Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1610

  • Un nouvel Hadjadj : "Comment parler de Dieu aujourd'hui"

    IMPRIMER

    Dominique Greiner, dans "La Croix", recense le dernier Hadjadj :

    Le défi de la transmission de la foi est (...) au cœur de l’« Anti-manuel d’évangélisation »  de Fabrice Hadjadj. Il tente de répondre à la question qui lui a été posée par le Conseil pontifical pour les laïcs : comment parler de Dieu aujourd’hui ?

    Tout en étant critique lui aussi à l’égard de la « mystique de l’enfouissement du chrétien social »  quand elle se transforme en « mutisme de la carpe »,  il refuse de se poser en donneur de leçons et adopte une posture humble. Parler de Dieu n’a en effet jamais été une évidence pour personne, le mot Dieu pouvant être si facilement manipulé.

    Le philosophe, converti de l’athéisme au catholicisme, déplace alors le questionnement et propose de réfléchir sur l’essence même de la parole : « Quand on se demande seulement ce qu’il faut faire pour bien parler de Dieu, on finit par n’être qu’un faiseur. La vraie question est plutôt de savoir ce que nous sommes, en tant qu’êtres parlants. »  La parole vraie n’est pas celle du publicitaire qui cherche avant tout à être efficace dans sa stratégie de communication. La force d’un témoignage ne dépend pas de la maîtrise de techniques oratoires.

    Le plus souvent, le témoin cherche ses mots. Son « balbutiement »  vient d’une expérience, du contact avec un événement. Ainsi en est-il aussi de la foi : dans la rencontre avec le Christ, les croyants font l’expérience que « le plus spirituel est uni au plus charnel, la plus haute gloire à la plus commune nature, la miséricorde la plus insondable à la plus abyssale misère. Il n’y a pas de parole adéquate devant une telle disproportion, ou plutôt la seule parole adéquate est celle qui balbutie de merveille et d’effroi, – la seule posture authentique, celle qui perd l’équilibre et part à la suite tout en partant à la renverse. » 


    COMMENT PARLER DE DIEU AUJOURD’HUI   ?
    Anti-manuel d’évangélisation
    de Fabrice Hadjadj .
    Éditions Salvator, 219 p., 19,5 €

    Présentation de l'éditeur :

    Dieu peut-il être un sujet de conversation ? Peut-on le placer entre les derniers résultats de Coupe d Europe et le prochain bulletin météorologique ? Serait-il toutefois beaucoup mieux de disserter savamment dessus, d'en faire un beau concept théologique, de le resituer entre les antinomies de Kant et les généalogies de Nietzsche? La bouche qui vient de dire : « Passe-moi le sel ! » ou « La France forte, c'est maintenant » ou « Vous êtes belle, Monica, puis-je monter prendre un verre chez vous ? », est-elle habilitée à dire quelque chose du divin ? Du reste, le mot « Dieu » peut-il être un mot parmi d'autres dans une phrase, un gros mot, un mot avec une grande majuscule ? L'Infini tient-il en quatre lettres communes (comme le fini en cinq lettres) ? N'est-ce pas le diminuer au moment même où l'on prétend l'exalter ? Ou l'honorer alors qu'on voudrait s'en débarrasser pour toujours ? Au moins deux espèces de personnes ne s'embarrassent pas de ces difficultés : le fondamentaliste et l'athée. Tous deux parlent de Dieu à tort et à travers. Si bien que deux autres types vont s'insurger contre une telle arrogance : l'agnostique et le chrétien enfoui. Tous deux prennent le parti de ne plus en parler du tout. Et puis il y a ceux qui ne se retrouvent pas dans le quadrige de ces factions. Ceux pour qui l'on ne peut parler de Dieu, mais pour qui l'on peut encore moins se taire. Et les voici qui bégayent, bafouillent, balbutient, clowns qui doivent témoigner de ce qui les surpasse... Ils sont envoyés comme hérauts du « Royaume », alors qu'ils font leurs courses chez Leclerc. Ils sont désignés comme « lumière du monde » alors qu'ils cherchent l'interrupteur de leur chambre. Enfin, ils se savent fils du Dieu infini et néanmoins fils de Lucette et Ferdinand, finis, extrêmement finis...

  • L'Aide à l'Eglise en Détresse lance un appel au secours pour les chrétiens du Nigeria

    IMPRIMER
    Les églises ne doivent pas fermer leurs portes malgré les bombes !


