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Actualité - Page 1609

  • Question(s) Royale(s): Le Palais a saisi le Conseil de déontologie journalistique

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    Nous avons déjà évoqué cette affaire ici  RTBF : Deborsu au placard et là :  Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique.  Selon l’agence Belga relayée par « La Libre », c’est aujourd’hui le Palais du Roi lui-même qui prend une initiative pour ne pas en rester là :

    « Le Palais a saisi le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) sur d'éventuels manquements déontologiques de Fréderic Deborsu, l'auteur du livre "Questions royales", a indiqué mercredi le Palais dans un communiqué. "Le Palais a chargé Maître Alain Berenboom d'introduire cette demande, ce qui a déjà été fait", peut-on lire dans le communiqué.

    Par ailleurs, le comte Thomas de Marchant et d'Ansembourg, cité dans le livre "Questions royales" comme ayant eu une relation intense, hors normes, avec le prince Philippe - sous-entendu homosexuelle -, envisage également de saisir le Conseil de déontologie journalistique (CDJ), a-t-il indiqué au Soir Magazine.

    Ce psychothérapeute renommé, qui a déjà nié être homosexuel, dit penser à sa femme et à ses enfants, qui pourraient être victimes de moqueries dans la cour de récréation. "Je tiens surtout à réagir pour dénoncer un processus, une méthode de travail qui fait du mal", confie-t-il.

    "Je suis effaré d'apprendre que, dans son enquête, l'auteur s'est contenté de deux à quatre témoignages concordants pour estimer que telle ou telle info était vraie!", s'exclame-t-il.

    Si l'intéressé n'a "pas encore pris d'attitude sur les suites à donner à cette affaire sur le plan judiciaire", il compte en tout cas saisir le CDJ et "publier un droit de réponse dans la presse".

    Regrettant que de telles fausses informations aient ainsi été publiées, Thomas d'Ansembourg "voudrait surtout que M. Deborsu reconnaisse publiquement qu'il s'est trompé et qu'il verse un franc symbolique à l'une ou l'autre cause humanitaire".

    "J'aimerais que les personnes qui détiennent un pouvoir d'information, d'influence, ou de décision se mettent au service de ce qui rassemble les humains plutôt que ce qui les divise", conclut-il.

    Ici:Question(s) Royale(s): Le Palais royal a saisi le Conseil de déontologie journalistique

    Pensons aussi aux quatre petits enfants de Philippe et Mathilde lorsqu’ils prendront conscience, plus tard, de ces rumeurs gratuites et inutiles. Dans cette affaire la moralité professionnelle a aussi son mot à dire… 

  • Tourinnes-la-Grosse, 2 novembre, messe grégorienne pour les défunts

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    Ce vendredi 2 novembre à 19h
    en l'église Saint-Martin de Tourinnes-la-Grosse,
    la messe des fidèles défunts
    sera célébrée en latin
    par le Père Christophe Rajewicz, curé de la paroisse.

    La messe sera chantée en grégorien
    par des membres de
    l'Académie de Chant grégorien.

  • En présence du nonce apostolique : pèlerinage à Horion-Hozémont le dimanche 18 novembre à 15 heures

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    Nous répercutons ci-après l'information que nous fait parvenir M. le Curé Pierre Kokot:

    Depuis plus d’un an,  l’église Saint-Sauveur de Horion-Hozémont (près de Liège) abrite une statue de l’Enfant-Jésus de Prague. et  de nombreux pèlerins viennent  confier leurs intentions au Petit Roi. Un pèlerinage a lieu chaque troisième dimanche du mois à 15h (Cantiques, prières, bénédiction des pèlerins). Voir ici : http://stsauveurschola.blogspot.be/p/pelerinage-lenfant-jesus-de-prague.html

    Le dimanche 18 novembre 2012 à 15h, Monseigneur Berloco, nonce apostolique en Belgique, se rendra dans cette église paroissiale:  Mgr le Nonce présidera le pèlerinage et bénira les fidèles. Vous êtes invités à vous joindre à cette manifestation de piété.

