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Actualité - Page 1556

  • "Tout ça..." et les jeunes pro-life ; des questions et des réponses sur une émission discutable

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    Antony Burckhardt répond aux questions soulevées par la diffusion d'une émission ("Tout ça ne nous rendra pas le Congo") que Safia Kessas a consacrée aux jeunes organisateurs de la Marche pour la Vie :

    ''Le temps des cerises" est sorti il y a une semaine, reflète-t-il fidèlement vos actions ou relève-t-il de la désinformation ?

    Comme vous le savez, un sujet journalistique (reportage, documentaire, JT) n'est jamais un miroir de la réalité. Quel que soit son parti pris il est toujours et avant tout une construction. Pour réaliser ce sujet Madame Kessas et son équipe ont dû élaborer un scénario. En fonction de celui-ci ils ont ensuite procédé à des coupes. Ce qui était inévitable dans la mesure où ce documentaire dure 20 minutes tandis que sa réalisation s'est étendue sur un an ! Comme vous j'ai découvert le scénario en question quelques jours avant la diffusion, sur le site de la Rtbf : nous sommes des croisés qui militons contre tous les vices que compte la société belge, et je suis une illustration vivante du péché d'orgueil. A partir de ce moment l'affaire est pliée : tout ce qui accrédite ce scénario sera diffusé à l'écran, le reste ira aux oubliettes...

    Avez-vous des exemples concrets qui révèlent le parti-pris de la Rtbf ?

    Ils sont nombreux, mais je vais me limiter à trois. Commençons par la première séquence ou nous sommes filmés distribuant des tracts rue Neuve à Bruxelles. Comme vous avez pu le constater j'essuie plusieurs refus consécutifs. Bien sûr, Mme Kessas et son équipe n'ont pas inventé ces images... Mais en ne diffusant que celles-ci ils laissent croire que nos campagnes de rue ne reçoivent qu'indifférence ou hostilité. Pourtant, en six mois, c'est près de 15 000 tracts couleurs qui ont été distribué et des centaines de dialogues engagés ! Deuxième exemple : Safia Kessas a totalement zappé les visites que nous avons effectuées auprès du grand rabbin de Bruxelles et auprès de l'imam de la mosquée du cinquantenaire. A-t-elle jugé ces images indignes des ultras que nous sommes ? Enfin, que penser de la conclusion du documentaire qui met en scène un monsieur tenir un discours imbuvable pour le spectateur belge ? J'ai constaté que c'est la troisième fois que cette personne apparaît dans les reportages des chaînes francophones.. Est-ce vraiment un hasard ?

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  • Quand tout s'achète et se vend : le sexe, l'amour et à présent la vie

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    Lire cette opinion de François-Xavier Bellamy sur économie.matin.frTout se vend, tout s'achète : l'amour, le sexe, et maintenant la vie

    Les députés et sénateurs d'opposition opposés au mariage homosexuel et rassemblés dans l'Entente parlementaire pour la famille, se sont déclarés lundi "scandalisés" par des propos tenus par l'homme d'affaires de gauche Pierre Bergé sur la gestation pour autrui.

    OPINION
    En philosophie, rien ne mérite plus de reconnaissance que la générosité intellectuelle qui consiste à aller jusqu’au bout de sa propre pensée. C’est la cohérence d’une idée avancée jusque dans ses conséquences ultimes qui permet en effet d’en discerner le bien-fondé – ou l’inverse. Mais peu d’esprits en sont capables ; on reconnaît une idée à moitié convaincante au fait qu’elle trouve toujours de bonnes raisons de s’arrêter sur le seuil de son propre développement.
  • Noël : refuser le consumérisme

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    Entendu sur France Inter (Guyonne de Montjou) :

    Avez-vous remarqué que nous étions entrés cette semaine dans le temps si caractéristique de Noël ? Une période qui peut apparaître cette année particulièrement anxiogène, non pas pour la fête elle-même, souvent familiale, festive, et parfois associée à des vacances bien méritées… non, je dis anxiogène à cause du terrible mouvement consumériste qui s’apprête à rouler sur nous en cette fin d’année.

