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Pièces grégoriennes pour la Nativité de Notre-Seigneur
Chants et commentaires par P. Banken :Lien permanent Catégories : Actualité, Art, Eglise, Foi, liturgie, Patrimoine religieux, Spiritualité 0 commentaire -
Pour Noël, le chemin que nous vous souhaitons

"... Nous vivons dans les réflexions, dans les affaires et dans les occupations qui nous absorbent entièrement et depuis lesquelles le chemin vers la crèche est très long.
De multiples manières, Dieu doit sans cesse nous pousser et nous aider, afin que nous puissions sortir de l’enchevêtrement de nos pensées et de nos engagements et trouver le chemin qui va vers Lui.
Mais pour tous, il y a un chemin. Pour tous, le Seigneur dispose des signes adaptés à chacun. Il nous appelle tous, pour que nous aussi puissions dire: Allons, «traversons», allons jusqu’à Bethléem – vers ce Dieu, qui est venu à notre rencontre.
Oui, Dieu s’est mis en chemin vers nous. De nous-mêmes, nous ne pourrions le rejoindre. Le chemin dépasse nos forces. Mais Dieu est descendu. Il vient à notre rencontre. Il a parcouru la plus grande partie du chemin. Maintenant, il nous demande: Venez et voyez combien je vous aime."
(Benoît XVI, homélie de la messe de minuit, 24 décembre 2009.)
L'équipe de Belgicatho vous souhaite une belle et lumineuse fête de Noël
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Les nouveaux vitraux de la cathédrale Notre-Dame déclenchent une nouvelle polémique
De Solène Tadié sur le NCR :
Les nouveaux vitraux de la cathédrale Notre-Dame déclenchent une nouvelle polémique.
Les critiques affirment que l'accent mis sur la diversité et l'expression émotionnelle risque de traduire un mystère central de l'Église dans le langage visuel de l'époque actuelle, affaiblissant ainsi la cohérence symbolique d'une cathédrale gothique construite autour de la lumière, de la hiérarchie et de la transcendance.
Un an après la réouverture solennelle au public de la cathédrale Notre-Dame de Paris suite à l'incendie dévastateur de 2019, une vieille querelle entre les défenseurs du patrimoine et l'État français — cette fois-ci centrée sur ses célèbres vitraux — a été ravivée.
On espérait que la restauration après l'incendie, qui a également conduit à la décision de reconstruire la flèche et la charpente médiévale à l'identique, mettrait un terme à ce chapitre douloureux de l'histoire de la cathédrale. Au lieu de cela, elle a relancé le débat entre la préservation de l'art traditionnel dans ce chef-d'œuvre de l'architecture gothique et l'intégration de l'art contemporain.
La dernière controverse a été déclenchée par une exposition au Grand Palais à Paris présentant les projets sélectionnés pour les futurs vitraux de Notre-Dame, dont l'installation est prévue en 2026. Sélectionnée en 2024 à l'issue d'un concours soutenu par l'État, la peintre française Claire Tabouret a été chargée de créer six vitraux contemporains destinés à remplacer les vitraux intacts du XIXe siècle conçus par Eugène Viollet-le-Duc pour les chapelles du bas-côté sud de la nef.
La présentation publique du projet a ravivé des tensions que beaucoup croyaient apaisées après un débat similaire concernant la flèche, également conçue par Viollet-le-Duc. La controverse autour des vitraux serait-elle une revanche tardive de la part de ceux qui n'ont pas réussi à imposer un style contemporain à l'extérieur du monument, quitte à laisser leur empreinte sur les parties ayant survécu à l'incendie ?
Les vitraux proposés sont au cœur du débat, et l'exposition les a enfin dévoilés au public. Ces nouveaux vitraux forment un cycle figuratif consacré à la Pentecôte, représentant la Vierge Marie et les apôtres réunis au Cénacle. Les compositions, peintes dans un style figuratif, mettent en scène de grandes figures frontales, privilégiant la présence corporelle et l'expression des émotions. Tabouret, artiste vivant et travaillant en Californie, a déclaré avoir été attirée par la Pentecôte, qu'elle perçoit comme un moment d'« harmonie, de paix et de respect dans la diversité », une formulation que les partisans interprètent comme une tentative de rendre la scène immédiatement accessible au public contemporain. Les critiques, quant à eux, y voient l'introduction d'un langage moral actuel dans un cadre sacré et liturgique.
