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Actualité - Page 1366

  • Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

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    Boulevard Voltaire publie aujourd'hui un entretien avec Carine Brochier

    Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

    Carine Brochier, vous êtes coordinatrice de projets à l’Institut européen de bioéthique de Bruxelles. L’euthanasie est dépénalisée depuis onze ans en Belgique. Quel bilan en dressez-vous aujourd’hui ?

    D’une dépénalisation partielle soumise à de strictes conditions, l’euthanasie devient peu à peu un acte normal et banal auquel les patients auraient « droit ». On arrive véritablement à une banalisation de l’acte euthanasique.

    L’euthanasie ne devait être pratiquée qu’en cas de conditions exceptionnelles et sous contrôle. Or, le contrôle se fait a posteriori et repose sur une déclaration du médecin : il suffit donc, pour l’éviter, que le médecin ne déclare pas l’euthanasie. La loi visait ainsi à faire cesser les euthanasies clandestines : elle les a, en réalité, multipliées. En outre, la commission de contrôle, nommée de façon politique et noyautée par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (association qui milite ouvertement pour l’euthanasie et l’élargissement de ses conditions légales), est à la fois juge et partie. En 11 ans, aucun médecin n’a jamais été sanctionné.

    En 2011, un médecin s’est même vanté devant le Sénat d’avoir pratiqué moult euthanasies sans les avoir déclarées. Et personne ne l’attendait à la sortie. Il vaut mieux, en Belgique, pratiquer une euthanasie clandestine — donc tuer — que brûler un feu rouge ! En pratique, la commission renonce donc à vérifier le « caractère insupportable et inapaisable de la souffrance », critère qui pourtant occupe une place centrale dans la loi. À cet égard, la vidéo L’euthanasie, jusqu’où ?, sur Dailymotion, est très éclairante, comme le livre Rendez-vous avec la mort : dix ans d’euthanasie légale en Belgique du professeur Étienne Montero (éditions Anthemis). Ils montrent bien la faiblesse du contrôle de la loi. Afin de remettre les soins palliatifs à l’honneur, l’Institut européen de bioéthique vient même de sortir une carte de fin de vie à garder dans son portefeuille : un document qui dit non à l’acharnement thérapeutique, et aussi non à l’euthanasie !

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  • Le pape François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines

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    François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines (source)

    Le Pape François a fustigé ce samedi matin l’athéisme pratique largement répandu dans le monde contemporain qui propose un modèle erroné de l’homme et de la société. Il a encouragé les chrétiens laïcs à penser et à agir conformément à l’Evangile et à la Doctrine sociale de l’Eglise surtout dans le domaine politique. Le Saint-Père recevait une délégation de l’Institut Dignitatis Humanae, qui a pour vocation de promouvoir la dignité de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

    Les dérives de la société actuelle dénoncées

    Le pape François s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, quand il décrit sans complaisance les dérives de la société actuelle. « Malheureusement à notre époque, pourtant si riche en conquêtes et espoirs, il existe des pouvoirs et des forces qui finissent par produire une culture du déchet dont les principales victimes sont les êtres humains les plus faibles et fragiles ». Le Souverain Pontife cite les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées malades, les handicapés qui risquent d’être expulsés d’un engrenage qui se veut performant coûte que coûte. A la base de cette mentalité, il pointe du doigt l’athéisme pratique qui nie la Parole de Dieu. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, tout homme et toute femme possède une dignité qui échappe aux pouvoirs et aux idéologies, insiste le Pape François. La Parole de Dieu impose des limites à toute hégémonie et donne espérance et réconfort à ceux qui ne sont pas en mesure de se défendre. D’où cet appel aux consciences personnelles et sociales.

    L’importance du doute et de la parole de Dieu

    Si nous laissons la parole de Dieu remettre en question notre manière de penser et d’agir, nos priorités et nos choix, alors les choses pourront changer. Le modèle à suivre pour les laïcs engagés est la Doctrine sociale de l’Eglise qui réclame la défense de la liberté religieuse, de la vie à chacune de ses étapes, du droit à un travail décent, de la famille, de l’éducation, etc. Le pape François invite à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, fondement de liberté et de justice. Il exhorte les laïcs chrétiens à agir avec cohérence surtout dans le domaine politique. 

