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  • Un livre électronique pour continuer à dire «Oui à la vie»

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    De Vatican News :

    Un e-book pour continuer à dire «Oui à la vie»

    Un an après la conférence intitulée «Oui à la vie ! Prendre soin du précieux don de la vie en fragilité», organisée au Vatican, un livre électronique paraît ce vendredi 29 mai avec des récits, des témoignages, des contributions internationales de familles et d'experts sur le thème de la défense de la vie humaine naissante dans des conditions d'extrême fragilité.

    Donner la parole à la culture de l'espoir nourrie par les avancées médicales, avec une attention particulière au domaine des soins périnataux, c'est dans ce but que s'est tenue il y a un an à Rome la Conférence internationale sur la prise en charge de la vie naissante en situation de fragilité. L'Institut patristique Augustinianum avait alors rassemblé environ 400 personnes de 70 pays, avec la participation de médecins et d'experts en soins périnataux et en psychologie familiale.

    Un an plus tard, un livre électronique rassemblant les différents chapitres de ces journées de travail est disponible gratuitement en ligne sur le site du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

    Dans la préface du livre électronique, les lecteurs pourront relire les mots du Pape François lors de son audience avec les participants, un discours dans lequel François a souligné la valeur de la vie à chaque instant et a recommandé «des actions pastorales plus incisives» pour soutenir ceux qui reçoivent des enfants malades.  Aucun être humain, avait déclaré le Saint-Père «ne peut être incompatible avec la vie, ni à cause de son âge, ni de sa santé, ni de la qualité de son existence. Chaque enfant qui s'annonce dans le ventre d'une femme est un cadeau, qui change l'histoire d'une famille : d'un père et d'une mère, de grands-parents et de petits frères. Et cet enfant a besoin d'être accueilli, aimé et soigné. Toujours !»

  • Chine : tous les moyens sont bons pour contraindre les récalcitrants à rejoindre l'Eglise patriotique

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    De AN XIN sur le site "Bitter Winter" :

    Les maisons de retraite catholiques attaquées et fermées

    29/05/2020

    Le PCC utilise tous les moyens pour forcer les objecteurs de conscience catholiques à rejoindre l'Église patriotique, y compris la fermeture des organisations caritatives.

    Le diocèse de Mindong, dans la province du Fujian, au sud-est du pays, a été sévèrement persécuté par le PCC parce que la plupart de ses prêtres n'ont pas rejoint l'Association catholique patriotique chinoise (APCC). Les directives du Vatican, publiées en 2019 neuf mois après la signature de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine en 2018, prévoient que les prêtres et les évêques de ce qui était connu comme l'Église catholique clandestine sont libres de ne pas rejoindre l'APCC pour des raisons de conscience. Malgré cela, le régime communiste utilise tous les moyens possibles pour forcer tous les catholiques sous son contrôle.

    En janvier, cinq paroisses du diocèse ont été fermées. Pour les inciter à rejoindre l'Église patriotique, les prêtres ont été maintenus sous pression pendant plus d'un an, subissant des formes d'endoctrinement, d'intimidation et de tentatives de corruption. Les organisations caritatives créées et gérées par les paroisses ont également été visées. L'une d'entre elles est la "Benevolence Home", une maison de retraite pour personnes âgées fondée il y a plus de vingt ans par une église catholique à Saiqi, un village de la région métropolitaine de Fuan, dans le Fujian.

    Le 12 janvier, près de 50 fonctionnaires du gouvernement local et officiers de police ont fait une descente dans l'établissement où étaient logées plus de 30 personnes, dont certaines étaient handicapées ou démunies.

    La casa di cura fondata dalla chiesa di Saiqi
    La maison de retraite fondée par l'église de Saiqi a été fermée.

    Un croyant a dit à Bitter Winter que le personnel du gouvernement avait coupé l'eau et l'électricité, puis avait fermé l'installation parce que "les mesures de prévention des incendies auraient été insuffisantes". Les invités étaient forcés de quitter le bâtiment, beaucoup pleuraient, d'autres suppliaient de rester car ils n'avaient nulle part ailleurs où aller. Les fonctionnaires les ont simplement ignorés, disant qu'ils devaient résoudre leurs propres problèmes. Trois anciens avaient réussi à se cacher dans l'église, mais bientôt les officiers les ont découverts et les ont traînés dehors en les dépouillant de leurs couvertures et de leurs vêtements.

