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Actualité - Page 1686

  • Irlande : le secret de la confession en péril

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    Irlande: Un projet de loi met en cause le secret de la confession (catho.be)

    A l’avenir, les prêtres irlandais ne devraient plus pouvoir à invoquer le secret de la confession dans le cas d’abus sexuels. Dans le cadre d’un renforcement de la loi pour la protection des mineurs, le gouvernement irlandais prévoit jusqu’à cinq de prison pour les personnes qui négligeraient de dénoncer de tels cas. Du côté de l’Eglise, on répète que le secret de la confession est inviolable.

    Le ministre de la Justice, Alan Shatter, et la ministre de la famille, Frances Fitzgerald, ont présenté le 25 avril 2012 leur projet de loi. Les rapports d’enquête sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise catholique ont montré que la loi devait être renforcée, a souligné Alan Shatter. Il n’est pas acceptable que de tels cas soient couverts par le ‘manteau du silence’. Le projet de loi pour la protection de l’enfance concerne toutes les institutions qui s’occupent d’enfants en dehors des parents: écoles, associations sportives et culturelles, groupes scouts etc. Le projet devrait être discuté prochainement au parlement en vue de son entrée en vigueur d’ici à la fin de l’année.

    Selon le ministre de la Justice, le devoir d’information en cas d’abus sexuels doit aussi s’appliquer aux prêtres ayant reçu de tels aveux en confession. Si un agresseur sexuel en série vient vraiment confesser ses actes, « je ne peux pas m’imaginer comment une personne pourrait s’arranger avec sa conscience en ne transmettant pas cette information à la justice ».

    Le secret de la confession est inviolable.

    Du côté de l’Eglise, on souligne avec force le secret de la confession. Des prêtres se disent prêts à défier la justice. Pour l’évêque auxiliaire de Dublin, Mgr Raymond Field « le secret de la confession est inviolable. La question est close. » « Je ne serais certainement pas prêt à briser le secret de la confession pour quiconque, y compris pour Alan Shatter », a renchéri Sean McDonagh de l’Association des prêtres catholiques, qui représente 800 membres du clergé. Le prêtre rappelle en outre que la confession est ordinairement anonyme.

    La Conférence des évêques irlandais avait déjà réaffirmé par le passé que la levée du secret de la confession serait une atteinte grave aux droits des pénitents. (Apic)

  • Quand la Turquie s'éloigne de l'héritage d'Ataturk

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    Nous lisons sur catho.be : Fin mars, le système éducatif est réformé en Turquie. Allongement de la durée d’enseignement obligatoire: 4 années supplémentaires, mais surtout, les cours de religion islamique s’invitent en classe dès la fin du primaire.

    Désormais, les élèves ne devront plus attendre d’avoir seize ans pour accéder aux « imam hatip », ces écoles de prédicateurs religieux initialement vouées à former des imams. Dès la fin du primaire, vers onze ans, ils peuvent recevoir cet enseignement qui soulève le courroux des laïcs turcs.

    La réforme ne s’arrête pas là. Elle introduit deux cours facultatifs sur le Coran et sur la vie du prophète Mohammed ainsi que l’apprentissage de la langue arabe, en humanités, qui s’ajoutent au cours obligatoire de religion d’une heure par semaine. « Qu’y a-t-il de plus beau qu’apprendre le Coran? » a demandé Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, lors des débats parlementaires. « Aujourd’hui, grâce à notre gouvernement, la nation obtient le droit d’apprendre sa religion. » Facultatifs aujourd’hui, ces cours de religion ne vont-ils pas devenir obligatoires demain? Les milieux laïcs de Turquie se sentent attaqués et craignent la « formation d’une jeunesse religieuse », souhait évoqué par le premier ministre. De plus, le ministère de l’éducation et les enseignants ont été mis devant le fait accompli. La réforme passe donc très mal dans un pays où l’école est, depuis la fondation de la République en 1923, le terrain d’affrontement privilégié entre laïcs et religieux.

