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Actualité - Page 1364

  • Quand le train de l'euthanasie fonce vers la barbarie...

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    Lu sur lalibre.be

    Qui donc arrêtera le train de l’euthanasie?

    Une opinion de Hilde Kieboom, responsable pour la Communauté de Sant’Egidio au Benelux.

    Étendre l’euthanasie aux mineurs risque de faire passer pour "un acte de compassion" ce qui est en réalité est un acte de déresponsabilisation, qui abandonne le jeune malade à son sort. Au moment où le Sénat s’apprête à légaliser l’euthanasie pour les mineurs, nous estimons qu’il y va de notre devoir citoyen d’y opposer de sérieuses objections. Nous invitons les formations politiques, les sénateurs et les députés à prendre plus de temps pour approfondir davantage la réflexion.

    Notre pays se sent à l’avant-garde en devenant le seul pays au monde à supprimer toute limite d’âge pour l’euthanasie. Doit-on vraiment s’en vanter? Les faits démontrent qu’un tel élargissement n’a pratiquement pas de raison d’être: de nombreux pédiatres et infirmiers/ières témoignent que les enfants gravement malades expriment rarement un souhait résolu de mourir. Leur volonté de vivre, même dans les conditions difficiles de l’approche de la mort, est plus forte que l’éventuel souhait d’anticiper la fin. Aux Pays-Bas, où l’euthanasie peut être pratiquée sur les enfants à partir de 12 ans, la réalité démontre qu’il n’y a aucun besoin en la matière. Depuis 2006, aucun cas n’a été enregistré, même pas en dessous de 30 ans. Pourquoi alors cette hâte suspecte? Pourquoi vouloir coûte que coûte voter cette loi?

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  • François : n'ayons pas peur du jugement final; nous ne serons pas laissés seuls

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    De Radio Vatican :

    Belle journée hivernale, ensoleillée mais froide, pour l’audience générale de ce mercredi. Le Pape François n’avait donc pas oublié de bien se couvrir, et notamment d’une écharpe, alors que pour la première fois, c’est une jeep couverte d’un toit de verre qu’il utilisait pour faire le tour de la Place Saint-Pierre avant de s’installer pour l’audience. Un périple au milieu des quelques 30.000 pèlerins et touristes venus pour l’occasion. Applaudissements, pancartes à son effigie ou avec son nom, pour autant d’expressions d’affection envers le Pape. Mais aussi des appels lancés haut et fort à son passage, concernant notamment la crise économique et sociale. « Saint-Père, a crié quelqu’un, nous avons besoin de travail, dites-le aux responsables politiques ».

    Du V.I.S. : 

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale au dernier article du Credo relatif à la vie éternelle et au jugement dernier: "Lorsque nous pensons au retour du Christ pour le jugement dernier, qui sanctionnera définitivement les bonnes actions et les omissions de nos vies, nous savons être en présence d'un mystère suprême que nous ne pouvons pas même imaginer. Instinctivement, ce mystère nous fait peur, nous angoisse, alors que si on y réfléchit il ne peut que réjouir le coeur du chrétien et susciter un sentiment de consolation et de confiance". Puis il a expliqué que le témoignage des premières communautés chrétiennes est intéressant car elles accompagnaient leurs prières de l'acclamation Maranatha, une sorte de supplique signifiant Viens Seigneur!". C'était une certitude alimentée par la foi: Oui le Seigneur vient, il est proche. Dans cette formule est condensée la Révélation. Au final de son Apocalypse, Jean montre l'Eglise épouse qui s'adresse à son époux Jésus, qu'elle ne voit pas "alors qu'elle va être enveloppée de sa plénitude de vie et d'amour. Si nous envisageons le jugement dernier dans cette perspective, toute peur, tout doute s'efface pour faire place à une joie profonde. Car c'est alors que nous serons jugés et pourrons être revêtus de la gloire du Christ". La confiance du chrétien vient aussi de la certitude de ne pas être seul et abandonné au moment du jugement. Le Christ sera notre avocat auprès du Père et nous pourrons compter sur la bienveillance de tant de nos prédécesseurs dans la foi...qui continuent de nous aimer d'une façon indicible. Les saints vivent auprès de Dieu et, dans la splendeur de sa gloire, prient pour nous qui sommes encore sur terre". L'Evangile de Jean rappelle que le Christ a été envoyé par le Père non pour condamner le monde mais pour qu'il soit sauvé à travers son sacrifice. "Cela signifie que le jugement est commencé, ici bas. Le jugement est prononcé à chaque instant de notre vie, à l'épreuve de la manière dont nous percevons la foi dans le salut qu'opère le Christ, ou de notre incrédulité découlant de notre repli en nous mêmes. Le salut c'est s'ouvrir à Jésus. Tous nous sommes pécheurs et il nous pardonne. Il faut donc s'ouvrir à l'amour du Seigneur qui dépasse toute chose. S'ouvrir signifie se repentir du bien que nous n'avons pas fait... Le Seigneur s'est offert et continue de s'offrir et de nous combler de la grâce et de la miséricorde du Père. D'une certaine manière nous sommes nous mêmes nos juges. Nous nous condamnons à l'exclusion de la communion avec Dieu et nos frères... Ne cessons donc pas de veiller sur nos pensées et nos actes afin de goûter dès maintenant la splendeur de Dieu que nous contemplerons pleinement dans la vie éternelle".