    430
    églises détruites depuis les élections du 16 avril 2011

    14 000 victimes depuis dix ans
    250 000 personnes déplacées
    1400 tués par Boko Haram depuis 2010
    12 États sur 36 appliquent déjà la charia (loi coranique)

    Bombes contre les chrétiens

    Avec 150 millions d’habitants, le Nigeria compte environ 50% de musulmans et 50% de chrétiens. Les immenses ressources naturelles du pays, au lieu de stimuler l’économie et de sortir la population de la pauvreté, engendrent conflits continuels et corruption. Depuis une dizaine d’années, la naissance de groupes musulmans intégristes a aggravé cette situation. Les nombreuses attaques contre les chrétiens attestent qu’une véritable persécution et volonté de détruire est à l’œuvre. De 2010 à ce jour, plus de mille chrétiens ont été tués et des dizaines de milliers de personnes blessées dans des actes de terrorisme.

    Lire la suite

  • Respect de la vie : quand le cours de l'histoire s'accélère

    IMPRIMER

    L'excellente Jeanne Smits poursuit son travail de veille au chevet d'un respect de la vie de plus en plus éreinté:

    "On a parfois l'impression que l'histoire s'accélère. Si j'avais le temps je vous parlerais aujourd'hui de quantité de sujets allant de la pression pour faire euthanasier le prince Friso des Pays-Bas, victime d'une avalanche il y a six mois et depuis, dans un « état végétatif », aux mises en garde de scientfiques à la suite d'études en Ecosse sur les conséquences néfastes de la présence de déchets hormonaux, impossibles à éliminer, dans les eaux sales… Ou encore de cette communication scientifique en Irlande attestant que l'avortement direct n'est jamais nécessaire pour sauver la vie de la mère… Ou cette décision en Argentine de refuser que l'exception jurisprudentielle permettant à une femme violée d'accéder à l'avortement soit conditionnée par une attestation médicale ou judiciaire de la réalité du viol… Mais ce soir, je tombe sur ceci.

    La Cour constitutionnelle de la Colombie vient d'ordonner au Procureur général de la nation, Alejandro Ordoñez, de rétracter ses critiques à propos des campagnes de défense des droits reproductifs et de promotion de l'« éducation sexuelle », ainsi que sa demande visant à faire retirer du marché la « pilule du lendemain », ou contraception d'urgence, qu'il présente comme abortive."

    Lire la suite

  • Purifier la conception de Marie ?

    IMPRIMER

    On pourrait ironiser sur cette affirmation au sujet de Celle qui se présente comme l'Immaculée Conception. Ce propos étrange, nous le relevons dans la bouche du cardinal Ravasi, dans un entretien accordé à Zenit. Les cardinaux sont décidément bien bavards par les temps qui courent. A la question : "Comment la culture laïque peut-elle approfondir la connaissance du grand héritage que Marie nous a confié ?", le cardinal, président du Conseil pontifical pour la culture, répond : "Il faudrait tout d’abord « purifier » la conception de Marie – naturellement au niveau populaire – parfois entourée d’une dévotion trop excessive et tendant souvent à être instrumentalisée. La figure centrale est en effet le Christ." Et il insiste sur le besoin de rester : "attentif car la dévotion populaire – comme on a dit – tend à s’exprimer parfois de manière « débridée ». Il est nécessaire de garder un juste équilibre, de manière à ce que la foi en Marie puisse être déclinée et introduite dans la culture et dans sa multiplicité."

    Mais oui, bien sûr! Il faut recadrer tout ça, pour que la dévotion à Marie devienne compatible avec la culture contemporaine où elle pourra "se décliner"! Quel charabia! Mais on y avait déjà pensé; avant lui de nombreuses voix avaient dénoncé la "mariolâtrie", comme si la dévotion à la Mère pouvait faire de l'ombre à son Fils. Mais il y a des gens, y compris dans l'appareil ecclésiastique, qui n'aiment pas trop la dévotion à Marie, ou en tout cas, qui préfèrent "qu'on la remette à sa place". Cela évite, par exemple, de prêter trop d'attention à certains messages de Marie, notamment ceux de Fatima qui constituent une sérieuse mise en garde par rapport aux dérives actuelles.