    Source : info.catho.be (La Croix/SB)

  • Le droit d'éduquer, une responsabilité fondamentale des parents

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    Le Saint-Siège insiste sur le rôle des parents dans l'éducation et plaide pour la contribution des jeunes dans la société (Anne Kurian sur ZENIT.org)

    Le Saint-Siège insiste sur le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation de leurs enfants et plaide pour la contribution des jeunes dans la société, dans une intervention au Siège de l’ONU à New-York.

    La délégation du Saint-Siège à New York, est intervenue au cours de la 45eSession de la Conférence sur la population et le développement (23-27 Avril 2012), le 24 avril.

    Le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation

    La délégation du Saint-Siège confie sa préoccupation face à une « tendance déconcertante » : « le désir de la part de certains de minimiser le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants, comme pour suggérer que ce n’est pas le rôle des parents, mais celui de l’Etat. »

    Pour le Saint-Siège, « il est important que la relation naturelle et donc essentielle entre les parents et leurs enfants soit affirmée et soutenue, non pas affaiblie ».

    A ce titre, il souligne que, si l’Etat a une « responsabilité » pour « fournir des services d’éducation », cependant le « droit d’éduquer » est une « responsabilité fondamentale » des parents, institutions religieuses et communautés locales. L’Etat doit donc « respecter les choix que font les parents pour leurs enfants et éviter les tentatives d’endoctrinement idéologique ».

    En ce sens, le système éducationnel fonctionne « correctement » lorsqu’il inclut la « participation des parents, de la famille, des organisations religieuses et d’autres organisations de la société civile et du secteur privé » dans la planification et la mise en œuvre de politiques éducationnelles.

    De même, les parents ont « le droit et le devoir » de choisir les écoles de leurs enfants, y compris à domicile, insiste-t-il, rappelant à ce sujet qu’il existe « 250.000 écoles catholiques dans le monde ».

  • Se soucier du salut éternel des âmes ?

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    « Faut-il encore se soucier du salut des âmes? », par le P. Biju-Duval

    Un livre sur l'urgence de l'évangélisation

    Propos recueillis par Anita Bourdin zenit.org

    « Faut-il encore se soucier du salut des âmes? L'urgence de l'évangélisation » : ce livre du P. Deni Biju-Duval arrive à point dans la dernière ligne droite de la préparation au synode sur la Nouvelle évangélisation.

    Il est publié aux Editions de l'Emmanuel (collection IUPG). Le P. Biju-Duval, est professeur de théologie d el’évangélisation à l’Institut pontifical Redemptor Hominis de l'Université pontificale du Latran, et consulteur au nouveau dicastère pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Il livre ici aux lecteurs de Zenit quelques clefs de la nouvelle évangélisation.

    Zenit - Père Denis Biju-Duval, l'évangélisation c'est votre "spécialité"?

    P. Denis Biju-Duval  - Tout dépend de ce qu'on appelle "spécialité". L'évangélisation est mission de toute l'Eglise. Tout chrétien baptisé et confirmé, personnellement ou en communauté, est appelé à témoigner de l'amour du Christ, en actes d'abord, et en paroles chaque fois que des opportunités se présentent. En ce sens, l'évangélisation n'est pas l'apanage de spécialistes, moyennant quoi les autres pourraient se contenter de mener une petite vie chrétienne tranquille. En fait, si vraiment nous prenons conscience de l'extraordinaire surabondance de l'amour de Dieu à notre endroit, nous ne pourrons pas l'empêcher de rejaillir, de déborder de nos coeurs.

    Ma "spécialité" n'est donc pas l'évangélisation en soi, mais la réflexion théologique sur l'évangélisation: comprendre pourquoi l'Eglise est évangélisatrice par définition, apporter des éléments de discernement théologique sur la forme qu'est appelée à prendre l'évangélisation dans les temps que nous vivons.

