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Actualité - Page 1277

  • Quand les musulmans de France prennent la défense des chrétiens persécutés

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    Irak : les musulmans de France prennent officiellement la défense des chrétiens persécutés (source)

    L’été dernier, les différentes fédérations musulmanes de France avaient déjà plus ou moins condamné la barbarie de l’Etat islamique, contre les chrétiens d’Irak. Cette fois-ci, c’est officiel. Le Conseil Français du Culte Musulman lance mardi "l’appel de Paris", un message solennel condamnant avec force les exactions du califat.

    Musulmans de France : une prise de position commune contre l'Etat islamique

    Aucun prise de position commune n’avait encore été formulée, officiellement du moins. Dans un texte nommé "Appel de Paris", qui sera lu mardi 9 septembre à la grande Mosquée de Paris, par Dalil Boubakeur, recteur et président du CFCM, ainsi que par Patrick Karam, président de la coordination "Chrétiens d’Orient en danger", les musulmans de France s’insurgent publiquement contre les actes de barbarie de l’Etat islamique en Irak.

    L'absence de l'UOIF de l'Appel de Paris

    Plusieurs signataires ont rejoint ce manifeste. Parmi eux, on compte Abderrahmane Dahmane, le président du Conseil des démocrates musulmans de France, Anouar Kbibech, président du Rassemblement des musulmans de France, et Ahmet Ogras, président de la Coordination des musulmans turcs de France. On notera l’absence, remarquée, de l’Union des Organisations islamiques de France, qui avait cependant auparavant condamné les actes du califat dans un communiqué le 25 juillet dernier.

    Un soutien total envers les chrétiens d'Irak

    "L’appel de Paris" pose, sans doute possible, les bases d’un soutien moral envers les chrétiens d’Irak, persécutés depuis des mois par l’Etat islamique, du fait de leur foi. Les signataires du texte rappellent également le "droit inaliénable" de ces chrétiens à demeurer sur leurs terres, en Irak, tout en soulignant la "liberté" de "pratiquer leur foi" sans en être empêché.

    Une condamnation de l'Etat islamique

    Le texte condamne également avec des mots très durs l’Etat islamique. On y parle de "barbares", d’"actes terroristes", de "crime contre l’humanité", d’"agissements d’un autre âge", de "menace" pour la stabilité et la paix entre les peuples de toute la région. En clair, l’Etat islamique ne peut se prévaloir de l’Islam, en tout cas de l’Islam de France. Un message adressé aux apprentis djihadistes, issus de l’Hexagone, qui seraient plusieurs centaines dans les rangs du califat.

    LIREhttp://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/09/10/31003-20140910ARTFIG00042-les-trois-silences-de-l-islam-de-france.php

  • Le Père Dall'Oglio a été exécuté par les djihadistes de Daech

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    Du Père Divry o. p. (Toulouse) (sur France Catholique) :

    Je viens ce soir (8 septembre) d’avoir la confirmation par Mr André Ayoub, syrien catholique, qui vit à Toulouse que la nouvelle de l’assassinat du Père Paolo di Oglio est hélas confirmée.« Le prêtre jésuite italien Paolo Dall’Oglio a été exécuté en prison, a annoncé cette semaine un communiqué de la Ligue syrienne de défense des droits de l’homme, diffusé par la chaîne al-Arabiya. Le communiqué cite un officier dissident de l’État islamique en Irak et à Damas (Daech), Abou Mohammad le Syrien. C’est l’un des hauts responsables de ce groupe à Raqqa qui a personnellement exécuté le prêtre jésuite, après son incarcération au siège du mohafazat, deux heures après son arrestation, le 29 juillet 2013, a précisé le témoin. Ce dernier a précisé aussi que le père Dall’Oglio est arrivé à Raqqa le 28 juillet et a participé à une manifestation hostile au régime syrien organisée le soir même. Ce soir-là, il avait sollicité une rencontre avec l’émir de l’organisation, dans l’intention de demander la libération de journalistes étrangers. Mais sa demande avait été rejetée. Le lendemain, le père Dall’Oglio avait décidé d’insister et avait demandé à nouveau à rencontrer des responsables de Daech. Conduit au siège du mohafazat de Raqqa, où Daech avait établi son QG, il avait été arrêté à son arrivée, puis liquidé.