    Et voici le texte adressé aux pèlerins de langue française :

    « Chers Frères et sœurs, lorsque nous pensons au retour du Seigneur et au jugement final, nous nous trouvons face à un mystère qui nous dépasse. N’ayons aucune peur, car ce sera le moment où nous serons jugés prêts à être revêtus de la gloire du Christ et à être conduits à la pleine communion avec Dieu. Nous ne serons pas laissés seuls. Jésus nous dit qu’à la fin des temps, ceux qui l’auront suivi prendront place dans sa gloire pour juger avec lui. Il est beau de savoir qu’en plus du Christ, nous pourrons compter sur l’intercession et la bienveillance de nombreux frères et sœurs qui nous ont précédés sur le chemin de la foi. Enfin, nous savons aussi que le jugement est déjà en acte dans le cours de notre existence, mettant en jeu notre responsabilité, comme réponse à notre accueil du salut ou à notre incrédulité et à notre fermeture sur nous-mêmes.»

  • Belgique, euthanasie des mineurs : l'ensauvagement de la mort

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    De Caroline Eliacheff (sur les Matins de France Culture) (texte reproduit ICI) :

    L'ensauvagement de la mort

    Disons-le tout net : en autorisant l'euthanasie active pour les mineurs, les Belges nous choquent. Cette loi a été adoptée par la commission des Affaires sociales et de la justice du Sénat le 27 novembre dernier avant d'être examinée en séance plénière puis au Parlement.

    En 2002, à la suite des Pays Bas, la Belgique avait dépénalisé l'euthanasie active pour les adultes. Depuis, bien que la population approuve cette mesure, deux tendances opposées s'affrontent dans le pays: d'un côté, de virulentes critiques émanent notamment d'Etienne Montero, doyen de la faculté de droit de Namur ou de Carine Brochier, coordinatrice de projets à l'Institut européen de bioéthique de Bruxelles. La principale critique concerne la faiblesse du contrôle de la loi dont le critère central est "le caractère insupportable et inapaisable de la souffrance, physique ou psychique". Or, le contrôle se fait a posteriori et repose sur une déclaration du médecin. En onze ans, aucun médecin n'a été sanctionné d'autant que pour éviter de l'être, il suffit, selon Carine Brochier, de ne pas déclarer l'euthanasie qui n'en augmente pas moins de 25% par an. De l'autre, en dix ans, trente à quarante propositions de loi ont été déposées au Parlement visant à assouplir les conditions de la loi ou à étendre son champ d'application notamment aux mineurs et aux déments.

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  • Où sont passées les filles de l'Europe de l'Est ?

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    Un ami nous écrit :

    "Quand la 'modernité médicale' est mise à profit par des pratiques séculaires d'élimination des filles. Dans le temps, les filles étaient éliminées après la naissance. Aujourd'hui, avec la détermination du sexe avant la naissance, c'est l'avortement des filles qui a pris le relais et qui se pratique de manière plus intensive que dans le passé. Il faut dire que l'avortement est fortement encouragé, voire financé, par le Planning Familial. Ces planificateurs de la dénatalité n'avaient-ils pas prévu ce retour de bâton ? À vouloir faire 'moderne', on s'enfonce dans les barbaries du passé."

