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Actualité - Page 1281

  • Malala appelle à la mobilisation pour libérer les lycéennes enlevées il y a 300 jours par Boko Haram

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    Lu ICI :

    LE CRI D’URGENCE DE MALALA POUR LIBÉRER LES LYCÉENNES NIGÉRIANES ENLEVÉES PAR BOKO HARAM

    Trois cents jours de détention. Trois cents jours que les familles sont sans nouvelles. Pour que les 276 adolescentes nigérianes enlevées par la secte islamiste Boko Haram ne soient pas oubliées, Malala Yousafzai a appelé les dirigeants de la communauté internationale à agir rapidement pour demander leur libération.

    La jeune Pakistanaise, prix Nobel de la paix, s’est exprimée dans un communiqué publié sur son site : « Les dirigeants nigérians et la communauté internationale peuvent et doivent faire beaucoup plus pour résoudre cette crise. Si ces filles avaient été les enfants de parents puissants, politiquement ou économiquement, on aurait fait beaucoup plus pour les libérer. »

    L’essoufflement de la mobilisation ?

    Malala appelle les candidats à l'élection présidentielle nigériane à « prendre leurs responsabilités face à cette tragédie ». D'après elle, « les leaders nigérians devraient s’engager à travailler ensemble et faire du cas des filles de Chibok une priorité au cours des cent premiers jours de leur mandat ». Les élections présidentielles et parlementaires qui devaient se tenir le samedi 14 février ont été repoussées au 28 mars, « en raison de risques d'attentats orchestrés par Boko Haram devant les bureaux de vote », a annoncé la commission électorale nigériane le 7 février.

    La jeune femme de 17 ans exprime également sa déception suite à l’emballement médiatique qui avait suivi l’enlèvement des lycéennes de Chibok, retombé depuis. Début mai 2014, soit une quinzaine de jours après le rapt par Boko Haram, le mouvement #BringBackOurGirls avait envahi les réseaux sociaux pour mobiliser l'opinion publique sur le sort des adolescentes. Fortement relayé par les médias du monde entier, l'opération avait notamment été soutenue par Michelle Obama, et en France, par Valérie Trierweiler et Carla Bruni. Les gouvernements américains et français avaient quant à eux envoyé des équipes spécialisées au Nigeria pour aider à la recherche et à la libération des jeunes filles.

  • Vous avez dit : "droit au blasphème"?

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    Du Père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la congrégation de Saint-Jean et éducateur au Cameroun depuis 1990, sur Boulevard Voltaire

    Droit au blasphème. Vraiment ?

    Si nous voulons légitimement critiquer l’islam, nous devons le faire avec autant de bonnes raisons (qui abondent) que de fermeté, mais aussi avec un minimum de respect envers les musulmans.

    Apparemment presque tous les défenseurs de la liberté d’expression, dont la plupart de nos Charlie, revendiquent le droit au blasphème. Dans l’absolu, personne ne peut vous empêcher de blasphémer ou d’insulter. Par exemple, si vous êtes en guerre contre quelqu’un, fût-ce Dieu lui-même. Vous me direz peut-être que, pour vous, Dieu ou la religion n’existent pas. Mais cela existe bel et bien pour l’autre. Or, il s’agit ici du droit social ou de la vie en société. D’où notre question : y a-t-il vraiment un droit au blasphème, donc à l’insulte ? Concrètement, cela revient à se demander si, dans la vie en société, blasphémer est un acte acceptable et légitime.

    Certes, la liberté fait bien partie des droits de l’homme. Mais à condition qu’elle respecte un minimum autrui ; justement pour le « vivre ensemble ». L’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (voir aussi art. 29 §2).

    Dans ce cas, si vous insultez la religion d’autrui, il y a un réel problème pour le vivre ensemble. Ne me dites pas qu’en blasphémant Dieu ou une religion, vous n’insultez pas des personnes. Désolé, mais si vous insultez une religion, c’est comme se moquer d’une mère ou d’un pays, par exemple. Vous blessez, en conséquence, les personnes dans leur identité religieuse, familiale ou nationale. Vous les considérez comme débiles. Sur ce point, le pape François s’est exprimé dans sa franchise habituelle : « Si mon assistant insulte ma mère, il aura mon poing dans la figure. »

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  • Quand l'aide médicale à mourir met en évidence la déchristianisation de nos sociétés et la désacralisation de la vie qui l'accompagne

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    Lu sur FigaroVox, cette chronique de Mathieu Bock-Côté :

    Euthanasie au Canada : la destruction de l'interdit moral

    Le 6 février, la Cour suprême du Canada a autorisé «l'aide médicale à mourir». Pour Mathieu Bock-Côté, cette décision est un pas de plus vers la déconstruction d'un tabou civilisationnel liée à la la déchristianisation des sociétés occidentales et à la désacralisation de la vie qui l'accompagne.

    Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).

    Il y a quelques mois déjà, l'Assemblée nationale du Québec adoptait la loi sur les soins en fin de vie, qui légalisait l'euthanasie transfigurée en droit de mourir dans la dignité. Pilotée depuis plusieurs années, la loi a reçu un appui massif des élites politiques et médiatiques, témoignant pour une fois d'un vrai consensus moral autour de cette question qui, ailleurs, fâche quand même un peu. C'est désormais par un autre chemin que le Canada prend le relais et pousse plus loin la déconstruction de l'interdit moral et légal autour de l'euthanasie. La Cour suprême, vendredi le 6 février, par un jugement unanime, décriminalisait «l'aide médicale à mourir».

    Ce débat dure depuis des années et a été caractérisé par la progressive marginalisation des opposants à l'euthanasie, qui furent médiatiquement présentés comme des fondamentalistes religieux prêts à imposer leur foi à tout prix dans l'espace public. On les traita avec un mélange de respect de façade et de condescendance profonde. Le respect était nécessaire pour donner l'impression d'une proposition modérée mais consensuelle, attentive aux arguments de chacun pour éviter une brusque rupture morale. Mais la condescendance prenait vite le dessus: ceux qui sont dans le sens de l'histoire n'ont aucune envie de s'encombrer avec les retardataires qui traînent la patte.

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  • Un livre important sur les liens entre doctrine et pastorale du mariage

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Reig Pla présente un livre important sur les liens entre doctrine et pastorale du mariage

    L’évêque d’Alcala de Henares, Mgr Juan Antonio Reig Pla, a présidé à la présentation du livre Eucharistie et divorce, vers un changement doctrinal ?, du P. José Granados Garcia, consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la Foi et vice-président de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. La cérémonie s’est déroulée en l’université Francisco de Vitoria. Voilà une importante réflexion à verser au débat que certains voudraient voir ouvert sur une nouvelle « pastorale » du mariage – et des divorcés “remariés”. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’allocution de Mgr Reig Pla. –J.S.

    Le livre que nous présentons, Eucharistie et divorce, vers un changement doctrinal ?, du Pr José Granados Garcia, publié par la BAC (Biblioteca de Autores Cristianos 2015), est une œuvre de maturité, fruit de nombreuses années d’études sur le mariage et la famille. L’auteur a pour propos d’approfondir les questions débattues lors du synode extraordinaire sur la famille (2014) de telle sorte que la prochaine assemblée synodale puisse être « providentielle, pour recréer de l’espérance sur le chemin des familles ».

    Prenant comme point de départ le débat suscité autour de la « possibilité de voir les divorcés remariés accéder de nouveau aux sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie » (Relatio synodi, 52), le professeur Granados nous invite à analyser les principes de base sans lesquels il est impossible d'envisager avec lucidité une pastorale familiale en accord avec l'Evangile du mariage et de la famille. A partir de la lecture de ce travail qui a pour fil conducteur le lien inséparable entre la doctrine chrétienne et la pastorale, je voudrais m’attarder sur quelques questions que je considère d’un grand intérêt.

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  • 8 février : Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains

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    Lutter contre la traite des êtres humains (source : VIS)

    Le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, a présenté la première Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains. Fixée au 8 février, fête de sainte Joséphine Bakhita, elle organisée avec le concours de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Conseil pontifical pour la pastorale des migrations et les Unions des supérieurs et supérieures. Y ont assisté le Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vide consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrations, Soeur Carmen Sammut, MSOLA, Président de l'Union internationale des supérieures générales, Soeur Gabriella Bottani, SMC, Coordinatrice de Talitha Kum, le réseau international de la vie consacrée contre la traite des êtres humains, et Soeur Imelda Poole, IBVM, Coordinatrice europénne de Talitha Kum.