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  • Le sang des martyrs cambodgiens

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    Phnom Penh (Agence Fides) - La mémoire des martyrs cambodgiens est un héritage et un patrimoine de foi précieux que les fidèles cambodgiens sont appelés à préserver, « orgueilleux et honorés d'être disciples de Jésus Christ » : c'est ce qu'affirme S.Exc. Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP, Vicaire apostolique de Phonm Penh, invitant tous les fidèles à célébrer la mémoire des martyrs cambodgiens lors d'une veillée de prière solennelle qui aura lieu le 5 mai à Tangkok.

    Dans une Lettre pastorale, envoyée par l'Evêque à l'Agence Fides, Mgr Schmitthaeusler, rappelant l'annonce de la Résurrection, exhorte les fidèles à « devenir des témoins de cette Espérance qui a changé la face de la terre », réaffirmant : « Nous devons être orgueilleux et honorés d'être fils et filles de Dieu, parce que Dieu a conclu une alliance avec chacun d'entre nous, parce que Dieu a ressuscité Jésus et nous a donné la vie éternelle ».

    « Jésus nous a appris à servir, à prendre la dernière place, à porter aussi notre croix » remarque l'Evêque, s'attardant sur la condition de l'Eglise au Cambodge, rappelant la contribution des martyrs : « les événements du génocide de Pol Pot ont montré combien les graines de foi semées par nos ancêtres étaient vivantes. L'Eglise a été décimée, le sang de nos évêques, de nos prêtres, de nos frères et soeurs, de nos centaines de baptisés a coulé pour ensemencer à jamais nos rizières. L'Eglise est vivante grâce à ceux qui ont donné leur vie par amour ».

    C'est pourquoi, note Mgr Schmitthaeusler, les fidèles peuvent être « orgueilleux et honorés » d'être membres de l'Eglise au Cambodge, « parce que le sang de nos martyrs vivifie nos communautés ». Le Vicaire apostolique invite les fidèles à participer activement aux célébrations et aux activités des Paroisses, « témoignant de cet amour et de cette compassion de Dieu pour tous les hommes ».

    Environ deux millions de cambodgiens ont été tués entre 1975 et 1979 sous le régime de terreur instauré par les Khmers rouges de Pol Pot. De nombreuses communautés chrétiennes qui vivaient dans de florissants villages organisés avec des églises, des écoles et des dispensaires furent déportées et décimées. Parmi les martyrs cambodgiens, se trouvent S.Exc. Mgr Paul Tep Im Sotha premier Préfet apostolique de Battambang, et le Père Jean Badre, brutalement assassinés en 1975. (PA) (Agence Fides 27/04/2012)

  • Encore les Présidentielles françaises: un vote religieux très convoité ?

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    Sur les matinales du  site de “La Vie” aujourd’hui:

    “C'est une lettre signée de trois prêtres. Le premier, l'abbé Guillaume de Tanoüarn, est à l'Institut du Bon Pasteur; le second, le père Vincent Ribeton, est le supérieur pour la France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre; et l'abbé Coiffet est son prédécesseur à la même FSSP. Trois prêtres de la frange traditionnaliste de l'Eglise, qui écrivent ceci: "Les présentes réflexions ne visent en aucun cas à imposer pour qui voter ou à donner des consignes de vote, mais plutôt à considérer le Bien Commun pour notre pays". S'ils ne donnent pas de consigne de vote, les trois abbés n'en appellent pas moins à voter pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour des présidentielles: "Or, de manière patente, l’un des programmes proposés, porté par le candidat socialiste, démontre une volonté évidente de rupture avec les éléments premiers du Droit Naturel ; les conséquences de l’application d’un tel programme seraient dramatiques pour la vie quotidienne comme pour l’avenir des Français".

