Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Ce que devrait être une université catholique d'après le pape François

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Universités: enseigner, c’est imiter Jésus, explique le pape François (traduction intégrale)

    Message pour les 100 ans de l’université pontificale catholique du Pérou

    « Celui qui est appelé à enseigner doit le faire à partir de l’imitation de Jésus », et « pour enseigner il faut auparavant apprendre, en étant disciple », explique le pape François.

    Le pape François a en effet adressé une lettre au cardinal Giuseppe Versaldi, grand chancelier de l’université catholique du Pérou, à l’occasion des cent ans de l’université. Un lettre en date du 19 mars 2017 – anniversaire de l’inauguration du pontificat, mais surtout, fête du cardinal – : elle est publiée par le Saint-Siège ce samedi 1er avril, en espagnol.

    Plus encore, pour le pape, « enseigner et apprendre sont un processus lent et minutieux, qui requiert une attention et un amour constants, parce que l’on collabore avec le Créateur pour donner forme à l’œuvre de ses mains », c’est même une « tâche sacrée ».

    Et il rappelle que « les fins essentielles d’une institution universitaire catholique » c’est « d’être évangélisé pour évangéliser ».

    Voici notre traduction intégrale de la lettre du pape François, vu son importance pour toute université ou toute structure d’enseignement catholique.

    AB

    Lettre du pape François

    Cher frère,

    Je suis heureux de vous saluer et de saluer à travers vous ceux qui forment l’université pontificale catholique du Pérou, à l’occasion du premier centenaire de cette institution. Je m’unis à vous dans l’action de grâce au Seigneur pour tous les bienfaits reçus de sa bonté infinie au cours de ces années consacrées au service de l’Eglise et de la société de ce cher pays.

    Cet heureux anniversaire nous offre la possibilité de réfléchir à la nature et à la finalité de cette université. Dans ses statuts, elle se définit comme une « communauté de maîtres, d’étudiants, et de diplômés dédiée aux fins essentielles d’une institution universitaire catholique » (Art. 1). On trouve dans cette formulation déjà la synthèse de tout un projet, pas seulement éducatif, mais de vie.

    Lire la suite

  • L’esprit de la liturgie

    IMPRIMER

     fontgombault.jpgDans la messe, c’est le Christ lui-même qui s’offre en sacrifice parfait : le don d’amour le plus précieux, qui purifie les offrandes humaines déposées conjointement aux pieds du Père. L’or, l’encens, la myrrhe ou le cérémonial déployé dans les rites sont une image de l’immensité de ce don que la liturgie des cieux célèbre « sans fin », comme nous le rappelle la préface de nos prières eucharistiques.   

    JPSC

  • Pourquoi vous n'emmènerez pas vos enfants voir la nouvelle mouture de la Belle et la Bête

    IMPRIMER

    De Pascal Ide sur aleteia.org :

    Le nouveau film la Belle et la Bête fait polémique

    La Belle et la Bête, actuellement dans les salles obscures françaises, est une comédie musicale fantastique américaine de Bill Condon, adapté du film d’animation des studios Disney de 1991 et, lui-même inspiré du conte éponyme de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, publié en 1757.

    Est-il besoin de rappeler cette histoire connue de tous ? Il était une fois, un jeune prince égoïste et indifférent (Dan Stevens), qui dans un somptueux château, identique à celui du logo Disney, multipliait des fêtes dispendieuses auxquelles il ne conviait que ses admirateurs. Jusqu’au jour où, ayant refusé, de plus avec mépris, d’héberger une vieille mendiante, celle-ci – qui était une fée déguisée – le punit en le transformant en une bête monstrueuse. Elle lui promet le pardon et la délivrance du sortilège qui frappe son château et ses habitants, s’il arrive à se faire aimer d’une femme – du moins avant qu’une rose magique ne perde son ultime pétale.

     

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Etats-Unis : le Sénat met fin au financement public des cliniques du Planning Familial où se pratique l'avortement

    IMPRIMER

    LE SÉNAT AMÉRICAIN VOTE LA FIN DES FINANCEMENTS PUBLICS DU PLANNING FAMILIAL

    Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Jeudi, à l’issu d’un vote serré, « départagé de façon exceptionnelle par le vice-président Mike Pence, qui en a le pouvoir en tant que président du Sénat », le Sénat américain a abrogé une directive de l’Obamacare « destinée à sanctuariser les financements publics des cliniques du Planning familial ».La mesure avait été approuvée en février dernier par la Chambre des représentants. Le texte doit maintenant être promulgué par le Président Donald Trump.