« Un caprice à 4 millions d'euros »
La réaction fut immédiate, notamment parmi les spécialistes du patrimoine et les personnalités de droite. Stéphane Bern, l'un des plus éminents défenseurs du patrimoine historique en France, a qualifié le projet, dès son origine, de caprice présidentiel.
L'ouverture de l'exposition le 10 décembre n'a fait qu'attiser la colère de ses opposants.
L’historien du patrimoine Éric Anceau l’ a dénoncé comme un fait inacceptable du prince , avertissant que les vitraux de Viollet-le-Duc — qui avaient « miraculeusement résisté au feu » — allaient maintenant être enlevés au mépris du Code du patrimoine français.
Plusieurs élus ont fait part de cette consternation. Le député du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy, a qualifié les vitraux proposés d’« indescriptiblement laids », tandis que l’ancienne députée Laurence Trochu a dénoncé ce qu’elle a qualifié de « caprice à 4 millions d’euros », remplaçant des œuvres intactes et protégées à un moment où une grande partie du patrimoine culturel français se détériore. Plus nuancé, le philosophe Benjamin Olivennes, spécialiste d’art contemporain, a estimé : « Je ne crois pas qu’ils “se feront remarquer” au sens de dissonance, de laideur ou de profanation du lieu. Cependant, ils risquent de paraître de moindre qualité que les autres… »
Soutien de l'Église parisienne
Pourtant, réduire la controverse à un simple affrontement entre le président Emmanuel Macron et ses détracteurs occulte le fait qu'une grande partie du commandement catholique a soutenu le projet. L'archidiocèse de Paris a ouvertement appuyé l'introduction de vitraux figuratifs contemporains à vocation catéchétique explicite et était représenté au sein du comité qui a sélectionné l'œuvre de Tabouret pour ce projet. L'archevêque Laurent Ulrich lui-même a salué cette initiative comme une manière légitime d'aborder les enjeux de notre époque.
Le père Paul-Adrien, frère dominicain et figure influente du monde culturel français, a défendu le projet en rappelant que les murs des chapelles avaient été dépouillés de leurs ornements au XXe siècle. Selon lui, les nouveaux vitraux redonnent couleur, symbolisme et une dimension théologique intelligible, notamment grâce à leur thématique de la Pentecôte. « Ceux qui s'opposent au projet ne veulent pas que l'on parle de la Pentecôte », a-t-il affirmé avec conviction.
Les partisans de cette restauration affirment plus généralement que la netteté des figures et l'intensité des couleurs répondent aux tons pâles de l'intérieur restauré et redonnent de la profondeur visuelle à la cathédrale.
Mais les critiques restent sceptiques. Leur objection ne porte généralement pas sur l'art contemporain en tant que tel, mais sur ce qu'ils perçoivent comme un glissement de sens. À leurs yeux, l'accent mis sur la diversité et l'expression émotionnelle risque de transposer un mystère central de l'Église dans le langage visuel de l'époque actuelle, affaiblissant ainsi la cohérence symbolique d'une cathédrale gothique bâtie autour de la lumière, de la hiérarchie et de la transcendance.
Rejet des recours contre une pétition populaire
Pour Didier Rykner, rédacteur en chef de la revue La Tribune de l'Art et l'un des plus fervents opposants au projet, le problème fondamental ne réside pas dans le style de l'artiste, mais dans la logique de leur intégration. Il a maintes fois soutenu que des vitraux contemporains pourraient légitimement trouver leur place dans des parties de Notre-Dame qui n'en ont jamais possédé, notamment la tour nord, dont les travées ont été endommagées par l'incendie. Une telle solution, affirme-t-il, permettrait à la création contemporaine de s'exprimer sans pour autant démanteler les éléments intacts conçus par Viollet-le-Duc comme faisant partie d'un ensemble architectural cohérent.
Rykner, qui a qualifié le projet d’acte de « vandalisme », a également lancé une pétition demandant le maintien des fenêtres de Viollet-le-Duc, qui a depuis dépassé les 325 000 signatures – un chiffre fréquemment cité par les opposants comme preuve d’une résistance publique soutenue.