     Une initiative qui pourrait ne pas déplaire au président sortant, qui pense trouver dans le vote catholique un réservoir naturel de voix - sans doute a-t-il pris connaissance de notre sondage qui semble avoir confirmé ce postulat pour le vote du premier tour). On a ainsi vu réapparaître les "Cathos avec Sarko", un groupe qui avait déjà investi le web en 2007 sous le nom de "catholiques de l'UMP"  avant de rester étrangement muet devant l'avalanche d'atteintes à la doctrine sociale de l'Eglise du quinquennat, puis de ressortir du bois à l'orée du second tour avec ce nouveau site. Conscients tout de même que le vote Sarkozy ne fait guère l'unanimité chez les cathos de gauche comme de droite, les auteurs citent... le cardinal Barbarin: "Nous les cardinaux ne votons pas pour celui qui nous plaît, mais pour celui qui nous semble le plus apte à remplir cette fonction. Ce n’est pas forcément le meilleur ou le plus intelligent, c’est celui qui nous paraît être le plus à même d’assumer cette charge". Une phrase que l'archevêque de Lyon avait dite à propos de l'élection... du pape.

    A gauche, on ne court guère derrière les voix catholiques. Mais on observe sans déplaisir la faveur annoncé du vote musulman . Et ça ne plaît guère à droite. Un article du site Marianne2.fr expliquait, deux jours avant les élections, que 700 imams appelaient à voter pour François Hollande; pour le coup, la droite s'est offusquée, voyant dans cet appel une "action contre la laïcité". Nommément pris à partie par deux députés UMP, Eric Ciotti et Franck Riester, les deux recteurs des mosquées de Lyon et de villeurbanne, ont démenti toute ingérence. Il faut dire que leur texte, sans appeler à voter pour le candidat socialiste, évoque le "changement" du slogan de François Hollande: "Les musulmans de France ne resteront plus les bras croisés. Ils ne peuvent plus se contenter d’être les «spectateurs» de ces élections. Ils doivent devenir acteurs de leur propre changement. Et pour être entendus, ils doivent prendre leur destin en main en exerçant leur droit de vote en leur âme et conscience". Référence:   Elections : un vote religieux très convoité

     Les imams, les curés, et les « poissons roses » dans tout cela ? A chacun son « moindre mal » semble-t-il.

     Plus intéressante à connaître serait l’attitude de Marine Le Pen (près de 20 pourcents des voix) qui mijote encore ses petits calculs post-électoraux. Eh oui, après les présidentielles, les législatives. Difficile de rester au balcon, difficile de choisir mais entre électoralisme et bien commun, il faut quelquefois se déterminer (pour cela il faut aussi avoir un vrai projet de société). 

  • C'était pour rire, gamin !

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    Sur le site de RTL.be, on découvre cette surprenante version de ce qui a failli être un incident diplomatique sous le titre : Quand le premier ministre marocain snobe Annemie Turtelboom, à la limite de l’incident diplomatique(Fabrice Grosfilley) (C'est nous qui soulignons.)

    La scène se passe le 11 avril à Rabat, capitale administrative du Maroc. Ce jour-là, le premier ministre marocain reçoit en audience Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères, et Annemie Turtelboom ministre de la Justice. Les deux Belges vont avoir droit à un accueil glaçant.

    Abdelilah Benkiran ne semble pas concevoir qu’on puisse lui envoyer en audience une ministre de sexe féminin. Pendant tout l’entretien, il s’adresse donc ostensiblement à Didier Reynders. Pire, le premier ministre marocain explique à son visiteur qu’il parle fort bien le français et qu’il était donc « inutile de venir avec une interprète ».  Le message est donc clair : je ne parle pas avec une femme. Annemie Turtelboom est sous le choc. Tous les dossiers du ressort de la ministre (et ce ne sont pas de petits dossiers: l’égalité homme/femme, les mariages forcés, ou encore le retour des condamnés à des peines de prison dans leur pays d’origine comme le prévoit l’accord de gouvernement) seront finalement abordés par Didier Reynders. En face, le Marocain ne quitte pas son chapelet ("tsabih" ndbelgicatho) de tout l’entretien.

    En sortant de l’audience, Annemie Turtelboom est furieuse. Si Didier Reynders n’avait pas été présent et si elle n’avait pas craint de déclencher un incident diplomatique majeur, elle aurait quitté la réunion en claquant la porte confie-t-elle sur le moment.