  • Cherchez l'erreur

    IMPRIMER

    A une question de Zenit : "Eminence, il est notoire que vous avez toujours parlé du Concile Vatican II avec grand enthousiasme. Qu’est-ce qu’il a représenté pour vous ?", le Cardinal Mauro Piacenza (Préfet de la Congrégation pour le Clergé) répond :

    "Comment ne pas être enthousiaste devant un événement aussi extraordinaire qu’un Concile Œcuménique ! En lui, l’Eglise resplendit dans toute sa beauté : Pierre et tous les évêques en communion avec lui se mettent à l’écoute du Saint-Esprit, de ce que Dieu a à dire à son Epouse. En lui, ils cherchent à redire – selon les vœux du bienheureux Jean XXIII – dans l’aujourd’hui de l’histoire, les vérités révélées immuables et à lire les signes de Dieu dans les signes des temps et les signes des temps à la lumière de Dieu ! Dans sa solennelle allocution d’ouverture du Concile, le 11 octobre 1962, ce pape disait : « transmettre pure et intègre la doctrine, sans altérations ni déformations […], cette doctrine certaine et immuable, qui doit être fidèlement respectée, doit être approfondie et présentée d’une manière qui corresponde aux exigences de notre époque ».

    Pendant les années du Concile, j’étais jeune étudiant puis séminariste et j’ai exercé mon ministère sacerdotal, dès le début, à la lumière du Concile et de ses réformes. J’ai été en effet ordonné prêtre en 1969. Je ne peux donc que me considérer fils du Concile qui, grâce également à mes maîtres, a cherché à accueillir, dès le début, les indications conciliaires, selon une herméneutique naturelle d’unité et de continuité. Cette réforme dans la continuité, je l’ai toujours personnellement perçue, vécue et, comme professeur, enseignée."

    Et blablabla! Habitons-nous la même planète ? Ce "miracle du concile", nous en dégustons les effets tous les jours : les vocations ont tari, de nombreuses églises sont fermées, l'Eucharistie est en péril de ne plus être célébrée, les prédicateurs s'éloignent systématiquement de l'enseignement de l'Eglise, les abandons se multiplient, il est devenu très difficile de se confesser ou de faire appel à un prêtre pour les derniers sacrements, le catéchisme n'est plus enseigné, nos enfants ou petits-enfants sont devenus ignares en matière de religion, l'enseignement catholique n'est plus catholique que de nom, les mouvements de jeunesse catholiques ont renoncé à leur engagement confessionnel, etc. Qu'on nous permette de douter des bienfaits de ce concile dont on nous rebat sans cesse les oreilles. Cela finit par devenir un discours oppressant relevant d'une langue de bois totalement insupportable.

  • Un évêque de moins à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

    IMPRIMER

    L’évêque Williamson, aux propos intempérants et indisciplinés, va-t-il être exclu de la Fraternité Saint-Pie X ? C’est ce qu’annonce aujourd’hui Natalia Trouiller sur le site de “La Vie”

    C'est le site traditionnaliste allemand Kreuz.net qui révèle l'affaire, repris par le Vatican Insider: selon eux, la sanction contre Mgr Williamson va tomber dans les prochains jours, et ce devrait être l'exclusion de la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre. Une décision semble-t-il motivée par l'insubordination de l'évêque, et non pour ses prises de position négationnistes et antisémites. Et cette insubordination ne date pas d'hier.

    Car Mgr Williamson a toujours été un électron libre. Au sein de la Fraternité Saint Pie X, où il est entré très tôt (un an seulement après sa conversion de l'anglicanisme au catholicisme, en 1972, comme séminariste), il apparaît très vite comme un intellectuel à la culture remarquable, mais aussi comme une personnalité très indépendante. C'est néanmoins lui que Mgr Lefebvre choisira avec trois autres pour être consacré évêque par lui, posant de ce fait l'acte officialisant le schisme intégriste.

    Lire la suite

  • Quand on vend plus de couches pour les adultes que pour les bébés...

    IMPRIMER

    C'est au Japon et c'est Jeanne Smits qui le relève :

    Japon : la vente de couches pour adultes dépasse celle pour bébés…

    Comme le dit le site lci.tf.fr : « Les ventes de couches pour adultes ont décollé selon le fabricant nippon Unicharm. C'est le signe objectif du vieillissement constant de la population au Japon. »

    Que dire de plus ?

  • Des chemins qui conduisent à Dieu

    IMPRIMER

    Sandro Magister recense un livre, publié en italien, du cardinal Ruini intitulé "À la découverte de Dieu."