    N’avez-vous pas remarqué qu’alors que notre pays se déclare en faillite, qu’on nous demande des suppléments d’impôts, un effort national, eh bien on agite en même temps, sous notre nez une obligation de consommer pas utile… Voilà qui est fâcheux : en temps de crise, Noël devrait être une fête sobre, douce, de communion, d’entraide. Et en fait, comme chaque année, dès la fin novembre, le bruyant et fébrile marché aux tentations s’étale sous nos yeux. Il suffit de passer sur les champs Elysées en ce moment, c’est un spectacle édifiant : Depuis 3 jours, vous ne pouvez presque plus avancer sur les trottoirs, envahis de touristes et de badauds dès la place de la concorde, car des petites cahutes trop éclairées vous proposent 1001 gadgets, gourmandises, bibelots qui termineront au grenier. Tout semble lourd dans cette période : les sacs trop remplis, la queue aux caisses des grands magasins, le froid aux mains chargées, les papiers cadeaux à faire, les revues, toutes flanquées d’un supplément cadeaux de Noel, la nuit qui n’arrive jamais car les arceaux bleus luminescents autour des arbres et les feuilles vertes et rouges qui s’allument et qui s’éteignent l’en empêchent…. Bref tout cela revêt à mon sens un aspect vaguement oppressant, comme si on nous hurlait aux oreilles, à longueur de jour et de nuit « achetez, achetez, achetez » … A chaque fois, il faut tenter d’y résister mais à l’approche des dites fêtes, on finit par rejoindre cette masse informe des consommateurs à l’affût, le temps d’un après-midi onéreux. Bref, Noël au départ, c’est un enfant qui naît sur la paille, dans une crèche… et à l’arrivée, XXI siècles plus tard, on se retrouve de toutes les façons sur la paille !

  • Offir un CD de Noël pour une première annonce de l'Evangile

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    Nous souhaitons donner l’occasion aux chrétiens d’aller à la rencontre des habitants de leur quartier et de leur entourage en partageant leur foi par un geste simple. Nous espérons permettre à plus d’un million de personnes d’entendre le sens profond du message de Noël pour leur donner une chance d’être touchées par lui. 

    Ce projet est porté par Argos Production, P.U.S.H. et les Editions Mediaclap. 

    Voir les autres vidéos : http://www.youtube.com/user/ThePUSHLIVE

    Des centaines de personnes, de paroisses et d'institutions participent à ce projet.

    Plus de 200.000 CDs déjà écoulés en francophonie à ce jour. L'opération en cours jusque début janvier. Redonnons une signification à la fête de Noël dans un contexte religieux, ou moins religieux comme les marchés de Noël, redonnons du sens à la naissance de Jésus, fils de Dieu fait petit enfant ! 

    Offrons un CD vendu à prix coûtant. CD à partir de 0,50 € pour 1.000 ou 1,00€ pour 1 unité (prix dégressif en fonction de la quantité) Frais de port en sus, livré sous 24h à réception du règlement.

    Contact en Belgique : famille@galloy.be ou 04 374 23 74

    Regardez l’interview et le clip tourné en Terre Sainte sur la RTBF Une le 25 décembre à 23h55 dans l’émission « il était une foi ».

    Pour plus d’informations, écouter les 6 morceaux, et consultez les vidéos et dessins animés de ce beau projet : http://www.etoilesdenoel.com/

    http://www.facebook.com/etoilesdenoel

  • Quand l'Egypte se donne une nouvelle constitution

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    Le site "Oasis" pose la question "Quelle Egypte dans la nouvelle constitution" et y apporte la réponse de Nathalie Berard-Maugiron :

    Entrevue avec Nathalie Berard-Maugiron, Directrice de recherche (droit), Institut de recherche pour le développement (IRD) UMR 201 "Développement et Sociétés", Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Par Michele Brignone

    Les partis politiques et les mouvements qui contestent le président Morsi considèrent que la nouvelle Constitution établit une nouvelle dictature. D’un point de vue juridique, est-ce une crainte justifiée ?