    La Ligue syrienne des droits de l’homme a condamné « le meurtre » du prêtre jésuite, précisant que les indications d’Abou Mohammad le Syrien doivent être considérées comme « crédibles », et recoupent des données qu’elle possédait déjà. Elle a précisé que ce dissident est prêt à témoigner en public des données en sa possession, mais qu’entre-temps, son identité véritable serait gardée secrète pour des raisons de sécurité. Rappelons que des proches du père Paolo Dall’Oglio avaient récemment lancé un appel en faveur de sa libération. Le prêtre jésuite avait découvert la Syrie, dans les années 80, et avait pris en charge, dans les années 1980, le monastère de Mar Moussa, où il prônait un discours interreligieux. Prions pour lui et tous les naïfs du dialogue islamo-chrétien, et pour la conversion de ces musulmans coranisés qui ensanglantent ces régions. Requiescat in pacem !

  • Asia Bibi comparaît devant le tribunal et est à nouveau reportée

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    ASIE/PAKISTAN - Nouvelle date pour l’audience du procès en appel d’Asia Bibi : le 9 septembre

     

     

    Lahore – Ce 9 septembre est la date nouvellement fixée pour la première audience du procès en appel d’Asia Bibi, la pakistanaise chrétienne condamnée à mort pour blasphème. C’est ce qu’apprend l’Agence Fides de sources au sein de la Haute Cour de Lahore. Le collège, selon le calendrier rendu public, sera présidé par le juge Anwar Ul Haq. L’audience a été fixée après que certains des avocats aient demandé à la Cour, en juin dernier, de fixer une nouvelle audience afin que la jeune femme puisse enfin obtenir justice.
    Asia Bibi a été condamnée à mort en novembre 2010 aux sens de l’article 295 C du Code pénal pakistanais pour outrage au prophète Mahomet. Elle est incarcérée depuis juin 2010 et se trouve actuellement à la prison féminine de Multan. Le procès en appel a fait l’objet d’au moins cinq renvois au cours de ces derniers mois pour les motifs les plus divers. Selon des sources de Fides, de nombreux juges se refusent de juger le cas par crainte de réactions des groupes extrémistes islamiques.

    Mais on apprend à présent le report du procès :

    Lahore – Lors d’une audience de quelques minutes tenue ce matin devant la Haute Cour de Lahore, le Président du collège, Anwar Ul Haq, a renvoyé le procès en appel d’Asia Bibi à l’audience du 16 octobre. C’est ce que communiquent à Fides les avocats de la jeune femme, Maîtres S.K. Chaudry et Sardar Mushtaq Gill. Selon ces derniers, « la Cour a concédé une dernière possibilité à la contrepartie, attendu que son défenseur était absent pour la énième fois ». Au cours de la prochaine audience, les avocats devront remettre leurs « considérations finales » sous forme écrite sur la base desquelles le tribunal rendra sa décision. L’affaire semblerait donc s’être débloquée. Maître Gill explique à Fides : « En juin dernier, nous avons présenté une instance spéciale devant la Haute Cour, nous référant à un certain nombre de normes qui imposent au Tribunal d’examiner un cas et de rendre une décision. Le cas d’Asia Bibi devra être entendu. Nous sommes par ailleurs confiants dans le fait qu’en examinant les faits sur le fonds, Asia Bibi puisse être entendue. Les craintes sont seulement dues aux possibles influences négatives ou pressions que les extrémistes pourraient exercer sur les magistrats. Mais le juge Anwar Ul Haq est estimé et correct. Nous avons confiance dans la bonne foi et dans l’indépendance de la magistrature ».

