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Art - Page 61

  • La mort de Pierre Deuse

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    DSCN8388.jpgNous apprenons la mort du grand artiste que fut Pierre Deuse dont l'oeuvre fut si profondément spirituelle et auquel André Gence rendit ce bel hommage :

    Pour lui, il n'y a pas de beau catalogué et hiérarchisé. Il le découvre partout.  Il n'est pas quelque chose qui surgit de l'extérieur, c'est une réalité qui tient de lui et qui nous révèle ce que nous pourrions être.

    Il nous donne toujours une possibilité.  Il nous l'offre et il nous donne le soin d'en faire un chemin de transfiguration.

    Il y a beaucoup d'amour dans sa peinture.  Il fait ce qu'il aime, parce qu'il aime et qu'il nous aime.  "Il n'y a rien de plus artistique que d'aimer les gens", écrivait Van Gogh à son frère Théo.

    C'est le premier pas dans le vécu de l'Amour, premier pas vers le bonheur.

    I'Etre humain est fondamentalement appelé à créer ce qu'il est. C'est la fonction de l'art, celle que Pierre Deuse fait découvrir à ses élèves.

    A partir du moment où on fait la connexion entre le corps, le cœur et l'esprit ; il y a en nous un appel à naître, à renaître et reconnaître ce qu'on est appelé par l'acte créateur.

    Pierre Deuse nous rappelle par son enseignement. et son œuvre que la peinture en est un merveilleux moyen. Par elle, nos rêves commencent à se réaliser en ouvrant le temps et l'espace.

    Sur la verticale et sur l'horizontale, l'Art nous rappelle que dans tout ce qui vit, il y a les opposés. Il est une sorte de crucifixion qui devient signe de résurrection.

    Une fleur qui pousse c'est un miracle. La peinture tient souvent du miracle elle aussi.

    Le devenir d'un être vivant ce n'est pas un fait, c'est une réalité dans laquelle nous sommes impliqués.

    Etre soi par la beauté, c'est l'Art.

    La création artistique ne peut naître que de la liberté.

    La liberté ne dépend de rien. Elle est ce "rien". C'est parce qu'elle n'est rien qu'elle peut tout.  Elle vient du dedans, c'est-à-dire de nulle part, si ce n'est du fond du cœur. 

                                                 André Gence, Février 1999.

    Un site est consacré à ce maître dont "l'art est un chemin vers Dieu" : http://www.galloy.be/pierredeuse/index.htm

    L'illustration ci-dessus : Pierre Deuse, "par le Fils", BASA 2009, Lyon, St Polycarpe (source)

     

  • A Liège : Mess'AJE, une catéchèse biblique pour adultes à travers une démarche artistique originale

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    Une catéchèse biblique pour adultes à travers une démarche artistique originale


    Vous cherchez à découvrir ou mieux connaitre la Bible et le cadre historique qui a vu naître les Écritures, ses divers «genres littéraires», en quoi elles éclairent nos Évangiles, nourrissent encore notre foi aujourd’hui?

    La catéchèse Mess’AJE (en quatre étapes appelées « Seuils de la Foi ») nous fait entrer dans l’histoire d’un peuple empreint de religions naturelles, qui fait l’expérience de Dieu dans un contexte de guerres, et dont la foi chemine vers un Dieu unique. Nous aborderons ensuite Jésus tel qu’Il a été perçu par les gens de son époque, le bouleversement de sa Résurrection et comment l’Église à travers les siècles, nous invite à Sa rencontre…

    Cette lente croissance en quête de Dieu évoquera sans doute l’évolution de notre propre recherche personnelle et de nos interrogations fondamentales. À la lumière des découvertes archéologiques récentes, du contexte historique, des apports de la théologie et de l’exégèse modernes, nous partagerons nos expériences de croyants, nos questions sur Dieu, sur l’homme, sur notre manière de vivre et de dire notre foi. Ce parcours est accessible à tous et sera guidé par deux animateurs Mess’AJE à partir d’un outil audio-visuel interpellant notre sensibilité à l’art, autour de certains tableaux d’une artiste contemporaine convertie à la foi chrétienne.