  • Egypte : mauvais temps pour les Coptes

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    AFRIQUE/EGYPTE - Persécutions et discriminations contre l'Eglise copte

    Le Caire (Agence Fides) - Alors que l'Eglise copte égyptienne s'apprête à élire son nouveau Pape, Kamil Seddiq, le Secrétaire du Millet Council (Al-Maglis al-Milli), l'organe chargé des affaires administratives de l'Eglise, lance l'alarme à propos des violences et des discriminations qui affectent ses fidèles.

    « La Bible est brûlée et la police n'intervient pas. Il est temps que le Président Morsy démontre qu'il est le Président de tous les égyptiens par des actes et non pas seulement au travers des paroles » a affirmé Seddiq, selon ce qu'indique le quotidien Al Masry Al Youm. Selon Seddiq, après la révolution du 25 janvier 2011, les discriminations et les violences sectes contre les coptes ont augmenté tant dans le domaine de l'éducation que dans les moyens de communication de masse. Des incidents sectaires sporadiques ont été signalés au mois d'octobre à Alexandrie, à Dahshur et à Rafah. Dimanche 28 octobre, cinq coptes ont été blessés dans le cadre de violents affrontements interconfessionnels dans les environs d'une église au sud du Caire, affrontements ayant éclaté lorsqu'un certain nombre d'extrémistes musulmans a cherché d'empêcher les coptes de se rendre à la Messe.

    « Nous devons faire face à l'intransigeance des autorités chaque fois que nous voulons construire une église » a ajouté Seddiq espérant que « le nouveau Pape établisse de bonnes relations avec l'Etat ».
    Le nouveau Pape, qui succédera à Shenuda III, mort en mars, sera tiré au sort le 4 novembre parmi trois noms choisis le 29 octobre au travers du vote de 2.400 prêtres, membres de prestige de la communauté et laïcs. (L.M.) (Agence Fides 30/10/2012)

  • Obsession des sociétés post-modernes ?

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    L’érotisation de la société post-moderne a quelque chose d’obsessionnel comme le relève ici le blog du "salon beige" à propos de la politique libertaire du  gouvernement socialiste de la France:   

    « On va finir par le croire à en juger par les seules actions menées par les socialistes depuis mai : Entre l'enfermement pour faire passer en force le mariage des homosexuels, l'entêtement pour poursuivre la licence des moeurs par le remboursement de la pilule et de l'avortement et encore l'obsession renouvelée de mettre à nu "l'orientation sexuelle" de certains auteurs et personnages historiques ou enfin enseigner sa vision de la sexualité dès l'école primaire, ce Gouvernement ne s'en sort jamais de ses considérations qui s'arrêtent au niveau la ceinture.

    La dernière en date vient de tomber : le ministre de l'éducation dite nationale confie à Michel Teychenné, co-créateur en 1984 de l’organisation « Homosexualité et Socialisme » et partcipant à la Gay-Pride de 2009 à Bucarest, une mission sur l'homophobie à l'école. Juge et parti! Sans s'étendre sur cette mission dont on jugera une fois de plus l'opportunité dans la conjoncture de la France d'aujourd'hui.

    "Vincent Peillon a souhaité débuter ce mois-ci la réflexion sur la lutte contre l’homophobie à l’école. Le ministre de l'Éducation nationale a demandé à Michel Teychenné, élu au conseil municipal de Pamiers et chargé, avec Gilles Bon-Maury, des questions LGBT pendant la campagne électorale de François Hollande, de lui remettre un rapport à ce sujet.

    Cette requête du ministre intervient alors que Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, présentera bientôt au Premier ministre son rapport sur la lutte contre l’homophobie et la transphobie en général. Pas de collision entre ces deux rapports, assure Michel Teychenné à Yagg, puisque dans la lettre de mission qui lui a été adressée par Vincent Peillon (cliquer sur l'image pour l'agrandir), le ministre indique qu'il entend s'inscrire dans «le cadre des actions du gouvernement pour la lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre».

