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Art - Page 36

  • Le pape déplore la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

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    De franceinfo Culture :

    Sainte-Sophie : le pape François "très affligé" par la décision turque de convertir l'ex-basilique en mosquée

    Le pape s'est exprimé pour la première fois sur la question à l'issue de la prière de l'Angélus, dimanche 12 juillet.

    Le pape François s'est dit "très affligé", dimanche 12 juillet, par la conversion de l'ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée, décidée par la Turquie. "Ma pensée va à Istanbul, je pense à Sainte-Sophie. Je suis très affligé", a dit brièvement le pape argentin, sortant du discours prévu. Les paroles du pape représentent le premier commentaire du Vatican à la décision turque.

    L'Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, avait rapporté la veille de manière factuelle les événements, citant les principales réactions internationales, mais sans commenter.

    Une des principales attractions touristiques d'Istanbul

    Œuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul avec quelque 3,8 millions de visiteurs en 2019.

    Siège du patriarche (chrétien orthodoxe) de Constantinople a été transformé, la basilique a été convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, puis en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient notamment mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure pour laquelle le président turc Recep Tayyip Erdogan, issu d'un parti islamo-conservateur, milite depuis des années.

    Vendredi, après la révocation par le Conseil d'Etat (plus haut tribunal administratif turc) du statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip  Erdogan a annoncé qu'elle serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet. Il a rejeté en bloc le lendemain les condamnations internationales.

    La directrice de l'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, a déploré cette décision "prise sans dialogue préalable" concernant "un chef d'oeuvre architectural et un témoignage unique de la rencontre de l'Europe et de l'Asie au cours des siècles".

    Le gouvernement grec a condamné "avec la plus grande fermeté" la décision turque, la ministre de la Culture Lina Mendoni la qualifiant de "provocation envers le monde civilisé".

    Outre "son impact dans les relations gréco-turques, ce choix "affecte les relations d'Ankara avec l'Union européenne, l'Unesco et la communauté mondiale", a fustigé le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

    Les Eglises orthodoxes réagisssent 

    Du côté des chrétiens orthodoxes, le patriarche Bartholomée de Constantinople a averti le mois dernier que la transformation de Sainte-Sophie en mosquée pourrait "tourner des millions de chrétiens dans le monde contre l'islam".

    "Nous constatons que l'inquiétude des millions de chrétiens n'a pas été entendue", a renchéri le porte-parole de l'Eglise orthodoxe russe Vladimir Legoïda.  Le patriarche russe Kirill avait dénoncé dès lundi dernier "toute tentative d'humilier ou de piétiner l'héritage spirituel millénaire de l'Eglise de Constantinople" dont la Russie se considère comme la principale héritière avec la Grèce.

    Le Kremlin avait pour sa part relevé que Sainte-Sophie avait "une valeur sacrée" pour les Russes, tout en jugeant que la question de la reconversion ou non du lieu relevait "des affaires intérieures de la Turquie".

    Washington s'est dit "déçu" et Paris "déplore" la décision turque, tandis que le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son "chagrin et consternation".

    Ces nombreuses critiques n'ont cependant pas fait bouger d'un millimètre le président turc. "Ceux qui ne bronchent pas contre l'islamophobie dans leurs propres pays (...) attaquent la volonté de la Turquie d'user de ses droits souverains", a déclaré M. Erdogan samedi au cours d'une cérémonie en visio-conférence. "Nous avons pris cette décision non pas par rapport à ce que les autres disent mais par rapport à nos droits, comme nous l'avons fait en Syrie, en Libye et ailleurs", a-t-il ajouté.

  • Sainte-Sophie : le chagrin et la consternation du Conseil oecuménique des Eglises

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    D'Ara Toranian sur le site de Nouvelles d'Arménie Magazine

    Sainte-Sophie : « Chagrin et consternation » du Conseil oecuménique des Eglises

    11 juillet 2020

    Le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son « chagrin et consternation » après la décision des autorités turques de transformer l’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul de musée en mosquée. Le secrétaire général par intérim du Conseil, le professeur Ioan Sauca, a fait part de cette réaction dans une lettre au président turc Recep Tayyip Erdogan, publiée sur le site de l’organisation basée à Genève et qui rassemble environ 500 millions de croyants. L’Eglise catholique n’en fait pas partie, mais collabore avec le Conseil sur certains dossiers.