  • Les réfugiés syriens sont repoussés aux portes de l'Europe

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    Lu sur le Huffington Post :

    Les Syriens repoussés des portes de l'Europe

    SYRIE - Depuis deux ans, les Syriens sont toujours plus nombreux à chercher refuge en Europe, un périple qui les mène notamment en Turquie puis en Grèce. Mais une fois aux portes de cet Eldorado tant fantasmé, l’accueil est brutal. Ces hommes, femmes et enfants, fuyant un conflit qui a déjà fait plus de 115 000 morts, se trouvent repoussés par les autorités helléniques vers les frontières turques.

    "Nous avons marché trois nuits d’affilée, il y a des enfants, nous sommes épuisés. Nous venons de Syrie, par pitié, laissez nous passer". Ces phrases, Salwa Al-Rajo les a répétées en boucle aux gardes-frontières grecs qui les ont interceptés. Elle, sa famille et 40 autres Syriens dans la région d’Evros alors qu’ils venaient de traverser les kilomètres de terres séparant la Turquie de la Grèce.

    C’était en août 2012 et Salwa ne risque pas d’oublier ce douloureux voyage. "La journée, nous restions cachés pour ne pas être surpris, nous marchions la nuit, il était impossible de voir devant nous. Mes quatre enfants étaient terrifiés". L’espoir de regagner l’Europe et de sauver sa vie ne mesure pas les risques d’une telle traversée qui a pourtant été vaine. "Les policiers nous ont obligés à monter dans un bateau en plastique laissant le courant nous porter de nouveau en Turquie. Nos passeports prouvant que nous étions Syriens et nos supplications n’ont servi à rien".

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  • Téléthon : les réserves de la Fondation Lejeune valent aussi pour la Belgique

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    La Fondation publie un livret d’information très complet sur les problèmes éthiques de cette collecte destinée à financer la lutte contre les myopathies. (source)

    A l'occasion de la 27e édition du Téléthon (6-7 décembre 2013), cette collecte de fonds destinés à financer « le combat contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes » (www.afm-telethon.fr), la Fondation Jérôme Lejeune publie un livret de 10 pages destiné à éclairer le discernement du grand public. Il contient notamment deux mises en garde importantes relatives à la recherche sur l’embryon et aux diagnostics avant la naissance.

    L’Agence Française contre les Myopathies (AFM) qui organise le Téléthon finance des programmes de recherche utilisant l’embryon comme matériau. « Les demandes de fléchage des dons, qui permettrait de donner sans s’associer à ces pratiques contestables, ont toujours été refusées par l’association », déplore la Fondation Jérôme Lejeune.

    Ce livret est un outil de décryptage à la fois éthique et scientifique mis à disposition des élèves, des professeurs, des parents, et plus largement, des citoyens.

    Concernant la recherche sur l’embryon, la Fondation Lejeune regrette une pratique qui « n’est pas indispensable sur le plan scientifique ». Le livret de la Fondation explique la contestation et précise les alternatives à l’utilisation de cellules souches embryonnaires.

    Or, il en va de même en Belgique où certains projets présentés pour le téléthon (le n° 10 en particulier) recourent à l'utilisation de cellules souches embryonnaires. Or, cette utilisation est d'autant plus critiquable qu'elle pourrait se passer des cellules souches embryonnaires : pour la modélisation des pathologies (ce qui est le cas dans ce programme) les cellules souches iPS ont les mêmes caractéristiques utiles que les embryonnaires.

    Quant au diagnostic pré-implantatoire et au diagnostic prénatal, ils peuvent « conduire à la destruction d’embryons ou de fœtus ».

    « Les bébés du téléthon qu’on nous présente en pleine santé sur les plateaux de TV ne sont pas des “bébés guéris” mais sont issus d’un tri embryonnaire », explique pour sa part l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, de Padreblog, dans un article sur le sujet. « Celui-ci a permis de sélectionner – parmi des embryons conçus in vitro – ceux qui n’étaient pas porteurs de la maladie, et de supprimer les autres. Pour le dire encore plus clairement, pour supprimer la maladie, on a supprimé les malades… ».

    « L’Eglise ne peut rester muette devant ces graves dérives qui posent de redoutables questions éthiques », poursuit-il. « Loin d’ignorer la souffrance des familles, elle veut accomplir sa mission, qui est celle d’interpeller les consciences, au service de la Vérité. Ce qui est techniquement possible n’est pas forcément moralement souhaitable ».

    Il y a quelques semaines, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, avait lui-même exprimé de fortes réserves, invitant les personnes qui s’interrogent sur l’opportunité de soutenir ou non le Téléthon à faire preuve « d’une grande prudence et d’un authentique discernement moral et spirituel » (cf. Aleteia). 