    Il s'agirait donc pour l'élu de Pamiers de prolonger le travail accompli par Najat Vallaud-Belkacem et de l'appliquer spécifiquement à l'école. Le sujet de l'homophobie et de la transphobie à l'école englobe un grand nombre de problématiques et soulève diverses questions".

    Et si nos politiciens élevaient un peu le débat en France? »

    Ici: Une nouvelle mission ordonnée par le Gouvernement : tous des obsédés sexuels?

     Ailleurs c’est pareil et même parfois avec quelques longueurs d’avance, si l’on peut dire 

  • Les questions demeurent posées

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    Une réflexion post-synodale de Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique » :

    « Le cinquantenaire de l’ouverture de Vatican II, le Synode sur la nouvelle évangélisation, l’Année de la foi, autant d’invitations à réfléchir à la situation du christianisme dans le monde contemporain, en définissant risques et chances. Les interventions qui se multiplient sur le sujet ne sont pas d’égal intérêt. Beaucoup d’entre elles conduisent à des impasses, et il est symptomatique de constater que celles qui se réclament le plus de l’ouverture à la modernité, aux tendances contemporaines, à l’évolution des mœurs, sont celles qui apparaissent comme les plus obsolètes, les plus vieillies, comme si elle étaient porteuses d’un virus mortel. D’ailleurs, on le constate sur le terrain. Où sont les communautés les plus vivantes, celles qui associent tous les âges, attirent les jeunes, rassemblent familles avec enfants et bébés que l’on ne manquera pas d’associer à la liturgie eucharistique ? Ces réalités-là sont du côté d’une tradition ecclésiale assumée, tranquille, joyeuse, où l’on sait transmettre la foi de génération en génération.

    Comment s’étonner que là où la critique de l’institution est amère, répétitive et lassante, la continuité n’est pas assurée et que les plans chimériques multiplient échecs et découragements ? Comment le sacerdoce serait-il perpétué là où il est sans cesse vilipendé ? Comment la culture chrétienne pourrait-elle se renouveler, se développer, alors qu’elle est réduite à néant, dès le moment où elle devrait pénétrer les esprits, les cœurs et les imaginations ? Un héritage qui n’est plus assumé, intériorisé, ne peut plus que s’étioler. Une communauté qui n’est plus capable de transmettre est promise au déclin. Quand se décidera-t-on à faire le bilan de certaines catastrophes pour en identifier les vraies causes ? Il ne s’agit nullement de s’enfermer dans la névrose du ressentiment, mais de promouvoir les clarifications nécessaires afin de rebondir. Ce n’est pas une question d’idéologie. C’est une question de vérité, qui se traduit notamment dans le langage et l’identification des modèles. Le langage de vérité se vérifie à l’écho qu’il nous renvoie. Saint Paul, saint Bernard, saint Vincent de Paul, saint Jean Bosco, saint Jean-Marie Vianney, saint Maximilien Kolbe s’exprimeraient-ils ainsi ? Leurs successeurs authentiques – cela ne fait aucun doute – témoigneront de la même vérité et renouvelleront la face de la terre. » 

     ici: Le secret du renouveau

  • Quel bilan pour le synode sur la nouvelle évangélisation ? Réponse du Général des Jésuites

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    Le Père Adolfo Nicolas est le préposé général de la Compagnie de Jésus, en d'autres termes le "patron" des jésuites du monde entier. Il a été l'un des participants du synode sur la Nouvelle évangélisation qui s'est tenur au Vatican du 9 au 28 octobre. Devant les journalistes, il a confié sa vision du Synode sur quelques points importants, présentés par Jean Mercier sur le site de  “La Vie” (extraits):

    Sur le synode et son fonctionnement

    (…) Le travail du synode implique beaucoup de paperasse, et c'est un travail considérable, qui demande des capacités techniques. Mais les Pères qui ont été élus pour faire ce travail l'ont été pour leurs compétences spirituelles et non pas pour leur talent à traiter des documents. Dans quelle mesure cela va-t-il aider l'Eglise et le pape à avancer ? Je suis incapable de le dire. 