    Du "Figaro Madame" (E. Le Naour) : Où sont passées les filles de l’Est ?

    Une étude de l’Ined révèle les inquiétants avortements sélectifs de fœtus féminins en Europe orientale

    L'Ined révèle que les avortements sélectifs de fœtus féminins touchent l’Azerbaïdjan, l’Albanie et l’Arménie. 

    En Inde, les filles ont quasiment disparu de certaines régions. En cause, la sélection dont elles sont victimes dès le stade de fœtus. Mais ces pratiques d’avortements sélectifs ne toucheraient pas seulement l’Asie et seraient même en pleine expansion non loin de nos frontières, en Europe orientale. 
Un rapport de l’Institut nationale d’études démographiques, (Ined) intitulé : la masculinisation des naissances en Europe orientale, révèle que l’Azerbaïdjan, pays situé dans le Caucase du sud, est le second pays du monde dans lequel le déséquilibre des sexes à la naissance est le plus élevé. 
Christophe Z. Guilmoto, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et co-auteur de l’étude explique cette chute des naissances féminines par différents facteurs : « Dans ces pays, les familles préfèrent avoir un garçon, synonyme de prolongation du nom et de la lignée familiale. » En somme, mieux vaut avoir un garçon qui restera vivre sous le toit familial avec son épouse et qui assurera les vieux jours de ses parents.

    « Puis à partir des années 90, les pays concernés : l’Albanie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie ou la Géorgie, ont eu accès à l’échographie, reprend le chercheur, ce qui a facilité ces avortements “sexo sélectif”. » Cette modernisation a ainsi permis d’assoir des traditions patriarcales très ancrées dans ces régions comme l’explique le scientifique : « Les nouvelles technologies sont venues servir les coutumes, mais c’est également une réponse à la crise économique que connaissent ces pays depuis l’effondrement du bloc de l’Est. » Le plus inquiétant d’après Christophe Z. Guilmoto est l’inaction dont font preuve les autorités de ces pays. « Il a fallu qu’un rapport du Conseil de l’Europe pointe, il y a deux ans, la chute des naissances de fillettes pour que les États fassent mine de s’y intéresser. » En Inde, pour tenter de rééquilibrer le ratio fille-garçon dans la population, les médecins ont interdiction depuis 1994, de révéler le sexe de l’enfant aux parents. Une loi encore allègrement contournée.

    Voir également : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/avorter-pour-ne-pas-avoir-de-fille-aux-frontieres-de-l-europe_1306769.html

  • François, "personne de l'année" et sujet le plus discuté sur facebook

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    Radio Vatican : François, au cœur des discussions sur Facebook

    Le Pape François est actuellement en tête du classement des thèmes les plus discutés sur le réseau social Facebook, rapporte mardi le média en ligne américain The Huffington Post.

    La thématique « Pape François » devance dans le classement « élection » et « bébé royal ». Il faut descendre à la cinquième place pour trouver la seconde personnalité qui passionne le plus les 1,2 milliard d'utilisateurs du réseau social : Margaret Thatcher, l'ex-Première ministre britannique Margaret Thatcher, décédée en avril cette année.

    The Huffington Post précise que le Souverain Pontife a déjà battu d'autres records de popularité sur Internet. En juillet, une étude indiquait qu'il était le leader mondial le plus influent sur le réseau aux micromessages Twitter. Fin octobre, son compte @pontifex avait dépassé les 10 millions de followers.

    Il a aussi été établi fin novembre que le pape François était le nom propre le plus fréquemment utilisé sur l'Internet anglophone en 2013. (Avec Apic et The Huffington Post)

    Et le voilà à présent élu "personne de l'année 2013" par Time Magazine...

