S’engager face aux persécutions des chrétiens, lettre du pape
Lettre du pape François à Mgr Maroun Lahham, évêque auxiliaire de Jérusalem des Latins et vicaire patriarcal pour la Jordanie, en faveur des chrétiens et des minorités persécutés, et des réfugiés. ZENIT.org
À l’occasion du voyage en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, du 6 au 9 août, le pape François a envoyé un message en « signe d'une Église qui n’abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi ». Il remercie ceux qui les prennent en charge « en évitant de détourner leur regard » et lance un appel à la Communauté internationale afin qu’elle ne reste pas « passive » devant « un crime inacceptable ».
Voici notre traduction de la lettre adressée par le pape François à Mgr Maroun Lahham :
Excellence,
Cher Frère,
Je profite de la visite en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne pour rejoindre par une parole d’espérance ceux qui, opprimés par la violence, ont été contraints d’abandonner leur maison et leur terre.
À diverses reprises, j’ai voulu dénoncer les persécutions atroces, inhumaines et inexplicables de ceux qui, dans tant de parties du monde et surtout parmi les chrétiens, sont victimes du fanatisme et de l’intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous. Ce sont les martyrs d’aujourd’hui, humiliés et discriminés pour leur fidélité à l’Évangile. Mon message, qui est aussi un appel solidaire, veut être le signe d’une Église qui n’oublie pas et n’abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi : qu’ils sachent qu’une prière quotidienne s’élève pour eux, avec la reconnaissance pour le témoignage qu’ils donnent.
Ma pensée va aussi aux communautés qui ont su prendre ces frères en charge, en évitant de détourner leur regard. Vous annoncez la résurrection du Christ en partageant leur douleur et par l’aide solidaire que vous apportez aux centaines de milliers de réfugiés ; en vous penchant sur leurs souffrances, qui risquent de suffoquer leur espérance ; par votre service de fraternité qui éclaire même les moments si sombres de leur existence.
Que le Seigneur vous récompense, comme lui seul peut le faire, avec l’abondance de ses dons.
Puisse l’opinion publique mondiale être à son tour toujours plus attentive et sensible, et s’engager devant les persécutions menées contre les chrétiens et, plus généralement, contre les minorités religieuses. Je renouvelle mon souhait que la Communauté internationale n’assiste pas de manière muette et passive à ce crime inacceptable qui constitue une dérive préoccupante des droits humains les plus essentiels et un obstacle à la richesse de la cohabitation entre les peuples, les cultures et les croyances.
Je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde,
Fraternellement.
Traduction de Zenit, Constance Roques
Henri et de Frescinde, habitants du village de Rétine, près de Liège, moururent en 1197, laissant deux orphelines : Agnès (née en 1191) et Julienne (née en 1192). Les deux fillettes furent placées au couvent des augustines hospitalières du Mont-Cornillon, nouvelle fondation où les religieuses, très fidèles à leur vœu de pauvreté, soignaient des lépreux et des malades. Situé aux portes de Liège, le monastère du Mont-Cornillon comprenait une communauté masculine et une communauté féminine ; la communauté féminine avait une prieure mais le prieur de la communauté masculine lui était supérieur. Sous l'autorité de la sœur Sapience qui les instruisit de la doctrine chrétienne et leur raconta la vie des saints, Agnès et Julienne demeuraient dans une métairie qui dépendait du couvent. Julienne, enthousiasmée par la vie religieuse, encore qu'elle eut un grand attrait pour la solitude, apprit par cœur le psautier et se livra à de si grandes austérités que la sœur Sapience dut la ramener à la modération, lui apprenant, qu'aux yeux du Seigneur, la pratique de l'obéissance vaut mieux que le sacrifice.
"Inauguré aujourd'hui en grande pompe, avec le Président de la République français François Hollande en invité d'honneur, le nouveau Canal de Suez est le projet monumental d'un seul homme : le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Arrivé au pouvoir il y a un an après la destitution par l'armée du frère musulman Mohamed Morsi en 2013, son ambition est de redresser l'économie et redonner son prestige mondial à une Egypte déliquescente. Pour Monseigneur Michel Chafik, Recteur de la Mission copte catholique de Notre Dame d'Egypte à Paris, le maréchal Al-Sissi n'est pas un nouveau chef militaire à la Hosni Moubarak, le dictateur déchu à la suite de la révolution de 2011. Selon lui, le nouveau régime, pourtant accusé d'autoritarisme et de brutalité, a insufflé l'espoir dans le cœur des chrétiens et de tous les Egyptiens.
Lu sur « Riposte catholique » :
« La première ordination d'un évêque catholique en Chine depuis trois ans
s'est nettement durci en Chine.
Il y a sept ans, le 3 août 2008, s’éteignait à Moscou le plus grand écrivain russe du XXe siècle, témoin capital de l’empire des ténèbres communistes mais aussi de la décadence de l’Occident. Sur le site « aleteia », Philippe Oswald nous le rappelle opportunément :