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Art - Page 59
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Ascendens Christus in altum, alleluia
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Liège : Folia Musica au Saint-Sacrement le dimanche 21 mai 2017 à 16 heures
Récital de musique baroque par deux jeunes talents :

Entrée 9 €, prévente 6 €, gratuit enfants - 10 ans
réservation: 0473 32 19 83
suivi par le verre de l'amitié gratuit (salle de réception)
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Fête de l'Orgue à Liège: 7-21 mai 2017

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Liège : Premier dimanche du mois à l’église du Saint-Sacrement

L’Ensemble Darius au cœur de Liège :
il anime aussi chaque premier dimanche du mois la messe dominicale traditionnelle de 10h00 à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy
Prochain rendez-vous: le dimanche 7 mai
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Vermeer, un peintre catholique
De Jean Duchesne sur le site de l'Eglise catholique en France :
Vermeer catholique ?
L’exposition parisienne pour laquelle on ne fait qu’une heure de queue à condition d’avoir réservé des semaines à l’avance est au Louvre (jusqu’au 22 mai) : « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre ». Toutes les œuvres (il y en a pourtant à peine quarante) du maître hollandais ne sont pas là : ni la « Vue de Delft » célébrée par Proust, ni « L’Art de la peinture », ni « La Jeune Fille à la perle »… Mais « La Laitière » empruntée à Amsterdam tient compagnie à « La Dentellière » déjà sur place, de même que « Le Géographe » venu de Francfort à « L’Astronome » de la maison. Les toiles exposées du peintre vedette (une douzaine) voisinent avec des travaux comparables de contemporains : De Hooch, Dou, Metsu, Maes, Netscher, Ter Borch, Steen, Van Hoogstraten, Van Mieris… : des tableaux de dimensions modestes, destinés à des intérieurs, à la vie quotidienne et à l’intimité dont ils sont des reflets, dans des maisons bourgeoises où l’on voit surtout des femmes, à l’époque de Molière et de Racine, au moment où Louis XIV dans l’impérieuse gloire de sa jeunesse va envahir le pays.
Ce sont moins les ressemblances que les différences qui frappent entre Vermeer et les autres. Certes, c’est de la peinture « de genre » : des instantanés domestiques qui prennent là une consistance inattendue. Certes aussi, la lumière vient toujours (ou presque) éclairer la scène de la gauche par une fenêtre à petits carreaux. Mais chez Vermeer, elle est d’une puissance inégalée, qui baigne la pièce et les personnages, conférant une intensité ou une densité poétique à leur activité banale (toilette, tâches ménagères, rédaction d’une lettre, séance de musique…). Cette ambiance lumineuse fait deviner des états d’âme inexprimés et met en valeur la couleur des matériaux en donnant de percevoir leur texture.
Mais le tableau le plus surprenant de cette exposition est peut-être celui que l’on découvre juste avant la sortie. D’abord en raison de sa taille, bien supérieure aux autres. Ensuite parce que c’est une « Allégorie de la foi » – entendez : la foi catholique. Car Vermeer, né calviniste comme l’écrasante majorité de ses concitoyens, ne l’était pas resté. Il avait rejoint l’Église romaine pour se marier et vraiment rien n’autorise à penser que cette conversion n’était pas aussi sincère que son amour. Elle n’a de toute façon certainement pas favorisé ni sa carrière ni sa situation matérielle de père de très nombreuse famille. C’est une toile peu connue en France, venue du Metropolitan de New York, et vraisemblablement la dernière du peintre.On retrouve le sol de dalles noires et blanches et la lourde tenture de « L’Art de la peinture ». Mais on ne sait d’où vient la lumière qui éclaire le personnage central et la Bible à droite. Explication : les « papistes » ne pouvaient célébrer la messe qu’en privé, en se cachant derrière des rideaux, dans des maisons particulières. Sur l’autel, le cierge non allumé rappelle la même discrétion obligée. Le calice n’est assurément pas protestant, de même que le crucifix n’est pas la croix nue des réformés. La figure centrale a un pied sur un globe terrestre en signe de l’universalité de l’Église, et elle est vêtue de blanc et de bleu (couleurs mariales). Le tableau au fond est une copie la « Crucifixion » de Jordaens (1620), où Jésus confie l’un à l’autre sa Mère et saint Jean qui représente tous ses disciples. On voit encore sur les marches une chasuble indubitablement catholique et sur le sol, une pomme évoquant le péché originel, tandis qu’au premier plan un bloc lapidaire (sans doute le Christ, pierre d’angle) écrase l’hérésie sous la forme d’un serpent.
Il faut avouer que ce tableau didactique, bien qu’il soit sans conteste de Vermeer et non sans mérites, séduit moins que ses toiles apparemment plus profanes. Peut-être n’est-ce pas dans l’apologétique de commande qu’un peintre croyant fait le mieux partager sa foi ou permet de sonder les profondeurs qu’elle atteint au cœur de chacun. C’est ce que confirme la comparaison entre deux œuvres assez proches, exposées côte à côte au Louvre. D’un côté, « La Peseuse d’or » due à De Hooch, expédiée de Berlin, de l’autre, « La Femme à la balance » de Vermeer, arrivée de Washington.