    Et pas d'un dieu quelconque, mais de celui dont Jésus est le grand signe. Un livre destiné à ceux qui sont déjà croyants, mais encore avant cela à ceux qui sont perplexes, indécis, inquiets. Et dont le thème est aussi la principale priorité de ce pontificat .

    Depuis de nombreuses années, Joseph Ratzinger avait en tête d’écrire un livre à propos de Jésus. Et il est parvenu à le faire. Il en est de même pour le cardinal Camillo Ruini. L’un de ses principaux projets, depuis très longtemps, était d’écrire un livre consacré à Dieu. Et voici que son "Interview à propos de Dieu", parue aux éditions Mondadori, est depuis quelques jours dans toutes les librairies italiennes.

    L’ouvrage se présente sous la forme d’une interview, à partir de questions intelligentes et mesurées posées par Andrea Galli. Mais l'exposé ne procède pas par sauts. Comme dans les "summæ" médiévales, chaque "quæstio" est ici aussi une étape d’un cheminement qui constitue un ensemble organisé et profondément unitaire.

    Le sommaire des chapitres en donne le découpage :

    - La situation de la foi aujourd’hui
    - La dimension religieuse dans l’histoire de l’humanité
    - L’éclipse de Dieu en Occident
    - La question de Dieu est spéciale
    - Les nombreux chemins de la rencontre avec Dieu
    - Le parcours de l’être
    - Le parcours de la connaissance de la nature
    - Le parcours de la liberté
    - Pour la raison, Dieu est lumière et obscurité
    - Le Dieu de l’Ancien Testament
    - Jésus-Christ, le grand signe de Dieu
    - Le visage du Dieu de Jésus-Christ
    - Dieu pour nous

    À la lecture de ce sommaire, on pressent que l’objet du livre est de tracer, en s’appuyant uniquement sur la raison, un itinéraire vers Dieu pour des gens qui sont à sa recherche ou qui veulent vérifier les raisons de leur foi.

    Les trois "parcours" proposés par les chapitres centraux approchent de Dieu à partir de l’étonnement suscité par notre existence, de notre connaissance incomplète de la nature, et du désir de liberté présent en tout homme.

    Même dans les quatre derniers chapitres, fascinants, où la Bible et les Évangiles sont largement présents et où la figure de Jésus domine, les arguments restent ceux de la raison. Mais une raison qui est ouverte à la possibilité que Dieu se révèle aux hommes. Et qui est donc capable de reconnaître ce grand signe de Dieu planté dans l’Histoire qu’est Jésus-Christ.

    Lire la suite

  • 13-14 octobre : Marche des pères de famille de Spa à Banneux

    IMPRIMER

    Marche_des_Peres_2012_v0.jpg

    Cliquer sur l'image pour avoir accès au dépliant avec les informations concernant cette activité.

  • Le riche programme d'activité de la Famille Saint-Jean pour 2012-2013

    IMPRIMER

    shapeimage_8.pngNous ne pouvons reproduire ici, tant il est foisonnant, le programme des activités proposées par la Communauté Saint-Jean.

    En cliquant sur l'image ci-contre, vous accéderez à la brochure (en pdf) où vous aurez accès au programme du prieuré de Banneux.

  • La succession de saint Lambert à Liège : suspense !

    IMPRIMER

    Nous lisons aujourd'hui sur la Gazette de Liège, sous la plume de Paul Vaute (13/07/2012) :

    Qui sera le 92è évêque ?

    Mgr Jousten atteindra la limite d’âge le 2 novembre prochain. Sa succession prendra peut-être du temps, mais les hypothèses vont bon train.

    A l’instar de la Reine ce mardi, Mgr Aloys Jousten soufflera sur ses 75 bougies dans quelques semaines, le 2 novembre exactement. Le même jour ou le lendemain, comme le veut le code 401 du droit canonique, il écrira au Pape pour lui présenter sa démission. La succession sera alors ouverte mais - faut-il le dire ? - elle occupe déjà amplement les esprits dans le milieu ecclésial liégeois.