Sur le plan institutionnel, le projet a toutefois atteint un stade où un revirement de la décision de remplacer les fenêtres semble de plus en plus improbable. Le recours formé par l'association patrimoniale Sites & Monuments contre ce projet a récemment été rejeté par le tribunal administratif de Paris. À l'inverse, la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture a émis un avis favorable en juin dernier, soutenant l'installation des nouvelles fenêtres. Bien que Sites & Monuments devrait déposer un ultime recours, les critiques reconnaissent que les options juridiques et administratives restantes se réduisent comme peau de chagrin.
Au-delà des querelles de procédure, les opposants insistent sur le fait que les vitraux ne sauraient se réduire à un simple élément décoratif. En filtrant la lumière, ils façonnent l'expérience spirituelle et visuelle d'une cathédrale gothique. Cet argument a été avancé par Maryvonne de Saint-Pulgent, ancienne directrice générale du patrimoine au ministère de la Culture, et par l'Académie des Beaux-Arts, qui a mis en garde contre l'introduction d'œuvres contemporaines au détriment du décor épargné par l'incendie.
L'exposition des dessins de Tabouret a mis en lumière les divergences, sans pour autant rapprocher le différend d'une résolution. Alors que les recours juridiques sont presque épuisés et que le projet avance, la controverse autour des vitraux de Notre-Dame risque de laisser un goût amer chez les défenseurs du patrimoine, même si leurs partisans insistent sur le fait que les vitraux du XIXe siècle, conçus par Viollet-le-Duc, ne seraient pas détruits mais démontés et exposés ailleurs.
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Les pièces grégoriennes du 4ème dimanche de l'Avent
Du site d'Una Voce :
Quatrième dimanche de l’Avent
2. Grad. Própe est02:393. Allelúia Véni02:574. Offert. Ave María02:045. Comm. Ecce vírgo00:51Les moniales bénédictines de l’abbaye Notre-Dame d’Argentan dirigées par notre amie Denise Lebon chantaient les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes. Le disque “Dominus veniet” a paru en 1998.
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Le pape se réjouit de la crèche pro-vie qui « représente une vie préservée de l'avortement ».
De Victoria Cardiel sur CNA :
Le pape se réjouit de la crèche pro-vie qui « représente une vie préservée de l'avortement ».
Le pape Léon XIV admire la crèche réalisée au Costa Rica. | Crédit : Vatican MediaLe pape Léon XIV a remercié lundi l'artiste costaricienne Paula Sáenz Soto pour avoir fait don au Vatican d'une crèche pro-vie, intitulée « Gaudium » (« Joie »), qui représente la Vierge Marie enceinte.
« Je remercie l’artiste costaricien qui, outre le message de paix de Noël, a également souhaité lancer un appel à la protection de la vie dès la conception », a déclaré le pape lors de l’audience qu’il a accordée le 15 décembre aux délégations qui ont préparé le sapin de Noël et les crèches qui orneront le Vatican pendant la période des fêtes.
L'œuvre d'art provenant de ce pays d'Amérique centrale est exposée depuis le 15 décembre dans la salle d'audience du pape Paul VI au Vatican, la grande salle où le pape tient désormais ses audiences générales du mercredi afin que les pèlerins n'aient pas à endurer les températures glaciales de l'hiver romain sur la place Saint-Pierre.
Dans son allocution, le Saint-Père a fait allusion à sa composition, mentionnant les 28 000 rubans colorés qui symbolisent les vies sauvées grâce au soutien apporté par les organisations catholiques aux femmes enceintes en situation de vulnérabilité.
« Cette scène illustre une vie sauvée de l’avortement grâce à la prière et au soutien apporté par les organisations catholiques à de nombreuses mères en situation difficile », a souligné le pape Léon XIV.
Les décorations de la place Saint-Pierre, dévoilées lundi après-midi, arborent une touche italienne. Le sapin choisi provient du Val d'Ultimo, l'une des vallées les plus pittoresques et les moins connues du Tyrol du Sud, en Italie.
Par ailleurs, la crèche de la place Saint-Pierre provient du diocèse de Nocera Inferiore-Sarno, l'un des plus anciens d'Italie : ses origines remontent au IIIe siècle, lorsque Nuceria Alfaterna — l'ancienne ville romaine de la vallée du Sarno — abritait déjà une communauté chrétienne organisée.