    Un invité de 68 ans de l'établissement se souvient : "Les agents étaient très agressifs et j'ai eu si peur que je me suis évanoui. La vie spirituelle est tout pour moi. Je n'ai pas de famille et je suis heureux de vivre dans la maison de retraite de l'église où je peux assister à la messe. Être mis à la porte, c'est comme mourir !".

    Une femme de 90 ans a déclaré avec colère : "Le parti communiste est le diable".

    Un fidèle de plus de quatre-vingts ans a raconté que pendant la descente, des officiers ont dit aux invités que la maison de retraite était fermée pour pousser les prêtres de la paroisse à rejoindre l'APCC. L'un d'entre eux, Fr Huang, a été persécuté à plusieurs reprises pour ne pas avoir accepté le contrôle du PCC. Les fidèles ont ajouté : "Ils voulaient que nous le persuadions de signer la demande d'adhésion à l'APCC. Si nous l'avions fait, nous aurions pu rester dans la maison de retraite, mais notre foi aurait alors été contrôlée par le parti communiste. Ce ne serait plus du catholicisme".

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  • L’incroyable histoire du miracle attribué à Charles de Foucauld

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    De Hugues Lefèvre sur le site web de « Famille Chrétienne », ce 29 mai 2020 :

    cent-ans-mort-violente-Charles-Foucauld-e1480691677936.jpgMardi 26 mai, le pape François a autorisé la publication de huit décrets de la congrégation pour les causes des Saints. Parmi les miracles reconnus, celui attribué au bienheureux Charles de Foucauld. Récit d’un événement officiellement « miraculeux » survenu à Saumur en novembre 2016.

    Le mercredi 30 novembre 2016, une équipe d’ouvriers de l’entreprise Asselin, spécialisée dans la restauration du patrimoine et de monuments historiques, travaille sur la charpente de la chapelle de l’établissement scolaire Saint-Louis, à Saumur. Parmi les spécialistes du bois présent ce jour-là, Charle, 21 ans, jeune charpentier, évolue entre la voute de l’édifice et la charpente. Vers 16h30, un accident d’une rare violence se produit. Dans un geste précipité, le jeune homme passe outre le chemin sécurisé et marche sur la voute de la chapelle. Sous le poids du jeune homme, celle-ci s’écroule soudainement. Charle chute de quinze mètres cinquante et tombe à plat ventre sur un banc d’église. Un montant en bois lui perfore l’abdomen, juste sous le cœur.

    Sur le chantier, c’est l’effroi. « Jamais un tel accident ne s’était produit », confie François Asselin le patron de l’entreprise. Alors qu’on le pense mort, l’inouï va se produire. Le jeune homme se relève avec le morceau de bois qui le transperce de part en part. Plus délirant encore, il marche une cinquantaine de mètres, rencontre du personnel du lycée et les avertit qu’un problème vient de se produire. Estomaquées par cette vision, des personnes appellent en catastrophe les secours qui arrivent en hélicoptère. Mais impossible de faire monter Charle à bord de l’appareil à cause du corps étranger qui le traverse. Il faut donc partir en ambulance jusqu’à Angers. Encore quarante-cinq minutes durant lesquelles tout peut arriver.

    « Pour moi, il ne peut pas s’en sortir »

    « Je suis prévenu environ 1h30 après l’accident mais je ne sais rien de son état. J’ai simplement les faits, cette chute effrayante… Pour moi, il ne peut pas s’en sortir », explique François Asselin. Le patron de l’entreprise de 130 salariés est alors à Paris. Devant l’angoisse terrible qui l’assaille, le chef d’entreprise n’a qu’un réflexe : il faut prier.  Avec son épouse, il appelle la Fraternité de Marie, Reine immaculée, dont ils sont très proches ainsi que sa paroisse de Saumur. Créée en 2012, elle porte le nom de Charles de Foucauld…