C’est le même travail, sur une table encombrée de tissus devant une fenêtre. Dans les deux cas, la femme a un voile blanc sur la tête et porte une ample veste bleue aux manches courtes, bordée et peut-être doublée de fourrure blanche.
Chez De Hooch, les tons chauds et vifs dominent. Le décor est neutre. La peseuse est un peu penchée, entièrement absorbée par ce qu’elle fait. Son visage apparaît à peine. La lumière est discrète, relativement uniforme et ne laisse pas percevoir d’au-delà.
Chez Vermeer, des teintes plus froides l’emportent, mais le blanc est plus éclatant et une vive clarté transperce le rideau tiré. Le visage de la femme est plus visible et en même temps serein. Il manifeste un certain détachement envers l’opération à laquelle elle se livre avec sérieux, la tête un peu penchée, mais de haut.
C’est, peut-on estimer, une attitude différente, plus distanciée, plus spirituelle, vis-à-vis de l’or et des richesses de ce monde. Cette impression est confirmée par le tableau accroché au fond, qui est un « Jugement dernier ». Sait-elle qu’elle est déjà en train d’être jugée ? Le peintre en tout cas suggère qu’elle l’est déjà, non seulement par la vision eschatologique derrière elle, mais encore par la splendeur venue d’ailleurs pour transpercer la tenture jaune d’or (justement) qui est censée mettre le trésor en train d’être évalué à l’abri des regards inquisiteurs.
C’est une foi moins « confessante », moins dogmatique, plus intériorisée, plus concrète aussi que sur la grande « Allégorie » qui transparaît dans cette scène banale. Le christianisme de Vermeer n’est pas visible que dans ses rares œuvres religieuses. Il est perceptible et probablement plus convaincant encore dans sa peinture du quotidien où l’instant saisi au vol dans un huis clos s’inscrit dans une réalité infiniment plus ouverte.
Jean Duchesne
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L'Agneau mystique des Frères Van Eyck comme vous ne l'avez jamais vu
Du site KerkNet :
Bekijk het Lam Gods extreem gedetailleerd online
De buitenpanelen van het Lam Gods, het meesterwerk van de gebroeders Van Eyck, zijn vanaf nu online te bekijken op het Google Arts & Culture platform. Daarmee kun je inzoomen op het allerkleinste detail, dat nog altijd haarscherp in beeld komt.
Na hun restauratie werden de buitenluiken uitgebreid gefotografeerd door een team van Google. Dat gebeurde met de Art Camera, die speciaal werd ontworpen om kunstwerken te digitaliseren.
Voor de digitalisering van het Lam Gods werkte Google samen met de Sint-Baafskathedraal en Lukas - Art in Flanders, dat digitale beelden voor Vlaamse musea en erfgoedcollecties beheert.
De binnenste panelen van het werk worden momenteel gerestaureerd in Gent en worden in 2019 aan het publiek voorgesteld.
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France : vers une béatification de la poétesse Marie Noël ?
Lu sur « riposte catholique » :
Vendredi 31 mars 2017 se sont achevés les travaux de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France (CEF) réunie depuis le mardi 28 mars à Lourdes.
Les évêques ont pris par vote plusieurs décisions, dont l’ouverture de la cause, en vue d’une éventuelle béatification, de Marie-Mélanie Rouget (en poésie Marie-Noël).
Voici la "Berceuse de la Mère-Dieu" :
Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras,
Mon enfant tout chaud sur mon coeur qui bat,
J’adore en mes mains et berce étonnée,
La merveille, ô Dieu, que m’avez donnée.
De fils, ô mon Dieu, je n’en avais pas.
Vierge que je suis, en cet humble état,
Quelle joie en fleur de moi serait née ?
Mais vous, Tout-Puissant, me l’avez donnée.
Que rendrais-je à vous, moi sur qui tomba
Votre grâce ? ô Dieu, je souris tout bas
Car j’avais aussi, petite et bornée,
J’avais une grâce et vous l’ai donnée.
De bouche, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas
Pour parler aux gens perdus d’ici-bas…
Ta bouche de lait vers mon sein tournée,
O mon fils, c’est moi qui te l’ai donnée.
De main, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas
Pour guérir du doigt leurs pauvres corps las…
Ta main, bouton clos, rose encore gênée,
O mon fils, c’est moi qui te l’ai donnée.
De chair, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas
Pour rompre avec eux le pain du repas…
Ta chair au printemps de moi façonnée,
O mon fils, c’est moi qui te l’ai donnée.
De mort, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas
Pour sauver le monde… O douleur ! là-bas,
Ta mort d’homme, un soir, noir, abandonnée,
Mon petit, c’est moi qui te l’ai donnée.
Ref. Ouverture de la cause de Marie-Noël
JPSC
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Liège : dimanche 2 avril à 10h00, premier dimanche de la passion à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy
«Judica me, Deus, et discerne causam meam de gente non sancta : ab homine iniquo et doloso eripe me : quia tu es, Deus meus, fortitudo mea. Rends-moi justice, mon Dieu et sépare ma cause de celle des impies. De l’homme fourbe et méchant délivre moi car tu es mon Dieu et ma force » (introït de la messe) : le Christ traqué par ses ennemis invoque la justice de son Père et proclame son espérance » (célébration avec le concours de l'Ensemble Darius)

