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Actualité - Page 1281

  • Koekelberg, 31 août : veillée de prière aux intentions des Chrétiens d'Orient

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    INVITATION - 31 août 2014 - Koekelberg 

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    Les évêques de Belgique

    vous invitent

    le dimanche 31 août, à 18 heures, 

    à une veillée de prière

    à la Basilique de Koekelberg,

    sur le thème :

    "Chrétiens d’Orient unis aux Chrétiens d’Occident :

    une même foi, une même prière,

    une même solidarité

    pour la vie et la paix en Orient".

    •  

    Venez très nombreux avec vos conjoints, enfants, petits-enfants, amis.

  • Tongre-Notre-Dame (Chièvres), septembre : 233e pèlerinage auprès de Notre-Dame

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     cliquer sur l'image pour accéder aux informations

  • Un message vidéo pour nos frères d'Irak, à partager

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    De Hozana.org :

    Un message vidéo pour nos frères d'Irak, à partager :

    Voici en vidéo le message que nous adressons aux Chrétiens d’Irak : partagez cette vidéo pour faire entendre leur voix

    4000 personnes qui prient partout dans le monde, 400 photos de soutien. Nous ne vous oublions pas ! 

    Merci à tous pour votre belle mobilisation pour l’évènement #LightForIraq : vous nous avez envoyé plus de 400 photos de Noun et de nombreux témoignages de votre prière.

    Persévérons dans la prière !

    1- Continuons à prier le Notre Père pour vos frères irakiens !

    Pour que nous soyons toujours plus nombreux à soutenir les chrétiens d’Irak, invitez vos amis à rejoindre l’intention de prière.

    2- Afin de faire entendre l’appel de nos frères d’Irak, partagez le message vidéo que nous leur adressons:

    Cette vidéo porte notre message de prière et d’espérance aux chrétiens d'Irak. À chaque fois que vous la partagez, vous faites entendre leur appel.

    Nous pouvons prier pour les Chrétiens d'Irak qui vivent une situation très difficile. Mais également pour tous les Irakiens, victimes et bourreaux, car tous ont besoin de l’Esprit de Dieu pour avancer vers la paix. 
    ***********************************************************

    Nous vous invitons aussi à signer la pétition CitizenGO destinée à l’ONU et à la Ligue Arabe, portée par Aleteia. 

  • Les patriarches orientaux somment l'Occident d'éradiquer Daech

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    De L'Orient-Le Jour :

    La sommation des patriarches d’Orient à l’Occident : Éradiquez Daech !

    Les prélats sonnent le tocsin en faveur des chrétiens de la région et appellent les responsables libanais à élire au plus vite un président de la République

    Les patriarches et chefs des Églises orientales se sont réunis hier à Bkerké pour discuter de la situation des chrétiens dans la région et de l'échéance présidentielle. Ils ont appelé la communauté internationale à assumer leur responsabilité dans « l'éradication » des mouvements terroristes, stigmatisant spécifiquement les « crimes contre l'humanité » commis par Daech en Irak « contre les chrétiens, les yazidis et les autres minorités ».

    Étaient présents les patriarches maronite Mgr Béchara Raï, arménien-catholique Mgr Nersès Bedros XIX, syriaque-catholique Mgr Ignace Youssef III Younan, chaldéen Mgr Louis Raphaël Ier Sako, syriaque-orthodoxe Mgr Ephrem II Karim, arménien-orthodoxe Aram Ier Kéchichian, grec-catholique Grégoire III Laham, et le chef de l'Église évangélique, le pasteur Sélim Sahiouni, ainsi qu'un représentant de l'Église grecque-orthodoxe.

    Ils ont ensuite été rejoints par le nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, les ambassadeurs des États-Unis, de Russie et de Grande-Bretagne, David Hale, Alexander Zasypkin et Tom Fletcher, le représentant personnel du secrétaire général de l'Onu au Liban Derek Plumbly, ainsi que les premiers conseillers à l'ambassade de France Jérôme Cauchard et de Chine Xan Jing.