    Aux Etats-Unis, la loi actuelle ne permet pas le financement de l’avortement sur les fonds publics.

    Localement, si une douzaine d’Etats avaient pris des mesures pour « interdire le transfert d'argent public à toute clinique qui pratiquerait des avortements », elles ont été interdites en décembre dernier par une directive de l’administration Obama.

    Pour l'élue républicaine du Tennessee Diane Black : « Les femmes vulnérables qui cherchent de véritables soins de santé généralistes méritent mieux que des établissements centrés sur l'avortement comme Planned Parenthood ».

  • Un revirement significatif en faveur du respect de la vie à la Commission de l'ONU-Femmes

    IMPRIMER

    De Stefano Gennarini sur le site du Center for Family & Human Rights (C-Fam) :

    À la Commission de l’ONU Femmes, les Européens sont bousculés par le retour des Pro-Famille Pro-Vie.

     

    NEW YORK, 25 mars (C-Fam). Le monde a assisté au retour des États-Unis vers la tendance pro-vie après des années de promotion de l’avortement par l’administration Obama au cours de la Commission de l’ONU sur le Statut des Femmes d’hier.

    Après le coup de marteau signalant l’adoption de l’accord annuel de la commission, connu sous le nom de Conclusions Concertées, la délégation des États-Unis a prononcé une poignante déclaration pro-vie.

    Le consensus international sur le programme de l’ONU concernant “la santé sexuelle et procréative” est que “cela ne crée pas de nouveaux droits internationaux, incluant le droit à l’avortement” ainsi que l’ont déclaré les États-Unis.

    Ce tournant a permis de revenir sur les acquis des supporters de l’avortement, comme les mentions explicites de l’avortement dépourvues de tous les restrictions qui donnaient une image faussée de l’avortement dans les accords précédents de l’ONU.

    Cette année, l’accord non seulement ne mentionne pas l’avortement, mais indique que toute référence à “la santé sexuelle et procréative”, “les services de soins en santé sexuelle et procréative” et ” les droits en matière de procréation” doivent se faire en référence aux accords précédents de l’ONU selon lesquels l’avortement n’est pas un droit, engageant les nations à aider les femmes à éviter l’avortement, et les empêchant de le promouvoir comme méthode de planification des naissances.

    Les États-Unis ont déclaré “qu’ils n’encouragent pas l’avortement comme aide sanitaire en matière de procréation” et ont souligné que “les USA sont le plus important pourvoyeur bilatéral en matière d’aide sanitaire pour la mère, le nouveau-né et l’enfant ainsi que pour le planning familial.” C’était une réponse aux critiques du Programme de Mexico City, récemment restauré, qui coupe les subventions aux groupes qui favorisent ou réalisent des avortements.

    Cet accord a porté un coup particulièrement dur aux pays Nordiques et Européens qui encouragent une “éducation sexuelle globale” qui enseigne aux moins de 4 ans une “masturbation infantile précoce”, les doits LGBT, et la prostitution légale.

    Une ultime tentative par l’Union Européenne pour enlever les restrictions au terme “santé sexuelle et procréative” a échoué.

    L’Espagne a exprimé au nom de l’Union Européenne la déception et la frustration de certains pays membres.

    Alors que la plupart des délégués dans la salle, y compris le libéral Président de session brésilien et la présidente de ONU-Femmes, ont copieusement rendu hommage à l’animatrice égyptienne de ces négociations ardues et controversées pour sa conduite du processus dans son entier, l’Union Européenne a critiqué l’accord en disant qu’il ne contenait que des “parcelles” d’engagement constructif, et qu’il n’était qu’une “interprétation” fort éloignée des négociations qui se sont poursuivies sur des semaines.

    “Nous regrettons que le lien entre émancipation économique et santé et droits sexuels et procréatifs n’ait pas pu être renforcé en prenant mieux en compte les composantes des droits de l’homme”, a déclaré le délégué espagnol.