  • L'Eglise catholique, un modèle pour échapper aux dérives de la mondialisation

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    L’Eglise catholique un modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ».

    De RadinRue, par enka

    L’Eglise catholique peut servir de modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ». C’est ce qu’a affirmé Mgr Pietro Parolin, nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lors de la présentation à Rome d’un ouvrage du cardinal hondurien Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, dans la soirée de mercredi.

    Dans le domaine économique, a soutenu Mgr Parolin, il convient de « mettre la personne au centre », plutôt que de favoriser « la centralité de la loi du gain et du profit ». Intervenant lors de la présentation d’un ouvrage du cardinal Maradiaga « Entre éthique et entreprise, la personne au centre », Mgr Parolin a assuré, comme le pape François, que « c’est le travail qui donne à l’homme sa dignité ».

    « Pour une promotion authentique des personnes, l’entreprise ne doit pas seulement regarder les bénéfices, mais voir de quelle façon et à quel point le travail de l’employé est promu et protégé », a expliqué le secrétaire d’Etat. Le ‘numéro deux’ du Vatican a précisé que l’Eglise avait « la responsabilité de communiquer l’espérance et la joie qui proviennent de l’Evangile », rappelant que « l’Eglise, parce qu’elle est catholique, universelle depuis ses origines, est la plus ancienne des institutions mondialisées » . Et le prélat de préciser qu’y « coexistent diverses traditions liturgiques et de multiples approches pastorales ».

    Contre une visée monolithique

    Mgr Pietro Parolin a assuré que « la mondialisation actuelle pourrait apprendre de la catholicité de l’Eglise le respect des peuples et de leurs différences et ne pas poursuivre une visée monolithique de mise à niveau de tous sur une pensée unique de nature seulement économique, très proche d’un nouveau type de colonialisme ».

     

  • Le Projet de résolution Estrela au Parlement Européen le 10 décembre; un moment crucial.

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    Droit à la vie, liberté de conscience : Appel au rejet du Projet de Résolution Estrela au Parlement européen (source)

    Un appel pressant de Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative citoyenne « Un de Nous ».

    Mardi, le 10 décembre, le Parlement européen pourrait voter une nouvelle fois sur le projet de Résolution Estrela. Ce texte avait été rejeté une première fois le 22 octobre dernier et renvoyé en Commission pour un nouvel examen.  La tenue d’un vote le 10 décembre prochain reste incertaine car la régularité de la procédure au sein de la Commission est mise en cause, notamment par le service juridique du Parlement européen. En effet, afin d’accélérer la procédure, les députés ont été privés du droit de soumettre des amendements au texte lors de son réexamen en Commission.

    Ce texte radical demeure absolument inacceptable ; il porte atteinte notamment :

    -        au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, car il recommande à l’Union européenne de financer l’avortement à travers le monde ainsi que la recherche destructrice sur les embryons humains en Europe ;

    -        à la liberté de conscience des personnels de santé, dont il veut réduire le droit fondamental à l’objection de conscience ;

    -        aux droits éducatifs des parents et des enfants, car il veut imposer l’enseignement obligatoire de l’idéologie du genre à tous les enfants ;

    -        aux compétences nationales, car l’avortement ne relève pas de la compétence européenne (voir ici) ;

    -        et au droit européen, qui d’une part reconnaît que l’embryon humain mérite protection au titre du respect dû à la dignité humaine (arrêt Brustle c Greenpeace), et d’autre part énonce clairement qu’il n’existe pas de « droit de l’homme » à l’avortement (voir iciici et ici).

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  • L'ombre inquiétante du transhumanisme

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    "Transhumanisme: pour quoi faire?"

    Le transhumanisme n'est pas un nouveau concept, explique le biologiste français Jacques Testart sur son blog. Les hommes ont toujours "rêvé de géants, de sorciers, de héros invacibles ou immortels". Or le transhumanisme permettrait un monde dans lequel "l'homme bénéficierait de nouveaux pouvoirs grâce à des technologies en progrès exponentiel et illimité". La seule nouveauté réside dans la récente accélération des capacités techniques dans de nombreux domaines qui rendent "crédibles des délires jusqu'ici impensables". 

