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  • A propos du Purgatoire

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Le purgatoire

    On le sait, les mots "Trinité" ou "Purgatoire" ne figurent pas dans l'Ecriture. Mais de là à conclure  qu'il s'agit de tardives inventions humaines, voilà qui serait faire l'impasse sur le fait que la réalité que recouvrent ces deux mots est, elle, bien présente dans la Bible. Ne voulant  m'en tenir qu'à ce dogme qu'est le Purgatoire, voici donc quelques éléments susceptibles de montrer que celui-ci est conforme à ce qui a toujours été cru par les chrétiens...

    1) La prière pour les morts a toujours été pratiquée dans l'histoire de l'Eglise. En témoignent les inscriptions que l'on trouve dans les catacombes et dans les écrits des tous premiers pères de l'Eglise (tels Tertulien, Origène ou Grégoire de Nysse). Cette prière pour les défunts ne peut avoir de sens que s'il existe un "lieu", un état intermédiaire entre l'enfer et le Paradis. En effet,  si seul, l'un deces deux mots constitue l'aboutissement définitif d'un trépassé, pourquoi prier pour lui?

    2) Déjà dans l'Ancien Testament, on peut lire: "Car s'il n'avait pas cru que les morts dussent ressusciter, il était inutile et sot de prier pour eux...Voilà pourquoi il fit ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fusssent délivrés de leurs péchés (2 Machabbées 12: 44-46)

    3) Ce que dit le Nouveau Testament. Dans sa deuxième épître à Timothée, chapitre 1, versets 16 à 18, saint Paul écrit: "Que le seigneur fasse miséricorde à la famille d'Onésiphore et qu'il lui donne d'obtenir miséricorde auprès de Lui" A l'époque où il écrit ces lignes, Onésiphore était déjà mort et en implorant Dieu pour le salut de celui-ci, il prie pour un défunt. Autre verset du même saint Paul: "S'il en était autrement, que gagneraient ceux qui se font baptiser pour les morts? Si les morts ne ressuscitent pas, pourquoi donc se fait-on baptiser pour eux?" (1 Corinthiens: 15, 29). Deux remarques à ce sujet. Cette pratique qui existait en son temps impliquait inévitablement des prières pour les défunts à la place de qui on se faisait baptiser.  De plus elle nous montre aussi qu'il est possible aux vivants d'aider ceux qui sont dans l'au-delà.

    Dans la première épître de Pierre, il est dit par ailleurs que le Christ "est allé prêché aux esprits en prison" (1 Pierre: 3, 19_20). Où étaient ces "esprits en prison?", sinon dans un autre lieu que le Paradis ou l'Enfer? Et dans l'Evangile de St Mathieu (chapitre 12, verset 32) on lit que "le péché contre le Saint Esprit ne sera pardonné ni dans ce monde, ni dans l'autre" De cela, on peut en conclure qu'il y aura des péchés qui seront pardonnés dans l'éternité. Mais où dans l'éternité? Au Paradis où rien de souillé ne peut entrer, où aucun péché ne peut trouver refuge, sous peine de transformer ce Paradis en un lieu ou coexistent le pur et l'impur?

    Je pourrais bien sûr continuer en invoquant d'autres arguments qui nous montrent que dès le tout début du christianisme, les chrétiens ont compris le lien qui existe entre l'Eglise triomphante et celle de cette terre, entre eux qui sont vivants dans l'autre monde et ceux qui le sont dans ce monde. Et ce lien, je le crois, nous révèle que défunts ou vivants, nous sommes unis à jamais dans la prière à ce Dieu qui est le socle de notre existence temporelle et éternelle.

  • Syrie : l'offensive turque dépeuple les villages chrétiens du nord du pays

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    De RTS.CH/INFO :

    L'offensive turque dépeuple les villages chrétiens du nord de la Syrie

    Membre des Gardiens du Khabour dans les ruines d'une église assyrienne à Tal Tamr, 15.11.2019.
    L'offensive turque dépeuple les villages chrétiens du nord de la Syrie 

    RTSreligion - 20 novembre 2019

    L’offensive menée par la Turquie dans le nord de la Syrie menace désormais une trentaine de villages chrétiens. La population, qui avait commencé à revenir après la déroute du groupe Etat islamique, a repris le chemin de l’exil.

    Les troupes turques et leurs supplétifs syriens tentent actuellement de prendre le contrôle de la région qui borde la rivière Khabour, affluent de l'Euphrate prenant sa source à la frontière entre la Syrie et la Turquie. La région compte une trentaine de villages peuplés de chrétiens assyriens, à l'instar de Tal Kefji ou de Tal Tamr.

    Les habitants de ces villages font désormais partie des quelque 300'000 personnes déplacées par l’intervention lancée le 9 octobre par Ankara pour prendre le contrôle de la bande de 30 km de large qui court le long de sa frontière avec la Syrie.