    « La coïncidence est étonnante. Lorsque François Asselin me contacte pour m’annoncer l’accident, nous vivons à la paroisse dans un contexte de préparatifs de fête pour célébrer Charles de Foucauld », raconte le curé, le père Vincent Artarit. En effet, le lendemain, jeudi 1er décembre, marque les cent ans jour pour jour de sa mort. Durant un an, les paroissiens ont notamment prié pour que celui qui fut béatifié en 2005 puisse être un jour canonisé. C’est donc dans ce contexte, au moment où se termine une neuvaine en préparation de la fête paroissiale, que l’accident se produit…

    Au petit matin, la mère de Charle annonce la nouvelle

    Les réseaux de prières s’activent et déjà des centaines de personnes prient le bienheureux Charles de Foucauld d’intercéder pour la santé du jeune Charle. Le postulateur de la cause, le père Ardura, expliquera d’ailleurs dans la procédure canonique combien l’appel à l’aide immédiat et collectif lancé à Charles de Foucauld fut réel.

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  • Les chrétiens d’Europe, après leurs frères d’Orient, vont-ils devoir à leur tour se cacher ?

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    Une "contribution externe" de Doriane de Lestrange publiée en "opinion" sur le site de La Libre :

    Chrétiens d’Europe : allons-nous, nous aussi, devoir nous cacher ?

    Une opinion de Doriane de Lestrange, ancienne avocate, devenue rédactrice, analyste et journaliste spécialisée sur les questions de société, économiques et européennes.

    La décision est tombée comme un couperet. Le Conseil d’Etat, contrairement à son homologue d’outre Quiévrain, et à l’opposé des décisions prises par une majorité de pays d’Europe occidentale déconfinée, a décidé hier, jeudi 28 mai, de maintenir l’interdiction de réunion dans les lieux de cultes en Belgique.

    Faisant fi des grands traités et chartes internationales consacrant les droits de l’Homme et libertés désormais considérées comme les plus élémentaires, la juridiction administrative suprême s’engage effrontément sur la voie de l’obstination dont semble désormais faire preuve le gouvernement fédéral belge. Ne craint d’ailleurs-t-elle pas la sanction de la Cour européenne des droits de l’Homme qui consacre la liberté de culte dans l’article 9 de la convention éponyme ?

    Ainsi, l’an 2020 est-il celui qui voit un Etat membre de l’Union Européenne, ambassadrice universelle des idées de démocratie et de libertés fondamentales, permettre que la liberté de culte de tout un peuple continue d’être bafouée alors même que celui-ci est désormais libre de consommer, de se divertir en allant regarder les pandas dans les zoos, de rendre visite aux plus vulnérables (véritables victimes de cette crise), de se cultiver, de se faire couper les cheveux, de s’instruire, et même de descendre la Lesse en Kayak (il est à craindre que Madame Wilmès trainera derrière elle cette affaire de sport nautique pour quelques mois encore…).

    Est-ce donc à dire que la pratique des cultes religieux en Belgique, représente à ce jour un danger tel qu’il doive être la quasi seule et dernière pratique à rester interdite au niveau national ? Les religions, dont la Constitution belge consacre et protège pourtant juridiquement l’existence, tout en assurant une neutralité très spécifique à sa tradition politique, représenteraient-elles une menace imminente à l’ordre sanitaire désormais établi ?

    Le silence assourdissant de bon nombre d’évêques de Belgique surprend

    Et pourtant, nos voisins européens ne semblent pas estimer que se rendre à la messe ou à la synagogue puisse constituer un risque pour la nation. Pas davantage en tout cas que d’aller travailler, faire ses courses ou s’instruire. La liste des pays ayant rouvert leurs lieux de culte s’allonge de plus en plus : Allemagne, Italie, Croatie, Danemark, France, Espagne, etc.

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  • Communiqué de presse des évêques de Belgique : "nous traverserons ensemble la crise du coronavirus"

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    Communiqué de presse :

    Nous traverserons ensemble la crise du coronavirus

    Le 3 juin, le Conseil national de Sécurité décidera de la date où tous les cultes de notre pays pourront à nouveau se réunir pour tenir des services religieux. Entretemps, les mesures de sécurité qui devront être appliquées, ont été approuvées. Elles seront transmises dès aujourd’hui à tous les responsables pastoraux locaux. Ils pourront ainsi entreprendre les préparatifs nécessaires à la reprise des célébrations.