  • Syrie : Vivre, malgré tout - la lettre du JRS pour l'automne 2014

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    Lire la Newsletter du JRS

  • L'éradication du christianisme en Occident va bon train

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    Du Père Daniel-Ange (source)

    Non à l’extermination des chrétiens au Proche Orient - Oui à leur disparition en Occident : hypocrisie ? Double jeu ? Incohérence.

    Dans (un) précédent article, je mettais en parallèle la violence des djihadistes du Levant et celle des extrémistes d’Occident, ces derniers provoquant les premiers. Je veux rajouter ici une autre forme d’intolérance occidentale : celle d’une christianophobie agressive visant l’éradication ni plus ni moins de la culture et des valeurs chrétiennes, qui pourtant a été la matrice de cette civilisation occidentale, en voie rapide de disparition. Lente œuvre de sape, la foi chrétienne est tournée en dérision, ridiculisée, objet de sarcasme et d’ironie et même comme prostituée dans nombre de pubs commerciales. Ou encore blasphémée au cinéma, théâtre, musées ou expos. [1]

    Campagnes de dérision qui finissent par imprégner l’opinion dite publique jusqu’à complexer enfants et jeunes qui n’osent même plus s’avouer chrétiens (surtout pas cathos !) sous peine d’être objet de rigolade et de quolibets (ceci dans leur propre école, même officiellement catholique) ou pire, pénalisés aux examens. Et voilà ton môme chrétien traité de crétin.

    Types de campagnes ayant des précédents sinistres : celles des nazis préparant les pogroms des Juifs, ou du régime Mao préparant les atrocités de la « révolution culturelle ».

    En attendant, tout signe ou symbole explicitement chrétien est peu à peu évacué dans l’espace public : crèches détruites, calvaires rasés (jusque sur nos sommets alpestres), statues brisées ou tableaux religieux enlevés. [2]

    Dans certains quartiers, tout sigle simplement évoquant la croix y devient intolérable (pharmacies, montres suisses) comme pour telle hôtesse de l’air de British Airways pendant l’escale à Ryad ou Dubaï. Un innocent signe de croix par une enfant devient suspect [3]. Pas à Qaraqosh : à Narbonne ! Sans parler des fêtes chrétiennes supprimées ou re-baptisées (Toussaint : Halloween, Noël : fête du solstice Pas à Tirana en 1970 (où Noël était la. .. fête de l’électricité), à Oxford en 2010 (Winterlight feast)..

    Mais aussi cette fête hebdomadaire qu’est le Dimanche qu’il faut dé-chômer, banaliser, si ce n’est débaptiser (jour du Seigneur) certains veulent, comme au Quebec, supprimer le mot saint, désignant tant de cités et villages. Pas à S. Petersbourg, mais bientôt à S. Flour ?

    Corps des adorateurs profanés. Corps du Seigneur sacrilégié

    Mais il y a pire : les corps ou squelettes des baptisés déterrés de leur tombes plus nombreuses encore que les juives ou musulmanes. Et surtout nos églises et chapelles mises à sac, parfois incendiées, aux trésors dilapidés, mis en vente sur la toile ou sur un marché.

    Et dans les églises est visé en tout premier, ce qui est le trésor par excellence, entre tous, le cœur de notre cœur : le très saint Corps de Notre Seigneur Jésus, en personne, sans doute pour des « messes » sataniques. Pas à Homs ou Alep : à Toulon et Evry. [4]

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  • Comment neutraliser les terroristes en Irak ?

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    Armer les kurdes, création d’une police chrétienne, menace pour l’Europe : l’interview de Mgr Gollnisch sur RFI (source)

    Le directeur de l'Œuvre d'Orient lance un appel pressant à neutraliser militairement les terroristes en Irak et souligne le désastre humanitaire de l’exode de dizaines de milliers de chrétiens.

    Il y a des questions d’ordre politique, voir même, d’ordre militaire.