    Par centaines, en voiture ou en bus, les habitants prennent la direction du sud. Nombre d’entre eux optent pour la ville de Hassaké. Quelques hommes ont choisi de rester sur place pour rejoindre une milice chrétienne, les Gardiens du Khabour, qui est associée aux Forces démocratiques syriennes emmenées par les combattants du YPG kurde.

    L’exode des chrétiens s’intensifie

    Le nombre des chrétiens assyriens est en chute libre depuis 2011 dans la région du Khabour. Ils étaient environ 30'000 avant que la guerre n'éclate en Syrie, principalement de confession orthodoxe ou catholique. Ils n'étaient plus que 20'000 lorsque le groupe Etat islamique s’est emparé de la région en février 2015 et leurs conditions de vie se sont alors considérablement détériorées.

    L'organisation djihadiste a kidnappé au moins 220 chrétiens assyriens avant de les relâcher contre rançon. Il ne resterait plus aujourd'hui qu'un millier d'habitants dans les villages assyriens du Khabour et ceux qui sont partis ont souvent pris la direction des Etats-Unis, du Canada ou de l'Australie.

    Attentats et assassinat

    Le groupe Etat islamique n'a d'ailleurs pas complètement disparu des zones de peuplement chrétien au nord de la Syrie. Le 11 novembre, trois bombes ont explosé simultanément à proximité de lieux chrétiens à Qamichli et un prêtre arménien catholique a été assassiné alors qu'il allait visiter un chantier - des logements, une église, des boutiques - destiné à des chrétiens ayant choisi de revenir.

    Le souvenir des massacres de 1915 et 1918

    Pour les populations chrétiennes assyriennes, l'arrivée des troupes turques ravive le souvenir des massacres perpétrés par l'Empire ottoman en 1915 et en 1918. Ils ont causé entre 500'000 et 750'000 victimes assyriennes et ont été menés en parallèle à celui des Arméniens (au moins 1,2 millions de victimes).

    A l’époque, de nombreux survivants assyriens avaient été déportés en masse hors des territoires de l'actuelle Turquie et avaient dû se réinstaller en Irak ou en Syrie, notamment dans la région du Khabour. Là où, un siècle plus tard, ils sont rattrapés par la géopolitique.

  • La Déclaration sur la Fraternité d'Abou Dhabi fait son chemin aussi en Extrême-Orient

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    D'Andrea Tornielli sur Vatican News :

    La Déclaration sur la Fraternité fait sa route aussi en Extrême-Orient

    Le Pape a donné le texte de la Déclaration d’Abou Dhabi au Patriarche suprême des bouddhistes, qui, dans le dialogue avec François, a reconnu que l’Église est venue en Thaïlande pour aider et non pas pour conquérir.

    Andrea Tornielli – Bangkok

    La première journée du Pape en Thaïlande se conclut au Stade national avec l’étreinte du petit troupeau chrétien que François est venu confirmer dans la foi. Ces premières heures de visites et de rencontres à Bangkok représentent un résumé des thèmes du pontificat : dans le discours aux autorités politiques d’un pays qui a accueilli de nombreux réfugiés des pays voisins, il a demandé à la communauté internationale d’agir pour que la crise migratoire ne soit pas ignorée et que la migration soit «sûre, ordonnée et régulée». Il a aussi lancé un appel contre la violence, l’exploitation et l’abus des enfants et des femmes, prononcé en un terre malheureusement insérée dans les réseaux du tourisme sexuel.

    Le climat de la rencontre avec le Patriarche suprême des bouddhistes, au Wat Ratchabophit Sathit Maha Simaran Temple, a été cordial et familial. François est entré sans chaussures, accueilli par le Patriarche de 92 ans et par d’autres moines. Dans son discours, le Pape a invité à croître dans un style de «bonne proximité», en remerciant pour le fait que les catholiques, tout en étant un groupe minoritaire, «ont joui de la liberté dans la pratique religieuse» en vivant de nombreuses années en harmonie avec leurs frères et sœurs bouddhistes.

    L’échange spontané entre les deux leaders religieux a aussi été intéressant et touchant : le Patriarche suprême a remercié François parce que l’Église catholique en Thaïlande est venue pour «aider et non pas conquérir». C’est un exemple de la façon dont l’Évangile s’annonce avec le témoignage et avec la vie, sans aucune visée hégémonique, en travaillant pour aider les pauvres et pour sauver «notre maison commune tellement maltraitée». 

    Durant l’échange des dons, l’évêque de Rome a offert au Patriarche bouddhiste la Déclaration sur la fraternité humaine signée à Abou Dhabi en février dernier. Ce texte suit son chemin, au-delà du seul périmètre des relations entre chrétiens et musulmans.

