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Actualité - Page 1684

  • Les discriminations dont sont victimes les chrétiens dans le monde

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    Un article paru sur catho.be, sous la plume de Pascal André :

    Discriminations antichrétiennes : un bien triste panorama

    , qui a publié le 24 avril dernier un document sur la à l’égard des musulmans en Europe, n’a pas encore rédigé de rapport complet sur la situation des minorités chrétiennes. Son antenne française vient toutefois de leur consacrer un dossier complet dans le dernier numéro de son magazine mensuel. Instructif et surtout inquiétant.

    C’est à Henri Tincq, ancien journaliste et spécialiste des questions religieuses au « Monde », que les responsables de « La Chronique », le mensuel d’Amnesty France, ont demandé de dresser un état des lieux des discriminations antichrétiennes dans le monde. Se gardant d’abuser du terme de « christianophobie », celui-ci est bien obligé de constater que ces dernières ont tendance à augmenter un peu partout, ces dernières années.

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  • Vatican II analysé par un des derniers protagonistes du Concile

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    Franzoni_1.jpgLe Vatican Insider mettait en ligne hier cette interview du Père Giovanni Franzoni, ex-abbé de Saint-Paul-hors-les-murs (photo ci-contre, dans les années 70') et "enfant terrible" de l'Eglise postconciliaire, connu notamment pour ses prises de position en faveur de la libéralisation de l'euthanasie et ses choix politiques d'extrême-gauche. Cela ne manque pas d'intérêt car cela met en évidence des ambiguïtés de ces assises conciliaires sur lesquelles nous ne finissons pas de nous interroger (Merci à B.T. pour sa traduction et son initiative) :

    « Les lacunes de Vatican II 50 ans après » - Entrevue avec le père conciliaire Franzone, un des derniers protagonistes du Concile, par Giacomo Galeazzi

    Le Saint Siège se concerte au sujet d’une aventure importante : une réflexion sur le Concile Vatican II qui puisse animer l’année de la foi et ouvrir une nouvelle saison pour le christianisme et l’Eglise catholique dans le monde. Qui sait si, par la révision de l’héritage du Concile dans la perspective de l’année de la foi, l’ex-expert conciliaire Joseph Ratzinger ne nous réserve pas quelques surprises.

    L’ex-abbé de la basilique Saint Paul hors les murs, Giovanni Franzoni (actuel leader des communautés de base qui se réuniront à Naples du 28 au 30 avril pour leur congrès annuel national) à été le plus jeune père conciliaire et, dans cette interview accordée à « Vatican Insider », trace le bilan un demi-siècle après ce Concile.

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  • Quaerere Deum

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    Source : Vatican Information Service (VIS)

    Le Pape s'est rendu ce matin à la Faculté de médecine de l'Hôpital Agostino Gemelli de Rome, qui fête ses 50 ans, où il a prononcé une conférence sur la recherche de l'absolu dans la culture contemporaine. Il a été accueilli par les autorités académiques, le Cardinal Archevêque de Milan, patron de l'Université catholique dont dépend le Gemelli, et le Cardinal Vicaire de Rome, ainsi que par le Président de la Chambre italien et les Ministres italiens de la santé et de la culture. Les sciences expérimentales, a dit Benoît XVI, "ont transformé notre vision du monde et jusqu'à la perception que l'homme a de lui même. Les nombreuses découvertes scientifiques et les nouvelles technologies qui se multiplient à grand rythme doivent être un motif de satisfaction, quoique parfois source de développements inquiétants". Par ailleurs, l'élan qui est à la base du "vaste héritage de culture et de progrès de l'Europe semble oublié. Le Quaerere Deum, cette recherche de l'absolu, comprenait l'exigence de dépasser les sciences profanes... Quoique dans la cadre de physionomies épistémologique et méthodologique propres, la recherche provenait d'une source unique, le Logos qui préside à l'oeuvre de la création et à l'intelligence de l'histoire. Une mentalité fondamentalement techno-pratique entraîne un déséquilibre entre ce qui est techniquement possible et moralement acceptable, au risque de conséquences imprévisibles".