    Quand ?
    15 jeudis (du 22/09/2016 au 22/06/2017) de 14h30 à 17h ou en soirée de 19h30 à 22h.
    Indiquez vos préférences lors de l’inscription.
    Le calendrier précis peut être consulté sur le site http://www.messaje-international.com

    Où ? Espace Prémontrés (CDF) 40, rue des Prémontrés à Liège

    Inscription préalable nécessaire :
    • Bernadette Guillaume 04/377.29.69 bernadette.guillaume@belgacom.net

    • Brigitte Dehin 04/252.35.41 bridehin@hotmail.com

    Maximum 20 participants
    PAF : 50€ par an

  • Journées du Patrimoine 2016 à Liège, les 11 et 12 septembre: l'académie de chant grégorien propose un week-end choral avec Marcel Pérès

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    mag_99_juin2016l-page-024.jpg

    Renseignements et inscriptions: 

    Tel. 04.344.10.89 (depuis l'étranger: +32.4.344.10.89)

    Email : academiedechantgregorienliege@proximus.be

    JPSC

     

  • La vision de l'art du pape

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    Sans titre.pngUne approche de l'art qui peut surprendre...

    A découvrir sur Arte :

    La vision de l’art du pape François

    Le pape Francois vient de publier un livre sur sa vision de l'art : "Mon idée de l'art". Depuis son arrivée au Vatican, il a fait des choix artistiques plutôt surprenants. À commencer par une représentation du Christ hors de l'iconographie traditionnelle ou encore des œuvres d'un jeune artiste argentin qui utilise des déchets. Il est toujours possible "d'ouvrir des horizons où il semblait qu'il n'y en avait plus" dit ainsi le Pape dans son nouveau livre.

    une séquence du JT sur ARTE à voir et écouter : http://info.arte.tv/fr/la-vision-de-lart-du-pape-francois

  • A l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54), le dimanche 3 juillet à 16 h00 : un concert à ne pas manquer !

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    Les moines de l’abbaye Sainte Anne de Kergonan, et les moniales bénédictines de l’abbaye la Paix Notre-Dame à Liège vous convient à un concert qui sera donné au profit de la construction de l'orgue de Kergonan.

    Dimanche 3 juillet à 16h00

    Florence Rousseau

    À l’orgue historique de

     l’Abbaye de La Paix Notre-Dame à Liège (Belgique)

    Bd d’Avroy, 54

    Orgue historique Bénédictines de Liège.JPG 

    « Londres Paris Hambourg »

    Oeuvres des XVIIème et XVIIIème siècles

    Concert à ne pas manquer.jpg 

    L’organiste Florence Rousseau, jouera le très bel orgue historique de Jean-Baptiste le Picard (1737) dont s’honore l’église abbatiale du monastère des Bénédictines de Liège.

    Le programme de ce concert, spécialement conçu pour mettre en valeur cet élément intéressant du patrimoine liégeois, sera consacré à la musique ancienne dont Florence Rousseau est une éminente spécialiste. Il prend place dans une grande tournée de concerts dans les abbayes de plusieurs pays européens qui a débuté en juillet 2015.

    Entrée : 10 €

    A l’issue du concert, à 17h45, il sera possible d’assister à l’office des Vêpres chanté par les Sœurs.

    Soyez les bienvenus !