    Le Dialogue avec les autres religions

    (…) La réalité dont nous parlons concerne surtout l'islam. En Afrique, c'est une forte réalité. Il y a une prise de conscience grandissante des questions liées au fondamentalisme. Mais il ne faut pas se situer dans une attitude de condamnation et de négativité à l'égard des musulmans (…)

    Sur la nature de l'Evangélisation

     (…) Il nous faudrait prendre conscience de l'Histoire de la Nouvelle Evangélisation et en tirer les leçons. Il y a des choses que nous avons bien su faire, mais nous avons aussi fait de grosses erreurs.

    Sur la participation des laïcs

     (…) C'est un synode d'évêques. Les laïcs sont donc ici invités en qualité d'experts . En ce qui me concerne, j'aimerais qu'ils soient plus nombreux, et pas qu'en situation d'experts. Steve Jobs a dit a propos d'Apple : "Je suis plus intéressé par les questions des consommateurs que par celle des techniciens". J'aimerais que les laïcs puissent aussi être entendus en tant que "consommateurs".

    Ici: "L'Eglise catholique doit donner plus de place aux laïcs"

    Une phrase du P. Nicolas nous fait dresser l'oreille: “il nous faudrait, dit-il,  prendre conscience de l'Histoire de la Nouvelle Evangélisation et en tirer les leçons. Il y a des choses que nous avons bien su faire, mais nous avons aussi fait de grosses erreurs”

    Mais encore? Le Synode n’était-il pas là pour élucider en profondeur ce genre de questions liées à la “nouvelle” (et controversée) ecclésiologie déduite de Vatican II ?

    Le Père général donne sa réponse (un peu avant que la question lui ait été posée): “Le Concile Vatican II, qui a institué le synode, n'a rien dit sur la manière de réunir 250 personnes en un temps limité. Aucune entreprise ne vivrait une chose pareille. Trois semaines, c'est une contrainte énorme, d'autant que toute l'Eglise est représentée”.

    Par elles-mêmes, les assemblées font rarement avancer les choses. L’importance d’un synode ne doit pas être majorée. Ses recommandations éventuellement utiles vaudront ce que les vrais décideurs en feront. 

  • Euthanasie et don d'organes en Belgique

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    Jeanne Smits, sur son blog, se penche sur le prélèvement d'organes telle qu'elle peut être pratiquée en Belgique lors de l'euthanasie :

    La Belgique, seul pays à autoriser officiellement aujourd’hui le prélèvement d’organes au moment de l’euthanasie, compte déjà 9 patients qui ont accepté cette procédure depuis 2005. Un symposium sur la question était organisé ce samedi pour aborder les questions médicales, éthiques, juridiques et pratiques que cela soulève, réunissant plusieurs organisations dont l’Association belge pour la transplantation et « De Maakbare Mens », ce qui peut se traduire comme « L’homme faisable », « L’homme fabriquable » ou « L’homme réparable ».

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  • SOS urgent pour le Monastère Saint-Charbel (Bois Seigneur Isaac)

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    SOS urgent pour le Monastère St Charbel de Bois Seigneur Isaac !

    Le Monastère Saint Charbel de l’Ordre Libanais Maronite, basé en Belgique, à un urgent besoin de notre aide à tous !

    Il y a vraiment URGENCE !

    • Que vous soyez chrétiens ou pas …
    • Que vous soyez belges, français, suisses, luxembourgeois ou encore, québécois, libanais, de l’île de la Réunion, de Madagascar, de Guyane, de Tahiti, d’Afrique et d’ailleurs …
    • Vous tous qui nous lisez aux 4 coins du monde (nous le savons via nos statistiques…et oui), j’ose croire que cet appel vraiment urgent à votre générosité sera entendu par le plus grand nombre et matérialisé rapidement dans les faits.