    La délégation européenne a également déploré que l’accord mentionne la primauté de “l’espace politique des nations” prétendant que cela “limitait les ambitions de la commission”, même s’il s’agissait d’une formulation courante dans les accords de l’ONU.

    Et, elle déclara qu’ils étaient “troublés par un langage qui renforçait les rôles stéréotypés des femmes et des filles,” en référence à un appel pour la reconnaissance du rôle des mères au foyer.

    Le Canada, la Nouvelle-Zélande, et plusieurs pays d’Amérique Latine ont été déçus, mais la France seule a fait écho à la véhémence et la frustration du délégué espagnol, en se référant plusieurs fois aux “droits en matière de sexualité et de reproduction comme condition préalable à l’émancipation économique.”

    Le délégué du Saint-Siège a directement contredit cette déclaration selon les réserves habituelles du Saint-Siège, en déclarant que “les droits en matière de reproduction n’étaient pas une condition préalable à l’émancipation économique.”

    La Pologne a également indiqué qu’elle souhaitait avoir un rôle de chef de file au sein de l’Union Européenne pour s’opposer aux programmes sociaux progressistes, déclarant que la formule “droits en matière de sexualité et de reproduction n’avait pas de définition reconnue au niveau international.”

  • L'intention du pape pour le mois d'avril

    IMPRIMER

    Pour les jeunes afin qu’ils sachent répondre généreusement à leur vocation en envisageant, aussi, la possibilité de se consacrer au Seigneur dans le sacerdoce ou la vie consacrée.

  • Stéphane Mercier sanctionné par l'Université prétendument catholique de Louvain

    IMPRIMER

    L'Université prétendument catholique de Louvain a décidé de sanctionner Stéphane Mercier. Il nous revient en réalité qu'il a bel et bien été licencié. Voici ce qu'en dit le site du Soir (C. Bq.) :

    Plaidoyer anti-avortement: Stéphane Mercier sanctionné par l’UCL

    La nature de la sanction disciplinaire n’est pas connue.

    La sentence est tombée vendredi soir. L’UCL a décidé de sanctionner Stéphane Mercier, le chargé de cours invité en philosophie auteur du plaidoyer anti-avortement qui avait provoqué un tollé il y a maintenant une dizaine de jours.

    La nature de la sanction disciplinaire n’a pas été rendue publique: « Cette procédure relève de la relation contractuelle entre un employeur et son employé », explique l’UCL dans un communiqué.

    Une procédure disciplinaire ouverte

    Une procédure disciplinaire avait été ouverte contre le chargé de cours invité en philosophie, suite aux propos qu’il avait tenus sur l’avortement dans le cadre de ses cours de bacheliers. Il avait notamment qualifié l’avortement de «meurtre», «plus grave que le viol».

    L’UCL s’était alors immédiatement démarquée de ces propos, rappelant «son profond attachement au rôle de l’université comme animatrice de débats et d’échanges, y compris sur des questions controversées».

    Il y a une semaine, l’université avait décidé de suspendre «les activités d’enseignement» de Stéphane Mercier, «la sérénité requise pour dispenser ses enseignements dans de bonnes conditions n’étant plus assurée».

    L’instruction de son dossier a donc été clôturée ce vendredi avec la proposition d’une sanction disciplinaire dont l’intéressé «a été immédiatement informé». «Des recours sont autorisés par la procédure et les enseignements de M.Mercier restent suspendus jusqu’à la décision finale», a indiqué l’université.

  • Défendons la liberté et le droit des professeurs à être contre l’avortement; signons la pétition

    IMPRIMER
     
    5.578 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 10.000 signatures.

    Le 26 mars, Stéphane Mercier a donné un speech à la Marche pour la Vie à Bruxelles. Et il a dit ceci : « Il est de ma tâche en tant que philosophe de méditer librement sur le sens et la dignité de la vie. Une université catholique devrait également, selon moi, défendre la dignité de la vie. »

    L’Université Catholique de Louvain  a signalé à Monsieur Stéphane Mercier que ses cours étaient suspendus et qu’une procédure disciplinaire avait été introduite contre lui. Un jour noir pour la liberté académique en Belgique.