    Depuis 1934 - date de la transformation du temple en musée - Sainte-Sophie "a été un lieu d’ouverture, de rencontres et d’inspiration pour les gens de toutes les nations et toutes les religions", écrit M. Sauca, membre de l’Eglise orthodoxe roumaine, à M. Erdogan. C’était là une belle preuve de « l’attachement de la Turquie à la laïcité » et de son « désir de laisser derrière elle les conflits du passé », poursuit-il. Il reproche à M. Erdogan d’avoir "inversé ce signe positif de l’ouverture de la Turquie pour en faire un signe d’exclusion et de division". En outre, cette décision risque d’encourager "les ambitions d’autres groupes, ailleurs, qui cherchent à modifier le statu quo et promouvoir le renouvellement de divisions entre les communautés religieuses", avertit-il.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi que l’ex-basilique byzantine de l’ancienne Constantinople serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet, tout en restant ouverte aux visiteurs. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, elle a été transformée en musée par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de « l’offrir à l’humanité ». Cette décision du président Erdogan a provoqué condamnations et regrets en Grèce, France, Russie, Etats-Unis mais également à l’Unesco, qui avait classé Sainte-Sophie au patrimoine mondial.

    Lire : Jean-François Colosimo: «Ne laissons pas Erdogan transformer la basilique Sainte-Sophie en mosquée!» (Le Figaro)

  • Erdogan rétablit le culte musulman dans la basilique Sainte-Sophie

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    De franceinfo Culture :

    Turquie : le président Erdogan redonne à Sainte-Sophie son statut de mosquée, l'Unesco exprime ses "vifs regrets"

    Après une décision de justice invalidant le statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip Erdogan a annoncé l'ouverture de Sainte-Sophie aux prières muslmanes. 

    Erdogan reprend la Basilique Sainte-Sophie pour la convertir en ...

    Basilique dans l'empire Byzantin, mosquée sous le règne Ottoman, Sainte-Sophie est finalement devenue un musée en 1934.

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a signé, vendredi 10 juillet, un décret rendant à l'ex-basilique Sainte-Sophie d'Istanbul son statut de mosquée, en dépit des inquiétudes exprimées par plusieurs pays ou institutions étrangers. Le décret a été pris une heure à peine après que la plus haute juridiction administrative turque a annulé un autre décret gouvernemental, datant cette fois de 1934 et ayant transformé l'édifice en musée.

    L'Unesco, l'agence de l'ONU en charge de la culture, a annoncé qu'elle "regrettait vivement" la décision des autorités turques, "prise sans dialogue préalable", de "modifier le statut" de ce site classé au patrimoine mondial de l'humanité. Exprimant leur déception, les Etats-Unis ont dit prendre acte "de l'engagement du gouvernement turc de garantir un accès à Sainte-Sophie à tous les visiteurs".

    Une première prière dans deux semaines

    Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les premières prières collectives musulmanes auraient lieu le 24 juillet. Le dirigeant conservateur a précisé que l'ex-basilique "resterait ouverte à tous, Turcs et étrangers, musulmans et non-musulmans".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient auparavant mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure que le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan appellait de ses voeux depuis des années.

    Oeuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins, qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans au XVe siècle, elle a été transformée en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".

  • Restauration de Notre-Dame : quand le bon sens l'emporte

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Notre-Dame : la cathédrale sera reconstruite à l’identique

    9 juillet 2020
     
    Notre-Dame de Paris : « Cette cathédrale, nous la rebâtirons tous ...

    Emmanuel Macron a tranché : le joyau architectural parisien sera restauré tel qu’il était avant l’incendie.

    Après de longs mois d’hésitation, le sort de la cathédrale Notre-Dame est enfin arrêté : l’édifice sera reconstruit à l’identique, selon la décision d’Emmanuel Macron annoncée ce jeudi 9 juillet, rapporte notamment Le Point.

    « Le président a fait confiance aux experts »

    Le président a « acquis la conviction » que la cathédrale doit être restaurée à l’identique, a fait savoir l’Élysée dans la soirée, après une réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA). Elle rassemblait des élus, experts et architectes du chantier. Le palais présidentiel ajoute : « Le président a fait confiance aux experts et préapprouvé dans les grandes lignes le projet présenté par l'architecte en chef (Philippe Villeneuve), qui prévoit de reconstruire la flèche à l'identique ». 