    Pour en savoir plus sur la construction des grandes orgues de l’abbaye Ste Anne des Kergonan (Bretagne, France) par Jean-François Dupont, bientôt inaugurées : www.orguedekergonan.com

    Le site des Sœurs bénédictines de Liège : http://www.benedictinesliege.com/novo/

    Bien fraternellement,

    Frère François d’Assise Chereau,

    Organiste de l’abbaye de Kergonan

    JPSC

  • Martin Stadler : récital de flûte à bec à l’église du Saint-Sacrement (Liège) le jeudi 16 juin 2016 à 19h30

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     stadler.jpg

    Martin Stadler, hautboïste et flûtiste virtuose sera à Liège pour la 3e fois : le 15 juin au Musée d’Ansembourg et

    le 16 juin à 19h30 dans l’église du Saint Sacrement, Bd d’Avroy, 132

    Formé auprès des plus grands maîtres comme Franz Bruggen, Gustav Leonhardt, il est aujourd’hui sollicité par de prestigieux ensembles comme le Concerto Köln,, Stagione Frankfurt, Bach Bereniging…

    Par sa prestation, il souhaite nous montrer que la flûte à bec n’est pas l’instrument ennuyeux de nos cours de musique mais un moyen particulièrement puissant de nous ravir au sens premier du terme et de nous ouvrir à des évocations gorgées d’émotions fines.

    Sur cet instrument considéré comme modeste, Martin Stadler relève le défi d’interpréter seul Jean Sébastien Bach et Telemann dans toute leur richesse.

    Entrée libre

    Infos et réservations : 04 221 93 32

  • Abbaye d'Orval, 1/7 - 4/9 : exposition "Sculptures de compassion" de Geneviève Bayle

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    SCULPTURES DE COMPASSION

    Exposition du 1er juillet au 4 septembre
    en l'Abbaye Nore-Dame d'Orval
    (6823 Villers-devant-Orval, Belgique)

    Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h30.


    par Geneviève Bayle

    Geneviève Bayle est née dans une famille d’artistes-peintres. Elle s’est toujours intéressée à l’art et a commencé à dessiner très jeune. Initiée à la peinture à l’huile et à la gravure dans l’atelier de son père, elle a également suivi des cours de modèle vivant aux Beaux Arts de Paris. Elle a participé à des chantiers de restaurations de fresque et s’est formée au vitrail. Visitant de nombreux musées et monuments français et étrangers, elle s’est imprégnée d’œuvres anciennes.

    Après avoir peint, depuis 2004, elle se consacre à la sculpture trouvant dans le volume une plus grande liberté d’expression. Son travail, nourri de textes sacrés, est lié aux émotions humaines mais aussi aux événements d’actualité. Ses œuvres sont au départ réalisées en terre, puis fondues en bronze. Les formes imaginées ne sont pas totalement figuratives…  elles suggèrent, rappellent par des gestes délicats et expressifs, la nécessité de la tendresse, de la compassion.

  • Chant médiéval à Liège ce samedi 11 juin: un concert et une messe dédiés à la Vierge Marie.

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    SAMEDI 11 JUIN 2016

    avec  

    l’Ensemble vocal parisien  « Livre Vermeil » - dir. Alicia Santos, 

     les élèves de l’Académie de chant grégorien à Liège – dir. Maurice Besonhé 

    et Thomas Deserranno, orgue 

     L’âge d’or du chant appelé grégorien se situe entre le VIe et le IXe siècle , lequel se conclut avec l’apparition de la notation musicale. Mais, la créativité du plain-chant, au sens générique du terme,  persistera jusqu’au XVIIIe siècle, en subissant l’influence d’autres formes musicales, issues d’ailleurs de lui. Sous l’intitulé « Eia ! Mater » le programme de cette journée de clôture des cours 2015-2016 de l’académie de chant grégorien à Liège illustrera cette diversité par un florilège de mélodies dédiées à la Mère de Dieu.

    benedictines liege.jpg

    16h00 - EGLISE DES BENEDICTINES, BD B'AVROY, 54

    Eia! Mater

    Florilège dédié à la Mère de Dieu

    Copie de église du st sacrement - Copie.JPG

    18h00 - EGLISE DU SAINT-SACREMENT, BD D'AVROY, 132

    Messe grégorienne de la Vierge Marie


    LES INTERPRÈTES
     

    Le trio vocal « Livre Vermeil » est constitué de Hiromi Bando Alicia Santos et Ximena Gonzáles: 

    santos-alicia-soprano.jpgAlicia Santos  est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.