Hymne de la Passion "Vexilla Regis prodeunt"
Les étendards du Roi s'avancent
La Croix rayonne en son mystère
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Patrimoine religieux: restaurer ne signifie pas réaffecter
Le Christ de la Portioncule semblait dire à saint François d’Assise « va et restaure mon Eglise qui tombe en ruine » : une exhortation que François prit d’abord à la lettre en relevant de ses mains, sa truelle, son marteau et ses clous la petite église du VI e siècle avant de comprendre que l’appel visait l’Eglise du Christ elle-même : l’un ne va pas sans l’autre. JPSC
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Liège, 6 mai : Concert de Yasmina di Meo au profit du Centre Don Bosco d'Alep
Yasmina di MeoEn concert à Liège
Au profit du centre Don Bosco d’Alep en Syrie
Samedi 6 mai 2017 à 20h
Eglise Saint François de Sales
(rue Jacob Makoy, 34a – 4000 Liège)
« Don Bosco est vivant, plus vivant que jamais en Syrie, à Alep. Dans la désolation et parmi les décombres, la maison salésienne ouvre tous les jours ses portes pour accueillir des centaines de bambins, d’enfants et de jeunes parce que nous voulons à tout prix qu’à côté de la mort que l’on voit partout, la vie continue. Et je peux affirmer qu’au lieu de diminuer, le nombre de jeunes continue d’augmenter. Je suis ému de voir plus de mille cinq cents enfants et jeunes, le double d’avant, qui veulent venir dans la maison de Don Bosco pour rencontrer d’autres jeunes, pour vivre, pour prier et pour jouer. »
Père Munir El Raì, Provincial Salésien du Moyen-Orient.
Yasmina di Meo est née au Liban en temps de guerre, dans une famille chrétienne. Elle y vit plus de six années avant de s’installer avec sa famille à Paris.
Elle baigne dans une culture grecque-catholique et une éducation entre Orient et Occident, où l’on parle français, arabe et anglais.
Depuis son plus jeune âge, sa rencontre avec le Seigneur et son engagement pour la musique, étroitement liés et indissociables, constituent son principal chemin. Dans un style entre pop-rock et musique world, elle y chante en grec et en arabe dans ses adaptations des chants byzantins de son enfance, mais également des compositions en anglais et en français.
Seule au piano ou accompagnée de ses musiciens, elle poursuit en France et Europe son histoire d’amour sur scène avec le public.
Les bénéfices du Concert qu’elle donnera le 6 mai prochain servira à soutenir les activité du centre de jeunes Don Bosco d’Alep en Syrie.
Parking sur la cour de l’école don bosco (entrée par le 59, rue des wallons)
Paf : libre
Contact et info – Rudy Hainaux – rue Jacob makoy, 34a – 4000 Liège – rudy.hainaux@gmail.com – 04.252.64.18
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Rome : premières rencontres de chant grégorien avec une large participation belge