« Je vous remercie pour cette œuvre artistique qui intègre des éléments caractéristiques de votre territoire », a déclaré le pape, soulignant que cette crèche traditionnelle comprend une reproduction du baptistère du VIe siècle de la basilique Sainte-Marie-Majeure, l'un des mieux conservés du pays.
Le pape a souligné que cette œuvre rappellera aux pèlerins du monde entier que « Dieu se rapproche de l’humanité, entrant dans notre histoire dans la vulnérabilité d’un enfant. »
« Dans la pauvreté de la grotte de Bethléem, nous contemplons un mystère d’humilité et d’amour », a médité le pape. Il a également mis en lumière la figure de la Vierge Marie, « modèle de silence adorateur », qui garde précieusement en son cœur tout ce qu’elle a vécu, tandis que les bergers glorifient Dieu et partagent ce qu’ils ont vu et entendu. À cet égard, il a souligné « la nécessité de rechercher des moments de silence et de prière dans nos vies ».
Concernant le sapin de Noël, le pape a déclaré que le grand sapin « est un signe de vie et un rappel de l’espoir qui ne s’éteint pas même dans le froid de l’hiver ».
Les lumières qui l'ornent, a-t-il ajouté, symbolisent « le Christ, lumière du monde », venu « dissiper les ténèbres et guider nos pas ». Outre ce grand sapin, les forêts du Tyrol du Sud ont également fait don d'autres arbres plus petits au Vatican, destinés à des bureaux, des espaces publics et divers endroits de la Cité du Vatican.
Cet article a été initialement publié par ACI Prensa, partenaire hispanophone de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.
Journaliste spécialisée dans l'actualité sociale et religieuse, Victoria Cardiel couvre le Vatican depuis 2013 pour différents médias, dont Europa Press et Alfa Án Omega, l'hebdomadaire de l'archidiocèse de Madrid. -
Gaudete : réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (3e dimanche de l'Avent)
Rédigé par un moine de Triors le sur le site de l'Homme Nouveau dans Culture
Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous. Que votre modération soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. N'entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pour présenter vos requêtes à Dieu.
Ta complaisance, Yahvé, est pour ta terre, tu as fait revenir les captifs de Jacob (Philippiens 4, 4 ; Psaume 84, 2)Thême spirituel : la joie
Ce texte bien connu de saint Paul est tiré de l'épître aux Philippiens (4,4). Les Philippiens étaient un peu les préférés de l'Apôtre. La lettre qu'il leur envoie est toute pleine de tendresse, de sérénité, de joie. « Oui, Dieu m'est témoin que je vous aime tous tendrement dans le cœur du Christ Jésus ! » Ce n'est ni un écrit polémique, ni même un document doctrinal, encore que, en plein cœur de cette lettre, saint Paul évoque, dans ce qu'on appelle justement l'hymne aux Philippiens, le grand mouvement de descente du Christ jusqu'à l'humiliation de la croix, puis de remontée jusqu'à la gloire du Père. Un passage magnifique mais qui commence par une invitation gracieuse à imiter Jésus :
« Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (2, 5-11)
Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau
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Les pièces grégoriennes du troisième dimanche de l'Avent ("Gaudete")
Du site d'Una Voce :
Troisième dimanche de l’Avent dit “Gaudete”
2. Grad. Qui sédes02:323. Allelúia Éxcita02:024. Offert. Benedixísti01:265. Comm. Dícite02:37Si vous n’avez pas reconnu qui chantaient en 1956 les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes, découvrez-les en cliquant ICI pour accéder au site d'Una Voce.
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Bruxelles : une crèche qui contredit la centralité du visage dans la foi chrétienne
D'aleteia.org :
À Bruxelles, la crèche qui contredit la centralité du visage dans la foi chrétienne
Dans le christianisme, la Parole de Dieu est incarnée en une personne. Le Verbe s’est fait chair.
Pierre Téqui - publié le 01/12/25Le choix d’une crèche sans visage n’est pas seulement une question esthétique, c’est une question doctrinale. Pour l’historien de l’art Pierre Téqui, le christianisme s’est construit sur un visage reçu. Effacer le visage pour y projeter le sien, ce n’est plus l’Incarnation qui s’offre à voir, c’est notre imaginaire qui se regarde lui-même.