    Concernant enfin l’esprit de service et d’accueil envers tous qui caractérise le style de vie des catholiques dans ce pays, le Pape a eu devant les yeux un exemple concret durant la visite à l’hôpital Saint-Louis, quand il a pu visiter en privé des personnes malades et handicapées, après avoir parlé à tour le personnel médical. Le Pape a témoigné encore une fois du fait que le chrétien n’est pas immunisé face aux angoisses devant la maladie, et qu’il n’existe pas de réponses pré-conçues pour l’affronter. «Nous savons tous que la maladie porte toujours avec elle de grandes interrogations. Notre première réaction peut être de nous rebeller et même d’avoir des moments de désarroi et de désolation. C’est le cri de douleur, et il est bien qu’il en soit ainsi : Jésus lui-même en a souffert, et il l’a fait sien. Avec la prière aussi nous voulons nous unir à son cri.»

  • Nairobi : le lobby de l'avortement a raté son pari

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    D' sur le site de l'Incorrect :

    COMMENT LE LOBBY DE L’AVORTEMENT A RATÉ SON PARI À LA CONFÉRENCE DE NAIROBI DES 12-14 NOVEMBRE

    20 NOVEMBRE 2019

    Sur le site d’information polonais wPolityce.pl, le président de l’ONG Ordo Iuris Me Jerzy Kwasniewski, dévoile les dessous de cette conférence qui a tenté sans succès de faire reconnaître l’avortement « sûr » comme un moyen de réguler les naissances et comme un droit humain reconnu par la communauté internationale. Il y avait de gros intérêts financiers en jeu.

    L’organisation polonaise d’avocats et juristes Ordo Iuris était une des rares organisations pro-vie à avoir réussi à se faire inviter à la Conférence internationale sur la population et le développement (ICPD) organisée du 12 au 14 octobre à Nairobi, au Kenya, par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ainsi que par les gouvernements du Danemark et du pays hôte.

    Kwasniewski explique comment les organisateurs de ce sommet ont tenté d’imposer un document final sans donner la possibilité aux États membres de le modifier pendant la conférence, comme cela avait toujours été le cas pour les conférences précédentes (comme à la fameuse Conférence du Caire, dont on célébrait le 25e anniversaire à Nairobi) puisqu’une majorité de pays n’acceptent pas l’idée d’un droit à l’avortement :

    « Les organisateurs du sommet de Nairobi avaient décidé de changer complètement la méthode pour la préparation du sommet. Le document final a été préparé et approuvé par les organisateurs en septembre et il devait être simplement approuvé par les participants au sommet. (…) Le sommet ne devait durer que trois jours pour qu’il n’y ait pas de temps pour réfléchir sur le contenu du document. Mais d’un autre côté, la présentation du document en septembre a permis de réunir, sous le leadership des États-Unis et du secrétaire d’État Pompeo, un groupe de dix-neuf pays représentant plus d’un milliard de personnes. Ce groupe de pays s’est clairement opposé aux tentatives de redéfinition des droits de l’homme. (…) Le couronnement naturel de cette confrontation a été l’annonce par le Vatican, une semaine avant le sommet, qu’il ne participerait pas à ce sommet dans la mesure où ce n’était pas pour lui un sommet de l’ONU puisque le mode de préparation du document final ne respectait pas les règles de l’ONU. (…) »

    Plus loin, l’avocat polonais explique le rôle joué par son pays :

    « La diplomatie polonaise s’est jointe à la résistance contre la redéfinition, en y introduisant l’avortement, du programme du Caire [adopté en 1994, NDLR] dès le mois de septembre, quand Mark Pompeo a écrit au ministère de la Santé polonais pour lui demander de se joindre à l’opposition contre le document final qui avait été annoncé pour Nairobi. À ce moment-là, la Pologne puis la Hongrie ont rejoint cette coalition de dix-neuf pays. (…) On peut donc dire que même à l’intérieur de l’Union européenne il n’y a pas unanimité en faveur de changer le programme de l’ICPD du Caire ».

    Kwasniewski explique aussi l’objectif concret poursuivi par les organisateurs de la Conférence de Nairobi :

    « Il s’agit d’une agence de l’ONU, et le nombre de 170 pays qui participaient au sommet de Nairobi permettait aux organisateurs de prétendre qu’il s’agissait d’un sommet de l’ONU. Par ailleurs, et c’est le plus important, il y avait les engagements présentés toutes les deux heures par les différents pays pendant le sommet. Chaque pays avait 3 ou 4 minutes pour présenter ses engagements en faveur des objectifs du sommet, et l’idée était d’arriver à accumuler environ 300 milliards de dollars pour la réalisation de ces objectifs. Il s’agit de sommes qui seront gérés par le Fonds des Nations Unis pour la Population pour la réalisation du programme de l’ICPD telle que redéfini, et qui couvrirait donc cette fois l’avortement. D’où l’implication très forte, sous la forme de différents panels et conférences, de Planned Parenthood qui était responsable de conduire certains événements aux côtés de l’UNICEF ou par exemple d’un fabricant de pompes à vide abortives, car l’industrie de l’avortement devait être le bénéficiaire direct de la redéfinition du programme de l’ICPD du Caire en ouvrant celui-ci à l’avortement et en débloquant la somme énorme de 300 milliards de dollars.