    Les évêques ont abordé trois points : l'agression en cours contre les chrétiens, la nécessité de mettre le holà aux courants takfiristes et le soutien à la présence chrétienne pour protéger la coexistence entre les communautés, les cultures et les civilisations. 

    L'agression contre les chrétiens. Voici de larges extraits du communiqué :

    « Il est désormais clair et bien documenté que l'agression contre les chrétiens dans notre monde aujourd'hui prend une tournure grave qui menace la présence chrétienne dans plusieurs pays, notamment le monde arabe, et plus particulièrement l'Égypte, la Syrie et l'Irak. Les chrétiens de ces pays sont victimes d'agressions et de crimes odieux qui les poussent à émigrer arbitrairement de leurs pays, dont ils sont des citoyens de souche depuis deux mille ans. Les sociétés islamiques et arabes sont ainsi privées d'une richesse humaine, culturelle, scientifique, économique et nationale importante. Cela est fort douloureux, mais ce qui l'est encore plus reste le silence face à ce qui se produit et l'absence d'une position unifiée au plan régionale de la part des autorités de référence influentes dans le monde, notamment islamiques, spirituelles, politiques, ainsi que la position internationale tiède vis-à-vis de ces événements.

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  • Mexique : 300 séminaristes diocésains font l'expérience de la forme extraordinaire du rite de la messe

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    De la Lettre 454 du 28 Août 2014 de Paix Liturgique :

    AU MEXIQUE, 300 SÉMINARISTES DIOCÉSAINS FONT L'EXPÉRIENCE DE LA FORME EXTRAORDINAIRE

    Encore une fois, c’est donc au Mexique que cela s’est passé. Plus précisément à Guadalajara, archidiocèse de solide tradition catholique, encore riche de plus de 2000 prêtres et dont le séminaire majeur, fondé en 1696, compte plus de 600 séminaristes, soit à lui seul presque autant que tous les séminaires diocésains français réunis...

    www_bhgfd_com_securefilesystem_images_rs20140827175200_guadala1.jpgLe 2 juin 2014, pour la première fois depuis la réforme liturgique, un prêtre est en effet monté à l’autel du Seigneur en la chapelle du séminaire Saint-Joseph de Guadalajara pour y célébrer la messe selon le Missel de saint Jean XXIII. C’est l’abbé Jonathan Romanoski, l’un des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre installés à Guadalajara, qui a célébré cette messe en présence de près de 300 des étudiants du séminaire. Il faut dire que, dès avant le Motu Proprio Summorum Pontificum, le diocèse de Guadalajara a fait une place à la liturgie traditionnelle de sorte que la cohabitation entre les deux formes liturgiques romaines s’y déroule sans accroc.

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  • Après le nazisme et le stalinisme, la terrible menace d'un nouveau totalitarisme

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    Sur FigaroVox, le sénateur de Vendée Bruno Retailleau, de retour d'Irak, livre son sentiment (extraits) :

    Etat Islamique en Irak, le troisième totalitarisme ?

    Les combattants kurdes continuent leur contre-offensive, et reprennent des villes contrôlées par l'Etat Islamique dans le nord de l'Irak. Pour le sénateur Bruno Retailleau, leur combat est cependant perdu d'avance sans une aide internationale immédiate.

    FigaroVox: Vous revenez tout juste d'un voyage en Irak. Dans quelles circonstances avez-vous voyagé dans ce pays? Pouvez-vous nous raconter ce que vous y avez-vu?

    Bruno RETAILLEAU: J'étais en Irak, et plus précisément à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, à 30 minutes de la ligne de front telle qu'elle est fixée aujourd'hui. J'étais invité à la fois par les patriarches de la ville, et par une ONG, Fraternité en Irak. Pour des raisons de sécurité évidentes, je suis resté à Erbil, où j'ai rencontré les autorités diplomatiques, des dirigeants de la DGSE, et les patriarches, Erbil étant une grande ville catholique et chaldéenne. J'ai également pu visiter des camps de réfugiés, où 3000 personnes vivent, loin de leur foyer.