L’Académie de Chant grégorien de Belgique (Communauté Wallonie-Bruxelles) a proposé, en collaboration avec la Chorale Cum Jubilo de Watou (Flandre occidentale), une session à Rome à l’occasion de l’entrée en Carême. Le succès de la manifestation a surpris les organisateurs: 80 chanteurs, venus de 12 pays ont participé à l’événement. Lu sur "cathobel" le site interdiocésain francophone de Belgique, ce 13 mars 2017 :
« Au cours de cette session de 5 jours, les participants ont préparé le répertoire grégorien du Mercredi des Cendres. Les différents Offices de la journée, laudes, tierces, sextes, nonnes ainsi que la messe ont été chantés dans différentes basiliques de la ville, notamment Sainte Marie Majeure et Saint Paul hors les murs ainsi que Saints Jean et Paul al Celio, dont Mgr Joseph De Kesel est le Cardinal-prêtre. Ce fut donc une journée de pèlérinage chantant à travers toute la Ville Sainte. Une expérience inoubliable.Un des grands moments du séjour romain, fut aussi la messe du lundi 27 février que les grégorianistes ont chantée en la Basilique Saint-Pierre à 17h.
Les portes de toutes ces belles églises se sont ouvertes grâce à l’aide précieuse de Monseigneur Dirk Smet, recteur du Collège pontifical belge à Rome, qui accepta de célébrer lui-même certains des offices.
La Schola était composée de chanteurs venus de toute l’Europe, Belges francophones et néerlandophones, Lituaniens, Estoniens, Hollandais, Hongrois, Français, Allemands, Anglais, Polonais, Espagnols et Suisse, dirigés par le chef estonien Jaan-Eik-Tulve.Le séjour fut aussi l’occasion de s’intéresser au rôle de l’Eglise dans le monde. Gérald Messiaen, Président de l’Académie de chant grégorien , avait choisi comme thème de la session « Loquetur pacem gentibus » (Za. 09,10) (Il annoncera la paix aux nations) dans la cadre du centenaire de la guerre 1914-1918. C’est ainsi que Philippe Chenaux, professeur d’histoire de l’Église moderne et contemporaine à l’Université du Latran a parlé des «Tentatives de paix de Benoît XV et de Mgr. Pacelli (le futur pape Pie XII) en 1917» lors d’une brillante conférence qui s’est tenue à la Résidence de l’ambassade de Belgique auprès du Vatican, rehaussée par la présence de l’Ambassadeur, Monsieur Jean Cornet.

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Verviers (Sainte-Julienne), dimanche 19 mars : messe et concert par l'ensemble Cantabile (Eupen)

Nous avons le plaisir de vous inviter à la messe
suivie d'un moment musical,
le dimanche 19 mars 2017 à 11H00
à l'église Sainte-Julienne (Verviers)
L'ensemble vocal Cantabile d’Eupen
interprètera
des oeuvres de Thalis, Dubra, Duruflé,
Hogan, Gjeilo et Nees