    Mais, premièrement, il n’a pas été possible de cumuler des déclarations pour 300 milliards de dollars et, deuxièmement, il n’a pas été possible d’obtenir l’unanimité qui aurait permis au Fonds des Nations unies pour la population de modifier ses programmes d’aide. »

    Les pays qui se sont opposés à l’adoption du document final, et qui ne lui ont donc pas permis d’avoir valeur de document reconnu par l’ONU avec des conséquences sur la mission de Fonds des Nations unies pour la population, sont les États-Unis, la Russie, le Brésil, la Pologne, la Hongrie, ainsi que plusieurs pays d’Amérique latine, d’Afrique et du monde musulman.

    Echo plus mitigé ICI

  • L'avortement à 18 semaines : le président de la Société Médicale Belge Saint-Luc monte au créneau

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    D'Angélique Tasiaux sur cathobel.be :

    Avortement : Haro du monde médical croyant belge

    Des médecins catholiques sortent de leur habituelle discrétion et s’invitent dans le paysage médiatique, avec un appel lancé à l’ensemble des parlementaires belges. Leur propos vise à une défense de l’éthique médicale, leur éthique.

    Le courrier adressé aux parlementaires du pays répond à la possible extension de la loi sur l’avortement. Nouvellement président de la Société Médicale Belge Saint-Luc, le docteur Henri Marechal nous confirme redouter une atteinte, voire une restriction, à la liberté de conscience individuelle. « C’est clair. Beaucoup de gens s’occupent des répercussions sur les femmes. Ici, j’ai voulu prendre un autre angle d’attaque. La liberté de conscience est progressivement restreinte et risque de disparaître. Il y a d’ailleurs des pays européens, comme la Norvège et la Suède, qui ne la reconnaissent pas. » Et le médecin de pointer deux situations concrètes: « nous redoutons d’être obligés de référer nommément des femmes qui avortent et, par ailleurs, d’être obligés d’y participer ». Ces dernières années se développe l’idée commune selon laquelle « les médecins sont là pour pourvoir aux droits des patientes » et comme l’avortement est un droit, il n’y a qu’un pas vers une obligation à pratiquer l’acte lui-même. Les médecins catholiques craignent d’y être contraints, par exemple en cas de garde ou lors du remplacement d’un médecin absent.

    Un soin banal, vraiment?

    « La position de la Belgique et de l’Europe est très progressiste, c’est-à-dire que peu de régions au monde veulent forcer les médecins. Nous ne sommes pas la règle, mais plutôt une exception », observe encore le médecin. Ces dernières années, apparaît « une banalisation dans les discours et dans les actes. C’est le drame de la légalisation qui introduit une normalisation. Ce qui procède de la normalisation, c’est que l’avortement devient un soin. On peut discuter des traitements, mais on doit les soins aux patients… » Cruciale, la parole permet de dénouer des nœuds. Or souvent, par crainte d’interférer dans la vie des gens, le silence opère… « On n’aime pas aborder des sujets qui vont contre l’air du temps. Il n’est pas facile d’aller à contre-courant. C’est fatigant et ça demande un effort! Pourtant, il ne faut pas se soustraire aux questions », affirme le médecin croyant. Installé dans la commune d’Anderlecht depuis 30 ans, le généraliste évoque « le lien de confiance » qui se construit, jour après jour, avec les patients, grâce à un « discours en confiance. Leur situation et leur décision sont prises en compte et non jugées. Un tel lien n’est pas rompu à travers les événements », quels qu’ils soient. Convaincu que « l’avortement inflige une blessure », il reconnaît toutefois que « la décision n’est jamais facile. Il est impossible de revenir en arrière. C’est poignant de voir les interférences et les répercussions graves d’un avortement dans la vie ». A ses yeux, « l’avortement inflige une blessure. C’est un acte extrême ». Aussi éprouve-t-il « de la compassion par rapport aux victimes » que sont pour lui ces femmes. Et de conclure avec l’histoire d’une jeune femme enceinte d’un père inconnu, qui a choisi de garder son bébé. « Vingt-cinq ans plus tard, cet enfant, devenu un homme et père à son tour, lui donne une famille. La seule qu’elle possède… »

    Angélique Tasiaux

    Illustration (c) AdobeStock

  • « Foliamusica » : un concert exceptionnel à Liège ce dimanche 24 novembre à 15h30 en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy, 132)

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    Quatre fois l’an, l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) ouvre ses portes aux jeunes musiciens professionnels sélectionnés par l’association  « Foliamusica » (responsable Cécile Leleux) : chaque concert est suivi d’une rencontre avec les artistes.