    C'est pourquoi, a poursuivi le Saint-Père, il est "important que la culture retrouve la force de sens et de dynamisme de la transcendance, qu'elle s'ouvre donc franchement au Quaerere Deum... La science et la foi possèdent une féconde réciprocité, une sorte d'exigence complémentaire de l'intelligence du réel... Religion du Logos, le christianisme ne relègue pas la foi dans l'irrationnel mais reconnaît à la raison créatrice l'origine et de sens de la réalité qui s'est manifestée dans le Dieu crucifié, avec un amour invitant à la recherche de l'absolu du Je suis la voie, la vérité et la vie... C'est en parcourant les chemins de la foi que l'homme peut découvrir dans la souffrance et la mort qui traversent l'existence une véritable possibilité de bien et de vie. Il reconnaît dans la croix du Christ l'arbre de Vie, la révélation de l'amour total de Dieu pour l'homme. Le soin de qui souffre devient ainsi une rencontre quotidienne avec le Christ. La mise à ce service de l'intelligence et du coeur devient un signe de la miséricorde de Dieu et de sa victoire sur la mort. Vécue totalement, la recherche est éclairée tant par la foi que par la science, deux ailles qui la propulsent loin, sans oublier la nécessaire humilité ni la conscience des limites. Cette recherche de Dieu rend féconde l'intelligence, devient un ferment de culture et un propulseur de l'humanisme véritable et d'une science qui ne se limite pas au superficiel".

    Dans tout cela, prend place la "mission unique de l'Université catholique, où l'éducation est mise au service de la personne et de sa formation scientifique, ancrée dans un patrimoine de savoirs qui, de génération en génération, a diffusé une sagesse de vie. C'est un lieu où soigner n'est pas un métier mais une mission... L'Université catholique, qui a un rapport particulier avec le siège de Pierre, doit être une institution exemplaire qui ne se limite pas à apprendre en vue d'un bénéfice économique, mais où l'intelligence permet de développer les dons...en dépassant toute vision productiviste et utilitariste de l'existence. L'homme est fait pour le don, qui en exprime et en révèle la dimension transcendantale". S'adressant en conclusion aux patients de l'hôpital, Benoît XVI a tenu à les assurer de sa prière et de son affection.

  • Présidentielles françaises : et les frères maçons ?

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    Dans un article intitulé "Comment les francs-maçons manipulent les candidats", le journaliste de l'Express, , abordait ce sujet délicat le 6 janvier dernier. On constatera que, comme Napoléon après la signature du Concordat, Sarkozy est tombé en disgrâce auprès des frères pour avoir été trop complaisant à l'égard des catholiques... (Les "gras" sont de belgicatho)

    Extraits :

    A ceux qui se demandent si les francs-maçons jouissent encore d'une forte influence électorale en France, Guy Arcizet, le grand maître du Grand Orient de France (GODF), apporte une réponse très claire : "Les candidats à l'élection présidentielle se précipitent avec enthousiasme pour prendre la parole dans nos temples." Pourquoi cet empressement?  

    Pour atteindre les plus de 160 000 frères et soeurs regroupés dans des dizaines d'obédiences, mais surtout parce que chaque initié constitue une petite tête de réseau.  

    Bien sûr, une prestation réussie sous la voûte étoilée, un discours bien accueilli dans la nappe phréatique maçonnique ne suffit pas à gagner la course à l'Elysée. En revanche, ceux qui méprisent l'opinion des "fils de la Lumière" ont toutes les chances de partir avec un lourd handicap. Lionel Jospin, en 2002, et Ségolène Royal, en 2007, l'ont payé au prix fort.

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  • Un avocat des femmes

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    C'est ainsi que Jauffret, sur Agoravox, présente le dissident chinois dont les médias s'abstiennent bien de préciser en quoi il s'oppose au régime chinois :

    Cheng Guangchen, avocat des femmes

    Chen GuangCheng, avocat aveugle de naissance lutte depuis plusieurs années contre les stérilisations et les avortements forcés et tardifs qui se déroulent en Chine dans les régions rurales.

    En effet, malgré les interdictions officielles de telles actions, le taux de naissance doit rester réduit et les autorités locales forcent les femmes à avorter jusqu'à quelques jours avant la naissance et les stérilisent de force pour conserver des statisques correctes. Dénonçant ces actes et lors d'un procès auquel ses avocats ne peuvent assister, l’activiste militant pour le respect des droits humains est emprisonné durant plus de quatre ans puis placé en résidence surveillée avec sa femme et son enfant.