    Ce weekend, nous célébrons la grande fête de la Pentecôte. Nous ne pourrons pas encore la célébrer ensemble dans nos églises, mais cela ne nous empêchera pas de prier le Père d’envoyer son Esprit sur l’Église et sur le monde. Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi, dons qui nous font grandir au service des autres.

    La première phase délicate de sortie du confinement pour nos églises pourra maintenant espérons-le, débuter bientôt. Pour cette première phase, le gouvernement a fixé un nombre maximum de 100 fidèles par célébration. Une distance entre les fidèles d’1,5 mètre dans tous les sens devra également être respectée, ce qui réduira peut-être leur nombre dans les petites églises. Ce ne sera pas facile mais il y va de la sécurité et la santé de tous.

    Toutes ces mesures rendront sans aucun doute nos célébrations un peu moins cordiales dans un premier temps. Nous n’en serons pas moins nourris de la Parole de Dieu et de son Pain de vie, dans le souffle de l’Esprit. Et pour ceux dont la santé est fragile ou qui hésitent à participer à l’Eucharistie dans ces conditions restrictives, il va de soi que les célébrations à la radio et à la télévision se poursuivront.

    Les lignes directrices pour célébrer ensemble sont rassemblées dans un « protocole », élaboré sous la direction d’experts et approuvé par les autorités. Les responsables pastoraux locaux recevront ce protocole dès aujourd’hui. Il est par ailleurs consultable sur Cathobel et sur Kerknet. Pour une information plus concrète sur les lieux et heures de célébration de l’eucharistie locale, il est souhaitable de contacter le responsable local.

    Ce nouveau ‘vivre ensemble’ qui marque la sortie progressive de la crise du coronavirus, exige créativité et engagement. Il suppose une attention soutenue pour ceux qui subissent de plein fouet la crise dans ses dimensions sanitaires, économiques et sociales.

    Une fois de plus, nous remercions tous ceux qui s’engagent pour leurs semblables, qu’ils soient proches ou plus éloignés. Nous en avons eu de bons exemples en de nombreux endroits, ces dernières semaines.

    La crise du coronavirus est et sera plus légère si nous continuons à la traverser ensemble.

    Sainte fête de Pentecôte

    Les Évêques de Belgique,

    SIPI – Bruxelles, vendredi 29 mai 2020

    Le texte du « protocole » (en PDF)

  • L’interdiction belge des activités religieuses dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19

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    pretrecrisecoronavirus.jpgLes mesures prises par les autorités publiques respectent-elles les droits et libertés fondamentales relatives aux cultes et à l’égalité devant la loi ?

    Une note des professeurs Louis-Léon Christians (Université catholique de Louvain) et Adriaan Overbeeke (Université d’Anvers et Université libre d’Amsterdam) publiée par l’observatoire juridique du fait religieux en Belgique (U.C.L.) : 

    • Introduction – les Etats européens et les religions face à la pandémie du Covid-19

    -1- Comme face à toute crise, lutter contre la contagion au Covid-19 et limiter le nombre de victimes appellent des mesures exceptionnelles dans tous les domaines de la vie sociale. Si l’urgence sanitaire est certaine, les mesures à prendre demeurent frappées d’une double incertitude en cascade : d’une part, une incertitude scientifique concernant leur efficacité et leur pertinence réelle, et d’autre part une incertitude quant à la proportionnalité qu’il s’agit de maintenir entre ces mesures et la protection des droits et libertés fondamentales[i]. Il en va de la sorte à l’égard des différents droits de l’homme, dont la liberté de religion et de conviction. Dans certains pays, aux Etats-Unis par exemple, des mouvements religieux, rejetant la légitimité des résultats de la recherche scientifique virologique, en appellent à des pratiques ne respectant aucune règle de confinement ni de prudence[ii]. Mais en général, on voit des acteurs religieux appeler au respect des consignes sanitaires, et engager leur vie pour assurer l’accompagnement spirituel des malades, des soignants et des familles[iii]. La liberté de culte, comme les autres, ouvre au pire comme au meilleur. Conformément au droit international, elle ne peut être limitée que selon ce qui est, entre autres, nécessaire (et pas simplement utile) et ce dans le cadre d’une démocratie.