    A ne pas manquer, pour clore la saison en cours 

    ce dimanche 24 novembre 2019 à 15h30 :

    Foliamusica Van Der Rest.png

    Pauline Van de Rest, violon

    accompagnée de Philippe Ivanov, piano

    Anaïs Cassiers, piano

     

    Programme

    ____________

    J.S. Bach

    Partita 3 pour violon solo, Loure et Gavotte en Rondeau, BWV 1006

    W.A. Mozart

    Sonate pour violon kv304

    Schumann

    Etudes symphoniques pour piano op.13

    Scriabine

    Sonate-Fantaisie pour piano n°2 op.19

    Sarasate

    Fantaisie Carmen pour violon

             Venez découvrir des jeunes talents exceptionnels !

    Entrée : P.A.F 10€ et réduction 8€, gratuit pour les moins de 16 ans

    Réservation possible : 0473 321 983  

    www.foliamusica.be

     

    _____________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    restauration-flyer - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Une visite pontificale pour rendre espoir aux catholiques de Thailande

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    De Vatican News :

    La visite du Pape donne de l'espoir aux catholiques de Thaïlande

    Entretien avec le nonce apostolique en Thaïlande avant la visite apostolique du Pape dans ce pays d’Asie du sud-est, du 20 au 23 novembre prochain. Mgr Paul Tschang In-Nam prie pour que la visite du Pape «encourage et réveille» les catholiques thaïlandais pour qu’ils deviennent des disciples missionnaires actifs dans leur pays ; eux qui ne forment qu’une toute petite minorité en terre bouddhiste.

    Entretien réalisé par Marie Duhamel – Cité du Vatican

    Le Pape François  effectue cette semaine son 32ème voyage apostolique, le 4ème en Asie. Après la péninsule coréenne en 2014, le Sri Lanka et les Philippines en 2015 et son déplacement en Birmanie et au Bangladesh en 2017, François se rend cette année en Thaïlande, puis au Japon ; deux monarchies constitutionnelles où s’était rendu avant lui saint Jean-Paul II en 1984 et 1981.

    Si le Pape François s’est déjà rendu au Japon lorsqu’il était le provincial des jésuites d’Argentine, il foulera pour la première fois le sol thaïlandais. Sur place, l’attend une Église très largement minoritaire. Les catholiques ne représentent que 0,58% d’une population à plus de 90% bouddhiste. Le Pape viendra soutenir son troupeau qui, en dépit de sa petitesse, a une longue histoire derrière lui.

    Cette année, l’Église catholique thaïe a célébré le 350ème anniversaire de l’institution canonique du premier vicariat apostolique du Siam, en 1669, par le Pape Clément IX, qui avait pour objectif de stabiliser l’œuvre missionnaire dans le pays.

    Avant le Pape, le cardinal Fernando Filoni était venu célébrer cet anniversaire avec l’Église locale, en mai dernier. «L’Asie est un secteur de l’humanité d’une grande richesse culturelle et religieuse, mais plus de 85 % de ses habitants sont non baptisés », avait remarqué le préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des peuples lors d’une rencontre à Sampran, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Bangkok, avec les consacrés, les séminaristes et les catéchistes, les appelant à s’engager. «L’Asie est le continent des missionnaires par excellence. L’Église universelle a besoin de votre coopération volontaire pour les activités missionnaires menées sur ce vaste continent» soulignait alors le préfet.   

    Mgr Paul Tschang In-Nam est nonce apostolique en Thaïlande, au Cambodge et en Birmanie, ainsi que délégué apostolique au Laos. C’est là qu’il accueillera le Pape François à son arrivée le 20 novembre à la mi-journée. Mgr Tschang In-Nam revient sur les particularités de son église d’adoption.

    «L’Église catholique en Thaïlande est une petite communauté. On compte moins de 400 000 fidèles, 389 948 exactement selon les statistiques de l’année  dernière, soit moins de 0,6 % de la population. On peut donc dire que l’Église en Thaïlande est une petite minorité dans un grand océan de compatriotes bouddhistes.

    Bien qu’elle soit si petite, cette communauté a une longue histoire. Cette année, nous célébrons les 350 ans de la fondation du premier vicariat apostolique du Siam, l’ancien nom de la Thaïlande. L’Église a donc 350 ans d’histoire ici.

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  • La synodalité : une mascarade ?