     

    Ximena Gonzalez.jpgXimena  Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon). 

     

     

    Hiromi Bando.jpgNée au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème  et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011. 

     

    L’Académie de Chant grégorien

    vêpres st lambert.JPG

    Fondée à Bruxelles en 2000, l'académie de chant grégorien est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy.

    A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’au persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Maurice Besonhé 

    Maurice.jpgChantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il  a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.

    Thomas Deserranno

    Thomas Deserranno.jpgDiplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé  comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e  et début 20e  siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.

    Entrée libre. Renseignements tel 04.344.10.89 (depuis l’étranger 00.32.4.344.10.89

    JPSC

  • Michal Slawecki à Liège pour la célébration de la Fête-Dieu 2016

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    clamaveruntIusti.jpgSamedi prochain 28 mai à 18 heures, l’Ensemble vocal « Clamaverunt Iusti » de Varsovie dirigé par Michal Slawecki apportera son concours à la messe traditionnelle de la Fête-Dieu célébrée par  Mgr Jean-Pierre Delville en l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy à Liège.

    Chef de différents chœurs grégoriens, Michal Slawecki contribue largement à la renaissance du plain-chant dans son pays, après l’avoir étudié en Italie, notamment avec Nino Albarosa et Alberto Turco. Mais il est aussi compositeur, car sa passion pour le chant grégorien va de pair avec un vif intérêt pour la musique contemporaine. Il est aussi professeur à l’Académie de musique Frédéric Chopin. Jacques Zeegers l’a rencontré pour la revue « Canticum novum », lors de son passage au Festival international de Chant grégorien à Watou en Flandre occidentale. Extraits de l’interview.

    « Comment avez-vous découvert le chant grégorien ? Comment l’avez-vous appris ? Qui sont vos maîtres ?

    J’ai découvert le chant grégorien au lycée musical des Pères Salésiens. C’était une école où l’on étudiait l’orgue d’église. Nous avions comme enseignants des prêtres préconciliaires. C’était en 1955. En 2001, j’ai été admis à l’Université qui s’appelait à l’époque Académie de musique Frédéric Chopin à Varsovie où j’ai commencé l’étude de la musique sacrée. J’y ai étudié le chant, l’orgue et la direction de chœur. Le grégorien était une matière obligatoire. Là, j’ai rencontré un professeur, le Père Kazimierz  Szymonik, qui avait étudié avec Marie-Claire Billecocq, spécialiste des neumes, ayant collaboré avec Dom Cardine à la préparation du Graduel Triplex. Ce fut ma première approche. Puis, j’ai entamé des études supérieures de composition. J’ai eu l’occasion de suivre le cycle Erasmus en Italie pendant un an à l’Aquila. J’y ai étudié la composition avec Alessandro Sbordoni qui avait lui-même appris le chant grégorien avec Nino Albarosa. De là, je me rendais chaque semaine à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome où mon maître était Alberto Turco. A Crémone, j’ai travaillé aussi avec Albarosa et Johannes –Berchmans Göschl. Voilà mes trois maîtres.

    Pourquoi aimez-vous le chant grégorien ?

    […] A travers cette musique, qui n’est pas seulement la musique mais aussi la proclamation de la Parole, nous sommes à même d’entrer dans une grande histoire, une histoire très riche. Déjà au concile de Trente, on évoquait la grandeur de la forme musicale où le chant constituait vraiment le rite. Ce qui me plait dans le chant grégorien, c’est que j’y trouve trois choses : l’amour de la musique, l’amour de la langue latine et l’amour de la Bible. Ces trois facteurs mis ensemble suscitent en moi l’amour du chant grégorien.