  • Rapport Estrela : le vote des députés belges

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    Voici les votes exprimés hier au Parlement Européen par les députés belges au sujet du projet alternatif et donc du rejet du rapport Estrela (source); on observera que deux tiers des mandataires belges soutenaient le rapport Estrela, ce qui ne nous étonne guère et qui manifeste combien la Belgique se trouve en porte à faux par rapport à la sensibilité globale de l'Europe :

    7 ont voté pour (on les en félicite !) :

    Ivo BELET (EPP)

    Philip CLAEYS (NI)

    Jean-Luc DEHAENE (EPP)

    Derk Jan EPPINCK (ECR)

    Mathieu GROSCH (EPP)

    Marianne THYSSEN (EPP)

    Frank VANHECKE (EFD)

    14 ont voté contre le projet alternatif (dont Anne Delvaux qui n'a pas suivi le vote de son groupe) :

    Frédéric DAERDEN (S&D)

    Philippe DE BACKER (ALDE/ADLE)

    Véronique DE KEYSER (S&D)

    Anne DELVAUX (EPP)

    Mark DEMESMAEKER (Greens/EFA)

    Isabelle DURANT (Greens/EFA)

    Saïd EL KHADRAOUI (S&D)

    Philippe LAMBERTS (Greens/EFA)

    Louis MICHEL (ALDE/ADLE)

    Frédérique RIES (ALDE/ADLE)

    Bart STAES (Greens/EFA)

    Marc TARABELLA (S&D)

    Kathleen VAN BREMPT (S&D)

    Guy VERHOFSTADT (ALDE/ADLE)

    N’a pas participé au vote :

    Annemie NEYTS-UYTTEBROECK (ALDE/ADLE)

  • Promouvoir la dignité humaine contre la culture de l'exclusion

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    Au nom de la dignité humaine, remettre en question les choix de société

    Le pape reçoit l'institut Dignitatis Humanae (Zenit.org

    La dignité de l’homme, créé à l’image de Dieu, doit « interpeller la conscience personnelle et sociale », « remettre en question les modes de penser et d'agir, les critères, les priorités et les choix », exhorte le pape François.

    Le pape a reçu une délégation de l'Institut "Dignitatis Humanae", conduite par le cardinal Renato Raffaele Martino, son président, samedi dernier, 7 novembre 2013, au Vatican. L’objectif de l'Institut, fondé en 2008, est « de protéger et de promouvoir la dignité humaine fondée sur la vérité anthropologique que l'homme est né à l'image et à la ressemblance de Dieu ».Citant la parole « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26), le pape a estimé que « la force de cette Parole met des limites à quiconque voudrait dominer en abusant des droits et de la dignité des autres ».

    « Dans le même temps, elle donne une espérance et une consolation à celui qui n'est pas en mesure de se défendre, à qui ne dispose pas des moyens intellectuels et pratiques pour affirmer la valeur de sa souffrance, de ses droits, de sa vie », a-t-il ajouté.

    Discours du pape François

    Messieurs les cardinaux,
    Illustre assistance,

    Je vous remercie pour cette rencontre, en particulier j'exprime ma reconnaissance au cardinal Martino pour les paroles avec lesquelles il l'a introduite. Votre Institut se propose de promouvoir la dignité humaine sur la base de la vérité fondamentale que l'homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Donc la dignité est à l'origine de chaque homme et chaque femme. On ne peut pas la supprimer et elle n'est pas accessible à un quelconque pouvoir ou idéologie. Malheureusement à notre époque, si riche de tant de conquêtes et d'espérances, les pouvoirs et les forces qui finissent par produire une culture d'exclusion ne manquent pas ; et ceci tend à devenir une mentalité générale. Les victimes d'une telle culture sont vraiment les êtres humains les plus faibles et les plus fragiles – les enfants à naître, les plus pauvres, les malades âgés, les handicapés graves … – qui risquent d'être « écartés », expulsés par un engrenage qui doit être efficace à tout prix. Ce faux modèle d'homme et de société actuel met en pratique un athéisme niant de fait la Parole de Dieu qui dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26).

    Au contraire, si nous nous laissons interroger par cette Parole, si nous la laissons interpeller notre conscience personnelle et sociale, si nous la laissons remettre en question nos modes de penser et d'agir, les critères, les priorités et les choix, alors les choses peuvent changer. La force de cette Parole met des limites à quiconque voudrait se rendre hégémonique en abusant des droits et de la dignité des autres. Dans le même temps, elle donne une espérance et une consolation à celui qui n'est pas en mesure de se défendre, à qui ne dispose pas des moyens intellectuels et pratiques pour affirmer la valeur de sa propre souffrance, de ses propres droits, de sa propre vie.