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    De George Weigel sur le site First Things en traduction française sur le site "Benoît-et-moi" :

    La synodalité « mascarade »

    13 novembre 2019

    Lors du Synode des évêques de 2001, le cardinal Francis George de Chicago, qui avait subi au fil des ans de nombreux discours synodaux et de discussions en petits groupes, a fait une observation tranchante : « Jésus-Christ ne voulait pas que son Église soit gouvernée par un comité. »

    Certes.

    Les mécanismes de consultation qui existent dans l’Église – des conseils paroissiaux aux conseils pastoraux diocésains en passant par le Synode des évêques – existent pour renforcer la gouvernance de l’Église par ses pasteurs: prêtres dans leurs paroisses, évêques dans leurs diocèses, évêque de Rome en termes d’Église universelle. Les Synodes de 2014, 2015, 2018 et 2019, toutefois, suggèrent que le modèle de comité déploré par le Cardinal George s’est transformé en quelque chose de pire encore: le modèle de la mascarade, dans lequel un « processus synodal » de « marcher ensemble » fournit une couverture pour effectuer de sérieux changements dans la compréhension et la pratique catholique pour lesquels il n’y a que peu, ou pas, de mandat doctrinal, théologique ou pastoral.

    Dans le document final du récent synode amazonien (traduction « non officielle » de Zenit), ce modèle de mascarade a été décrit dans un langage farci de clichés :

    Pour marcher ensemble, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’une conversion à l’expérience synodale. Il est nécessaire de renforcer une culture du dialogue, de l’écoute réciproque, du discernement spirituel, du consensus et de la communion pour trouver des espaces et des modes de décision commune et répondre aux défis pastoraux. De cette manière, la coresponsabilité dans la vie de l’Église sera encouragée dans un esprit de service. Il est urgent de cheminer, de proposer et d’assumer les responsabilités pour surmonter le cléricalisme et les impositions arbitraires. La synodalité est une dimension constitutive de l’Église. On ne peut pas être Église sans reconnaître un exercice efficace du sensus fidei de tout le Peuple de Dieu (n. 88).

    Si l’on laisse de côté la question de savoir comment mesurer et encore moins « exercer » le sensus fidei de 1,2 milliard de catholiques, que signifie ce charabia? Les confusions sur ce front ont été amplifiées par un célébrant éminent du culte de la synodalité, dont la prose analyse mais dont la compréhension de la réalité des récents synodes semble déficiente. C’est ainsi que Massimo Faggioli, de Villanova, écrivant dans La Croix International, a récemment fait plusieurs affirmations sur la synodalité, dont aucune ne résiste à ce que les tribunaux appelleraient un « contrôle strict » par ceux qui étaient présents à Rome lors des derniers synodes:

    • « François a transformé les synodes en événements réels ».

    Balivernes. Les synodes dirigés par le Cardinal Lorenzo Baldisseri, choisi par le Saint-Père comme secrétaire général du Synode des évêques, ont été au moins aussi orchestrés que leurs prédécesseurs. Et après un sérieux rejet de la manipulation du Synode-2014 par le secrétariat général du Synode, les synodes de 2015 et 2018, ainsi que le récent synode régional amazonien, ont veillé à ce que les voix qui auraient pu perturber les projets des responsables synodaux ne soient pas en évidence parmi les invités.

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  • Pourquoi la prêtrise est masculine

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    De Bevil Bramwell, OMI sur le site thecatholicthing.org en traduction française (Bernadette Cosyn) sur le site de France Catholique :

    Des femmes prêtres ?

    20 novembre 2019

    Le sujet des femmes prêtres revient souvent sur le tapis, mais le questionneur cherche rarement à simplement connaître la vérité sur le sujet pour ensuite y réfléchir. A la place, il se fait clair que les questionneurs ont une idée vraiment très étrange de l’Eglise.

    Ils pensent l’Eglise de la même manière que la Gauche considère les institutions sociales. Pour la Gauche, les institutions existent principalement pour atteindre des buts politiques. Ainsi, par exemple, un secrétariat d’état existe pour aider les membres du parti à trouver de l’emploi, pour étendre le pouvoir du parti, et seulement en dernier pour remplir ses fonctions statuaires. Y a-t-il du temps pour tout cela ? De la même manière, le mariage est une affaire de pouvoir, et ainsi de toute autre relation. Alors, à leurs yeux, la prêtrise catholique est affaire de politique et de pouvoir, non de grâce et de communion.

    Il est clair que le système de pouvoir de la Gauche n’offre aucun moyen de décrire la prêtrise catholique. C’est comme essayer de décrire la navette spatiale, mais uniquement en utilisant des mots commençant par la lettre A. Ce que les révolutionnaires oublient, c’est qu’aucune organisation humaine – pas même un ambitieux parti politique – ne peut concevoir une religion entièrement valable.

