avec Son Excellence Mgr Fellay. Pour moi, cela montre que le Saint Siège ne tient pas la FSSPX pour une réalité ecclesiale négligeable, mais qu'elle doit être prise au sérieux. Je garde une bonne impression de mes visites. J'ai pu observer une réalité saine dans ces deux [séminaires], aussi bien théologique, spirituelle, qu'humaine. Le “sentire cum ecclesia” de la FSSPX est illustré par le fait que j'ai été reçu avec un vrai respect, et cordialement, en tant qu'envoyé du Saint Siège. De plus, j'ai vu avec plaisir que dans les deux endroits, il y avait à l'entrée une photo du pape François, le Pontife régnant. Dans les sacristies, il y avait des plaques avec le nom du pape François et de l'évêque diocésain de lieu. J'ai été touché d'assister au chant traditionnel pour le pape (“Oremus pro pontifice nostro Francisco…”) lors de l'exposition solennelle du Saint Sacrement.

    Il n'y a pas, à ma connaissance, de raisons majeures pour refuser la reconnaissance canonique officielle au clergé et aux fidèles de la FSSPX, en même temps qu'ils devraient être acceptés tels qu'ils sont. C'était du reste la demande de l'archevêque Lefebvre au Saint Siège: "Acceptez-nous tels que nous sommes".

    Je crois que la question de Vatican II ne doit pas être une “conditio sine qua non”, dans la mesure où c'était une assemblée de caractère pastoral, à visée pastorale. Une partie des déclarations conciliaires ne reflète que leur époque, et leur valeur est temporaire, comme pour tout document pastoral ou disciplinaire. Au regard de la perspective bi-millénaire de l'Eglise, on peut dire que les deux parties (le Saint Siège et la FSSPX) sur-évaluent et sur-estiment une réalité pastorale de l'Eglise, qui est Vatican II. 

    Dans la mesure où la FSSPX a la foi, rend le culte, et mène la [vie] morale qui étaient demandés et reconnus par le Magistère Suprême, et qui étaient observés universellement dans l'Eglise pendant des siècles, et dans la mesure où la FSSPX reconnait comme légitimes le pape et les évêques diocésains et prie publiquement pour eux, et qu'elle reconnait également la validité des sacrements selon l'editio typica des nouveaux livres liturgiques, cela devrait suffire à une reconnaissance canonique de la FSSPX de la part du Saint Siège. Sinon, l'ouverture pastorale et œcuménique de l'Eglise contemporaine, qui a été maintes fois répétée, perdra manifestement sa crédibilité, et l'histoire reprochera un jour aux autorités actuelles d'avoir "imposé à ses frères plus de charge que nécessaire" (cf Actes 15:28), ce qui est contraire à la méthode des Apôtres. »

    Ref. Mgr Schneider : «Il n’y a pas de raisons majeures pour refuser la reconnaissance canonique officielle au clergé et aux fidèles de la FSSPX»


    Mgr Athanasius Schneider a été nommé évêque auxiliaire de l'archidiocèse d'Astana par Benoît XVI, le 5 février 2011.

    Il fait construire plusieurs églises paroissiales et centres paroissiaux au Kazakhstan, notamment la Cathédrale Notre-Dame-de-Fatima de Karaganda, et il est nommé chancelier et vicaire général de l'archidiocèse. Il est également secrétaire de la commission liturgique de la conférence des évêques de Russie.

    Mgr Schneider s'est fait connaître en France par un livre sur la communion, préconisant de la recevoir sur la langue et à genoux, comme cela se faisait autrefois et comme cela se fait toujours dans certains milieux, ainsi que dans l'archidiocèse d'Astana.

    En 2015, il a visité, à la demande du Saint-Siège, les deux séminaires de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X de Flavigny en France et de Winona aux Etats-Unis,

    JPSC 

  • Assomption : les cloches des églises du diocèse de Liège sonneront pour les chrétiens d’Orient persécutés

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    Communiqué de Mgr Delville

    Face aux persécutions et massacres dont sont victimes les chrétiens d’Orient, le diocèse de Liège s’associe aux diocèses de France, à l’archidiocèse de Malines-Bruxelles et à d’autres diocèses du monde pour faire sonner les cloches des églises le 15 août à midi pendant une minute. Ces diocèses entendent ainsi exprimer leur solidarité avec ces chrétiens et prier pour eux.