    Il n’y a pas de grands ou de petits dons.  Il y a des dons tout simplement.  

    Au minimum, si vous ne pouvez ou ne voulez donner, organisez des collectes, faites circuler cet appel à l’aide autours de vous, sur tous les réseaux sociaux Facebook, Twitter, sur vos blog’s… mais aussi dans vos communautés, dans vos paroisses, parlez en à vos prêtres, à votre évêque, bref à tout le monde et jusqu’au Saint Père si possible ! …

    TOUS avons le pouvoir et le devoir d’aider nos moines qui n’ont de cesse de prier pour nous TOUS !
    Pourquoi cet appel aux dons, les faits:

    Le monastère St Charbel (vue aérienne ci-dessus et lien Google map) est un ensemble de bâtiments qui date du 17ème siècle qui est situé à Bois Seigneur Isaac dans la province belge du Brabant Wallon.  Un pan de la toiture du corps de logis où résident les moines a percé et laisse infiltrer les eaux pluviales.  A cause de la surcharge et des infiltrations, un plafond s’est écroulé sur le lit d’un moine alors qu’il dormait ! …

    Vous l’aurez compris, les dégâts sont conséquents et les frais après expertise s’élève à … 100.000 Euro ! Un fameux défi de solidarité !  Hors, nous sommes en Automne, dans un mois, l’hiver.

    Bien évidemment, les moines libanais qui ont succédé aux frères prémontrés voici à peine 3 ans n’ont pas les moyens financiers de sortir un telle somme d’argent pour réparer dans l’urgence.  Ce bâtiment historique recelle les saintes reliques d’un miracle eucharistique survenu au XVème siècle ainsi qu’une relique importante de Saint Charbel qui attire nombre de pèlerins.  Les sommes déjà récoltées sont insuffisantes pour entamer les travaux urgent.

    Versez vos dons uniquement au compte bancaire : BE03.0016. 0552.3384 (GEBABEBB)

    Ordre libanais maronite AB / Rue armand De Moor, 2 /  BE- 1421 Ophain Bois Seigneur Isaac

    Communication: Réparation toiture

    Les moines du monastère Saint Charbel vous remercient de tout coeur pour votre don et votre générosité étant particulièrement conscient du temps économiquement difficile que beaucoup d’entres vous connaissent.   Nous en sommes conscient.   Soyez donc en doublement remercié et que le Seigneur vous le rende au centuple perpétuant ainsi la chaîne d’Amour et de Solidarité !

    *La copie de cette page est permise par JMCO International ONG uniquement

    pour des fins de distributions avec ou sans la mention de JMCO International ONG

    © JMCO International 2012

  • Plain-chant sur Liège: à partir du 10 novembre 2012

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    ACADÉMIE DE CHANT GRÉGORIEN 

    À l’église du Saint-Sacrement

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    codex calixtinus .jpg

     codex calixtinus

    Cycle de cours 2012-2013

    PLAIN-CHANT ET DÉCHANT

    ouverture : samedi 10 novembre 2012 à 15 h

     Sur les chemins de Compostelle

    et autres lieux de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles)

    De novembre 2012 à mai 2013

    avec Stéphan Junker

    Stephan Junker_2.jpg

    Douze leçons deux samedis après midi par mois Deux journées festives

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg 

  • La grande mue des églises

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    En Belgique, l’Eglise c’est comme les multinationales industrielles : on "restructure", avec l’aide des pouvoirs publics. Triste descriptif de Christian Laporte, dans « La Libre » du 29 octobre :

    « Qui dit redécoupage des paroisses, pense aussi à la (ré)affectation des églises. L’évêque d’Anvers donne le ton : des 300 actuelles, il n’en restera qu’environ 70.