    Le projet de constitution conserve les grandes lignes de la constitution de 1971 et en particulier le cadre institutionnel qu’elle avait mis en place. L’exécutif continue à être bicéphale et le président doit partager ses prérogatives avec le premier ministre. Il n’y a plus de vice-président ; en cas de vacance provisoire du pouvoir, c’est le premier ministre qui assure l’intérim. Le projet de constitution retire au président certains pouvoirs dont Moubarak avait abusé et qui avaient été un instrument de la dérive autoritaire de son pouvoir.

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  • A propos du mariage entre personnes du même sexe : chiffres et bouleversements sociétaux

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    Histoires de chiffres et chiffres des bouleversements sociétaux

    Inévitablement les conversations aujourd’hui sont influencées par l’actualité et les manifestations en France. Le mariage des personnes homosexuelles mobilise les foules. Des bus partiront aussi de Belgique le 13 janvier prochain : destination Paris !

    En Belgique, le « mariage » homo est passé inaperçu.

    Non, nous n’avons pas manifesté lorsque le 1er juin 2003, il a été autorisé.

    Quant à l’adoption d’enfants, par des personnes homosexuelles, il y eut – vous en rappelez-vous ?- une petite mobilisation de 5.000 personnes, dans le parc du Cinquantenaire, le 10 septembre 2005 grâce à l’action nationale de plusieurs associations, notamment «  Action pour la famille ».

    En 2007, les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) étaient accessibles non seulement aux couples infertiles, mais aussi aux personnes seules, et donc les femmes homosexuelles. Le nombre de PMA accordées aux personnes homosexuelles n’est pas répertorié, nous semble-t-il. Cela relève de la vie privée…

    Que nous disent les chiffres :

    Le nombre cumulé de mariages de personnes de même sexe depuis 2004 est de 6.625 soit près de 950 mariages "homo" par an. A noter que le nombre cumulé de mariages hétéro est de 307.886

    Pour savoir quelle est la répartition géographique  des mariages entre personnes de même sexe : http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/mariage_divorce_cohabitation/mariages/homosexuels/

    Nombre de divorces  "homo" sur cette courte période de 6 ans : 705

    Ce chiffre est en constante augmentation, trois fois plus en 2010 qu’en 2007. En 2010, pour 1082 mariages de personnes de même sexe,  on enregistre 225 divorces : 24%. Ce taux élevé de 24% de divorces est d’autant plus interpellant, qu’il ne s’applique qu’à une période et à un nombre relativement faible de mariages. Peut-on en déduire une certaine fragilité  et une instabilité des couples "homo" ?

    Passons maintenant aux nombres d’adoptions :

    C’est depuis le 1er septembre 2005 que la loi permettant l’adoption par des personnes homosexuelles est entrée en vigueur. Il faut souligner le fait que ces chiffres comprennent aussi l’adoption par le conjoint homosexuel d’une personne qui était précédemment hétérosexuelle lorsqu’elle a eu cet enfant.

    http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/autres/adoptions/

    Total cumulé d’enfants adoptés par personnes de sexe différent ou personnes seules de 2009 à 2011 : 2.222

    Total cumulé d’enfants adoptés par personnes de même sexe de 2009 à 2011 : 13 (2010 : 2 et 2011 : 10)

    Le nombre de « mariages » semble ne pas évoluer, se stabilisant autour des 1.000 par an. Par contre, le nombre de divorces est en constante augmentation, atteignant le taux de 24%. Le nombre d’enfant adoptés en très grande augmentation, mais restant proportionnellement très faible.

    Alors on pourrait se dire : tout ce « ramdam » autour de l’adoption pour 13 enfants ? Pourquoi une minorité de gens, que nous respectons en tant que personnes, font-ils tellement de bruit par leurs revendications au nom de la non-discrimination ?

    Ces 13 enfants feront-ils autant de bruit dans quelques années parce qu’ils auront été, eux surtout, discriminés par rapport aux enfants ayant pu avoir un papa et une maman ?