     En ce jour de l’Assomption de Marie, nous sommes invités à prier la Vierge. Nous la prions comme le pape François, qui a découvert en Allemagne et introduit en Argentine la dévotion à Marie qui dénoue les nœuds. En effet, la Mère de l’Église dénoue les nœuds de la haine et de la violence qui étranglent souvent le cœur de l’homme. Elle fait tomber les murs de la violence qui séparent les peuples, les cultures et les religions. Le diocèse de Liège voue une reconnaissance particulière aux chrétiens d’Orient, puisque son premier évêque, saint Servais, était sans doute un chrétien syrien, appelé Sarbatios et venu comme missionnaire dans nos régions vers 340 ; il fut évêque de Tongres et a été enterré à Maastricht. C’est dans cet esprit de solidarité que j’invite les chrétiens du diocèse de Liège à s’associer à la prière pour les chrétiens d’Orient et à faire des gestes d’accueil à leur égard.

     

    + Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    Ref. Les cloches sonneront le 15 août à midi dans le diocèse de Liège pour les chrétiens d’Orient.

    Voir aussi:

    Belgique : les cloches sonneront le 15 août pour les chrétiens d’Orient

  • Ce 15 août à midi, les cloches de Belgique devraient sonner en soutien aux chrétiens d'Orient

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    D'après info.catho.be :

    "Les évêques de Belgique invitent aussi toutes les paroisses des différents diocèses à sonner les cloches ce samedi 15 août à 12 heures, "en signe de soutien aux chrétiens d’Orient". Mgr Léonard appuie fermement cette démarche de solidarité initiée par la conférence épiscopale française."

    ... il nous reste donc à signaler la chose à nos curés et à nos sacristains pour que nos clochers ne restent pas muets samedi prochain à midi.

  • Des chrétiens belges se sont mobilisés pour accueillir 244 chrétiens syriens d'Alep

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    De Raphaëlle d'Yvoire sur le site du journal La Croix :

    Des chrétiens belges accueillent des Syriens d’Alep

    Une opération humanitaire, entreprise par des particuliers et soutenue par le gouvernement belge, a permis à 244 chrétiens syriens d’obtenir un visa pour la Belgique.

    Ils se sont décidés à agir il y a quelques mois, en voyant les images d’Alep en ruine. Ces quelques chrétiens belges, dont l’ancien porte-parole du cardinal Danneels, tous membres d’un groupe de réflexion chrétien en Flandre, ont mobilisé en toute discrétion une vingtaine d’autres personnes – « de toutes obédiences et de toutes les communautés du pays » – pour venir en aide à des chrétiens syriens menacés par la guerre.

    UN APPEL LANCÉ AU GOUVERNEMENT

    Ensemble ils ont adressé une lettre au premier ministre, Charles Michel, ainsi qu’au ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, et au secrétaire d’État à l’asile et la migration, Theo Francken.

    « Nous ne pouvions plus rester indifférents,nous devions réveiller le gouvernement », a raconté l’un des initiateurs, l’avocat Paul Quirynen, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue début juillet, en présence du ministre des affaires étrangères et du secrétaire d’État à l’asile et la migration.

    « Nous avons réussi à accueillir en Belgique 244 chrétiens d’Alep, leur communauté étant soumise à la terreur de groupes comme Al-Nosra et Daech en raison de leurs convictions religieuses », a expliqué l’ancien diplomate Mark Geleyn.

    244 SYRIENS ÉVACUÉS

    Concrètement, l’opération humanitaire, coordonnée par les autorités belges « dans la plus grande discrétion », a commencé en mai et s’est achevée le 4 juillet dernier. Les 244 Syriens sont majoritairement des familles avec enfants et des personnes vulnérables.

    Ils ont dû organiser eux-mêmes leur fuite d’Alep, en plusieurs groupes, empruntant la seule route encore ouverte et sécurisée vers le Liban. Ensuite les services de l’ambassade de Belgique à Beyrouth ont assuré leur prise en charge jusqu’à Bruxelles. 

    Souhaitant rester discrets sur les détails de la procédure de sélection – « douloureuse » – et sur la manière dont ces personnes ont franchi la frontière syrienne afin de « ne pas mettre en danger ceux qui ont participé à l’opération en Syrie », les organisateurs refusent de révéler l’identité des familles arrivées en Belgique mais promettent de continuer à les aider dans leur intégration.

    UNE PROCÉDURE D’ACCUEIL CLASSIQUE

    Ces personnes doivent maintenant suivre la procédure classique auprès des services d’accueil de demandeurs d’asile. « Ils sont appelés à suivre le parcours d’intégration propre à la région où ils sont hébergés », a précisé Theo Francken.

    « Nous avons répondu à la demande d’une minorité. À l’avenir, nous sommes tout à fait disposés à regarder d’autres sollicitations, quelles que soient l’origine et la conviction du demandeur », a également assuré Didier Reynders.

    Depuis le début du conflit en Syrie, 5 500 Syriens, toutes confessions confondues, ont obtenu l’asile ou une protection subsidiaire en Belgique.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les associations belges ont salué cette opération de sauvetage, tout en rappelant que c’est une goutte d’eau par rapport aux besoins d’accueil des réfugiés syriens.