    Il réussit à s’échapper et à rejoindre l’ambassade des Etats-Unis et confirme les tortures subies par lui-même et son épouse dans les réseaux sociaux. Selon Aljazeera, l’avocat autodidacte vient de quitter l’ambassade américaine pour se faire soigner et envisage de quitter le territoire pour la sécurité de sa famille alors que la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton -se trouve en ce moment même en Chine pour une visite officielle.

    Pékin exige des excuses des Etats-Unis et mentionne que l'acte d'assistance à un dissident constitue une action d’ingérence inacceptable au sein même de son territoire. L'histoire de Cheng GuangCheng et de celles de toutes les femmes qu'il défend commencent à être entendue à travers le pays...

  • Liturgie de la messe vernaculaire : de la traduction des paroles de la consécration

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    Océane Le Gall

    ROME, mercredi 2 mai 2012 (ZENIT.org) – Traduire correctement le « pro multis » de la prière de la consécration, pendant la messe, est une question « d’amour » et de « respect » pour la parole de Dieu, explique le P. Federico Lombardi, s.j., dans son éditorial hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican (CTV) dont il est le directeur.

    Mais de quoi s’agit-il ? Il s’agit des paroles de la consécration prononcées pendant la messe, par le prêtre, sur le vin, au Nom du Christ (à la première personne) : cette prière consécratoire parle du sang versé par le Christ « pour la multitude », selon la traduction liturgique en français. Or, l’allemand dit « für alle », c'est-à-dire « pour tous », mais pour être fidèle au latin « pro multis » - proche de l'Evangile - il faudrait traduire par « für viele », « pour beaucoup ».

    Pour le directeur du CTV, la demande de Benoît XVI constitue « une leçon d’amour et de respect vécu pour la Parole de Dieu, de réflexion théologique et spirituelle essentielle et de très haut niveau, pour vivre plus profondément l’Eucharistie ».

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  • Caritas internationalis un peu plus catholica

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    Le Saint-Siège a repris le contrôle de l’œuvre dont on se souvient des  dérives auxquelles le Cardinal Secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone eût le courage de s’attaquer. L’agence VIS (Bureau de Presse du Saint-Siège) communique à ce sujet:

    « Cité du Vatican, 2 mai 2012 : Aujourd'hui a été diffusé le décret renouvelant le statut juridique de la Caritas Internationalis, signé du Cardinal Secrétaire d'Etat et approuvé le 27 avril dernier par le Saint-Père. Voici des passages de la note d'accompagnement rédigée par Mgr.Osvaldo Neves de Almeida (Secrétairerie d'Etat) :La Caritas Internationalis constitue depuis 61 ans un instrument privilégié de la charité de l'Eglise. Et si le Saint-Siège reconnaît sa grande expérience, et en particulier les résultats atteints ces dernières années, il a été rendu nécessaire de réviser son statut juridique pour mieux soutenir son actuelle activité... En 2004, Jean-Paul II a conféré à CI la personnalité juridique publique, largement fondée sur le code de droit canonique. Soulignant le lien particulier de la CI avec le Saint-Siège, le chirographe papal a établi implicitement que sa direction et son action dépendent de la première section de la Secrétairerie d'Etat, confiant au Conseil pontifical Cor Unum une fonction de suivi... Les années d'application de ce régime ont permis de mieux comprendre comment organiser un nouveau statut juridique qui respecte la spécificité de l'organisation tout en précisant les compétences des dicastères intéressés... En mai juin 2011, un groupe de travail composé de représentants de la CI et du Saint-Siège a travaillé à une nouvelle version des statuts, qui tienne compte d'une législation nécessairement complémentaire des dispositions de 2004. Sur cette base, le Pape a chargé le Secrétaire d'Etat d'évaluer le document complémentaire du chirographe, lequel a préparé le présent décret de révision des statuts et du réglement interne.Les articles, 1, 2 et 3 du décret précisent les compétences des divers dicastères au sein de la CI. Le rôle de Cor Unum est en particulier renforcé dans le suivi des actions de l'organisation. Le Conseil pontifical est responsable des textes à caractère doctrinal ou moral... Les articles 4 et 5 fixent les directives de rédaction des nouvelles normes de fonctionnement pour le personnel. Même si le personnel de la CI ne sont pas des fonctionnaires du Saint-Siège, ils appartiennent à sa communauté de travail... L'article 6...fixe la nomination par le Saint-Père de trois membres au moins du conseil de direction...choisies pour leurs compétences et leur appartenance à des régions dignes d'attention... Ceci étant, la désignation de la majorité des membres reste de la compétence des Caritas nationales, de qui dépend la responsabilité de gérer la confédération... Sont également prévus un assistant ecclésiastique et une commission d'assistance... Au nihil obstat du Saint-Siège pour les charges de président et de secrétaire général...le décret ajoute celui relatif au trésorier... L'article 7 réaffirme le principe général de référence du droit canon et de la réglementation vaticane pour les employés des organes basés dans la Cité du Vatican, institutionnellement liés au Saint-Siège.