    J'étais le premier parlementaire à y être allé, car je voulais me rendre compte de la réalité de la situation, extrêmement tendue, comme chacun le sait. Une forte communauté chrétienne, historique, y est menacée. Ce que j'ai vu, sur le plan humanitaire, dépasse l'entendement: on est là face à une urgence absolue. L'eau croupit, les gens dorment dans des tentes de fortune, ou entassés dans les églises, les médicaments se font rares, et une tente, divisée en cinq box, tient lieu d'hôpital pour les malades et blessés!

    Les guerriers de l'Etat Islamique construisent une stratégie de terreur barbare et efficace : décapitations, éventrations de femmes enceintes, ces méthodes abominables sont utilisées pour terrifier les soldats et civils ennemis, qui fuient en les voyant arriver.

    La première urgence est donc d'ordre humanitaire: les camps de réfugiés se sont faits à la va-vite, ne sont pas organisés, et manquent de tout. On parle là de 600 000 déplacés, pour la plupart chrétiens, mais pas seulement: s'y trouvent également des minorités yazidis, par exemple. Là, je n'ai pas vu la communauté international agir dans les proportions adéquates, et les réfugiés sont donc abandonnés, traumatisés par ce qu'ils ont vu et vécu. Ils vivent à présent dans des conditions inhumaines.

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  • France : une idéologue du genre à l'Education nationale

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    Sur son blog, Jeanne Smits commente la désignation de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l'Education nationale :

    Une idéologue du genre à l'Education nationale : Najat Vallaud-Belkacem

    On a toujours tort de penser qu'on a touché le fond. Après Vincent Peillon et sa religion laïque, après

    Benoît Hamon qui exécutait fidèlement son programme idéologique, voici Najat Vallaud-Belkacem, nouveau ministre de l'Education nationale. C'est un des postes majeurs de tout gouvernement socialiste, lieu stratégique de manipulation des esprits et de prédication capillaire des dogmes révolutionnaires. Cette nomination de l'ex-ministre des Droits des Femmes est une promotion de taille, qui récompense un sans-faute idéologique.

    Laissons de côté son parcours politique, socialiste forcément ; proche de Vincent Peillon et d'Arnaud Montebourg, la jeune femme d'origine marocaine s'approche depuis longtemps des centres de pouvoir. Ou de ce qu'il en reste dans une France prisonnière de l'Union européenne, une France mondialisée. On sait bien que les gouvernements changent et que la politique imposée à la France demeure : de ce point de vue-là, la nomination de NVB pourrait laisser indifférent.

    Mais voilà. Najat Vallaud-Belkacem est non seulement au service de cette pensée unique, elle en est une pasionaria. Notez que cela laisse ouverte la question de savoir si elle est elle-même une « penseuse » de la pensée unique. Seul importe ceci : elle la répand, la promeut, l'impose. Elle a fait de l'« égalité » un absolu, qui écrase tout sur son passage (ce qui est bien dans la nature de l'égalité révolutionnaire).

    A ce titre le poste de ministre des Droits des Femmes lui allait comme un gant. Elle était déjà chargée des droits LGBT au parti socialiste, et s'est engagée en faveur du « mariage » des homosexuels. En quoi elle ne fait qu'exprimer la ligne du parti, pourrait-on dire. Mais ses convictions l'ont menée à inscrire cette lutte dans un ensemble, qui va de la promotion de la parité à la direction d'une mission de lutte contre l'homophobie sous Ayrault ; c'était elle, l'instigatrice des ABCD de l'Egalité.

    Que ce soit elle qui prenne maintenant – et malgré les protestations qui ont abouti au « gel » de l'expérimentation autour de ces parcours dans certaines académies – la direction de la rue de Grenelle, c'est tout un symbole. Un pied de nez à ceux qui ont cru que le gouvernement faisait marche arrière.