    Après l’incendie du 15 avril 2019, le chef de l’État avait pourtant émis l’hypothèse d'« un geste architectural contemporain » pour rebâtir la cathédrale. Des projets avaient alors émergé, prévoyant une flèche en verre, ou encore une terrasse panoramique. Finalement, au terme de la réunion de la CNPA, cette dernière a « approuvé à l'unanimité le parti de restauration proposé consistant à rétablir l'architecture de Viollet-le-Duc, en ce qui concerne la couverture et la flèche dans le respect des matériaux d'origine », a expliqué le sénateur Jean-Pierre Leleux, à la tête de la commission.

  • Les martyrs coptes massacrés par les djihadistes en Libye bientôt sur les écrans

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/EGYPTE - « Martyrs de la foi et de la nation », première œuvre cinématographique sur les coptes orthodoxes massacrés en Libye par des djihadistes

    8 juillet 2020

    CoptsUnited

    Samalut (Agence Fides) – La première œuvre cinématographique dédiée aux 20 chrétiens coptes orthodoxes décapités en 2015 par des djihadistes en compagnie de leur compagnon de travail ghanéen s'intitulera “Martyrs de la foi et de la nation ». L'initiative est partie avec la bénédiction du Patriarche copte orthodoxe Tawadros II et sera réalisée sous la supervision de l'Evêque copte orthodoxe de Samalut, Pavnotios.

    Dans un récent communiqué diffusé par ce même Diocèse de Samalut, était annoncé l'imminent début des reprises prévu dès janvier dernier et reporté à cause de la pandémie de corona virus. Le recueil des témoignages et du matériel utile à la rédaction et à la révision du scénario, confié à l'écrivain Mina Magdy, avait débuté depuis longtemps. Le texte du scénario est basé notamment sur les récits des membres des familles des martyrs, presque tous natifs de la région de Samalut. Le texte à transformer en film, avant d'arriver aux scènes relatives au martyre, à la découverte des corps dans une fosse commune et au retour des dépouilles en Egypte, parcourt les vies des jeunes coptes orthodoxes massacrés par les djihadistes, arrachés à leur vie quotidienne et familiale, faite de fatigue, d'espérances et de désirs d'un avenir meilleur, ces désirs mêmes qui avaient poussé les martyrs à émigrer en Libye à la recherche d'un travail digne et utile à subvenir aux besoins de leurs familles respectives.

    La mise en scène de l'oeuvre est confiée au cinéaste Yussef Nabil, qui a déjà par le passé raconté sur la pellicule des histoires de martyre chrétien. L'annonce du plan de l'oeuvre et du début des travaux – explique sur le site Internet Wataninet.com Nader Shoukry, membre de la commission chargée de revoir le scénario – vise également à chercher des subventions permettant de soutenir l'ambitieux plan de travail. Le communiqué du Diocèse copte orthodoxe de Samalut reporte également le message des cinéastes impliqués dans le projet qui demandent à tout un chacun « de prier afin que le Seigneur complète l'oeuvre avec nous, en nous aidant à réaliser le film de la meilleure des manières possibles, de sorte qu'il devienne un témoignage de la force des martyrs pour toutes les générations futures ».

    Les 20 coptes égyptiens et leur compagnon de travail ghanéen avaient été enlevés en Libye au début de janvier 2015. La vidéo de leur décapitation fut mise en ligne par les sites djihadistes le 15 février suivant. Une semaine après la nouvelle du massacre, le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, décida d’inscrire les 21 martyrs égorgés par le prétendu « Etat islamique » au Synaxarium, le livre des martyrs de l’Eglise copte orthodoxe, établissant pour la célébration de leur mémoire la date du 15 février.

    Les dépouilles mortelles des coptes tués en Libye par des djihadistes avaient été identifiées fin septembre dernier dans une fosse commune de la côte libyenne, non loin de la ville de Syrte. Leurs corps avaient été trouvés les mains liées derrière le dos, revêtant encore les combinaisons orange qu’ils portaient dans la vidéo macabre tournée par leurs bourreaux au moment de leur décapitation.

    Le rapatriement des dépouilles des martyrs en Egypte, annoncé à plusieurs reprises par les moyens de communication égyptiens, a demandé plus de temps que prévu et n’a pu avoir lieu qu’à la mi-mai (voir Fides 15/05/2018). Entre temps, les analyses de l’ADN ont permis d’identifier chacun des corps des 21 martyrs.