  • L'avenir de l'enseignement supérieur, je m'en préoccupe

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    Nous relayons l'appel à la mobilisation contre le plan du ministre Marcourt lancé par les "Alumni" de l'UCL :

    L’AVENIR DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, JE M’EN PRÉOCCUPE !
    Chers Alumni de l’UCL,

    La semaine dernière, par le biais d’une édition spéciale de la Louvain Newsletter, nous vous informions de la vision soutenue par l’UCL dans le débat suscité par l’avant-projet de décret de réforme de l’enseignement supérieur proposé par le Ministre J.-C. Marcourt.

    Vous avez été nombreux à manifester votre soutien à notre Université et à nous proposer d’agir de manière plus concrète.

    En réponse à vos interpellations, et si vous demeurez désireux de prendre une part plus active dans ce débat, nous vous invitons aujourd’hui à envoyer pour ce jeudi 20 décembre au plus tard un courriel ou un courrier à l’adresse des Ministres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont vous trouverez les coordonnées ci-dessous (si vous envoyez un courriel, merci de mettre l’adresse info-alumni@uclouvain.be en Cci).

    De manière idéale, pour démontrer que votre mobilisation dépasse tout cadre strictement idéologique ou confessionnel, et que vous avez pour principale priorité la défense et le développement d’un enseignement supérieur de qualité, nous vous recommandons de reprendre simplement le texte suivant, sous l’objet : L’avenir de l’enseignement supérieur, je m’en préoccupe !

    Monsieur le Ministre-Président,
    Mesdames et Messieurs les Ministres,

    Au regard du très vif débat suscité par l’avant-projet de décret de réforme de l’enseignement supérieur, je voudrais vous faire part de ma très grande préoccupation quant à l’avenir de l’ensemble de nos universités, de nos hautes écoles et de nos écoles supérieures artistiques, qu’elles se situent en Wallonie ou à Bruxelles.

    Je voudrais également vous inviter à demeurer pleinement à l’écoute des arguments de tous les interlocuteurs en présence, de telle manière que toute réforme -ou évolution- du paysage de l’enseignement supérieur permette véritablement à celui-ci de conserver et d’accroître son degré d’excellence, tant en matière de formation que de recherche.

    Car cette excellence constitue la seule garantie d’avenir pour tous les acteurs de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, qui devront très prochainement –et inévitablement !- faire face à des défis considérables, notamment sur le plan institutionnel.

    Formulant le vœu que vous vous montrerez attentif à la présente interpellation, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre-Président, Mesdames et Messieurs les Ministres, l’expression de mes sentiments distingués.


    Merci pour votre mobilisation et pour votre réactivité.

    Pour en savoir plus, lisez l'édition spéciale de la Quinzaine. 
     

    Adresses des membres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles :

    Monsieur Rudy Demotte
    Ministre-Président du Gouvernement wallon et de la Communauté française
    Rue Mazy, 25/27
    5100 Jambes (Namur)
    rudy.demotte@gov.wallonie.be

    Monsieur Jean-Marc Nollet
    Vice-président de la Wallonie et de la Communauté française,
    Ministre wallon du Développement durable et de la Fonction publique
    Ministre communautaire de l’Enfance, de la Recherche et de la Fonction publique
    Place des Célestines, 1
    5000 Namur
    info-nollet@gov.wallonie.be

    Monsieur André Antoine
    Ministre du Budget, des Finances, 
    de l’Emploi, de la Formation, des Sports et en charge de la politique aéroportuaire
    Rue d’Harscamp, 22
    5000 Namur
    andre.antoine@gov.wallonie.be

    Monsieur Jean-Claude Marcourt
    Vice-Président et Ministre de l’Economie, des PME, du Commerce extérieur et des technologies nouvelles du gouvernement wallon et Vice-Président et Ministre de l’Enseignement supérieur de la Communauté française
    Rue Kefer, 2
    5100 Namur
    jeanclaude.marcourt@gov.cfwb.be

    Madame Fadila Laanan
    Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des chances
    15-17, Place Surlet de Chokier
    1000 Bruxelles
    info.laanan@cfwb.be 
     

    Madame Marie-Dominique Simonet
    Ministre de l’Enseignement obligatoire et de Promotion sociale
    Place Surlet de Chokier, 15
    1000 BRUXELLES
    marie-dominique.simonet@gov.cfwb.be

    Madame Evelyne Huytebroeck
    Ministre de l'Aide à la jeunesse
    Rue du Marais, 49-53
    1000 Bruxelles
    evelyne.huytebroeck@gov.cfwb.be

  • Le mythe de la laïcité turque mis à mal

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    C'est Natalia Trouillier (La Vie) qui attire l'attention sur ce "nouveau coup de canif" porté par le gouvernement Erdogan à la laïcité en Turquie :

    Le gouvernement islamiste prévoit pour la rentrée prochaine des questions de religion dans les concours d'entrée des universités d'Etat.