    Stéphane Mercier, chargé de cours invité auprès de l’institut de philosophie, s’est exprimé contre l’avortement. Dans un texte de 15 pages, sous le titre « La philosophie pour la vie », il qualifie l’avortement de meurtre : « La vérité est que l’avortement est le meurtre d’une personne innocente. Et c’est même un meurtre particulièrement abject, parce que l’innocent en question est sans défense. »

    Par voie de communiqué, l’Université Catholique de Louvain a affirmé que les opinions de Monsieur Mercier étaient contraires aux valeurs de l’université (qui est pourtant une université catholique).

    L’université estime inacceptable que ces opinions soient exprimées dans le cadre des cours puisque le droit à l’avortement est établi dans la loi belge, selon l’université.

    C’est pourquoi le professeur Mercier a été convoqué par les autorités de l’université pour répondre de son texte et de son usage éventuel dans ses cours. Une procédure disciplinaire est lancée à son encontre. C’est en contradiction flagrante avec la liberté académique, la liberté d’expression, la liberté de conscience et la liberté d’enseignement. Une université, surtout si elle est catholique, doit permettre à ses professeurs et chargés de cours  de prendre position contre l’avortement dans le cadre d’une argumentation.

    Que reste-t-il du débat académique si, concernant chaque question morale, seul un avis peut être exprimé ?

    Au lieu de réagir avec des arguments dans le débat en question, l’Université Catholique de Louvain menace de faire taire ce chargé de cours qui a laissé parler sa conscience dans son travail. Cela dépasse les bornes. 

    Il est absurde que des enseignants catholiques ne puissent pas respecter le Magistère au sein même d’une université catholique.

    Cette pétition est adressée au recteur de l’Université, Monsieur Vincent Blondel.

    Demande de respect de la liberté académique

    Nous avons appris qu’un chargé de cours de votre université, Stéphane Mercier, s’est exprimé contre l’avortement dans un article. Il l’a fait dans le cadre d’un débat académique à propos de ce sujet, avec les arguments pour et contre. Nous sommes choqué d’un chargé de cours soit convoqué pour cela et que l’Université Catholique de Louvain déclare officiellement que son opinion est contraire aux valeurs de l’université. Votre université porte le nom « catholique », mais un enseignant catholique ne peut pas y transmettre les points de vue catholiques concernant l’avortement ?

    C’est non seulement indigne du nom « catholique, mais également de celui d’ « université ». A l’université, les différentes opinions doivent toujours pouvoir être confrontées les unes aux autres, dans le cadre du débat académique.

    Il est inadmissible que des contributions fondées soient exclues par avance du débat, parce que la conclusion ne plait un certain groupe de personnes.

    Pour ces motifs, nous vous demandons de réagir et de restaurer la liberté académique dans votre université.

    Bien respectueusement,

    Salutations,
    [Votre Nom]
  • Le Parlement européen met clairement à mal la clause de conscience du personnel soignant

    IMPRIMER

    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le Parlement Européen désavoue l’objection de conscience des professionnels de la santé.

    Le rapport Ernest Urtasun sur « L’égalité entre les femmes et les hommes dans l’Union européenne » a été adopté mardi 14 mars 2017 par le Parlement Européen malgré un paragraphe 47 comportant une entrave évidente à l’objection de conscience.

    En appelant « les Etats membres à faire en sorte que les clauses d’objection de conscience n’empêchent pas les patients d’accéder à des soins médicaux licites », y compris la contraception et l’avortement mentionnés dans les paragraphes 46 et 48, le Parlement met clairement à mal la clause de conscience du personnel soignant et sa liberté de l’invoquer.

    Cette précision vise à contrer les « difficultés d’accès aux services de santé sexuelle et génésique » que semble causer le recours croissant au droit fondamental qu’est l’objection de conscience. De plus, en qualifiant le recours aux clauses d’objection de conscience d’« excessif », on sous-entend qu’il y aurait des limites dans l’application même de cette liberté.

    A ce stade, ce rapport n’a aucune valeur contraignante dans l’Union Européenne. Toutefois, la vigilance est de mise, surtout si le Parlement et la Commission décidaient de produire un rapport législatif qui pourrait alors déboucher sur un acte législatif contraignant.

    En Belgique : Brochure "Clauses de conscience au profit des professionnels de la santé"

    Pour nous demander la Brochure cliquer ICI