    Cette année, comme eut à l'indiquer l'Agence Fides (voir Fides 07/02/2020), au sein du Diocèse copte orthodoxe de Samalut, sont en cours les célébrations visant à commémorer les martyrs coptes de Libye alors que 5 ans se sont écoulés depuis les faits. Ayant débuté le 1er février, les célébrations en question s’achèveront le 16 février et se déroulent principalement dans l’église et au Musée dédiés aux martyrs, édifiés rapidement avec le soutien concret du gouvernement égyptien.

    « La vidéo qui montre leur exécution – indiquait en son temps à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique émérite de Gizeh – a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent « Seigneur Jésus Christ ». Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ». (GV) (Agence Fides 08/07/2020)

  • Ennio Morricone voyait la main de Dieu dans sa vie de compositeur

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    Archive de zenit.org (15 septembre 2009) :

    Ennio Morricone voit la main de Dieu dans sa vie de compositeur

    Son nom ne vous dira peut-être rien, mais sa musique vous sera sûrement familière. Ennio Morricone est largement considéré comme l’un des meilleurs compositeurs de musiques de films d’Hollywood. S’il est connu surtout pour ses mémorables et mélancoliques bandes originales des Spaghetti Westerns des années 1960, comme « Le Bon, la Brute et le Truand », « Pour une poignée de dollars », « Il était une fois dans l’Ouest », de nombreux catholiques l’apprécient peut-être davantage encore pour son émouvante partition dans « Mission », un film de 1986 sur les missionnaires jésuites dans l’Amérique du Sud du 18e siècle.

    Mais sa contribution à l’industrie du cinéma s’étend bien au-delà de ses œuvres les plus célèbres : il a, en effet, écrit la musique de quelque 450 films et travaillé avec de grands réalisateurs d’Hollywood, de Sergio Leone et Bernardo Bertolucci à Brian De Palma et Roman Polanski.

    Il a 80 ans et toujours bon pied, bon oeil. Le légendaire compositeur vient de terminer la bande originale de « Baaria » de Giuseppe Tornatore, un film italien qui a fait l’ouverture du Festival international du Film de Venise cette année, tandis que Quentin Tarantino l’a invité à écrire la musique de son dernier film « Inglourious Basterds » (des difficultés de calendrier ont empêché Morricone de le faire, mais il autorisé Tarantino à utiliser dans le film des extraits (clips) de sa précédente œuvre).

    Le célèbre compositeur italien continue aussi à décrocher des prix prestigieux : au début de cette année, le président français Nicolas Sarkozy l’a élevé au grade de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française. Elle vient s’ajouter à une longue liste d’autres récompenses importantes dont un Oscar d’honneur (Honorary Academy Award), cinq nominations aux Oscars, cinq Baftas, et une Grammy award (distinction récompensant les meilleurs œuvres musicales américaines de l’année, classique exclu, ndlr).

    Pourtant Ennio Morricone, qui est né à Rome, préfère rester dans l’ombre et n’accorde que rarement des interviews. Aussi quelle ne fut pas notre surprise quand, un matin d’août, il a aimablement accepté de faire une exception et a invité ZENIT dans son appartement du centre de Rome pour parler principalement de sa foi et de sa musique.

    Son intérieur dépasse tout ce que l’on peut imaginer : un grand piano noir immaculé se détache près de la fenêtre d’un grand salon décoré avec goût, artistiquement agrémenté de peintures murales, de tableaux classiques et de panneaux en bois d’acajou. Mais Morricone, qui est marié et a quatre enfants adultes, est un homme humble, sans façon, et il répond aux questions d’une façon typiquement romaine : directement, en allant droit à l’essentiel.

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  • Ennio Morricone : un homme de foi qui a entretenu un lien particulier avec l'Eglise

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    D'I.Media via aleteia.org :

    Ennio Morricone, l’ami des papes

    Le célèbre compositeur Ennio Morricone s’est éteint à l’âge de 91 ans, le 6 juillet 2020. Issu d’une famille catholique et se définissant lui-même comme un « homme de foi », le musicien italien a eu pendant toute sa vie un lien particulier avec l’Église, au point d’influencer son art, particulièrement dans son rapport à la musique sacrée. Une connivence qui se retrouve aussi dans les rapports singuliers qu’il a entretenus avec les papes de son temps.