    Les chrétiens et les autres minorités, yezidis, et des musulmans minoritaires, sont devant un groupe d’une violence et d’une cruauté sans commune mesure. Ce ne sont pas simplement des combattants qui par la violence, l’usage de la force veulent prendre le pouvoir, c’est un groupe qui érige la cruauté en système terroriste. On est devant des terroristes qui mettent en image leur propre cruauté pour terroriser toute une région.

    Il faut se poser la question d’une neutralisation de ce groupe.

    • Cela passe par une action militaire. Les américains sont intervenus, les autres puissances doivent pouvoir intervenir, les Nations Unies, …
    • Il faut neutraliser l’armement de ce groupe, l’armement lourd qu’il a dérobé à l’armée irakienne,
    • Il faut traduire les chefs devant la justice internationale pour crimes de guerre et génocide -- M. Laurent Fabius a évoqué le mot de « génocide » contre les chrétiens et yezidis.
    • Il faut également fermer leurs sources d’approvisionnement. Le Conseil de sécurité l’a demandé et nous souhaitons une enquête internationale pour savoir qui les a soutenus jusqu’à maintenant -- car ce groupe n’est pas né du jour au lendemain -- de quel soutien a t-il pu bénéficier : a t-il reçu le soutien de pays ou simplement de personnalités qui en avait les moyens ? Nous devons faire la clarté la dessus

    Deuxième volet l’aide d’urgence

    Des centaines de milliers de gens sont encore à la rue. L’aide internationale se met en place mais c’est toujours trop lent pour les gens qui sont à la rue, car cette aide d’urgence doit aller aux familles concernées. C’est toute une infrastructure d’urgence qui doit se mettre en place.

    Troisièmement les perspectives d’avenir

    Il n’y en a pas beaucoup, il y en a deux.

    1ère possibilité qui a notre préférence : arriver à sécuriser les zones où les chrétiens habitent, de manière à espérer que les chrétiens retournent dans leur ville et leur village.

    Pour le moment ils ne le veulent pas, parce qu’ils ont trop peur de rentrer chez eux. Si on ne fait que repousser les terroristes de quelques km, c’est évident qu’ils ne vont pas rentrer chez eux. La chose ne sera possible que si les zones sont sécurisées, certes par les kurdes, qu’il faut donc armer, même si cela me gêne de dire ça, je ne suis pas un « va-t’en guerre », je suis un prêtre catholique. Devant le terrorisme il faut bien que la force s’exerce.

    Il faut qu’il y ait une sorte de garantie internationale qui permette à ces villes et villages chrétiens d’être sécurisés.

    Il faut, hélas, jamais l’Œuvre d’Orient ne l’a dit, mais maintenant il faut le dire, il faut qu’il y ait une sorte de police chrétienne armée dans les populations chrétiennes qui assurent un minimum de sécurité, pour que le premier venu avec une mitraillette ne puisse pas tuer tous ceux qu’il a envie de tuer. Les images existent mais aucune chaine de télévision ne les a montrées car elles sont insoutenables. On a raison de ne pas les montrer, mais chacun peut les voir.

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  • Création de la Fédération européenne "One of Us"

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    One-of-Us-EU-Flag1.jpgLa Fédération européenne « One of Us » pour la vie et la dignité humaine, une étape historique pour la défense de la vie en Europe

    Unissant leurs forces avec l'objectif clair de lutter pour la défense de toute vie humaine, 25 entités européennes ont créé la Fédération Européenne « One of Us » pour la Vie et la Dignité Humaine.

    Cet important et nécessaire pas en avant a été possible grâce à la façon dont les citoyens des 28 pays de l'Union Européenne ont travaillé ensemble pour créer l'initiative de citoyens européens, la plus réussie de toutes les initiatives que cette organisation ait connu depuis sa création, capable de multiplier par deux le nombre de signatures qui était requis par la Commission européenne.

    Cette Initiative de citoyens portant le même nom « One of Us » à présent adopté par la Fédération nouvellement formée, demandait le respect de la vie humaine dans tous les organes de gouvernement de l'Union Européenne. L'effort titanesque a servi non seulement à faire avancer un processus laborieux, mais a également été le point de départ pour une Fédération qui tient à relever les défis urgents auxquels l'Europe est confrontée dans la défense de la vie humaine et la dignité humaine.