    L’anecdote n’est pas sans valeur. Abdelilah Benkiran est membre du PJD, le parti de la justice et du développement, le parti islamiste, grand vainqueur des dernières élections législatives. Ces derniers jours, il s’est même permis de critiquer l’entourage du roi Mohammed VI, du jamais vu. Le Printemps arabe n’est pas encore terminé. Il est encore là et pourrait bien revenir aurait-il déclaré selon l’agence Reuters.

    Deux semaines après l’incident, on temporise côté belge. La porte-parole d’Annemie Turtelboom précise que le premier ministre marocain a voulu faire une blague et qu’il  a fini par s’excuser. Officieusement pourtant, ceux qui m’ont rapporté l’anecdote n’étaient pas sûrs d’avoir entendu ces excuses.

    Bref, une fois encore, on "écrase". Cela n'empêchera pas la classe politique belge de courtiser les mosquées pour y aller à la pêche aux voix. Cela n'empêchera pas non plus les porte-parole du politiquement correct de continuer à se réjouir du "printemps arabe" dont on voit pourtant bien où il conduit...

    A lire également : Maroc-les-islamistes-au-pouvoir-s-activent

  • Les femmes ouzbeks stérilisées de force

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    Une information de Liberté politique : Ouzbékistan : stérilisation forcée des femmes

    Après la Chine, l’Ouzbékistan. D’après l’ONG Avaaz, une politique drastique de « contrôle des naissances » serait en cours en Ouzbékistan. Karimov, le dictateur ouzbek, obligerait les médecins à couper l'utérus des femmes, sans qu'elles l'aient su ou accepté.

    Des militants des droits de l'homme estiment que des milliers de femmes ont été stérilisées secrètement lors d'une visite de routine ou d'un accouchement à l'hôpital. "On indique à chaque médecin ... le nombre de femmes à stériliser ... mon quota est de quatre femmes par mois," a reconnu une gynécologue ouzbek. Les arrestations arbitraires et la torture étant monnaie courante, les femmes n'osent pas parler par peur des représailles, tandis que les journalistes étrangers et les militants des droits humains sont régulièrement expulsés du pays.

    La BBC a récemment diffusé un reportage explosif sur ces stérilisations forcées dans le but d’alerter les dirigeants susceptibles de pouvoir soutenir ces femmes ouzbeks qui ont osé raconter leur histoire malgré la répression violente.

    Source : La politique secrète de stérilisation des femmes en Ouzbékistan (BBC - en anglais)

  • Belgique francophone : la philo pour remplacer cours de morale et religion

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    Lu dans « Lalibre » de ce jour (extraits) :

    Le monde laïque remet en question le projet d’établir un tronc commun aux cours de morale et de religions. Et plaide pour instaurer un cours de philosophie.

    Souvenez-vous. Mi-janvier dernier, la ministre de l’Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet (CDH) annonçait son intention d’instaurer d’ici la rentrée scolaire 2013, dès le fondamental, un "tronc commun" à tous les cours de morale non confessionnelle et de religions (catholique, protestante, israélite, islamique et orthodoxe). Ce projet mûrement réfléchi, en concertation avec le Conseil consultatif des cours philosophiques (CCCP) et les représentants des cultes, devrait être élaboré par un groupe de travail interconfessionnel et de morale déconfessionnalisée. Concrètement, ce "tronc commun" s’articulerait autour de trois axes : le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et l’éducation à une citoyenneté active.(…)

    Mais voilà. Le Centre d’étude et de défense de l’école publique (Cedep) (…) vient de jeter un (gros) pavé dans la mare :

    "Sur le principe d’avoir une matière enseignée en commun aux élèves sur le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel, et l’éducation à la citoyenneté active, nous sommes, évidemment, tout à fait ‘pour’, déclare Pierre Spehl, président du Cedep. Mais le problème que nous soulevons, c’est que l’intention est d’aborder ces matières dans le cadre des cours de morale et de religions existants. Donc, séparément et différemment selon le cours auquel l’enfant a été inscrit." Or, l’objectif poursuivi est que "les élèves puissent bénéficier d’un enseignement commun, quelle que soit l’appartenance philosophique des parents", pointe M. Spehl.