C’est la dernière polémique : à Bruxelles, une crèche inclusive… et donc sans visage. Résumons : à Bruxelles, l’ancienne crèche en bois, devenue instable, devait être remplacée. La Ville a lancé un appel d’offres et confié le projet à l’architecte d’intérieur Victoria-Maria Geyer. Son installation, Les Étoffes de la Nativité, représente la Sainte Famille et les mages sous forme de silhouettes grandeur nature, façonnées à partir de tissus recyclés. Le tout est intégré au dispositif des "Plaisirs d’Hiver" (plus inclusif que "Noël", comme chacun sait).Lien permanent Catégories : Actualité, Art, Belgique, Christianisme, Culture, Débats, Patrimoine religieux 0 commentaire -
"Sacré Coeur" : beau succès du film en Belgique et ce n'est pas terminé
De Vincent Delcorps sur cathobel :
Le film Sacré Cœur franchit la barre des 14.000 spectateurs en Belgique!
Publié leLe film-événement poursuit sa tournée triomphale. Ce jeudi soir, il était projeté à Louvain-la-Neuve et a franchi un nouveau cap.
En France, de semaine en semaine, le film Sacré Coeur bat de nouveaux records. Après avoir franchi la barre des 400 000 téléspectateurs, il se dirige vers celle des 500 000. S'il reste loin du record de Microcosmos (3,5 millions de vues), ce succès est devenu un véritable phénomène. Surtout pour une production à petit budget (environ 800 000€).
De nombreuses séances encore prévues
Le 22 octobre, le documentaire réalisé par le couple Gunnell est sorti dans les salles de Belgique. Et ici aussi, le succès est au rendez-vous. Du 20 au 27 novembre, les radios RCF et CathoBel ont d'ailleurs organisé un cycle spécial de six conférences en présence d'Edouard Marot et d'Alicia Beauvisage. La séance de ce jeudi 27 novembre, tenue à Louvain-la-Neuve, a permis au film de passer la barre des 14 000 vues. Et de nombreuses séances sont encore prévues dans les salles de Wallonie et de Bruxelles dans les prochains jours, notamment à Namur, Bastogne, Liège, Braine l'Alleud et Bruxelles.
Les larmes aux yeux
Ce jeudi soir, la salle du cinéma de Louvain-la-Neuve était bien remplie. Une majorité d'adultes, une série d'étudiants aussi. "La pureté de Marguerite-Marie, son cœur m'a beaucoup touchée", réagissait Hélène au sortir de la séance. "Mais c'est surtout les témoignages qui me parlent".
"J'avais un peu les larmes aux yeux tout au long du film", partageait Anna. "J'ai pris conscience de la chance que j'avais aussi d'avoir à certains moments cette connexion avec Jésus."
Miguel, lui, regardait le film pour la deuxième fois. "Je trouve qu'il vaut mieux voir le film deux fois, cela permet de mieux comprendre. Les témoignages sont vraiment poignants, je vois vraiment l'œuvre de Dieu qui est occupé à se déployer dans le monde. Il n'y a pas que des horreurs, il faut être capable de le voir."
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Retour sur « Sacré-Cœur », le film que la France a tenté de faire taire – et que le public a quand même vu
De Solène Tadié sur le NCR :
« Sacré-Cœur » : Le film que la France a tenté de faire taire – et que le public a quand même vu.
Un nouveau docu-fiction réalisé par Steven Gunnell, ancien membre d'un boys band, qui explore la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus à travers les apparitions de Paray-le-Monial, est l'une des grandes surprises du box-office français cette année.

Le film « Le Sacré-Cœur » émeut les cœurs dans toute la France. (photo : SAJE Distribution) Avant même sa sortie, le film fut décrié par une partie de l'élite culturelle française, suscitant moqueries et indignation face à un contenu jugé trop prosélyte. Même la SNCF refusa d'en faire la promotion. Comme en témoignent les résultats au box-office, ces efforts n'eurent que peu d'effet sur le public. Bien au contraire : Sacré-Cœur : son règne n'a pas de fin, réalisé et produit par Steven Gunnell et son épouse Sabrina Gunnell, est devenu la révélation cinématographique de l'année.
Depuis sa sortie le 1er octobre, le film a déjoué toutes les prédictions : près d’un demi-million de billets vendus, une fréquentation record par séance et une vague de conversions à la foi.