    Najat Vallaud-Belkacem a participé à la révision des lois bioéthiques, qui a consacré le droit de recherche sur l'embryon. Elle a soutenu et promu l'avortement : que ce soit à travers son remboursement à 100 % mis en place comme une priorité par le premier gouvernement de François Hollande, par la création du site officiel sur l'« IVG » pour assurer une bonne « information » des femmes qui risqueraient de changer d'avis en tombant sur des sites parlant des inconvénients de l'avortement et des possibilités d'obtenir de l'aide pour garder leur enfant, et enfin par la suppression du mot « détresse » de a loi sur l'avortement légal dans la loi sur l'égalité promulguée symboliquement le 4 août dernier.

    Cette loi sur l'égalité « femmes-hommes » (respectez bien l'ordre, il y a désormais des égalités qui ne sont pas symétriques) a pour but de « changer les mentalités », comme elle l'a elle-même déclaré lors de ses derniers discours en faveur de ce texte qu'elle a porté. Elle a pour objectif de faire peu à peu disparaître les « stéréotypes de genre », que ce soit à la tête des entreprises du CAC 40 ou dans l'intimité des foyers.

    Elle a tué le « bon père de famille » : en chassant ces mots de tous les codes du droit français, la loi a signé l'aboutissement de la lutte contre toute autorité paternelle, sacralisé la haine du père.

    Retenez bien la dernière phrase de l'exposé des motifs de cette loi qui porte la marque de NVB : la politique pour l'égalité devra comporter « des actions visant à porter à la connaissance du public les recherches françaises et internationales sur la construction sociale des rôles sexués ». Les mots n'y sont pas, mais il s'agit bien de l'idéologie du genre. Oui, c'est une idéologue du genre qui présidera aux destinées de l'école française désormais.

    La nomination de Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l'Education nationale (et du décervelage, et de l'endoctrinement) n'est pas un pied de nez, pardonnez la faiblesse de l'expression. C'est un crachat à la figure des familles. Une déclaration d'intention totalitaire.

  • Le C130 belge s'envole pour Erbil aujourd'hui

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Aide humanitaire à Erbil, en Irak: le C130 belge décolle à 9h

    Le C130 qui doit amener l'aide humanitaire belge en Irak décollera à 9 heures de la base aérienne de Melsbroek ce mercredi. L'avion atterrira à Erbil, dans le nord du pays. Après une saga de quelques semaines, toutes les conditions sont désormais réunies pour envoyer les 14 tonnes de vivres, de vêtements et de médicaments récoltés en Belgique à destination des zones sinistrées d'Erbil, a-t-on confirmé à la Défense. La mission devrait durer trois jours.

    Le décollage avait déjà été annoncé puis retardé à plusieurs reprises ces dernières semaines.

    Didier Reynders, le ministre des Affaires étrangères, avait d'abord annoncé la mise à disposition d'un C130 pour envoyer de l'aide humanitaire, après le Conseil européen des Affaires étrangères. Une annonce prématurée car il fallait encore attendre l'accord du gouvernement fédéral en affaires courantes.

    Vendredi, cet accord était donné: l'Etat belge promettait de payer la facture de 110 000 euros pour acheminer cette aide humanitaire jusqu'à Erbil en avion. Une facture prise en charge par la Défense, l'Egalité des chances et les Affaires étrangères.

    Si le feu vert était donné en Belgique, l'Irak imposait certaines conditions, dont l'arrêt du C130 à Bagdad pour vérifier la cargaison. Une requête à laquelle s'opposait la Défense, pour des raisons de sécurité.

    Les 14 tonnes collectées dans les paroisses de Belgique pour la population irakienne restaient donc toujours au sol.

    Finalement, la Défense a obtenu l'autorisation de ne pas passer par la case Bagdad. Le C130 décolle à neuf heures ce mercredi.