    La Doctrine sociale de l’Église, avec sa vision intégrale de l'homme, en tant qu'être personnel et social, est la bonne « boussole ». Là est le fruit particulièrement significatif du long chemin du Peuple de Dieu dans l'histoire moderne et contemporaine : c'est la défense de la liberté religieuse, de la vie à toutes ses phases, des droits au travail et au travail décent, de la famille, de l'éducation…

    En conséquence, toutes les initiatives comme la vôtre, qui entendent aider les personnes, la communauté et les institutions à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, racines de la liberté et de la justice, sont bienvenues. A ce propos une action de sensibilisation et de formation est nécessaire, afin que les fidèles laïcs, de toutes les conditions, et spécialement ceux qui s'engagent dans le champ politique, sachent penser selon l’Évangile et la Doctrine sociale de l’Église et agir de manière cohérente, dialoguant et collaborant avec les autres, avec sincérité et honnêteté intellectuelle, partageant au-moins, s'il n'ont pas la foi, une vision simple de l'homme et de la société avec ses conséquences éthiques. Les non chrétiens et les non croyants convaincus que la personne humaine doit toujours être une fin et jamais un moyen sont nombreux.

    En vous souhaitant tout le bien pour votre activité, j'invoque pour vous et pour ceux qui vous sont chers la bénédiction du Seigneur.

    Traduction de Zenit, Hugues de Warren

  • Rejet du projet Estrela : "Un de Nous" en sort renforcé

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    L'Initiative Citoyenne européenne « Un de Nous » renforcée

    Adoption d'une résolution alternative au projet Estrela

    L’Initiative Citoyenne européenne « Un de Nous » renforcée par le vote du Parlement européen sur le projet de résolution Estrela.

    Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative Citoyenne « Un de Nous » félicite et remercie chaleureusement toutes les personnes et institutions, ainsi que les députés et groupes politiques, qui se sont mobilisés pour faire barrage au projet de résolution Estrela et pour adopter une autre résolution.

    Le projet de résolution Estrela était extrême ; présenté sous couvert de promotion de la santé, il portait violement atteinte au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, à la liberté de conscience des personnels de santé, aux droits éducatifs des parents et des enfants,  ainsi qu’au droit européen. Son rejet consécutif à l’adoption d’une résolution alternative est à l’honneur de la majorité du Parlement européen.

    Le projet de résolution Estrela avait notamment pour objectif de poser le fondement d’un « droit à l'avortement » imposable aux Etats au titre des droits de l’homme; il visait aussi à définir en ce sens la politique extérieure de l’Union  européenne à l’approche de négociations internationales sur ce thème. La résolution finalement adoptée rejette ces objectifs et réaffirme clairement que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG [santé, droits sexuel et génésiques] et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Le vote de ce jour est un signal positif fort pour la suite de la procédure législative, devant la Commission et le Parlement européen, introduite par l’Initiative Citoyenne « Un de Nous ». En effet, la Résolution alternative finalement adoptée réaffirme que les questions liées à l’avortement et aux politiques de santé relèvent de la compétence des Etats membres. Ceci est en accord avec la « Proposition législative Un de Nous » qui demande à l’Union européenne de respecter à cet égard la souveraineté des Etats en mettant un terme au financement public européen de l’avortement dans le monde et de la recherche destructrice sur l’embryon en Europe.

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  • Russie : amnistie des membres de Pussy Riot

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    Lu ICI :

    Le président russe Vladimir Poutine a signé et soumis au parlement son projet d'amnistie à l'occasion du 20ème anniversaire de la Constitution, écrit mardi le quotidien Vedomosti. (...)

    Les membres de Pussy Riot Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova seraient donc ainsi libérées par anticipation, tout comme les activistes de Greenpeace qui s'étaient attaqués à une plate-forme pétrolière en Arctique car ils sont poursuivis pour hooliganisme et non pour piraterie. (...)