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  • Un film pour assister à la Résurrection du Christ, presque comme si l'on y était

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    Résurrection-du-Christ-225x300.jpg

    Lu sur EEChO.fr :

    La résurrection du Christ
    … presque comme si l’on y était 

    Le 4 mai 2016, veille du jeudi de l’Ascension, sort en France le film La résurrection du Christ (titre original « Risen », qui aurait sans doute été mieux rendu par « Ressuscité » ou « Relevé des morts »). C’est un long métrage américain à grand spectacle, ouvertement chrétien, dans la lignée deLa passion du Christ, de Mel Gibson (2014), ou de Cristeros, de Dean Wright (2012, sorti sur les écrans français en 2014), qui bénéficie comme ceux là d’un budget important, bien qu’il ne s’agisse pas d’une superproduction, d’une distribution plus que correcte et du souffle et savoir-faire propres au cinéma américain. On se souvient de son réalisateur, Kevin Reynolds, pour avoir tourné notamment Robin des Bois, prince des voleurs (un des succès mondiaux de 1991), le titanesque Waterworld(1995), ou, pour les plus cinéphiles, La bête de guerre(1988). Il ne faillit pas ici à sa réputation de raconteur d’histoire pour les petits et les grands, et délivre un péplum qui, sur le plan formel de la cinématographie et du jeu de son acteur principal, Joseph Fiennes, tient vraiment la route.

    La simplicité et l’efficacité de l’histoire qu’il raconte y sont pour beaucoup. Il s’agit d’y suivre l’enquête que mène Clavius, un tribun romain (officier de grade supérieur au centurion) sur l’étonnante affaire qui saisit tout Jérusalem alors qu’un importun (Jésus !) est sur le point d’être crucifié. Dans un contexte d’agitation messianique qui fait craindre au procurateur romain Ponce Pilate un soulèvement politique d’ampleur, celui-ci mandate son fidèle Clavius pour contrôler la bonne tenue du supplice et la mise en sûreté du corps, sous bonne garde et sous scellés. Mais voici que le corps disparaît du tombeau, au grand dam des autorités juives locales. Elles craignent en effet que les disciples du crucifié ne s’emparent de cette nouvelle effarante pour poursuivre la prédication de leur maître, et menacer leur pouvoir. Elles font pression sur Pilate, qui envoie Clavius en mission : il faut absolument retrouver le corps avant que ne se répande la rumeur d’un relèvement des morts de Jésus, leurs carrières et les bonnes grâces de César en dépendent.

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  • L'historien Jean-Christian Petitfils recommande le film consacré à la Résurrection du Christ

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    180314-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgD'aleteia.org (Benjamin Coste) (où on lira également cette note consacrée au même film) :

    « La Résurrection du Christ » : un « film à voir », pour l’historien Jean-Christian Petitfils

    L'historien et auteur d’une biographie remarquée de Jésus en 2011 (Fayard) et d’un "Dictionnaire amoureux de Jésus" (Plon) en 2015, a vu en avant-première le film de Kevin Reynolds.

    Pour Aleteia, Jean-Christian Petitfils analyse cette nouvelle production hollywoodienne :« C’est sans a priori que j’ai découvert en avant-première ce film. Je l’ai trouvé relativement bon dans la mesure où le réalisateur n’a pas fait de cet épisode de la vie du Christ un péplum – ce que l’on pouvait craindre – ou une œuvre sulpicienne. Il ne s’agit pas d’un film à grand spectacle, trop « hollywoodien ». Je parlerais également d’un film engagé puisque Kevin Reynolds – qui a réalisé notamment Robin des Bois et Waterworld avec Kevin Costner – insiste beaucoup sur la Résurrection corps et âme de Jésus et situe vraiment son film comme un film chrétien.

    L’historien que je suis a néanmoins noté quelques erreurs historiques : à l’écran sont présentés des soldats romains ayant maille à partir avec des révoltés juifs, des zélotes. Or, il est attesté que les zélotes n’apparaissent pas avant l’an 66 de notre ère, date à laquelle débute la grande révolte juive. Du temps de Jésus, il n’y avait pas de révolutionnaires juifs, l’époque était relativement calme.De même, Marie Madeleine est présentée comme une prostituée, non comme une femme possédée que Jésus a libéré de sept démons et appartenant à ce groupe de femmes qui le suivent.