    Pour les opposants du premier ministre islamiste Recep Tayyip Erdogan, cette mesure montre une nouvelle fois la réislamisation lente de la société turque par le pouvoir. Le symbole est grand: si les cours de religion sont obligatoires dans les écoles, les universités étaient jusque-là laïques et les examens d'entrée dépourvus de toute question sur l'islam.

    La mesure se décline en deux parties: pour tous les étudiants, dès la rentrée de l'année prochaine, cinq questions sur la religion musulmane seront posées aux aspirants élèves. Et pour les étudiants en sciences sociales, ce seront huit questions supplémentaires qui leur seront posées lors d'un examen final. Cette dernière mesure est intéressante en ce sens qu'elle confirme une tactique éprouvée chez les islamistes égyptiens ou maghrébins, qui est d'investir massivement les secteurs sociaux afin de réislamiser la société, mais également de former une élite intellectuelle islamiste importante.

    Cette mesure intervient alors qu'il y a quelques semaines à peine, le gouvernement avait autorisé le port du voile durant les cours de religion dans les écoles publiques, et durci la législation contrôlant l'alcool. En février dernier, le premier ministre avait créé la polémique en disant souhaiter une jeunesse turque "religieuse". Le mois dernier, l'anniversaire de la République laïque turque avait donné lieu à des manifestations importantes de militants laïques, qui s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement.

  • www.familia.org : le nouveau site du Conseil pontifical pour la Famille

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    (Zenit.org) – Le Conseil pontifical pour la famille présentera son nouveau site sur la toile vendredi prochain, 21 décembre. On pourra le visiter à l’adresse : www.famillia.org Le graphisme et les contenus sont complètement renouvelés, indique un communiqué de ce dicastère.Il comptera 5 sections et 25 chapitres en quatre langues pour permettre aux utilisateurs de rechercher et approfondir les aspects liés au monde « fascinant » de la famille, et les engagements quotidiens du dicastère, précise la même source.

    Il regroupera le magistère de l'Eglise catholique sur la famille et l’actualité juridique dans ce domaine, sur la culture de l’amour familial et son témoignage dans le monde, et il se propose de constituer « une référence sur la toile » dans ce domaine.

  • Non, Madame Kadaga n'a pas reçu l'approbation du pape

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    Encore une tentative de désinformation à laquelle le Père Lombardi doit apporter un démenti :

    (ZENIT.org) Le Père Lombardi dément que le pape Benoît XVI ait fait un geste de bénédiction d’une personnalité réputée au moins « homophobe » et rappelle l’opposition du Saint-Siège à la peine de mort. 

    Un groupe de députés ougandais, dont la présidente du Parlement, Mme Rebecca Kadaga, anglicane, ont en effet assisté, parmi des milliers de visiteurs, à l'audience générale du mercredi 12 décembre, en la salle Paul VI du Vatican. Or, Mme Kadaga, se déclare en faveur d’une loi sanctionnant les relations homosexuelles de la peine capitale.

    Le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, rappelle l’opposition totale du Saint-Siège et de l’Eglise à la peine de mort, comme l’indique le Catéchisme de l’Eglise catholique. Il met les choses au point: « Les relations avec la délégation ne débordaient pas du cadre ordinaire et aucune bénédiction n'a été donnée ». Il précise : « Le groupe de députés ougandais a salué le pape, comme toutes les autres personnes participant à une audience avec le pape l'auraient fait, et ce n'est en aucun cas un signe spécifique de l'approbation des actions ou des propositions de Mme Kadaga ».