    -2- Au-delà de la tragédie des morts et de la dureté de la crise pour les malades et leurs familles, les soignants, et l’ensemble de la population, la crise du Covid-19 apparaît comme révélateur de bien des implicites paradoxaux de nos pratiques sociales. Ainsi, parmi d’autres, et sans vouloir faire de raccourcis trop faciles, les polémiques qui faisaient rage il y a quelques temps encore à propos du port du foulard islamique, ou du fait de se couvrir le visage ou encore à propos du refus de serrer une main par respect des convictions, prennent rétrospectivement des allures presque pathétiques [°]. Plus largement, au moment de soutenir les personnels soignants, on ne peut oublier non plus, surtout dans les régions fortement sécularisées, la question de l’accompagnement spirituel des désarrois et des souffrances.

    -3- Les Etats, dont on a souligné le rôle essentiel et la responsabilité spécifique face aux incertitudes collectives, ont en main les mesures de politique sanitaire et leur proportionnalité. La variété des mesures nationales en Europe reste forte, à tout point de vue, y compris au regard des limitations relatives à la pratique religieuse. Une étude récente[iv] montre en tout cas qu’on ne décèle pas de lien entre le taux de sécularisation des pays et l’intensité des restrictions imposées aux cultes. L’aléa et la diversité des mesures permettront autant de bilans a posteriori. Enfin, l’Europe[v] est lente à trouver sa place de coordination. Face à ce cadre encore très incertain et très mouvant, on livre ici de premières réflexions sur les limitations des pratiques religieuses en droit belge anti-pandémique.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du vendredi (29 mai) de la 7ème semaine : le message central de l'Apocalypse (4)

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    2020_05_29_11_12_55_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Ce qui se passe réellement à Hong Kong

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    De Massimo Introvigne sur le site Bitter Winter :

    Ce qui se passe réellement à Hong Kong

    27/05/2020

    L'expert britannique Benedict Rogers raconte à Bitter Winter comment la Chine détruit les libertés fondamentales de Hong Kong et ce qui est fait pour y remédier.

    Benedict Rogers, militant et journaliste catholique londonien, est l'un des plus grands experts mondiaux des droits de l'homme à Hong Kong. Cofondateur et vice-président de la Commission des droits de l'homme du Parti conservateur (Royaume-Uni), chef de l'équipe Asie de l'Est de Christian Solidarity Worldwide et fondateur et président de Hong Kong Watch, il est également un expert de premier plan sur les questions politiques, religieuses et de droits de l'homme au Myanmar.

    Pendant la crise actuelle à Hong Kong, il a écrit des éditoriaux et donné des interviews à de nombreux médias internationaux. Voici l'interview accordée à Bitter Winter depuis Londres encore partiellement fermé en raison de l'épidémie.

    Qu'est-ce qui va changer à Hong Kong avec la nouvelle loi sur la sécurité nationale ?

    La nouvelle loi sur la sécurité nationale va en fait détruire les libertés fondamentales à Hong Kong. Elle criminalisera les allégations de "subversion", de "sécession" et de "collusion avec des forces politiques étrangères", ce qui rendra potentiellement criminel le fait même d'informer des parlementaires étrangers, des groupes ou des médias étrangers pour la défense des droits de l'homme, de nier le droit de protester, de menacer la liberté de la presse et la liberté religieuse et certainement de faire de toute discussion pacifique sur l'"indépendance" de Hong Kong un crime. Chaque pays et territoire a le droit de protéger sa sécurité nationale, mais cette loi imposée à Hong Kong sans introduire le suffrage universel prévu par la constitution est profondément dangereuse et constitue une grave violation des obligations de Hong Kong en tant que signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et des obligations de la Chine au titre de la déclaration conjointe sino-britannique.

    Le ministre chinois des affaires étrangères a expliqué que la loi sur la sécurité nationale est nécessaire pour mettre fin à l'"ingérence" des États-Unis et de la Grande-Bretagne à Hong Kong. Ces "interférences" existent-elles vraiment ? Et quel est le véritable objectif de la loi ?