Capture d'écran du nouveau film dont la sortie dans les salles américaines est prévue en 2026. (Photo : Saje Distribution) Il est prévu d'étendre la diffusion du film à un public mondial, avec une sortie américaine actuellement programmée juste avant ou pendant les célébrations de la solennité du Sacré-Cœur de Jésus en 2026, selon SAJE Distribution.
Dans la France anticléricale, où la simple exposition de crèches de Noël est souvent interdite dans les lieux publics, personne ne s'attendait à ce que l'histoire du Sacré-Cœur de Jésus attire des foules plus importantes que certaines productions hollywoodiennes.
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Dans son nouvel ouvrage, le cardinal Sarah explore en profondeur le culte, la liturgie et la musique sacrée
De Paul Senz sur le CWR :
Dans son nouvel ouvrage, le cardinal Sarah explore en profondeur le culte, la liturgie et la musique sacrée.
Dans Le Chant de l'Agneau , explique l'intervieweur Peter Carter, « le cardinal Sarah expose clairement les définitions et les principes de la liturgie et de la musique sacrée, qu'il est toujours rafraîchissant de comprendre à nouveau et d'approfondir. »
Le cardinal Robert Sarah brandit un encensoir lors de la messe qu'il célèbre à Port-au-Prince le 12 janvier 2010. (Photo CNS/Paul Jeffrey) L'un des fronts liturgiques est celui de la portée musicale.
Le Chant de l’Agneau : Musique sacrée et liturgie céleste (Ignatius Press, 2025) est le dernier ouvrage du cardinal Robert Sarah, fruit d’un dialogue avec Peter Carter, directeur du Catholic Sacred Music Project . Leur conversation explore la riche tradition spirituelle de la musique sacrée catholique, se penche sur la confusion liturgique qui règne actuellement et propose non seulement un diagnostic des problèmes, mais aussi une voie vers un véritable renouveau, y compris au niveau paroissial.
Le cardinal Robert Sarah est l'ancien préfet de la Congrégation (aujourd'hui Dicastère) pour le Culte Divin au Vatican, et l'auteur de nombreux ouvrages (dont plusieurs entretiens de la longueur d'un livre), parmi lesquels Le pouvoir du silence : contre la dictature du bruit , La journée est déjà bien ava ), parmi lesquels Le pouvoir du silence : contre la dictature du bruit , La journée est déjà bien avancée , Dieu ou rien : une conversation sur la foi avec Nicolas Diat , Il nous a tant donné : un hommage à Benoît XVI et Du plus profond de nos cœurs : sacerdoce, célibat et crise de l'Église catholique . ncée , Dieu ou rien : une conversation sur la foi avec Nicolas Diat , Il nous a tant donné : un hommage à Benoît XVI et Du plus profond de nos cœurs : sacerdoce, célibat et crise de l'Église catholique .
Peter Carter s'est récemment entretenu avec Catholic World Report au sujet de son entretien majeur avec le cardinal Sarah, du rôle de la beauté dans l'évangélisation et de l'importance de la liturgie sacrée.
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Le film « Sacré-Cœur » bat des records d'audience en France !
De kath.net/news :

Files d'attente devant les cinémas : le film « Sacré-Cœur » bat des records d'audience en France !
19 novembre 2025
OSV News : « Avec plus de 400 000 spectateurs depuis sa sortie en salles et un nombre d'entrées en constante augmentation, le film sur le Sacré-Cœur de Jésus est devenu un succès commercial inattendu en France. » – Vidéo de la bande-annonce
Paris (kath.net/pl) « “Sacré-Cœur” a largement dépassé les attentes, avec des files d’attente devant les cinémas comme on n’en avait pas vu depuis des années. » Nombreux sont ceux qui concluent, face à la popularité du film, que le catholicisme est de nouveau présent dans la vie publique en France. C’est ce qu’écrit Caroline de Sury pour « OSV News » (lien). Ce succès est d'autant plus surprenant que, s'agissant d'une « production à petit budget », elle était en réalité destinée à un public de niche.