    En outre, le projet de loi a été sévèrement condamné par Mgr Cyprian Kizito Lwanga, archevêque catholique de la capitale, Kampala, qui recommande « une approche chrétienne bienveillante ».

  • Le modèle belge veut s’exporter

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    Le « salon beige » relaie ce communiqué de Civitas :

    "En Belgique, le sénateur socialiste Philippe Mahoux vient de déposer une série de propositions de loi visant notamment à permettre l'euthanasie des mineurs d'âge. C'est ce même sénateur socialiste qui, la semaine dernière, était venu à Paris expliquer à l'Assemblée Nationale tous les "bienfaits" du "mariage" homosexuel et de la procréation médicalement assistée déjà autorisés l'un et l'autre en Belgique. C'est quasi une constante de retrouver parmi les défenseurs du lobby homosexuel les artisans des lois mortifères. Au parlement belge d'autres réclament déjà un cadre légal permettant d'euthanasier des bébés atteints d'une affection irréversible.

    Ici : Dénaturation du mariage et euthanasie : mêmes partisans

    La Belgique a toujours été une terre missionnaire. Mais ici la nouvelle évangélisation n’est pas celle à laquelle vous auriez pu penser : il s’agit de la bonne parole de la religion laïque (le plus militant des sept cultes reconnus par la loi belge).

  • Assassinat de Lumumba : une affaire judiciaire qui fait pschiiit

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    Nous avions relaté ici : Justice et morale politique : quand un arbre cache la forêt  la plainte déposée récemment en Belgique par des fils de Lumumba, sur base de la législation relative aux crimes de guerre, pour obtenir la condamnation de dix prétendus coauteurs ou complices de l’assassinat politique de leur père.

    Mais cette affaire a déjà du plomb dans l’aile, comme l’explique l’explique Pierre d’Huart dans la « Libre »  (extraits) :  

     « L’assassinat de Patrice Lumumba ne constitue pas un crime de guerre au regard du droit humanitaire applicable en 1961. Il ne bénéficie donc pas de l’imprescriptibilité.

    Patrice Lumumba a été assassiné le 17 janvier 1961. D’après la commission parlementaire mandatée en 2001 pour enquêter sur les faits, certains membres du gouvernement belge et d’autres acteurs belges ont une responsabilité morale dans les circonstances qui ont conduit à la mort de Lumumba. L’année dernière, la famille Lumumba a voulu faire reconnaitre cette responsabilité en déposant plainte contre dix responsables belges pour crime de guerre. Ainsi qualifiés, les faits sont imprescriptibles et peuvent donc encore être jugés aujourd’hui. La Chambre des mises en accusation a déclaré hier la procédure régulière. L’affaire est désormais entre les mains du juge d’instruction. »

    …mais elle n’ira pas plus loin. Pourquoi ?

    « Parce qu’en 1961, les violations du droit humanitaire commises dans un conflit armé non international1 n’étaient pas qualifiables de crimes de guerre. Ce n’est qu’à partir du début des années 1990 que de tels faits ont été ainsi qualifiés et ont entrainé une responsabilité pénale individuelle2. Avant cela, seuls les États et les groupes armés, à l’exclusion des individus, pouvaient être tenus responsables de telles violations. Le meurtre était évidemment pénalement réprimé, mais seulement par le biais du droit pénal national.

    Dès lors que cette qualification de crime de guerre et l’imprescriptibilité qui y est associée ne sont apparues que 30 ans après les faits, c’est le régime de droit commun de la prescription qui doit s’appliquer au meurtre de Patrice Lumumba. Cela signifie que les faits ont été prescrits après 15 ans, à savoir le 17 janvier 1976. Il reviendra au juge d’instruction d’en tirer les conséquences »

    Voir ici :Affaire Lumumba : "il n’y a pas eu crime de guerre"

    …D’autant plus qu’il est difficile d’admettre, quoi qu’en dise par ailleurs « La Libre », que Patrice Lumumba n’était pas partie au conflit : il a été arrêté alors qu’il tâchait précisément de rejoindre la rébellion d’Antoine Gizenga à Stanleyville …Laissons les morts enterrer les morts. Il y a une justice immanente dans cette affaire.