    Ce ne fut pas à vrai dire un thème électoral récurrent de la récente campagne municipale mais on peut penser que la prochaine législature communale sera marquée dans nombre d’entités de nos trois régions par la réorganisation des paroisses même si en toute logique constitutionnelle, ce n’est pas une question à traiter en premier lieu par les instances politiques mais par les responsables ecclésiaux. Dans les plus hautes sphères ecclésiales, l’on ne le reconnaîtra sans doute qu’à mots couverts mais la sécularisation récurrente de la société belge avec en corollaire une désertion importante des lieux de culte amènera très vite les responsables paroissiaux tant religieux que civils à s’interroger sur l’avenir d’un grand nombre de bâtiments sacrés. La question est du reste en filigrane de la modernisation annoncée du décret impérial de 1809 qui avait notamment créé les fabriques d’église. Même si certaines d’entre elles sont florissantes, les communes doivent souvent intervenir pour "suppléer à l’insuffisance des revenus de la fabrique" . En fait, cela bouge en la matière depuis une décennie puisque les Régions peuvent désormais organiser le patrimoine et les finances des fabriques. Il se fait qu’une nouvelle révision est à l’ordre du jour. En Wallonie, la réflexion sur la réaffectation des lieux de culte est en cours et au cabinet de Paul Furlan (PS), ministre des Pouvoirs locaux, l’on annonce le dépôt d’une note au gouvernement wallon pour le début de l’an prochain.

    Si à ce jour aucune position définitive n’a été adoptée, c’est parce que beaucoup de principes sont en jeu : il y va de l’exercice des libertés constitutionnelles mais il est aussi question du droit de propriété et de la (dé)sacralisation des lieux de culte.

    En Flandre, depuis 2004, un décret permet une planification pluriannuelle du budget alloué par la région aux fabriques d’églises. Mais il a entraîné des lourdeurs administratives et c’est pourquoi le vice-ministre-Président flamand, Geert Bourgeois a remis l’ouvrage sur le métier dès l’an dernier. Et cela a débouché récemment sur le vote d’un nouveau décret qui permet d’avoir une vision plus claire des futures affectations des bâtiments paroissiaux. Mais dans ce dossier, il faut aussi l’aval des principaux intéressés. La question a encore été abordée par l’évêque d’Anvers, Mgr Johan Bonny le week-end dernier lors de la célébration du cinquantenaire de l’autonomie de son diocèse et cela en conclusion d’une longue réflexion menée au niveau du diocèse où les fidèles avaient été invités à se prononcer sur leurs priorités. Le choix est clair : des 300 paroisses actuelles du diocèse, il n’en subsistera finalement qu’une septantaine soit au moins une par commune.

    Geert Bourgeois s’est réjoui de cette avancée qui permettra de mieux structurer la gestion des entités paroissiales. Jusqu’ici, un conseil central s’imposait dans chaque commune flamande s’il y avait au moins 4 paroisses; il suffira qu’il y en ait 2 désormais. Avec comme conséquence que le pouvoir politique et les responsables religieux pourront aussi mieux prendre à bras-le-corps la problématique du maintien des églises et leur éventuelle désaffectation. Et dès lors redéfinir un avenir pour quelque 1 800 lieux de culte"

    Face à la désertification des lieux de la foi dans nos contrées, trois solutions sont possibles : la plus radicale consiste à les démolir ou à les réaffecter à des fonctions purement séculières : c’est la tentation d’une Eglise malade qui désespère de guérir. Ceux qui n’ont pas  "laissé toute espérance", comme Dante au seuil du troisième Chant de l’Enfer, choisissent de doubler le sanctuaire d’un parvis des gentils pour accueillir des activités culturelles en harmonie avec le culte proprement dit. Ce ne peut être qu’une pierre d’attente, celle du jour où nos diocèses en crise s’ouvriront enfin, sans réticence, à l’œuvre missionnaire des pays ou des congrégations nouvelles qui ont reçu la grâce qui leur a été retirée.   