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  • Présidentielles françaises : une profession de foi pour retrouver l'âme de la France

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    Retrouvons l’âme de la France !

    Profession de Foi

    à destination des deux candidats à l’élection présidentielle

    en vue du choix de la société que nous voulons

    pour l’avenir de notre pays et de l’Humain

     
    Messieurs les candidats à l’élection présidentielle,

    Nous, croyants de toutes confessions, spécialement catholique, en union avec tous les humanistes de bonne volonté, affirmons qu’il y a urgence à remettre l’Humain au cœur de la politique pour sortir de la crise socio-économique mais aussi morale et spirituelle de la France. Encore faut-il que l’Homme ne soit pas détruit dans sa dignité intégrale qui recouvre son droit imprescriptible de vivre de sa conception à sa mort naturelle, dans sa famille originelle consacrée par le mariage, et de croire, penser et éduquer ses enfants selon sa conscience guidée par la recherche de la justice et du bien commun, pour accueillir au mieux son prochain.

    « Les catholiques n’entendent pas être des citoyens interdits de parole dans la société démocratique. En exprimant ce qu’ils pensent, ils ne vont pas à l’encontre de l’intelligence et de la liberté de jugement de ceux qui ne partagent pas leur foi. Ils souhaitent une application apaisée et ouverte des lois et des règlements qui définissent le pacte laïc de notre commune République. »

    Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, 3 octobre 2011,

    Quelle société voulons-nous ?

    C’est pourquoi nous souhaitons ici publiquement, qu’à l’image de celle-ci, vos Professions de Foi du 2ème tour prennent l’engagement de réformes préservant ces valeurs imprescriptibles de la dignité et de la liberté et de chaque être humain qui sont inscrites dans son héritage chrétien.

    LA VIE DES PLUS FAIBLES DOIT ETRE PRESERVEE
    Toute personne, quel que soit son âge, son état de fatigue, son handicap ou sa maladie, n’en garde pas moins sa dignité. Pour cette raison, « l’euthanasie est une fausse solution au drame de la souffrance, une solution indigne de l’homme » (Benoît XVI) car elle vise, sous prétexte de compassion, à abandonner les personnes au moment où elles ont le plus besoin d’aide et d’accompagnement.
    > Accroissement de 50% des unités de soins palliatifs.

    LA FAMILLE DURABLE STABILISE TOUTE LA SOCIETE
    La famille, fondée sur l’union durable de l’homme et de la femme, doit être aidée économiquement et défendue socialement car, à travers les enfants qu’elle porte et qu’elle éduque, c’est l’avenir et la stabilité de la société qui sont en jeu.
    > Création d’un ministère de la Famille, de la Vie et de la Cohésion sociale et protection législative de la famille naturelle consacrée dans le mariage.

    LA LIBERTE d’EDUCATION DES PARENTS PRESERVE CELLE DE NOTRE PAYS
    L’éducation est une des expressions majeures du respect de la personne. Une éducation juste implique : la liberté et la responsabilité des parents, la transmission à tous des savoirs essentiels, l’attention spécifique à ceux qui rencontrent des difficultés scolaires, le respect de la liberté de conscience, des enseignements respectueux de la dignité et de la beauté de la vie humaine.
    > Faire des parents de véritables partenaires familiaux de l’élaboration des programmes de sciences humaines, et notamment dans le domaine affectif et les SVT, en respectant les compétences scientifiques des enseignants.