    Le Cardinal Turkson a rappelé que des millions de personnes de par le monde, de tout âge, sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage. Pour ces hommes et ces femmes sainte Joséphine Bakhita est un modèle d'espérance. Il a encouragé les fidèles à suivre les pas de cette sainte, de s'en inspirer et à demander son intercession. Le Pape, a souligné le Cardinal, désire que les fidèles prennent conscience d'un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il est besoin d'une véritable mobilisation contre ce fléau: Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences: De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l'action, afin que la traite et les nouvelles formes d'esclavage disparaissent.

    En vue de cette première journée, les diocèses et les paroisses, les associations et les familles sont invités à réfléchir et prier, individuellement comme en groupe communauté sur ce crime contre l'humanité. Les réunions et veillées de prière du 8 février auront pour point d'orgue l'angélus dominical du Saint-Père.

    Voici la prière proposée à l'occasion de cette journée:

    "Quand nous entendons parler d’enfants, hommes et femmes trompés et emmenés en des lieux inconnus dans le but d’exploitation sexuelle, de travail forcé et de vente d’organes, nos cœurs s’indignent et notre esprit est affligé car leur dignité et leurs droits sont piétinés par les menaces, les mensonges et la violence.

    Dieu, aide-nous à contrecarrer par notre vie toute forme d’esclavage. Nous te prions, avec sainte Joséphine Bakhita afin que la traite des personnes cesse. Donne-nous sagesse et courage pour nous rendre proches de tous ceux et celles qui ont été blessé/ées dans le corps, le cœur et l’esprit, afin qu’ensemble nous puissions réaliser ta promesse de vie et d’amour tendre et infini pour nos frères et sœurs exploité/ées.

    Touche le cœur de celles et ceux qui sont responsables de ce crime horrible et soutiens notre engagement pour la liberté, ton don pour tous tes fils et filles. Amen".

  • Famille : entre un synode et le suivant, la bataille continue

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    PHO856cf826-508b-11e4-9c78-714bf920bbe7-805x453.jpgTous les membres du Synode ordinaire d’octobre 2015 sur la famille ne sont pas encore désignés : ainsi, de la délégation belge on ne sait encore rien. Qu’en sera-t-il de l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, démissionnaire à partir du mois de mai  prochain  ou de la  désignation possible  de l’évêque d’Anvers, Mgr Johan Bonny,  dont les propos  en faveur d’une reconnaissance ecclésiale des relations entre homosexuels  n’ont été contestés –publiquement- par aucun de ses confrères ?

    Sur son site « Chiesa » Sandro Magister note que les cardinaux, évêques et théologiens qui veulent innover la doctrine et la pratique de l’Église à propos du mariage et de l’homosexualité sont les plus actifs. Mais, dans la première série d’élus qui vont siéger au prochain synode, les défenseurs de la tradition sont, estime-t-il, beaucoup plus nombreux. Il fait le point ici :

    Du côté des conférences épiscopales :

    « Comme l’avait annoncé le secrétaire général du synode des évêques, Lorenzo Baldisseri (photo), une première liste de participants à la session du synode qui aura lieu au mois d’octobre prochain vient d’être rendue publique. Ils ont été élus par leurs conférences épiscopales respectives.

    On connaissait déjà la composition de la délégation des États-Unis. Les quatre membres qui ont été élus sont tous opposés à l'accès des divorcés remariés à la communion– point crucial de l’affrontement actuellement en cours – alors que le progressiste Blase Cupich, très apprécié par le pape François et récemment promu archevêque de l'important diocèse de Chicago, n’a pas été élu.

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  • Familles... à vos marques !

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  • Le témoignage du curé de Maaloula

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    Source – Entretien avec Père Toufic Eïd : « Contre la barbarie, je n’entends pas la voix des musulmans s’élever… »

    Curé de Maaloula, village chrétien martyr, le père Toufik est en France jusqu’au 12 février. Pour témoigner de la catastrophe actuellement en cours.

    Pouvez-vous nous raconter le drame qu’a vécu Maaloula ?

    Avant Noël 2012, l’armée syrienne s’est retirée du village. Maaloula est devenu une sorte de no man’s land entre les terroristes islamistes et les forces gouvernementales. En février 2013, pour la première fois, des gens de Maaloula ont commencé à manifester contre l’État. Ils étaient armés. Ils n’étaient pas encore franchement pro-islamistes même si on sentait quelle était leur motivation. Ils ont fini par prendre la partie haute du village où se situait le monastère dans lequel je suis également moine. Je n’y suis pas retourné. Et puis des personnes ont été enlevées, on basculait dans autre chose. Néanmoins, je percevais que, dans le camp terroriste, il n’y avait pas vraiment de chef.