    Bien qu'elle soit une Fédération nouvellement formée, on compte parmi les associations fondatrices des entités de création récente mais aussi bien d'autres qui ont une longue histoire d'engagement au service de la vie humaine, dans la recherche, l'éducation, l'assistance, les campagnes de sensibilisation et dans d'autres domaines.

    La nouvelle fédération sans but lucratif poursuit les objectifs suivants :

    • (1) la reconnaissance inconditionnelle de la dignité humaine, inhérente et inaliénable, comme source des libertés humaines et des droits des citoyens. Comme telle, elle devrait être inviolable et protégée par toutes les autorités publiques.
    • (2) le développement d'une Culture de la vie en Europe, par le biais de la promotion et du soutien d'activités impliquant la défense de la vie humaine, en particulier dans ses stades de développement les plus vulnérables (conception et gestation, maladie, maternité, enfance, invalidité, vieillesse et fin de vie). 
  • "Quand l'individu est une personne", une initiation à la philosophie

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  • Dans un mois, le synode sur la famille

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Synode sur la famille : dans un mois, le grand débat

    La famille, cellule de base de la société et de l’Eglise, est malade. Elle sera auscultée du 5 au 19 octobre par les évêques du monde entier, à la demande du pape François.

    Avec le réalisme visionnaire qui le caractérisait, le saint pape Jean Paul II avait fait de la famille la priorité de son pontificat. Il lui avait consacré de nombreux discours, une exhortation apostolique (Familiaris Consortio), une encyclique (Evangelium vitae), sa « Lettre aux familles » de 1994… Son œuvre sur la sexualité et la théologie du corps est sans précédent. On lui doit aussi des créations majeures : le Conseil pontifical pour la famille (institué le 13 mai 1981 : le jour même de l’attentat qui faillit lui coûter la vie !), les instituts Jean Paul II pour la famille, les rencontres mondiales des familles… et le premier synode sur la famille en 1980.

    Trente-six ans ont passé depuis l’élection de Jean Paul II. Loin d’avoir remis en cause cette priorité accordée à la famille, ses  successeurs n’auront cessé de labourer le champ qu’il avait défriché. Benoît XVI a parlé du « rôle de premier plan » des familles chrétiennes  dans la cité et dans l’Eglise : « De même que l’éclipse de Dieu et la crise de la famille sont liées, a-t-il souligné, de même la nouvelle évangélisation est inséparable de la famille chrétienne ».

    Quand les familles chrétiennes s’affadissent et ne  transmettent plus la foi, non seulement l’Eglise mais toutes les sociétés en pâtissent. Voilà pourquoi le prochain synode sur la famille s’intitule : « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ».

    Quant au pape François, on ne compte plus ses homélies et discours sur l’amour conjugal et familial, y compris ses confidences sur le rôle de sa propre famille dans  sa vie et sa vocation. Et c’est à saint Jean Paul II,  le jour même où il procédait à sa canonisation, que le pape François a confié ce nouveau synode sur la famille, cette assemblée générale extraordinaire  qui sera prolongée par  l’assemblée générale ordinaire de 2015, sur le même thème, tant la tâche est immense !

    « L’instrument de travail » (Instrumentum laboris) préparé sur la base d’un questionnaire envoyé dans le monde entier a fait remonter à Rome, via les diocèses, une masse d’informations souvent douloureuses sur ce que vivent les familles contemporaines. Sur ce plan aussi, la mondialisation a fait son œuvre ! Difficultés éducatives, crises conjugales, divorces, souvent sur fond de précarité et de chômage, oubli ou incompréhension de ce que sont les liens du mariage, toute cette somme de souffrances a fait dire à Mgr Paglia, le président du Conseil pontifical pour la famille, que « Le Synode doit s’équiper comme un hôpital de campagne » !. Le défi pastoral est immense, à la hauteur de l’enjeu.