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  • Le rejet du rapport Estrela : un tournant

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    De European Dignity Watch :

    Rapport Estrela rejeté : une protestation populaire massive l'emporte sur les groupes de pression bien financés au Parlement européen

    Après un intense débat de plusieurs mois sur le «Rapport sur la santé sexuelle et reproductive et des droits» (aussi appelé le rapport Estrela), une lutte symbolique a été remportée aujourd'hui pour la démocratie, pour les enfants, et pour la vie. Une majorité du Parlement européen vient de rejeter le rapport très controversé (avec 334 voix en faveur, 327 contre et 35 abstentions). Il s'agit d'un recul historique pour le lobby de l'avortement et l'ensemble de ses soutiens qui fonctionnent comme des mécanismes bien huilés, disposant d'énormes budgets financés par l'UE et, par conséquent, d'un grand impact dans l'établissement de l'ordre du jour politique.

    Habituellement, un tel rapport non contraignant (élaboré précisément pour des raisons symboliques et pour justifier de nouvelles lois, de financement notamment) aurait passé tout de suite en session plénière et sans soulever beaucoup d'attention, en dépit de sa teneur en mesures radicales qui ne respectent pas le principe de subsidiarité. La promotion d'un tel "droit à l'avortement" est contraire au droit communautaire, viole les droits des parents et la liberté de conscience des médecins. Comme tout cela est proposé sous le couvert de la «santé des femmes», qui peut être contre?

    Cette fois, cependant, les choses sont allées différemment: les citoyens européens ne sont plus disposés à ce qu'on leur dicte un programme qui va à l'encontre de leurs convictions profondes: les parents n'acceptent pas d'être repoussés comme les premiers éducateurs de leurs enfants et veulent donner à leurs enfants l'amour et l'éducation, et non pas une éducation sexuelle agressive et inappropriée ainsi que la contraception; des citoyens qui veulent que le Parlement européen respecte la démocratie et les limites du droit de l'UE, des médecins et des infirmières qui ne veulent pas être obligés de pratiquer des avortements.

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  • Rejet du Rapport Estrela au Parlement Européen

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    L'ASSEMBLÉE A REJETE LE RAPPORT ESTRELA

    L'hémicycle du Parlement européen a rejeté le rapport sur « la santé sexuelle et reproductive » présenté en séance plénière par le rapporteur Edite Estrela.

    La proposition socialiste Estrela a été remplacée par une autre résolution du parti populaire européen, approuvé en début d'après-midi, selon laquelle ces questions sont du ressort de chaque État membre de l'Union européenne, évoquant le principe de subsidiarité. La proposition alternative a été votée par 334 voix pour, 327 voix contre et 35 abstentions.

    Estrela, a commenté à chaud et a parlé d' « obscurantisme et d'action hypocrite qui nie les droits des femmes ». Un député portugais Nuno Melo a durement rétorqué: "dans une démocratie, vous gagnez ou vous perdez. Estrela doit accepter la décision démocratique adoptée par la majorité de cette Assemblée ".

    Rappelons que le rapport de Madame Estrela impliquait la reconnaissance d'un supposé "droit à l'avortement", la restriction du droit à l'objection de conscience par les professionnels de la santé, l'accès à la reproduction artificielle des femmes célibataires et des lesbiennes ainsi qu'une éducation sexuelle des enfants "sans tabou" pour donner une image positive des homosexuels et transsexuels.

  • Raz de marée contre le Rapport Estrela

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    Rapport Estrela : le raz-de-marée

    Le rapport Estrela – qui sera soumis au vote des députés européens ce mardi 10 décembre - suscite un véritable raz-de-marée contre lui. En deux jours, ce sont plus de 17 000 personnes qui ont signé la pétition initiée par Droit de Naître. Une vague de fond impressionnante qui continue de monter d’heure en heure. 

    Pour rappel, le rapport Estrela invite l’Union Européenne à reconnaître l’avortement comme un “droit”, limiter l’objection de conscience et promouvoir une éducation sexuelle très précoce et hors de contrôle des parents.
     

    Droit de Naître demande solennellement aux Parlementaires d’écouter la colère des citoyens et de rejeter définitivement ce document qui heurte la conscience de tant d’Européens. En cas d’adoption dudit rapport, les eurodéputés aggraveraient dangereusement le discrédit démocratique dont souffre déjà l’Union Européenne et s’exposeraient sûrement à un vote sanction lors des élections de mai 2014.  

    Voir également : Les-eveques-allemands-demandent-au-Parlement-europeen-de-rejeter-la-resolution-Estrela