    Le mieux qu’un tel parti puisse imaginer, c’est le parti lui-même (et dans de nombreux pays, sa police secrète). Par exemple, quand Martin Luther a conçu une nouvelle religion, il a pris des morceaux du catholicisme, en a violé d’autres, par exemple ses vœux ; il a épousé une religieuse ; il a laissé tomber la tradition ; laissé tomber la prêtrise ; etc. Ce qu’il a créé était en grande partie une entité politique. Il a choisi des enseignements populaires et était protégé par l’empereur contre le pape.

    Une meilleure explication de la prêtrise masculine, une vraie, provient de ce que Dieu a fait et continue de faire dans notre histoire. Nous apprenons de Dieu ce qu’est la religion. Nous ne Lui enseignons pas quelle religion nous allons accepter.

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  • Parlement européen : des femmes enceintes se joignent à l'assemblée pour fêter les 30 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant

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    Des femmes enceintes au Parlement européen pour fêter la Convention internationale des droits de l’enfant ! (source)

    20/11/2019

    C'est en présence de la Reine Mathilde que le Parlement européen a organisé ce 20 novembre une conférence pour fêter les 30 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant. Plusieurs femmes enceintes se sont jointes à l'assemblée : elles ont voulu porter la voix des enfants à naître, encore incapables de s'exprimer mais dont la vie mérite protection selon cette même Convention.

    En effet, la Convention internationale relative aux droits de l'enfant, ratifiée par la Belgique le 20 novembre 1989, prévoit dans son préambule que « l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d'une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d'une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance ».

    Lors de l'ouverture de la conférence, le Président du Parlement européen David Sassoli a rappelé que « le droit des enfants à vivre et à s'épanouir » n'était pas encore acquis partout : « Des milliers d'enfants meurent chaque jour, quel drame... Autant de sourires d'enfants que nous ne verrons pas. Les enfants vulnérables ont aussi des projets, des droits et des aspirations. Vue leur vulnérabilité, ils doivent être protégés contre toute forme d'abus et de violence. »

    Un événement qui résonne de façon toute particulière, à l'heure où la Belgique se pose la question d'autoriser l'avortement sur demande jusque 4 mois et demi de grossesse.

  • Avortement jusque 4 mois et demi : au parlement belge, le débat de fond semble confisqué

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    Du Bulletin d'Information de l'institut Européen de Bioéthique :

    Avortement jusque 4 mois et demi : au parlement belge, le débat de fond semble confisqué

    Ce mercredi 20 novembre, en Commission de la Justice à la Chambre, les députés ont entamé les discussions sur la proposition de loi visant à assouplir les conditions d'accès à l'avortement. Les auteurs de la proposition auraient voulu déjà voter le texte au sein de la commission, mais la discussion générale s'est prolongée et ce premier vote est reporté à mercredi prochain.

    Les quatre partis qui ne soutiennent pas l'allongement du délai légal pour avorter ni la dépénalisation totale de l'avortement (cdH, CD&V, NV-A et Vlaams Belang), ont exprimé ce matin leurs préoccupations, avertissant qu'il serait irresponsable de légiférer sur la question sans données précises sur la pratique de l'avortement depuis 2011.

    Selon Els Van Hoof (CD&V), ces propositions de loi « brisent le nécessaire équilibre à maintenir entre les intérêts de la femme et ceux de l'enfant à naître ». Citant le dernier rapport de la commission d'évaluation de l'avortement aux Pays-Bas, qui indique que 472 femmes belges ont été avorter dans ce pays, la députée note qu'on ne sait pas à quel stade de la grossesse ces femmes se trouvaient (possiblement aussi avant 12 semaines), ni les raisons qui les ont amenées à avorter aux Pays-Bas. En commission, Els Van Hoof a également osé décrire les méthodes d'avortement pendant le deuxième trimestre de grossesse, plus lourdes physiquement et psychologiquement, et plus risquées pour la santé de la femme : à savoir le déclenchement de l'accouchement (précédé de l'euthanasie du foetus ou suivi de son décès dès qu'il quitte le ventre de sa mère), et de celle de la dilatation du col de l'utérus avec extraction du foetus, souvent par morceaux.

    La députée Valérie Van Peel (NV-A) a souligné la gravité des enjeux éthiques de la proposition de loi : « Un débat éthique demande d'examiner le sujet en prenant en considération toutes les parties concernées : la femme, l'entourage de la femme, le foetus, les médecins. » Pour la députée, il faut que la société réalise ce que signifie un avortement à 18 semaines.  Quant au délai obligatoire de réflexion qu'une majorité veut limiter à 48h, elle a rappelé que « ce délai de 6 jours vise à protéger les plus faibles : des femmes qui sont sous pression, qui ont besoin de temps, parfois pour changer d'avis et garder l'enfant. »

    Les quatre partis ont soulevé de nombreuses questions auxquelles la majorité n'apporte pas de réponse : pourquoi 18 semaines (et pas moins, ou plus ?) ; pourquoi raccourcir le délai de réflexion à 48h (et pas moins, ou plus ?) ; quelles sont les femmes qui vont avorter aux Pays-Bas, et pour quelles raisons ? Qu'en sera-t-il du médecin qui pratique un avortement au-delà du délai légal en accord avec la femme ? Comment sera-t-il poursuivi ?