    Non, une telle "ingérence" n'existe pas, c'est juste une expression de la propagande typique et commode du Parti communiste chinois (PCC). Le Royaume-Uni a une obligation morale et juridique légitime de surveiller et de défendre l'autonomie et les libertés de Hong Kong en vertu de la déclaration conjointe sino-britannique, un traité international déposé auprès des Nations unies. Tout soutien moral exprimé par le Royaume-Uni, les États-Unis d'Amérique ou d'autres membres de la communauté internationale est en faveur de la volonté sincère et clairement exprimée du peuple de Hong Kong d'être soutenu dans sa lutte pour ses libertés fondamentales et d'obtenir le suffrage universel comme promis. Le véritable objectif de cette loi est d'étouffer la dissidence, de renforcer l'emprise du PCC sur Hong Kong et d'en faire une ville chinoise comme tant d'autres.

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  • 31 mai, "Day for Life" au Royaume-Uni ("Choisir la Vie") : les encouragements du pape

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    De Lisa Zengarini sur Vatican News :

    28 mai 2020

    Royaume-Uni : Le Pape invite à protéger la vie

    La Journée pour la vie devait se tenir dimanche prochain en Écosse. Bien qu’elle puisse être repoussée en raison de la pandémie, le Pape a envoyé un message aux évêques du Royaume-Uni. François demande de prier pour tous ceux qui travaillent à la défense de la valeur et de la dignité de chaque personne. Il espère que la crise sanitaire actuelle conduira à l'émergence d'une culture de la vie attentive à la protection de tous les enfants de Dieu, à commencer par les plus vulnérables.

    «Choisir la vie» : c'est le thème de l'édition 2020 de la Journée pour la vie, une initiative annuelle promue par la Conférence épiscopale britannique et galloise (Cbcew), en collaboration avec les évêques écossais et irlandais, afin de sensibiliser le public des îles britanniques «au sens et à la valeur de la vie humaine, à toutes ses étapes et dans toutes ses conditions». La Journée devait être célébrée le 31 mai en Écosse, le 21 juin en Angleterre et au Pays de Galles et enfin le 7 octobre en Irlande mais, en raison de l'urgence sanitaire actuelle, les dates seront probablement reportées.

    Prier pour ceux qui prennent soin de la vie

    À cette occasion, le Pape François a envoyé un message signé par le cardinal secrétaire d'État, Pietro Parolin, dans lequel il souligne combien le thème choisi cette année est approprié à l'occasion du 25e anniversaire d'Evangelium Vitae, l'encyclique de saint Jean-Paul II sur la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine.

    Dans le message adressé à Mgr John Sherrington, chef du département pro-vie de Cbcew, le Pape invite à prier pour les familles, les bénévoles et les travailleurs de la santé qui s'engagent, «souvent héroïquement», à soigner et libérer de leurs souffrances les patients atteints par le nouveau coronavirus, mais également pour tous ceux qui travaillent «pour maintenir la valeur et la dignité données par Dieu à chaque personne humaine» alors que la «pandémie de la pauvreté et de la guerre» se poursuit.

    Le message se termine par une espérance : que la crise sanitaire actuelle conduise à une meilleure compréhension «de l'impératif moral de construire une culture de la vie» qui soit attentive à la protection et à la promotion «du bien-être intégral de tous les enfants de Dieu, à commencer par les plus vulnérables».

    Les défenseurs de la vie encouragés

    Au nom des évêques anglais et gallois, Mgr Sherrington a exprimé sa gratitude au Pape pour son soutien. «Son message nous donne de l'espoir et nous aide à renouveler notre engagement et notre action pour l'instinct humain le plus fondamental : celui de protéger le mystère de la vie à chaque étape» a réagi l’évêque auxiliaire de Westminster en charge des questions liées à la défense de la vie au sein de la Cbcew. Le prélat précise que cette année le message de la Journée pour la vie est particulièrement axé sur les soins à apporter à l'enfant à naître et aux femmes enceintes, afin que «les esprits et les cœurs puissent être ouverts au véritable cadeau et à l'émerveillement que représente chaque nouvelle vie dans le ventre de la mère».

    Soutien aux mères et à leurs enfants

    Comme chaque année, la Conférence épiscopale britannique et galloise a rassemblé et mis à disposition du matériel sur le site Internet "Day for Life": des prières, des informations sur le soutien disponible pour les mères et leurs enfants et quelques témoignages significatifs de femmes qui ont subi un avortement et de personnes qui ont été touchées par le drame de l'avortement.