    Comment a réagi la population ?

    Nous espérions une médiation, un retour au calme. Le leader des musulmans locaux (1/3 de la population, NDLR) a tenté de dialoguer avec les terroristes, mais ils n’ont rien voulu entendre. Le 4 septembre, ils ont attaqué, avec un kamikaze dans un pick-up, un barrage de l’armée à l’entrée de Maaloula. Plusieurs militaires ont été tués. Le lendemain, j’ai pris la décision de faire évacuer la population, mais les gens m’avaient devancé. Lors de l’attaque finale, trois de nos jeunes paroissiens, dont mon sacristain, ont été tués lors d’un affrontement avec les rebelles… Il a fallu attendre le mois d’avril pour que l’armée reprenne le village. C’est un combat purement idéologique, car Maaloula n’a pas d’intérêt stratégique ou militaire. Les islamistes ont clairement voulu détruire ce village symbole, où l’on parle encore l’araméen, la langue du Christ !

    Qu’avez-vous trouvé à votre retour au village ?

    Je suis revenu le 20 avril. C’était un village fantôme… Des ruines, une immense tristesse. Plus de 300 maisons avaient été détruites, incendiées. Quelques personnes se sont réinstallées dans les bâtiments habitables. Nous avons dû attendre plusieurs jours avant de reprendre le culte. Mais il a repris !

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  • Le martyre en "haine de la foi", une fausse évidence

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    1d09edc20071019101003197.jpgLe 24 mars 1980, Mgr Oscar Romero était assassiné par un commando opérant sur ordre du pouvoir dictatorial qui régnait au Salvador. Trente-cinq ans plus tard, Rome vient de reconnaître qu’il est mort martyr « en haine de la foi » (in odium fidei). Martyr en haine de la foi ? La chose est évidente pour les prêtres anglais dépecés sous Elisabeth Ière au nom de la lutte contre le catholicisme, ou les multiples curés, religieux et religieuses tués en raison de leur appartenance à l’Eglise lors de la guerre civile espagnole ou sous la Révolution française. Mais elle est plus complexe dans d’autres cas. La décision que Rome vient de prendre concernant Romero ouvre-t-elle une porte ou une vanne ? Le point de vue de Jean Mercier sur le site de « La Vie » :

    « Le 24 mars 1980, Mgr Oscar Romero était assassiné par un commando opérant sur ordre du pouvoir dictatorial qui régnait au Salvador. Trente-cinq ans plus tard, Rome vient de reconnaître qu’il est mort martyr « en haine de la foi » (in odium fidei).

    Cette précision du martyre « en haine de la foi » fait parfois débat en raison de la dissymétrie que l’on rencontre fréquemment dans le cas du martyre intervenu dans un contexte politique : si le martyr verse son sang au nom de sa foi et de Dieu, ses persécuteurs et ses bourreaux n’opèrent pas nécessairement, eux, selon la haine assumée de la foi chrétienne et de l’Eglise catholique. Dans le cas de Mgr Romero, c’est son prophétisme évangélique qui dérangeait le pouvoir politique. Mais il a été abattu en représailles à un plaidoyer très spirituel, la veille de son assassinat : « Il est temps d’obéir à votre conscience plutôt qu’à l’ordre du péché. Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu’au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l’ordonne, au nom de Dieu : arrêtez la répression ! » Par ailleurs, le fait qu’on l’ait tué en pleine messe lève l’ambigüité sur la haine contre la foi.

    A priori, le martyre présuppose la haine contre la foi, même si celle-ci n’est pas toujours spécifiée clairement dans le décret proclamant le martyre. La chose est évidente pour les prêtres anglais dépecés sous Elisabeth Ière au nom de la lutte contre le catholicisme, ou les multiples curés, religieux et religieuses tués en raison de leur appartenance à l’Eglise lors de la guerre civile espagnole ou sous la Révolution française. Mais elle est plus complexe dans d’autres cas... Thomas More meurt pour sa fidélité envers Dieu et l’Eglise, mais Henri VIII l’envoie à l’échafaud pour haute trahison. L’autrichien Franz Jägerstätter préfère mourir en 1943 pour ne pas désobéir à son Dieu, mais le Reich le condamne à mort parce qu’il refuse de porter les armes.