  • Les jihadistes sont parmi nous

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Ces jihadistes venus de chez nous

    La probabilité que l’égorgeur du journaliste américain James Foley soit un ex-rappeur londonien se renforce. Une certitude : les jihadistes sont parmi nous.

    Analysées avec des technologies de pointe par les spécialistes du renseignement britannique, la voix et les mains non gantées du bourreau de James Foley auraient permis de l’identifier (la même méthode avait servi pour identifier l'assassin du journaliste américain Daniel Pearl, égorgé en 2002 (cf. Le Figaro). « Il semble de plus en plus probable » que le bourreau soit britannique, a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron lui-même (cf. Europe 1).

    Selon le quotidien The Independent, il s’agirait  d’Abdel-Majed Abdel Bary,24 ans, un rappeur londonien surnommé "Lyricist Jinn" ou "L Jinny", dont certains morceaux avaient été diffusés par la BBC en 2012 (cf Francetvinfo). Il est de toute façon établi que cet homme fait partie des quelque 500 britanniques qui sont allés en Syrie ou en Irak pour combattre dans les rangs des jihadistes. L’individu, qui a rejoint l'Etat islamique en Syrie, avait publié sur son compte Twitter dix jours plus tôt une photo, prise à Raqqa, en Syrie, sur laquelle on le voyait à côté d’une tête tranchée avec cette délicate légende : "Tranquille avec mon pote, enfin ce qu'il en reste".  Contrairement à d’autres jihadistes venus d’Europe, ce jeune homme n’est pas vraiment en rupture avec son milieu familial : son père, un égyptien, fut l'un des proches lieutenants d'Ousama Ben Laden. Arrêté au Royaume-Uni comme suspect d’avoir participé à des attentats contre des ambassades américaines en Afrique à la fin des années 1990, il a été extradé vers les Etats-Unis en 2012.

    Que l’Europe ou les Etats-Unis soient des pépinières de jihadistes n’est plus à prouver. Les britanniques sont encore sous le choc du sauvage assassinat à la machette d’un de leur soldat par deux immigrés d’origine nigériane convertis à l'islam dans une rue de Londres en mai 2013 (selon la BBC, la police britannique a arrêté cette année 69 personnes soupçonnées d'être parties se battre en Syrie, contre 24 en 2013). Mais la France est malheureusement très bien placée dans les pays à risques comme le prouvent les sanglants palmarès de Khaled Kelkal (9 morts des dizaines de blessés dans divers attentats dont celui de la station Saint-Michel - Notre-Dame de la ligne B du RER parisien en juillet 1995), de Mohammed Merah (sept personnes dont trois enfants juifs assassinés et six blessés en mars 2012 à Toulouse et Montauban), ou de Mehdi Nemmouche (auteur présumé de la fusillade au musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014 : 4 morts).

    Après l’assassinat de John Foley, les responsables européens semblent avoir pris conscience de l’urgence de s’unir pour lutter contre la barbarie, notamment en armant les Kurdes face aux jihadistes du prétendu Etat islamique. Mais cette mesure d’urgence ne saurait dispenser les gouvernements, et d’ailleurs l’ensemble de nos nations, d’une véritable réflexion sur l’état de nos sociétés, des familles qui les composent, de l’éducation et, bien évidemment, de l’intégration. Le rêve soixante-huitard d’un avenir radieux dans une société « libérée » de la religion et de la morale « judéo-chrétienne » se fracasse aujourd’hui contre le nouveau visage du nihilisme totalitaire greffé sur le Coran.