    Officiellement, ni "candidat" ni "campagne", bien entendu. La désignation d’un évêque intervient au terme d’un processus qui repose en partie sur le decision-making de la hiérarchie en place et des clercs et laïcs les plus engagés, et en dernière étape sur le decision-taking du Pape. Des noms n’en circulent pas moins, certains avec plus de récurrence que d’autres. Mais ce n’est pas nécessairement prédictif. Le plus cité n’est nullement assuré d’être choisi et on ne peut jamais exclure une "surprise du chef"

    Cette réserve faite, le chanoine Eric de Beukelaer a assurément la cote. Membre du chapitre de la cathédrale de Liège, doyen du centre-ville et président du Séminaire de Louvain-la-Neuve, ce quarantenaire natif de Wilrijk a été précédemment porte-parole de l’épiscopat belge. C’est dans cette dernière fonction que sont devenus familiers, pour le grand public, son visage et sa manière chaleureuse de défendre un catholicisme décomplexé. Comme doyen, il a rapidement imprimé sa marque. "Il repère tout ce qui bourgeonne et il le valorise, explique une de nos sources. Le nouveau site de l’Unité pastorale Saint-Lambert, qui sera inauguré lundi prochain, donne vraiment sa place à tout le monde". Quant à l’intéressé, il n’aime pas trop qu’on évoque son épiscopabilité. "Plus on en parle, moins il y a de chances que ce soit moi !"

    Autre hypothèse, qui tient bien la route elle aussi : Mgr André Warin, évêque auxiliaire de Namur mais venu de Liège dont il a présidé le séminaire. Il a secondé Mgr Léonard, sans être pour autant dans sa ligne, jusqu’au départ de ce dernier pour Malines-Bruxelles, mais il n’a pas été choisi pour lui succéder. Son nom était déjà sur les lèvres en 2001, avant la nomination de Mgr Jousten. Principal handicap : le courant n’est jamais très bien passé entre lui et le staff de l’évêché. "On le dit un peu mou, tardant souvent à prendre une décision", relève un familier du sérail.

    Un petit peu plus loin dans le peloton des pronostics, on trouve l’actuel vicaire général Alphonse Borras, par ailleurs professeur à l’UCL et à l’Institut canonique de Paris. "Il ne cache pas que si on lui demande, il acceptera", dit-on dans les couloirs. Il a l’avantage de bien connaître la maison, mais on risque de se souvenir, en haut lieu, de positions publiques nullement en phase avec le magistère papal, notamment dans une lettre collective de théologiens diffusée en avril 2009. "Il a une vision très sociologique du monde moderne où les gens ne veulent plus s’engager pour la vie", résume un observateur.

    Recteur du sanctuaire de Banneux, Léo Palm ne manquerait pas d’atouts. D’abord parce que le site marial, avec ses quelque 500.000 visiteurs par an, donne une image de l’Eglise plus dynamique et réjouissante que celle des lieux de culte qu’on désaffecte ! Mais on nous parle aussi, entre autres, de Jean-Pierre Delville, professeur à l’UCL, spécialiste de l’histoire du christianisme, "un homme relativement pondéré, ouvert, consensuel ", ou encore du doyen de Liège Rive droite Jean-Pierre Pire . Bref : beaucoup d’appelés pour un élu. (...)

    A noter que si le chanoine de Beukelaer devait être désigné, c’est un épiscopat beaucoup plus long que les deux précédents qui s’ouvrirait, sauf accident ou problème de santé. Né en 1963, il n’aura, en effet, 75 ans qu’en 2038. Son "règne" potentiel s’étendrait donc sur un bon quart de siècle, durée comparable à celle de Mgr van Zuylen (1961-1986).

    L’ancien communicateur de l’Eglise en Belgique peut compter sur le soutien de Mgr Léonard. Et celui de Mgr Jousten ? D’aucuns voient celui-ci pencher pour Mgr Warin, plus proche de sa sensibilité. D’autres lui attribuent des ambitions pour un outsider qui est aussi un ami de longue date, à savoir Emil Piront, ex-curé de l’Unité pastorale Notre-Dame des Sources (Chaudfontaine-Trooz), devenu récemment aumônier national CSC/ACV. Mais le choix de l’évêque est le secret sinon d’Etat, en tout cas d’Eglise, le mieux gardé P.V.

  • 10 bonnes raisons de ne pas légaliser ni le mariage entre personnes de même sexe ni l’adoption par des partenaires de même sexe

    IMPRIMER

    Voici le document provenant du diocèse de Paris sur le «mariage» et l’adoption par des personnes du même sexe. Voici l'intitulé des 10 arguments :

    1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive
    2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
    3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
    4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil
    5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage
    6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme
    7. Privilégier les droits « de » l'enfant plutôt que le droit « à » l'enfant
    8. L'adoption par les célibataires : un faux argument
    9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l'adoption internationale
    10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes

     Consulter ce document (pdf)

    Via foi catholique.com