    Le problème le plus médiatisé concerne la situation des divorcés remariés. Mais ce ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, même si celui-ci est de taille. Le pape François l’a dit sans ambages dans l’avion qui le ramenait de Terre Sainte, le 26 mai dernier : «  Je n’ai pas aimé que de nombreuses de personnes, y compris d’Eglise, des prêtres, aient dit “Ah, le synode, pour donner la communion aux divorcés remariés“. (…) Non, la chose est plus large. Aujourd’hui, nous le savons tous, la famille est en crise. Elle est en crise mondiale. Les jeunes ne veulent pas se marier, ou ils ne le font pas, ou ils vivent ensemble. Le mariage est en crise, la famille aussi. »

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  • Qui suis-je pour juger ? » Le cardinal Burke éclaire les propos de François sur les homosexuels

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    Sur le site « Riposte Catholique », cette mise au point du Cardinal Burke, préfet du tribunal de la signature apostolique » (la « cour de cassation » des juridictions ecclésiastiques) :

    « Le cardinal Burke a fait une vigoureuse mise au point sur les propos du pape François qui, interrogé sur les homosexuels, avait déclaré lors d’une interview informelle : « Qui suis-je pour juger ? » « Nous devons juger les actes, nous n’avons pas le choix », a expliqué le préfet de la Signature apostolique lors d’une interview télévisée. Mais il s’agit de juger les actes, et non les personnes, a-t-il ajouté.

    Les propos du pape ont été largement diffusés et utilisés pour faire croire à un changement de l’enseignement de l’Eglise à propos de l’homosexualité et des actes homosexuels, comme s’il avait fait disparaître tout jugement moral à cet égard. Ces fausses notions à propos de la déclaration de François, ainsi que les qualifie John-Henry Westen de LifeSite, ont été éclairées de manière décisive par le cardinal.

    « Des jugements à propos de certains actes, nous en portons tout au long de la journée : c’est là le sens de la loi naturelle – choisir le bien et éviter le mal. »

    Pour autant, précise-t-il, si nous pouvons juger les actes et les qualifier de gravement peccamineux, nous ne pouvons pas dire à telle personne en particulier qu’elle est en état de péché grave : « Peut-être commettez-vous l’acte  sans savoir qu’il est gravement peccamineux, ou peut-être n’êtes-vous pas pleinement consentant, qui sait ? Ce type de jugement-là est à part. Mais les actes eux-mêmes, nous devons les juger, et nous ne pourrions pas avoir une bonne vie morale sans cela. »

    Rappelant que nous aurions très peu tendance à dire : «  Qui suis-je pour juger ? » si nous voyions commettre un meurtre, le journaliste de Catholic Action Insight Thomas McKenna interroge alors le cardinal sur le véritable sens des paroles du pape François : celui-ci voulait-il que l’on ne condamne plus le « mariage » homosexuel, par exemple ?

    « Ce n’est certainement pas ce qu’il voulait dire car il a lui-même dit à d’autres occasions qu’il est un fils fidèle de l’Eglise. (…) Je ne suis pas non plus intolérant à l’égard des personnes qui sont attirées par le même sexe. J’ai une grande compassion pour elles, spécialement dans notre société actuelle où bien des jeunes gens sont menés vers l’activité homosexuelle alors qu’ils ne l’auraient pas été par le passé, en raison du relâchement complet des mœurs et de la corruption de celles-ci. J’ai une grande compassion pour eux mais cette compassion signifie que je veux qu’ils connaissent la vérité, afin qu’ils évitent les actes peccamineux pour leur propre bien, pour leur propre rédemption – cela implique d’aider ces personnes. Aujourd’hui, certes, cela est mal reçu de la part d’homosexuels qui ont un projet politique agressif, mais cela ne veut pas dire que ce ne soit pas la bonne approche. »

    Et face à cette pression, le silence reviendrait à « présider à la destruction de notre société ». Un silence et une inaction qui sont encouragés par les « erreurs de compréhension » à ce propos : « Malheureusement, cela conduit beaucoup de gens à ne pas faire ce qu’ils devraient faire, c’est-à-dire aider les personnes qui souffrent dans cette situation ».