    On connaît l’exemple emblématique de l’église du Saint-Sacrement à Liège qui, voici bientôt dix ans, a été prise en mains par une association de fidèles alliant la promotion du culte à celle de la culture et de la sauvegarde du patrimoine. Mais quelques hirondelles ne font pas le printemps : celui de la nouvelle évangélisation suppose l’appel aux semeurs et aux moissonneurs, là où ils se trouvent. Reste à savoir si les évêques belges procéderont à l’embauche attendue ou si, enfermés dans l’Eglise de leurs rêves, ils se contenteront, comme celui d’ Anvers, de réduire le nombre des paroisses de leur diocèse de 300 à 70...  

  • Deux millions trois cent mille catholiques vivent dans la péninsule arabique

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    Lu sur le site de l’agence kipa/apic ce « post » daté du 28 octobre :

    "Suivez nos vicissitudes avec intérêt et générosité…" De façon quelque peu énigmatique, Mgr Camillo Ballin, vicaire apostolique d’Arabie du Nord, a lancé dimanche 28 octobre un appel aux chrétiens d’Occident afin qu’ils se montrent solidaires et généreux avec les quelque 2,3 millions de catholiques immigrés dispersés en Arabie Saoudite, au Koweït, au Qatar et au Bahreïn.

    Invité par l’œuvre d’entraide catholique "Aide à l’Eglise en Détresse" (AED) à la paroisse de Ste-Thérèse de Lausanne, l’évêque missionnaire d’origine italienne – qui a exercé auparavant ses activités pastorales depuis 1970 au Liban, en Syrie, au Soudan et en Egypte - a rappelé que les catholiques dont il a la charge depuis 2005 vivent dans une situation "tout à fait particulière". Ce sont essentiellement des travailleurs immigrés ayant la liberté de culte uniquement dans des endroits reconnus officiellement et pas ailleurs.

     S’il n’y a pas de statistiques officielles, le nombre des catholiques est estimé à 1,5 million en Arabie saoudite, à 350’000 au Koweït, au même nombre au Qatar, et à 100’000 au Bahreïn, dispersés sur une superficie bien cinquante fois plus étendue que la Suisse.

     A l’origine de l’invitation de cet hôte venu de la Péninsule arabique, Roberto Simona, responsable de l’AED pour la Suisse romande et italienne, a rappelé aux paroissiens de Ste-Thérèse que les chrétiens de cette région du monde subissent de graves violations de la liberté religieuse. "Certains de ces pays ont une application rigoriste de la charia, la loi islamique. Cette population chrétienne peut en tout temps voir sa situation déjà précaire se détériorer encore".

    Des églises trop petites et trop peu nombreuses

    Les travailleurs immigrés présents dans la Péninsule arabique proviennent principalement des Philippines, d’Inde, du Bangladesh, du Pakistan et du Sri Lanka, sans compter les chrétiens des pays arabes - Libanais, Palestiniens, Irakiens, Syriens ou Egyptiens. "Nos fidèles ont une vie très difficile et souffrent souvent de la solitude, souligne l’évêque combonien, car ils vivent seuls alors qu’ils sont mariés et ont laissé leurs proches à la maison. Il est très difficile pour eux de faire venir leur famille, faute de logements et de revenus suffisants. Nous essayons de leur aménager une ambiance familiale, pour qu’ils se sentent moins seuls. Ils sont très réceptifs, disponibles à l’appel de Dieu, car ils savent qu’ils ont besoin de Lui. Nos églises sont vivantes, actives, et nos fidèles veulent des endroits pour se réunir, pour prier, mais nos églises sont trop petites et trop peu nombreuses".

       De plus, note Mgr Ballin, ces travailleurs immigrés ne sont protégés par aucune loi sociale; les étrangers peuvent être renvoyés chez eux d’une minute à l’autre. "L’Eglise ne peut intervenir dans le domaine social et politique…c’est interdit! Nous ne pouvons agir que dans le domaine spirituel". L’évêque missionnaire souligne alors à l’adresse des paroissiens lausannois que "ces travailleurs ont besoin d’être aidés, ils ont besoin de votre prière, de votre générosité pour nous aider à poursuivre notre mission auprès d’eux".

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