    Ici : CARITAS INTERNATIONALIS

    Bref : l’organisation d’une tutelle renforcée.

  • BXL, 10 mai : conférence sur le Saint Suaire

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    9782873565022FS.gifJeudi 10 mai à 18h30

    conférence de Pierre de Riedmatten
    pour présenter son livre Le Saint-Suaire (coll. « Que penser de… ? »)

    à la librairie UOPC

    14-16, avenue Gustave Demey, 1160 Bruxelles
    02 648 96 89

    Bienvenue à tous !

    Pierre de Riedmatten est ancien ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique, s'intéresse depuis plus de vingt-cinq ans au linceul de Turin. Il est président de l'association « Montre-Nous Ton Visage ».

      Saint-Suaire (Le)
      Auteur(s) : Pierre Riedmatten (de)
    Parution : 10-11-2011 
    Collection « Que penser de... ? » - n° 78 
    Format : 12 x 19 cm • 144 p.
    ISBN : 978-2-87356-502-2 Prix : 10,00 €     
  • Répondre à l'euthanasie en développant les soins palliatifs

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    L'Homme nouveau publie un numéro spécial consacré aux soins palliatifs. Adélaïde Pouchol présente cette publication :

    « Il faut savoir mourir fièrement lorsqu'il n'est plus possible de vivre avec fierté », écrivait Nietzsche dans le Crépuscule des idoles, offrant à la modernité l'élégance de la formule et la force de la revendication. Les élections présidentielles ont fait de la légalisation de l'euthanasie une question brûlante et rendu d'autant plus nécessaire une réflexion de fond en même temps qu'un engagement toujours grandissant auprès des mourants. Si les lobbies proeuthanasie ont pu faire évoluer les mentalités, pourquoi les tenants du respect de la vie jusqu'à sa mort naturelle ne pourraient- ils pas faire entendre leurs voix ?

    Les soins palliatifs permettent assurément d’offrir aux malades une mort véritablement digne de leur condition humaine, mais trop peu de mourants en bénéficient dès lors que ces soins sont, au mieux, méconnus, au pire délaissés car trop exigeants. Le personnel médical est mal formé à l’accompagnement de fin de vie, tiraillé entre l’interdit de donner la mort et l’obligation de soulager les souffrances. Soigner sans pouvoir guérir parfois pendant de longs mois demeure un vrai défi humain. Il nous paraissait urgent de connaître, comprendre, être à même de répondre de notre choix d’une culture de vie sans seulement s’opposer mais en proposant une approche plus juste de la fin de vie.

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  • Egypte: 14 candidats à la papauté

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    600px-Coptic_cross_svg.pngAprès le décès de Chenouda III, qui sera le prochain “pape” des coptes -orthodoxes? Portrait des trois favoris, dans une liste de quatorze noms qui ont été dévoilés lundi. Un choix important dans un pays où la minorité chrétienne historique ( estmée à 10 % de la population) est fragilisée par le “revival” islamique et menacée par l’islamisme radical.

    Lu sur les matinales de “La Vie” (extraits):

    (…) Parmi les favoris à l'élection, un trio de tête se dessine déjà. Le premier est l'évêque délégué à la jeunesse, le très populaire Anba (Mgr) Moussa, 74 ans, chirurgien de formation avant d'entrer au monastère. Les puristes lui reprochent sa famille protestante, mais ses qualités de négociateur, son image consensuelle et sa forte influence sur la jeunesse copte sont des atouts importants. Depuis qu'il s'occupe des jeunes, il a favorisé la création de plusieurs commissions avec et pour eux; le Groupe pour la Participation Patriotique, afin d'inciter les jeunes coptes à s'investir dans la vie publique égyptienne, en partenariat avec des associations de jeunes musulmans; le Groupe pour le développement culturel, qui oeuvre à la pérennité de la culture copte; et le Groupe Economique, qui vise à favoriser l'émergence d'entreprises dans la communauté. Dès le début de la révolution égyptienne, il s'était fendu de deux tribunes dans la presse pour soutenir la révolte du 25 janvier 2011, avant même la chute de Moubarak.