  • Ni se résigner ni se décourager

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    "Il n’y a plus rien à faire, tout fiche le camp... c’est le sens de l’histoire". Imaginez que Jean-Paul II ait dit cela, où en seraient les pays de l’est ? Si Mandela avait pensé cela, où en serait l’Afrique du Sud ? Quelques semaines après le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, Pie XII écrivit une encyclique dénonçant si clairement le racisme, la guerre et le totalitarisme qu’elle fut interdite en Allemagne et que les Alliés en larguèrent des milliers d’exemplaires en allemand par avion au-dessus des villes de ce pays (alors qu’on ne dise pas cette contre-vérité que Pie XII ne fit rien contre le nazisme). Pie XII écrivait donc : "Dieu peut tout : il tient en ses mains non seulement la félicité et le sort des peuples, mais aussi les conseils humains ; et du côté qu’il veut, doucement il les incline : les obstacles même sont pour sa toute-puissance des moyens dont il se sert pour modeler les choses et les événements, tourner les esprits et les volontés libres à ses fins très hautes." (Summi Pontificatus, 20 octobre 1939). Nous croyons en un Christ vainqueur du péché et de la mort. Nous croyons qu’aucun homme n’est perdu ; tout homme, toute situation, toute société peut changer et vivre. Ne baissons pas les bras devant le délitement familial, la perte de la foi, la croissance de l’Islamisme, l’accroissement de la pauvreté. (...) Contre le découragement il y a l’espérance chrétienne et l’évangélisation. Relevons la tête, retroussons les manches, prions, croyons et espérons. (source)

  • Nos modernes plaies d'Egypte

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    "Plus que devant une crise de la foi, ne sommes-nous pas devant une crise d'espérance? Celle partout des jeunes devant leur avenir et devant leurs amours; celle, dans certains pays, d'êtres humains à la merci de massacres ou d'exploitations sans fin; celle chez nous et ailleurs des exclus de tout droit. "L'espoir serait-il plus vacillant que le désespoir?" (Françoise Mallet-Joris). Cette absence et ce vide de perspective est là; elle se lit dans les yeux de ceux qui, restés au bord du chemin, nous regardent passer. A coté d'un monde "de l'expansion qui façonne la grande aventure démiurge de l'humanité" se trouve le monde de "la déréliction, où sévissent nos modernes plaies d'Egypte : la faim, l'enfermement, la torture, la terreur, l'exode, l'abêtissement, la désespérance..." (E. Poulat).

    (Ces paroles sont de A. Gesché; il les a prononcées en ouverture d'un colloque tenu à Louvain-la Neuve en 1995 sur "La sagesse, une chance pour l'espérance".) (source)

  • Que sait-on de l'Etat Islamique ?

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    Argent, effectifs, organisation... Ce que l’on sait de l’Etat islamique

    par Pascal Riché sur Rue89 :

    Le 10 juin, l’Etat islamique en Irak et au Levant, une organisation djihadiste gonflée par le chaos syrien, a pris le contrôle de Mossoul, deuxième ville d’Irak, puis de Tikrit, à 160 km de Bagdad. Ses combattants se sont appuyés sur des tribus sunnites, lassées des politiques sectaires du premier ministre irakien chiite Nouri al-Maliki, qui a depuis été chassé du pouvoir.

    Le 29 juin, l’organisation a changé de nom (pour un simple « Etat islamique ») et un « califat » a été proclamé à Mossoul. Le calife, Abou Bakr al-Baghdadi, contrôle désormais une région à cheval entre l’Irak et la Syrie. Ses conquêtes se poursuivent : ses djihadistes se sont emparés ce weekend du dernier bastion du régime de Bachar Al-Assad dans la province de Rakka, l’aéroport militaire de Tabqa.

    A l’intérieur de cette zone, grande comme la Belgique, ses hommes persécutent tous ceux qui ne sont pas musulmans sunnites (chiites, chrétiens, yézidis...) ou ceux qui ne respectent pas à la lettre la charia.

    Depuis l’indignation causée par la décapitation du journaliste James Foley, l’Etat islamique a détrôné Al Qaeda dans le rôle de l’organisation terroriste la plus dangereuse du monde. Elle prétend se transformer en Etat de plein exercice, théocratique et totalitaire, avec sa bureaucratie, sa police, ses tribunaux. Mais son sort reste fragile.

    Lire la suite sur Rue89