    LA COHESION DE NOTRE PAYS NE DOIT PAS EXCLURE L’OUVERTURE AU MONDE Dans un monde aussi organisé que le nôtre, une régulation des migrations est nécessaire. Elle ne peut pas se réduire à une fermeture totale des frontières. Elle doit permettre d’accueillir au mieux ceux qui se présentent, avec respect et sérieux, et en leur offrant une vraie possibilité d’intégration … à notre modèle de vie national.
    > Améliorer l’accompagnement spirituel des personnes qui le souhaitent dans les Centres de Rétention Administrative

    Mais pour être pérenne, ce choix de société doit être protégé par l’affirmation de ses origines

    NOTRE DEMOCRATIE REPUBLICAINE EST GARANTIE PAR SON HERITAGE CHRETIEN ET HUMANISTE
    « Si, à l’occasion du 50e anniversaire du traité de Rome, les gouvernements de l’Union souhaitent se rapprocher de leurs concitoyens, comment peuvent-ils exclure un élément aussi essentiel à l’identité de l’Europe que la chrétienté, à laquelle la vaste majorité de sa population continue à s’identifier ? »
    Benoît XVI, avril 2011

    > Demander l’inscription des racines chrétiennes de l’Europe dans un document officiel de l’Union européenne.

    Le respect de ces points sera déterminant pour la mobilisation au deuxième tour des croyants de toutes confessions, notamment des quelques 64% de catholiques. Faute de quoi beaucoup d’entre eux se détourneront de vous dans un vote-sanction.

    Pour une écologie de l’Homme sans laquelle la France ne peut être forte de son Espérance ni juste et tempérante de ses valeurs humaines et spirituelles,
    aidez-nous, Messieurs les candidats à l’élection présidentielle, à pouvoir compter sur vous.

    Frigide Barjot, parodiste, mère de famille - Denis Tillinac, écrivain - Chantal Delsol, philosophe - Marc et Florence de Leyritz, fondateurs d’Alpha France - Jacques de Guillebon, philosophe - Charles Consigny, écrivain - Jean-Baptiste Maillard, essayiste - Philippe Ariño, essayiste de l’homosexualité - Thomas Gueydier, père de famille - Violaine Veauvy, étudiante - Guillaume Delpit, père de famille - Hervé de Trogoff, père de famille -

  • L'Eglise catholique d'Angleterre prise à partie

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    Nous lisons sur le blog de Jeanne Smits

    Haro sur l'Eglise catholique en Angleterre et aux Pays de Galles : elle promeut le mariage hétéro dans ses écoles !

    De l'avis des gays, des athées, des laïcs et des humanistes (ai-je besoin de vous faire un dessin ?) l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays-de-Galles a sans doute enfreint la loi sur l'Egalité au pays de Sa Majesté. L'ubuesque « Equality Act » dont je vous ai plusieurs fois entretenu sur ce blog prévoit, comme toutes les législations anti-discrimination déjà adoptées sous la pression de l'Union européenne, que l'on ne « discrimine » pas « à raison de l'orientation sexuelle ». En attendant peut-être des poursuites en bonne et due forme, l'affaire fait du bruit dans la presse de gauche britannique : pensez, la hiérarchie catholique a écrit aux responsables de ses écoles confessionnelles pour que les élèves y soient « encouragés » à signer une pétition contre le « mariage » gay. C'est de « l'endoctrinement », hurlent les associations et la presse.

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  • Les chrétiens du Soudan du Nord pris au piège

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    Soudan : Chrétiens pris au piège par le gouvernement de Khartoum

    source : Portes Ouvertes

    Au Soudan, les chrétiens sont chassés par le gouvernement de Khartoum, mais les frontières vers le sud ont été fermées. Ils sont pris au piège alors que l’hostilité envers eux augmente 

    Le 8 avril dernier, le gouvernement de Khartoum a donné aux chrétiens trente jours pour, soit quitter le pays, soit se faire enregistrer en tant que citoyens soudanais. Mais à leur grande surprise, ces chrétiens se sont rendus compte que les voies terrestres aussi bien qu’aériennes vers le Soudan du Sud avaient été fermées !

    Ceux qui souhaitaient partir pour le Soudan du Sud se retrouvent donc pris au piège dans un pays où l’islam ne cesse de se radicaliser et qui n’hésite pas à considérer les chrétiens comme des ennemis à combattre. En effet, le Soudan se considère en guerre avec le Soudan du Sud depuis que les forces armées des deux pays s’opposent dans la région pétrolière d’Heglig.

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