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  • France : Vote ou abstention; est-ce LA question ?

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    Nous avons répercuté sur ce blog plusieurs prises de position favorables au choix du "moindre mal" lors du second tour des présidentielles françaises. Mais telle n'est pas la position partagée par tous nos amis français soucieux de faire un choix conforme à leurs convictions catholiques.

    A verser au dossier ces deux messages :

    Quel que soit le résultat de dimanche prochain, le monde ne s'arrêtera pas de tourner pour autant. Nous nous souvenons de ces grands frissons qui ont parcouru certaines mouvances françaises lors de victoires de la gauche à la fin du XXe siècle, mouvances qui s'attendaient à l'apocalypse, ou presque. On sait ce qu'il en est advenu avec les alternances qui ont suivi. Il faut quand même se souvenir que l'avortement légalisé en France est un acquis déplorable dû à la "droite libérale", une droite qui n'a pas déployé beaucoup d'énergie pour maintenir des valeurs sur lesquelles on ne peut transiger. Il est effectivement dramatique de constater qu'on en est arrivé à considérer que l'élection d'un triste Pilate est préférable à une autre issue. On est décidément tombé très bas. La grande illusion de ceux qui espèrent un sursaut de la France profonde nous laisse rêveurs. Par quel miracle voudrait-on qu'une lame de fond apporte à une société enfoncée dans le relativisme et l'individualisme un retour aux valeurs éthiques, familiales, spirituelles... auxquelles on a tourné le dos?

    Les perspectives à court terme ne sont pas réjouissantes et nous mettent face à nos responsabilités. La seule urgence est celle d'annoncer un message d'espérance à un monde qui en est cruellement sevré et de témoigner en vérité de Celui qui nous inspire. Si nous commençons par chercher le Royaume de Dieu et sa justice, le reste ne nous sera-t-il pas donné par surcroît, y compris une bonne gouvernance? Non, tout ne commence pas par la politique.

  • Une analyse éclairante de la situation au Nigeria

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    Un responsable de l'Aide à l'Eglise en Détresse (suisse) s'est rendu au Nigeria. Son analyse :

    Nigeria: "Pas question de diviser le pays sur des bases religieuses"

    Rencontre avec le responsable d’AED, Roberto Simona,  de retour d'une mission de 15 jours dans l'etat le plus peuplé de l'Afrique.

    Avant l’arrivé d’un islam militant formaté dans les madrasas (écoles coraniques) du Pakistan, de Somalie et d’Egypte, le Nigeria était un kaléidoscope de différentes ethnies et traditions religieuses cohabitant en paix. Si les messes et cultes du dimanche devaient être suspendus suite aux attaques kamikazes des membres de la secte islamiste "Boko Haram", le nord et le centre du pays risqueraient d’être vidés de leur population chrétienne, confie à l’Apic Roberto Simona.

    Responsable pour la Suisse romande et la Suisse italienne de l’œuvre d’entraide catholique internationale "Aide à l’Eglise en Détresse" (AED), Roberto Simona s’est rendu en mars dernier durant deux semaines dans ce pays d’Afrique de l’Ouest en proie à la violence. Il relève que l’islamisation du pays, soutenue par les pétrodollars de l’Arabie Saoudite, est toujours plus perceptible.

    Les pétrodollars de l’Arabie Saoudite

    Fortes de cet appui financier, les institutions musulmanes se développent toujours davantage. L’adhésion du pays à l’Organisation de la Coopération Islamique OCI (anciennement l’Organisation de la Conférence Islamique), l’instauration de la charia (le droit islamique) dans certains Etats de la Fédération nigériane, l’ouverture de nouvelles banques islamiques, les textes en caractères arabes sur les billets de la monnaie locale, en sont des signes tangibles.

    Comptant plus de 162 millions d’habitants, le Nigeria est le pays le plus peuplé du continent noir. "Les prêtres et les pasteurs dans le pays sont très conscients de l’importance de leur mission et des enjeux politiques que les célébrations des jours de fêtes ont pour la permanence du christianisme là où on cherche à l’éradiquer", lâche Roberto Simona.

    Lire la suite sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (suisse)