    Ref. Qui suis-je pour juger ? » Le cardinal Burke éclaire les propos de François sur les homosexuels

    JPSC 

  • Euthanasie : une plainte a été déposée contre la Belgique devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie : plainte contre la Belgique devant la CEDH

    L’Alliance Defending Freedom (ADF) vient d’annoncer le dépôt d’une requête dirigée contre la Belgique devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme par Tom MORTIER, dont la mère est décédée suite à une euthanasie pratiquée par le Docteur DISTELMANS, au motif que cette patiente souffrait d’une « dépression incurable ». Son fils n’en fut avisé que le lendemain du décès au terme d’une conversation téléphonique reçue de la part de l’hôpital.

    Monsieur MORTIER se plaint de la violation des articles 2 (droit à la vie), 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) et 13 (droit à un recours effectif) de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

    Il allègue notamment que le Législateur belge est allé beaucoup trop loin, entre autres en ce que la Loi relative à l’euthanasie fait prévaloir de manière excessive et déraisonnable l’autonomie personnelle sur l’intérêt public supérieur protégé par le droit à la vie.

    Affaire à suivre.

    (Source : http://www.adfmedia.org/News/PRDetail/9291)

  • Quand Shimon Peres propose au pape de créer une ONU des religions

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    On pourrait croire à de la fiction. Mais non, l'ancien président israélien a bel et bien fait cette proposition au Souverain Pontife : créer une super-organisation mondiale des religions qui serait présidée par le pape. L'homme politique israélien imagine donc bien voir le successeur de Pierre présider une assemblée de représentants des religions en vue d'établir une sorte de tranquillité universelle où les religions cohabiteraient harmonieusement sous la tutelle d'un tel organisme. Cette utopie chimérique est-elle vraiment compatible avec le dessein de Dieu sur l'humanité appelée à communier dans la seule vraie foi ? Mais qu'est-ce qui peut bien laisser croire à l'ancien président que le pape pourrait envisager de jouer un tel rôle ?

    Shimon Peres propose au Pape la création d'une ONU des religions (Radio Vatican)

    (RV) Shimon Peres était au Vatican ce jeudi matin, en visite privée auprès du pape François. Au cours de l’entretien, l’ancien président israélien a proposé au Pape la création d’une Organisations des religions unies, une ONU des religions en somme, souhaitant voir le Pape en prendre la tête.

    Une proposition  que le Pape aurait accueillie « avec attention et intérêt », a affirmé le père Federico Lombardi, tout en précisant que le Souverain Pontife n’a pris aucun engagement personnel. « Il y a des dicastères du Saint-Siège dévolus à cette activité, ceux pour le dialogue interreligieux et de Justice et Paix, a déclaré le Pape à Peres. Les cardinaux Tauran et Turkson suivront avec attention cette proposition ».

    « Aujourd'hui, les guerres éclatent essentiellement avec comme prétexte, la religion », observe Peres au cours d’un entretien à l'hebdomadaire italien catholique Famiglia Cristiana. « Pour lutter contre cette dérive nous avons l'Organisation des Nations unies, poursuit-il. Mais c'est une institution politique, qui n'a ni les armées dont disposaient les nations ni la conviction qu'engendre la religion ». Pour l’ancien président israélien, l’ONU a donc fait son temps, et devrait être remplacée par une Organisation des religions unies, une ONU des religions. « Ce serait la meilleure manière de s'opposer aux terroristes qui tuent au nom de la foi », souligne-t-il, avant de suggérer que le Pape François, « Le seul leader respecté en tant que tel par les religions les plus diverses » soit à la tête de cette institution.

    Rappelons que le 8 juin dernier, le pape François, en un geste historique, avait invité Shimon Peres et Mahmoud Abbas au Vatican, afin de prier pour la paix. Les trois hommes, auxquels s’était adjoint le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée.

    (Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)