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  • Le pape favorable à la fessée; buzz sur le net

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    Lors de l'Audience générale de mercredi dernier, le pape a laissé entendre qu'une correction - pourvu qu'elle soit juste et digne - pouvait être administrée aux enfants. Cette déclaration suscite l'émoi comme on pourra s'en rendre compte en introduisant les termes "pape" et "fessée" dans un moteur de recherche : https://www.google.be/search?q=pape+fess%C3%A9e&oq=pape+fess%C3%A9e

    Lire : ce-que-le-pape-n'a-pas-dit-sur-la-fessee-

  • Belgique : Ecolo et Groen mobilisés en faveur de la gestation pour autrui

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    Ceux qui militent en faveur du respect de la nature et de l'environnement ne cesseront jamais de nous étonner. Le Salon Beige publie ces informations que lui communique une concitoyenne :

    GPA : « Le Cadre législatif en Inde consacre la loi de la jungle ». La Belgique sur le même chemin ?

    Une lectrice belge du Salon Beige nous informe :

    Un colloque sur la GPA (Grossesse Pour Autrui) organisé par les partis Ecolo et Groen, s’est tenu à Bruxelles le 30 janvier, dans l’enceinte du Sénat belge.

    Le député Benoit Hellings annonce la couleur : il était contre la GPA mais ce n’est plus le cas maintenant. Il précise en introduction que ce colloque est là pour éclairer les députés Ecolo-Groen de Belgique. Prétendant nous présenter un panel équilibré et impartial dans ses opinions, nous voilà confrontés à un plaidoyer pour la GPA.

    Ainsi la première oratrice est Candice Autin, Médecin responsable du service PMA-GPA du CHU Saint Pierre à Bruxelles. Elle assure que tout se passe pour le mieux lors des GPA qu’elle pratique.

    La seconde oratrice, Véronique Van Asch est juriste. Parmi ses clients des couples qui ont réalisé des GPA en Belgique et à l’étranger. Pour simplifier la vie de sa clientèle, elle souhaite « sans parti pris » une nouvelle loi sur la filiation. 

    Le troisième orateur, Patrick Wautelet est juriste. Il nous décrit les situations qu’il juge quasi idylliques, là où des pays ont légalisé la GPA (Nouvelle Zélande et Afrique du Sud), et selon lui, c’est très compliqué pour les pays comme la France ou l’Italie qui ont interdit civilement et pénalement la GPA. « Le Cadre législatif en Inde consacre la loi de la jungle » et ceci justifie que la Belgique se dote d'une loi sur la GPA. Le raccourci intellectuel du juriste est saisissant car justement c’est avec des lois sur la GPA comme en Inde ou aux Etats-Unis sur la GPA que les marchés se sont structurés. Ces nouveaux marchés sont une jungle où des hôpitaux et des intermédiaires exploitent des femmes-porteuses.

    Après ces quatre nuances de gris sur les nécessités de légiférer sur la GPA, unphilosophe le professeur Guido Pennings nous assène le coup final. Tout d’abord, il laisse l’éthique au Comité Consultatif de bioéthique de Belgique. Selon lui, pas besoin de loi. Et laissons tomber l'adage "La mère est celle qui accouche". Cela serait plus simple de changer ce concept dépassé!  Et ainsi se règlerait de nombreuses  questions qui ferait qu'on n'a plus besoin d'une loi sur la GPA. Il nous fournit un exemple de législation intéressante : avant l’accouchement, la mère d’intention aurait tous les droits, elle ferait ce qu’elle veut quand elle veut : avortement, style de vis… Mais après l’accouchement, les parents d’intention seraient devant la loi les seuls parents, ayant tous les droits sur l’enfant. La loi ne doit avoir aucune restriction. Les hôpitaux sont des structures merveilleuses, il faut leur faire confiance (comme en Inde à l’écouter?). Les centres de PMA décident eux-mêmes de ce qui acceptable ou pas. Tout est possible dans le contrat avec la mère porteuse, et bien entendu la rémunération de la mère porteuse doit être à la hauteur de son travail.

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  • Si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? (Matthieu, 5,13)

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    Le père Gitton, fondateur de la communauté apostolique Aïn Karem, nous appelle à abandonner la tiédeur : « la vocation du chrétien, c’est que le Christ transparaisse à travers lui ». Pour certains, cela passera par le choix radical et incarné de la vie consacrée. Le Père Gitton donne des conseils pour discerner cet appel particulier. Vu sur le site de « Famille chrétienne »  (JPSC):