    Et les projets des transhumanistes ne manquent pas. Après "l'élevage des embryons in vitro" pour influencer les fonctionnalités futures de l'homme, ils souhaitent aujourd'hui "modifier le génome grâce à la transgenèse", ou encore créer des machines intelligentes... En effet, "le transhumanisme pense le vivant comme une thérapie sophistiquée mais très imparfaite, dont chaque rouage doit être repensé en supprimant toute rupture conceptuelle entre l'inerte et le vivant ou entre l'animal et l'homme". 

    Or, c'est la "force" du progrès que d'annuler les interrogations éthiques ou prudentielles par la vertu de l'accoutumance" affirme J. Testart. Par conséquent, poursuit-il, il faut décider bien en amont ce que l'on acceptera et ce dont nous avons besoin en posant "des limites à la toute puissance" et en prenant bien en compte "l'accoutumance et les pressions des lobbies scientistes en industriels".

    Pour le biologiste, chacune des promesses faite par les transhumanistes mériterait une évaluation pour apprécier sa faisabilité mais également sa capacité de nuisance. Car aujourd'hui, le plus compliqué ne serait pas tant d'innover que de "maîtriser les effets de chaque innovation" alerte-t-il. 

    Pour J. Testart, "l'homme nouveau vaut mieux que cet homme augmenté que calculent avec arrogance les ordinateurs. Plutôt que de technologies envahissantes nos sociétés ont besoin de justice, de convivialité et aussi de sobriété pour la survie d'un monde fragilisé". 

    jacques.testart.free.fr - Décembre 2013

  • L'itinéraire de Mandela fut dicté par sa foi chrétienne

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    Lu sur L'Hebdo : La foi de Nelson Mandela - Guy Sorman

    Nelson Mandela eut plusieurs vies : militant communiste, prisonnier pacifiste, Président charismatique. Il fut aussi le seul récipiendaire du Prix Nobel de la Paix à recevoir au préalable le Prix Lénine, puis la Médaille de la liberté, la plus haute distinction américaine. Quel fil rouge a bien pu relier toutes ses vies successives et d'apparence quelque peu contradictoire ? On risquera ici une hypothèse que confirmeraient certainement ses geôliers, puis les Afrikaners qui négocièrent avec lui la fin de l'apartheid : l'itinéraire de Mandela fut dicté par sa foi chrétienne, un cheminement qui le conduisit de la violenceà la rédemption.

    Mandela chrétien ? J'acquis cette conviction lors d'une unique rencontre à Johannesburg en 1992 : le rayonnement de Mandela, auquel tous ses interlocuteurs furent sensibles, me parut d'ordre mystique plus que politique. Mandela, bien entendu, était chrétien ainsi que la plupart des Sud-Africains, quelle que soit la couleur de leur peau. Les pionniers Afrikaners, qui avaient fondé ce pays, se percevaient comme une tribu d'Israël en exil : ils étaient et ils restent conditionnés par leur lecture assidue de l'Ancien Testament. C'est avant tout cet Évangélisme-là qu'ils ont répandu en Afrique du Sud. La réconciliation entre le mouvement national africain, l'ANC, inspiré plus que présidé par Nelson Mandela, avec Frederik de Klerk, le Président sud-africain jusqu'en 1991, fut sans conteste possible un acte de foi partagé entre deux hommes appartenant à une même confession chrétienne. Le blocus économique du pays par l'Occident a contribué à la fin de l'apartheid mais ne l'a pas déterminé : ce n'est pas le boycott des oranges sud-africaines par les consommateurs européens et américains qui eut raison de l'apartheid, mais le Christ ou plus exactement, la croyance en Lui.

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  • La communion des divorcés remariés

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    De Patrick Kéchichian, écrivain et journaliste, dans le journal « La Croix » (extraits) :

    « La question de l’accès au sacrement de l’Eucharistie pour les divorcés remariés revient régulièrement et bruyamment sur le devant de la scène. La blessure et la frustration subjectivement ressenties par certains fidèles – dont ce n’est évidemment pas la sincérité qui doit être mise en doute – se transforment alors en plainte, et la plainte en revendication. Puis le ton monte. On n’écoute plus, tant il devient urgent de parler soi-même. On oublie de penser sa foi, on se contente de l’éprouver comme un sentiment – un sentiment qui, dès lors, commande la pensée. (…)

    Tout jugement qui veut s’approcher de la vérité doit s’élever de la sphère de l’opinion à celle de la pensée. Or, il faut aller sans attendre au noyau de la question, appeler un chat un chat et un sacrement un sacrement. Que désigne ce mot ? Un rapport étroit, indissoluble justement, entre, d’une part, un geste, une parole liturgiques et, d’autre part, l’économie du salut, contenue et exprimée dans la Révélation biblique. À la lumière de ce rapport, nos vies se déroulent, dans la solitude et le partage, dans les difficultés, les tourments et les joies, les promesses et les ruptures. Les sacrements, ici ceux du Mariage et de l’Eucharistie, n’ont pas vocation à se mettre sous la dépendance de ces difficultés, ou à se définir par rapport à elles.