  • Onu, OMS : face aux urgences COVID, si l'on sauvait des vies plutôt que promouvoir l'avortement

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    ONU, OMS : FACE AUX URGENCES COVID, SAUVER DES VIES PLUTÔT QUE PROMOUVOIR L'AVORTEMENT ?

    28 mai 2020

    La semaine dernière, l'administrateur par intérim de l'Agence américaine pour le développement international a écrit au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (cf. Antonio Guterres, prochain secrétaire général de l’ONU : ses engagements), pour lui demander instamment que les Nations unies continuent à concentrer leur effort sur les vies à sauver plutôt que sur la promotion de l'avortement.

    En effet, le Plan mondial d'intervention humanitaire des Nations unies prévoit actuellement la fourniture de « services de santé sexuelle et génésique » qui incluent l'avortement, considéré comme un service essentiel au même titre que des nécessités telles que la sécurité alimentaire et l'assainissement.

    Il ne s'agit pas d'un cas isolé de promotion de l'avortement par les Nations unies et l'Organisation mondiale de la santé a, de même, une histoire bien documentée de promotion de l'avortement, même dans les pays où il est illégal ou limité. Il est étonnant de constater que l'organisation insiste sur le fait que « l'avortement légal et sûr » soit une condition préalable à la réalisation des objectifs de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994, qui a explicitement rejeté l'avortement comme un droit humain.

    Actuellement, les orientations de l'OMS à l'intention des pays sur les « soins de santé de proximité, y compris les campagnes de sensibilisation, dans le contexte de la pandémie COVID-19 » comportent un lien spécifique avec celles concernant la santé et les droits sexuels et reproductifs, qui envisagent « l'avortement médicamenteux autogéré dans les pays où l'avortement est illégal ou restreint ».

    L'administration Trump devrait aller au-delà de cette lettre pour continuer à faire avancer son programme pro-vie et pro-femme qui a pris forme dans le cadre de l'initiative « Protéger la vie dans la politique de santé mondiale » et plus largement dans sa politique étrangère et d'aide humanitaire. Elle devrait également envisager la création d'un bureau au sein du département d'État américain pour un ambassadeur itinérant chargé de protéger la vie des enfants à naître qui pourrait renforcer la priorité que cette administration a accordée au partenariat avec d'autres pays pour défendre la vie et la famille dans la promotion du développement durable et de l'amélioration de la santé.

    La réévaluation du soutien américain à l'OMS devrait être l’occasion pour les États-Unis d'insister pour que l'Organisation reprenne son rôle apolitique de prévention des maladies et d'arrêt de la propagation des épidémies pour lequel elle a été créée, et cesse de promouvoir des questions controversées qui ne bénéficient pas du soutien de nombreux États membres des Nations unies. A ce jour, comme l’intervention américaine l’a récemment rappelé à l’ONU : « Il n'existe pas de droit international à l'avortement, ni de devoir de la part des États de financer ou de faciliter l'avortement ».

    Sources: Daily Signal, Grace Melton (26/05/2020)

  • Au Pakistan : l'assassinat du beau-frère d'Asia Bibi

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    De Kathnet :

    Le beau-frère d'Asia Bibi a été assassiné

    28 mai 2020

    Younus Masih, beau-frère d'Asia Bibi, aurait été assassiné dans son pays d'origine, le Pakistan, dans la nuit du 24 au 25 mai.

    Younus Masih, beau-frère d'Asia Bibi, aurait été assassiné dans son pays d'origine, le Pakistan, dans la nuit du 24 au 25 mai. Cela est rapporté indépendamment par plusieurs services de nouvelles en ligne pakistanais et indiens ainsi que par le journaliste indien Aakash Kumar. Masih, qui, comme son frère et son épouse Asia Bibi, appartenait à la minorité chrétienne du Pakistan, ne serait jamais revenu d'une dernière inspection du soir dans une ferme. Le lendemain matin, il a été retrouvé la gorge tranchée sur un terrain sur lequel il travaillait. Masih avait 50 ans.