    Dans une déclaration du 12 novembre, les évêques de Belgique adressaient les mêmes questions : "Où est la limite ? Pourquoi justement là (18 semaines) ? Pourquoi ces questions sont-elles si rarement, voire jamais abordées dans le débat ?" Quant à la requalification de l'avortement comme acte médical, relevons leur avertissement : "Considérer l'avortement comme un simple acte médical en fait aussi un droit. Qui pose des questions ou refuse l'avortement devra en répondre."

    Autant de questions qui risquent de ne recevoir aucune réponse avant l'adoption de la loi par une majorité pressée d'en finir.

  • Avortement, homosexualité, migration, franc-maçonnerie : le coup de gueule des évêques du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert

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    Le coup de gueule des évêques (source)

    Les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau ‘’dénoncent toute initiative de vouloir légaliser l’avortement et l’homosexualité’’. Avant-hier à Thiès, à l’issue de leur session ordinaire, ils ont dressé un tableau sombre des pratiques déviantes en cours dans ces différents pays. De la franc-maçonnerie à la migration irrégulière, en passant par l’homosexualité, la sécurité, les saisies récurrentes de stupéfiants, rien n’a été laissé en rade par les hommes d’église.

    Les défis de l’heure et les questions cruciales qui affectent toutes les couches de la société interpellent, au premier plan, les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau. Les chefs de diocèse qui ont tenu leur assemblée générale à Thiès, dans la paroisse Jésus Bon Pasteur, du 11 au 17 novembre, ont exprimé leur sentiment d’insatisfaction quant à la gestion de plusieurs fléaux qui freinent le développement des États et troublent les peuples.

    Dans ce diagnostic ‘’salé’’, les évêques ont mis le curseur sur les questions délicates de la franc-maçonnerie, de l’homosexualité, de la migration clandestine…

    Concernant l’homosexualité et même l’avortement, les évêques, dans la résolution finale lue par l’évêque du diocèse de Ziguinchor, font montre de leur désaccord pour toute initiative visant à vouloir les légaliser dans ces différents pays respectifs. ‘’Devant les déviations morales parfois soutenues dans les réseaux sociaux, les évêques réaffirment la position de l’Église universelle de lutter contre toute idéologie visant à considérer le corps humain comme un objet dont on peut disposer sans aucune référence aux valeurs spirituelles et morales. C’est pourquoi, tout en se réservant le droit de porter un jugement sur les choix des individus au nom du respect de la dignité de la personne humaine, ils dénoncent toute initiative de vouloir légaliser l’avortement et l’homosexualité’’, prévient monseigneur Paul Abel Mamba Diatta.

    La franc-maçonnerie et la multiplication des loges interpellent aussi les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau. C’est pourquoi ces derniers mettent en garde tous les chrétiens qui seraient tentés de verser dans de telles pratiques. ‘’La question de la franc-maçonnerie et des loges franc-maçonniques préoccupe également les évêques. C’est une réalité qui touche toutes les couches sociales et religieuses du monde. Aussi, mettent-ils en garde tous les chrétiens contre les dangers d’ordre spirituel de telles pratiques. Les évêques réaffirment clairement que de pareilles pratiques sont incompatibles avec la foi catholique’’, poursuit le premier vice-président de la conférence, soulignant au passage que les évêques se réjouissent du bon déroulement de l’élection présidentielle en Mauritanie du 22 juin dernier.

    Tous félicitent, ajoute-t-il, la maturité démocratique dont a fait montre la population mauritanienne et prie pour la Guinée-Bissau qui va en élection dans une semaine.  

    La migration et les jeunes dans le cœur des évêques

    Au cours de leurs travaux qui ont duré plus d’une semaine, les évêques ont également abordé la question ‘’cruciale’’ de la migration irrégulière qui touche la jeunesse africaine. Sur ce cas précis, ils appellent les jeunes des différents diocèses ‘’à prendre conscience des dangers d’une telle migration’’ et les invitent à s’investir pour développer leur propre pays. ‘’Les évêques sont émus du traitement inhumain dont beaucoup de jeunes émigrés sont victimes. Ils dénoncent fermement le non-respect des droits des migrants et surtout les meurtres dont ils sont victimes. En outre, ils convient les gouvernants de nos pays à poursuivre les efforts entrepris pour améliorer les conditions de vie des jeunes de nos pays’’, s’indignent-ils. (...)