    Auteur plus de 500 musiques pour le cinéma, deux fois oscarisé, le compositeur italien Ennio Morricone a tiré sa révérence ce lundi 6 juillet à Rome à l’âge de 91 ans. Un grand artiste mais aussi un homme qui n’a pas hésité à mettre son talent au service de sa foi. Né le 10 novembre 1928 dans la Ville Éternelle, Ennio Morricone, diplômé de l’Académie nationale de Sainte-Cécile à Rome en trompette, composition, instrumentation et direction d’orchestre, voit sa carrière décoller spectaculairement grâce aux musiques originales qu’il réalise pour les fameux westerns spaghettis de Sergio Leone dans les années 1960. Pour une poignée de dollars (1964) puis Pour quelques dollars de plus (1965) et Le Bon, la Brute et le Truand en 1966, par leurs succès internationaux, le placent immédiatement dans la cour des plus grands compositeurs de son temps.

    Mais la notoriété et la réussite qu’il connaît dès lors n’ont jamais suscité chez Ennio Morricone la folie des grandeurs. Issu d’une famille religieuse, le musicien est resté toute sa vie très en retrait des podiums et paillettes que lui offrait Hollywood. À l’origine de cette foi simple et humble, il y a ces moments où, au temps de la Seconde Guerre mondiale, il priait le chapelet chaque jour, bercé par la voix maternelle récitant les Ave Maria. « Ma foi est née en famille », a-t-il déclaré à Credere lors d’un entretien le 5 juillet 2015. Au nom de ce catholicisme enraciné et fervent, il protège sa propre famille durant toute sa vie, malgré la renommée immense qu’il a obtenue grâce au cinéma.

    Le Saint-Siège n’est pas indifférent à ses compositions qui montrent une vraie sensibilité religieuse comme Mission en 1986, mais ce sont surtout les bandes sonores très touchantes d’un téléfilm sur Jean XXIII, Il papa buono (2002) puis de deux autres sur Jean Paul II en 2005 et 2006 qui le mènent à rencontrer des papes, lui le Romain habitué à les contempler de loin, depuis la place Saint-Pierre.

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  • Liège: premier concert déconfiné à l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132) le samedi 11 juillet 2020 à 19h30

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    Legia.jpg

    Informations et réservations : arn.françois@gmail.com

    ou gsm 0488 15 63 06

    ___________

    20200330_155230.jpgVous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant votre montant au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé.    

    JPSC

  • Le patriarche de Constantinople met en garde contre la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/TURQUIE - La reconversion de Sainte Sophie en mosquée, source de discorde entre chrétiens et musulmans selon le Patriarche oecuménique de Constantinople

    mercredi, 1 juillet 2020
    Hagia Sofia, Istanbul

    Istanbul (Agence Fides) – L'éventuelle reconversion en mosquée du complexe monumental de Sainte Sophie à Istanbul « pousserait des millions de chrétiens dans le monde entier contre l'islam » : tel est le dramatique cri d'alarme lancé par le Patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomé I°, à la veille de la décision du Conseil d'Etat turc prévue en audience demain 2 juillet relative à la possibilité d'ouvrir à nouveau au culte islamique le complexe de Sainte Sophie, abrogeant la décision par laquelle, en 1934, le gouvernement turc avait converti en simple musée l'ancienne Basilique byzantine devenue mosquée après la chute de Constantinople en 1453. Les paroles fortes du Patriarche oecuménique de Constantinople ont été prononcées durant l'homélie donnée au cours de la divine liturgie du 30 juin célébrée en l'église des Saints Apôtres du quartier de Feriköy, à Istanbul. Sainte Sophie, en vertu de sa sacralité – a remarqué Bartholomé I° - est un centre de vie « dans lequel s'embrassent l'Orient et l'Occident » et son éventuelle reconversion en lieu de culte islamique « serait cause de rupture entre des deux mondes. Au XXI° siècle – a continué le Patriarche oecuménique de Constantinople – il est « absurde et dommageable que Sainte Sophie, de lieu qui, maintenant, permet à deux peuples de se rencontrer et d'admirer sa grandeur, puisse de nouveau devenir un motif d'opposition et d'affrontement ». Dans l'homélie, le Patriarche oecuménique de Constantinople a répété avec fougue que Sainte Sophie « n'appartient pas seulement à ceux qui la possèdent en ce moment mais à toute l'humanité et que « le peuple turc a la grande responsabilité et l'honneur de faire resplendir l'universalité de ce monument magnifique » attendu que Sainte Sophie « en tant que musée constitue le lieu symbole de la rencontre, du dialogue, de la solidarité et de la compréhension réciproque entre le Christianisme et l'islam ».