    Sa belle-sœur Asia Bibi avait été condamnée à mort par des tribunaux pakistanais pour blasphème. Seul le plus haut tribunal pakistanais a infirmé ce jugement, comme le décrit Josef Scheppach dans la biographie récemment publiée «Asia Bibi. Une femme croit en sa vie »(Brunnen Verlag, Gießen 2020). L'employée de longue date d'une ONG qui s'occupe des chrétiens persécutés dans le monde rapporte également que même après le départ d'Asia Bibi, elle et sa famille sont gravement menacées de mort, selon les autorités occidentales. La plupart des musulmans pakistanais sont invités à tuer Bibi. C'est pourquoi Bibi doit vivre avec sa famille, comme l'auteur Salman Rushdie, en secret pendant de nombreuses années et sous protection personnelle.

    Les médias en ligne pakistanais discutent ouvertement que le meurtre de Younus pourrait être une revanche contre Asia Bibi. L'agence de presse Ucannews, en revanche, ne voit aucun lien et rapporte que la sœur d'Asia Bibi, la femme de Masih et un voisin musulman ont maintenant été arrêtés.

    Ce ne serait pas la première fois que des personnes ou des sympathisants d'Asia Bibi seraient assassinés au Pakistan. Les victimes les plus importantes en 2011 ont été Salman Taseer, le gouverneur du Pendjab et Shabaz Bhatti, alors ministre pakistanais des minorités religieuses, qui a été assassiné à Islamabad. Après la libération d'Asia Bibi et sa sortie secrète du Pakistan, effectuée par le gouvernement pakistanais, qui était également soutenu par le gouvernement allemand, il y a eu de nombreux meurtres par lynchage de la population chrétienne dans les zones résidentielles et les villages chrétiens, comme Joseph Scheppach pouvait le documenter dans son livre. Il n'a pas encore été confirmé si le meurtre présumé de Younus Masih est également dû au conflit concernant Asia Bibi.

  • Quand des laïcs doivent se substituer à des évêques défaillants pour défendre la foi et la liberté de culte

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    La Liberté de Culte (nous nous inspirons librement de cette chronique dont nous reproduisons certains passages) :

    En France, contrairement a ce qui se passe en Belgique, la messe a été autorisée grâce à l'introduction d'un référé auprès du Conseil d'Etat de la part de laïcs de la mouvance traditionaliste sans le soutien de l’épiscopat. Jean-Marie Guénois, chroniqueur religieux du Figaro et d’ordinaire bien disposé à l’égard de l’épiscopat français, n’a pourtant pas hésité à le juger sans indulgence : «l’Eglise catholique n’a toutefois pas osé se mouiller – en tant que conférence des évêques – dans cette affaire n’attaquant pas le gouvernement alors qu’elle était dans son droit. Des évêques ont protesté mais aucun n’a finalement attaqué. » Chez nous, à part la charge ironique de l'évêque de Tournai, les évêques ne se sont guère manifestés sinon pour exprimer leurs souhaits. C'est que, tout comme en France, ils avaient choisi de privilégier la voie du dialogue avec le gouvernement.

    Certes, dialoguons ! Mais quand le dialogue se révèle impuissant à rétablir la liberté religieuse, alors, comme nous sommes dans un état de droit, il faut se tourner vers le droit ! Comme "un recours devant le Conseil d’Etat n’est agressif pour personne" (l'expression est de Mgr Rougé), les évêques n’avaient donc aucune raison de ne pas agir juridiquement si ce n’est leur pusillanimité, leur révérence mondaine devant le pouvoir temporel. Ils ont laissé quelques requérants s'adresser au Conseil d'Etat et on a vu le résultat.

    Tout autre était l’attitude de Pierre, le premier pape, saint Pierre quand le pouvoir romain interdit aux apôtres de prêcher : « Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes des apôtres, 5,29.) C’est pourquoi l’Eglise, tout en rappelant avec l’apôtre Paul que « Tout homme doit se soumettre aux autorités qui gouvernent l’Etat » (Epître aux Romains, 13,1) elle légitime la résistance à des ordres ou des lois injustes, violant le droit naturel et la liberté religieuse.

    Il eût été plus facile pour les évêques de formuler ce recours, parce que leur poids moral et institutionnel est évidemment supérieur à celui de quelques requérants. D’un point de vue catholique, en outre, il est du devoir des chefs du peuple catholique de le défendre et non pas à ses membres de se défendre eux-mêmes et sans leur soutien. Mais ce n’est pas la première fois, hélas, dans l’histoire de l’Eglise, que des laïcs doivent se substituer à des évêques défaillants pour défendre la foi et la liberté de culte.