Le film sur le Sacré-Cœur de Jésus, sous-titré « Son règne n'aura pas de fin », retrace les apparitions de Jésus à une religieuse française, sainte Marguerite-Marie Alacoque. Entre 1673 et 1675, il révéla son Cœur à cette sœur salésienne à Paray-le-Monial, en Bourgogne, comme le rappelle l'article d'OSV News. Ce docu-fiction, réalisé pour commémorer le 350e anniversaire des apparitions, mêle reconstitutions historiques, témoignages et analyses d'experts. Il offre de nombreuses occasions d'entendre des récits de rencontres personnelles avec le Christ, souvent lors de l'adoration du Saint-Sacrement.
Les réalisateurs du film, Steven et Sabrina Gunnell, ont été inspirés par leur visite du site de pèlerinage en Bourgogne. Steven était membre du boys band français Alliage dans les années 1990. Converti au catholicisme, il produit désormais des films avec son épouse, reflétant leur profonde foi chrétienne, explique OSV News. Le film met l'accent sur le lieu de pèlerinage de Paray-le-Monial. La Communauté Emmanuel y est installée depuis 1985 et le site accueille chaque année des dizaines de milliers de pèlerins. De décembre 2023 à juin 2025, il a accueilli avec succès les célébrations du 350e anniversaire des apparitions.
Cet anniversaire était étroitement lié à la dernière encyclique du défunt pape François, « Dilexit Nos », sous-titrée « Sur l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ », publiée en octobre 2024.
Le père Pascal Ide, prêtre de l'archidiocèse de Paris et critique de cinéma en ligne reconnu, explique : « Ce qui m'a le plus touché, c'est sans aucun doute la personne de Jésus et son désir profond de rencontrer chaque personne de la manière la plus intime et de vivre une connexion intense et sincère. » « Cela a un impact remarquable. » Dans une interview accordée à OSV News, il ajoute : « Le film est très riche. Il a quelque chose à offrir à chacun. Son impact est indéniable, ce qui en dit long sur les attentes d'un public qui dépasse largement le cadre des catholiques pratiquants. »
Le succès du film s'est accompagné de critiques, tant au sein qu'à l'extérieur de l'Église catholique :
- Le film ne fait aucune mention des Jésuites, un point que OSW News considère comme sa principale critique. Bien qu'il montre le père Claude La Colombière, conseiller spirituel de sainte Marguerite-Marie Alacoque – canonisée par le pape Jean-Paul II en 1992 – il ne fait aucune mention de son appartenance à la Compagnie de Jésus. Plusieurs Jésuites français ont exprimé leurs regrets à OSW News, soulignant le rôle central de l'ordre jésuite dans la diffusion de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.
- En dehors de l'Église catholique, les polémiques ont dégénéré en ce que le réalisateur a lui-même qualifié de « christianphobie », lorsque des institutions étatiques, notamment à Marseille, ont hésité à projeter le film. Une campagne publicitaire pour le film catholique « Sacré-Cœur » a également été refusée.kath.net en a déjà parlé.).
Les médias réagissent attentivement à cette évolution :
- Même le grand quotidien français « Le Figaro » a consacré une page entière au film début novembre, écrivant : « Ce film révèle le retour discret mais réel de la religion dans la société française. » La popularité du film, selon Le Figaro, est telle que « semaine après semaine, les files d'attente devant les cinémas s'allongent – des cinémas qui peinent à remplir leurs salles depuis le début de l'année. » « Le Figaro » a également cité un spectateur : « Ce film va bien au-delà d'un simple documentaire : c'est un véritable voyage intérieur, une rencontre avec l'amour vivant du Sacré-Cœur de Jésus. »
- Le quotidien catholique français « La Croix » a salué cette popularité « sans précédent » d’« un film documentaire de ce genre » et a déclaré : « Le public, qui ne cesse de croître grâce au bouche-à-oreille, est plus diversifié que ne le laissait supposer la controverse entourant la sortie du film. »
- Le magazine catholique « La Vie » estime que le succès du film tient à son contenu même. Il le décrit comme une sorte de catéchisme populaire à dimension missionnaire. C’est pourquoi de nombreux évêques continuent de le recommander sur les sites web de leurs diocèses.
Le rapport de l'OSV établit, de façon surprenante, un bref lien avec les États-Unis : pour marquer le 250e anniversaire des États-Unis l'année prochaine, les évêques américains consacreront la nation au Sacré-Cœur de Jésus. Cette décision a été prise le 11 novembre lors de la réunion d'automne de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis à Baltimore.
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