    Au début du mois de juin, ainsi que l'a indiqué l'Agence Fides, (voir Fides 06 et 10/06/2020), les moyens de communication turcs ont publié des indiscrétions selon lesquelles le Président Erdogan en personne dans le cadre d'une réunion du comité exécutif central de son Parti, l’AKP (Parti de la justice et du développement) aux affaires en Turquie depuis 2002. Selon les sources anonymes, le Président turc aurait donné mandat de « commencer à travailler » à la recherche d'une formule qui rende possible ce changement, en tenant compte du fait que l'éventuel passage de Sainte Sophie à lieu de culte islamique pourrait avoir lieu sans pour autant fermer l'édifice aux visites des touristes. La décision du Conseil d'Etat turc, attendue pour le 2 juillet, représentera une réponse institutionnelle forte, qui permettra d'évaluer les possibilités réelles de succès des pressions mises en œuvre par des secteurs politiques actuellement aux affaires en Turquie. (GV) (Agence Fides 01/07/2020)

  • "L'Ombre de Staline" : un film que l'on espère voir sur les écrans belges

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    De Céline Rouden sur le site du journal La Croix :

    « L’ombre de Staline », une vérité indésirable

    L'Ombre de Staline, le dernier film d'Agnieszka Holland ...

    Agnieszka Holland retrace l’itinéraire du journaliste qui dès 1933 a révélé au monde la famine orchestrée par Staline en Ukraine et, à l’heure des « fake news », sonne le rappel de nos aveuglements collectifs.

    21/06/2020

    L’ombre de Staline, un film d’Agnieszka HollandCONDOR FILMS

    Film britannico-polonais, 1 h 59

    Le nom de Gareth Jones n’est pas resté dans la mémoire collective. Pourtant, ce jeune journaliste gallois qui a été conseiller aux affaires étrangères du premier ministre Lloyd George est le premier à avoir dénoncé dès 1933 l’Holodomor, l’extermination par la faim de millions de personnes en Ukraine, orchestré par Staline pour financer le « miracle soviétique ». S’il est tombé dans l’oubli, c’est que sa vérité, démentie à l’époque par les correspondants en poste à Moscou, parmi lesquels le respecté Walter Duranty du New York Times, aura bien du mal à s’imposer à une opinion occidentale qui voit encore dans l’expérience socialiste l’espoir d’une société plus égalitaire.

    Son récit aurait en partie inspiré La ferme des animaux, célèbre fable anti-totalitariste de George Orwell dans laquelle le fermier est un certain Mr. Jones (titre original du film). C’est le point de vue développé par la réalisatrice qui met en parallèle, dans ce thriller historique, l’écriture du livre et l’incroyable quête de vérité du jeune homme interprété par James Norton. Venu à Moscou avec l’espoir naïf d’interviewer Staline, Gareth Jones cherche des réponses à des questions que plus personne n’ose se poser dans un pays où tout le monde est étroitement surveillé. Elles vont le conduire clandestinement jusqu’en Ukraine où il découvre, effaré, le drame en train de se nouer.

    Une page d’histoire aux résonances contemporaines

    Tout l’intérêt du film d’Agnieszka Holland est de mettre en lumière une page de l’histoire longtemps occultée. « Il y a encore beaucoup de crimes commis par le régime communiste dont on ne parle pas », défend la réalisatrice polonaise. Et elle n’hésite pas à les restituer dans le réalisme le plus cru. À l’atmosphère ouatée et étouffante qui règne à Moscou, succèdent les vastes espaces de l’Ukraine enneigée où dans des villages désertés, les cadavres côtoient des orphelins livrés à eux-mêmes et réduits au cannibalisme. Une vérité si aveuglante qu’elle ne peut être admise et que le journaliste, de retour en Angleterre, en deviendra quasiment fou.

    Le savoir-faire d’Agnieszka Holland pour raconter une histoire est indéniable, tout comme son engagement constant contre les dérives totalitaires de la Russie d’hier et d’aujourd’hui (elle avait signé en 1988, Le complot sur l’assassinat du père Popieluszko). À l’heure des fake news et de la post-vérité, l’aventure de Gareth Jones a le mérite de sonner comme le rappel de nos aveuglements collectifs. (...)