    En d’autres termes, devant l’autel et devant Dieu, un sacrement reçu l’est absolument. Hors de cette absolue réception, le sens du sacrement tombe, ou au moins s’étiole. À ce sens complexe et dûment réfléchi, on a donc tort d’opposer un droit personnel revendiqué par une conscience propre qui n’est pas juge en la matière, conformément au principe bien connu qui stipule que « personne n’est juge en sa propre cause ». Comme le souligne Mgr Müller, invoquer ici ce droit au nom de la miséricorde divine est une manière de réduire et d’instrumentaliser cet attribut de Dieu, inséparable de sa justice et de sa sainteté. L’expérience vécue n’a pas à entrer en concurrence avec la nature objective de l’acte sacramentaire. Elle n’a pas à lui dicter sa loi.

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  • L'Institut Européen de Bioéthique vous propose une Carte de fin de vie

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    Demandez la Carte de fin de vie de l'IEB !

     

    L’IEB vous propose la Carte de fin de vie.

    Il est toujours difficile de penser à notre propre mort. N’avons-nous pas peur d’aborder ce sujet avec nos proches et parfois notre médecin ?
    La Carte de fin de vie proposée par l’IEB permet de comprendre certains concepts et surtout de faciliter une communication sereine au sein de la famille.
    Elle nous permet de réaffirmer notre confiance dans le médecin et de refuser autant l’acharnement thérapeutique que le comportement euthanasique. 

    Une Carte à garder sur vous. Découvrez-la (en la téléchargeant sur le site) et n’hésitez pas à la faire connaître autour de vous.

    Pour obtenir des exemplaires de cette carte, merci de nous envoyer une enveloppe pré-adressée et timbrée à votre nom. 
    Institut Européen de Bioéthique - 205 chaussée de Wavre - 1050 Bruxelles

  • Plain-chant à Liège: trois séminaires avec Marcel Pérès

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    Le plain chant vous intéresse ? Voici une offre de trois week-ends organisés par l’Académie de Chant grégorien ( http://www.gregorien.be) à l’Abbaye bénédictine de la Paix Notre-Dame à Liège (Bd d’Avroy, 52) :

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    → Avec Marcel PÉRÈS, directeur de l’Ensemble vocal « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes), trois séminaires thématiques : le chant vieux romain, du 20 au 22 décembre 2013 ; la notation neumatique carrée, du 10 au 12 janvier 2014 ; le plain chant médiéval entre Meuse et Rhin, du 7 au 9 mars 2014 .Plus de détails :

     Ici  L’Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège

     ou là : Trois séminaires à Liège avec Marcel Pérès. 

     Renseignements et inscriptions : secrétariat de l’académie à Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7, B-4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence : tél. portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). Courriel :jpschyns@skynet.be. On peut aussi s’inscrire ici : Inscription en ligne 

  • Ancien rite et nouveaux horaires pour l’abbaye de Wisques (Nord-Pas-de-Calais)

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    L’abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques (près de Saint-Omer, dans le Nord-Pas-de-Calais, a été reprise au mois d’octobre par les moines de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault.

    L’arrivée de treize frères venus de Fontgombault s’accompagne du départ de huit moines sur quatorze de Saint-Paul de Wisques dans plusieurs monastères de la famille de Solesmes à Ligugé dans la Vienne, Saint-Wandrille et Croixrault en Normandie, La Source à Paris, Keur Moussa au Sénégal ou Solesmes même, dans la Sarthe.

    Quelques informations pratiques pour les visiteurs et retraitants :

    Adresse :

    exergue-abbaye.jpgAbbaye Saint Paul de Wisques
    Rue de l’école
    62219 Wisques
    France 
    Tél. : 03 21 12 28 50

    Hotellerie

    Vous éprouvez le besoin de vous arrêter un peu pour réfléchir, prendre une décision, aller à la rencontre du Seigneur qui vous attend…?

    Vous cherchez un lieu de silence et de recueillement ?
    Vous souhaitez partager, avec la communauté la prière liturgique de l’Église ?

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