  • Liège : Fête-Dieu célébrée en l’église du Saint-Sacrement par Mgr Delville le samedi 13 juin à 19h00

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    église du st sacrement.JPG

    Une belle liturgie après 3 mois de confinement !

    Invitation :

    affiche fête dieu 2020.jpg

    Grégorien, Plain-chant liégeois, Motets classiques, orgue et violons  

    Autres détails accessibles ici : http://liegefetedieu.be/programme/eglise-du-saint-sacrement/

    Compte tenu du nombre de places limité par les mesures sanitaires de « distanciation sociale », les  réservations sont recommandées:

    laissez-nous votre message par téléphone 04 344 10 89 

    ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

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  • Des bénédictines enregistrent huit mille heures de chants grégoriens

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    De Benjamin Puech sur le site du Figaro :

    Des bénédictines enregistrent 8000 heures de chants grégoriens

    Tous les jours depuis un an, et pour deux années encore, les offices des bénédictines de l'abbaye de Jouques sont gravés.

    9 juin 2020
     
    Tous les jours, les sœurs de l'abbaye doivent penser à lancer les appareils avant et après chaque office. Et éviter de faire tomber leurs missels...
    Tous les jours, les sœurs de l'abbaye doivent penser à lancer les appareils avant et après chaque office. Et éviter de faire tomber leurs missels... Neumz

    On entend les cloches sonner, les bancs qui craquent, une page qui se froisse. On imagine presque la tunique des sœurs frôler les dalles. À l'abbaye Notre-Dame-de-Fidélité de Jouques, près d'Aix-en-Provence, 45 bénédictines sont en train de réaliser, à l'heure où l'on parle, le plus long enregistrement musical de l'histoire. Une intégrale des chants grégoriens, qui rythment leur vie monastique. Un projet qui durera 8000 heures arrivé à son terme. Soit presque 300 jours.

    Trente ans après un premier disque gravé par Naxos, les religieuses sont à nouveau enregistrées dans l'abbatiale, où elles se retrouvent sept fois par jour, des laudes aux complies. Un bâtiment de couleur ocre des années 1960. Huit micros, raconte notre consœur d'Aleteia , ont été disposés depuis le mois de mars 2019 par un ingénieur du son américain, John Anderson, à l'origine du projet. L'homme, qui gère aussi une maison de disques dédiée au jazz et au classique, a découvert la beauté du chant grégorien grâce à sa tante, membre de la communauté. «Il y a quelque chose qui dépasse notre individualité, confiait-il à la radio britannique Classic FMC'est une musique qui vous guide tout de suite vers l'éternité et la spiritualité.»

     

    Les sœurs doivent ainsi penser à lancer les micros avant et après chaque office. Leurs bruits, un froissement de feuille ou une porte qui grince, rendent plus vivante encore l'écoute. Grâce à la 4G installée pour l'occasion à l'abbaye, les nonnes envoient chaque soir le fichier audio à des techniciens. «Ces femmes passent la moitié de leur journée dans l'église, s'émerveille John Anderson. Et ce, tous les jours de l'année, pendant toute leur vie. Elles chantent comme une seule et longue mélodie.» Le reste du jour, elles travaillent, comme le veut la règle de Saint-Benoît, de leurs mains. Au potager ou entre les vignes.

    Le chant liturgique par excellence

    Principal chant liturgique reconnu par le Vatican, le grégorien, qui remonte aux IVe et Ve siècles, se caractérise par sa monodie, c'est-à-dire l'usage d'un seul et même ton. Il est chanté a cappella. Sa mélodie, censée magnifier les textes sacrés, est façonnée par les accents de la langue latine et l'importance spirituelle des mots. Après une longue tradition orale, ces chants ont été codifiés sous forme de neumes, des notes carrées et noires qui indiquent les variations de la voix.

    C'est de cette notation que tire son nom le site - et bientôt aussi l'application - Neumz, qui accueillera les 8000 heures de musique. Auquel seront jointes la partition et la traduction des textes. L'enregistrement des sœurs se terminera en 2022, à la fin du cycle liturgique, trois ans qui intègrent la lecture de tous les Évangiles. Mais plusieurs longues vidéos sont déjà disponibles sur YouTube. Elles rappellent combien les voix féminines s'accordent bien au chant grégorien, ce genre plus souvent associé aux moines, comme ceux de la sublime abbaye de Solesmes.