    Ainsi, le spectateur peut envisager ce film comme une sorte d’évangile apocryphe, abordable aussi bien par un chrétien qu’un non-chrétien. Rappelons qu’Hollywood a produit par le passé de nombreux films évoquant la résurrection de Jésus. Les personnes n’ayant pas la foi ne s’interdisaient pas de les voir ! Aujourd’hui, la tension est telle autour de la question religieuse, avec un tel rejet des vérités chrétiennes, que le simple fait de parler de la résurrection du Christ peut assimiler ce film à une œuvre de propagande, ce qui n’est absolument pas le cas.

    Enfin, je pense que ce film peut être un bon support catéchétique. En effet, il insiste sur l’humanité de Jésus et sur la résurrection corporelle du Christ. Par certains aspects, le réalisateur va presque trop loin puisque Jésus et les apôtres sont figurés comme une bande de copains. Or, il devait y avoir une distance entre le Christ et ses disciples, distance renforcée par l’événement de la Résurrection. « Ne me touche pas », dit ainsi le Christ à Marie Madeleine après être sorti du tombeau.

    Ainsi, bien que ce film soit moins ambitieux que La Passion du Christ de Mel Gibson, j’invite les gens à aller le voir. »

    La Résurrection du Christ de Kevin Reynolds. Avec Joseph Fiennes, Tom Felton et Peter Firth. Sortie le 4 mai 2016, 1 h 42.

  • L'abbé Henri Ganty nous a quittés

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    abbe-ganty-n.jpgL'abbé Henri Ganty vient de mourir, soudainement, au CHA de Libramont, à 70 ans. Son décès laisse dans la surprise tous ceux qui avaient pu apprécier sa joie, sa simplicité. (http://www.diocesedenamur.be/)

    Il avait été nommé vicaire épiscopal à l'enseignement par Monseigneur Léonard il y a déjà 20 ans. Il lui avait répondu, avant d'accepter ce poste à responsabilité : "Je ne veux pas être un de ces censeurs qu'on voit trop souvent" et Monseigneur Léonard lui avait donné toute sa confiance. 

    Ainsi, durant plus de de deux décennies, il a exercé avec bienveillance et compétence les fonctions d’inspecteur en religion et de vicaire à l’enseignement, gardant dans le diocèse de Namur une bonne qualité de ce cours.

    Adepte de toutes les méthodes modernes de communication, il avait commencé à présenter le programme de religion sur Internet en vidéos (ici ).

    Ces dernières années, l’un de ses combats consistait à veiller à  maintenir le caractère propre de ce cours face aux tentatives de plus en plus pressantes pour le laïciser. Dans ce combat, il osait dire les choses, nettement, avec la force des mots. Pas d’onction ecclésiastique ou de faux semblait chez lui quand il discernait une dérive ou une injustice. On connait son combat récent pour l’Ecole d’Enseignement spécialisé des “Capucines” expulsée de ses locaux à Ciney (citation de l’Abbé Ganty) « par le seul et sombre souci d’engranger de grosses rentrées financières », ou sa défense publique d’un professeur de religion violement et injustement harcelé par sa hiérarchie. Il avait été le premier à soutenir ses élèves et à signer et commenter la pétition initiée par eux sur le Web.

    Son autre passion était la musique, et il pratiquait l’art de la flûte baroque comme concertiste. On trouvera sur ce site toute l’expression de sa passion et certains des disques qu’il avait édité. (http://www.henryganty.net/)

    Il participait à de nombreuses émissions de radio pour expliquer de manière pédagogique et imagée, toute l’histoire de la musique.

    L’abbé Henri Ganty est parti trop tôt. Il avait encore beaucoup à faire sur terre. Gageons qu’il agira encore plus efficacement depuis le Ciel. Il nous voit et nous accompagne de sa joie communicative.

    Arnaud Dumouch, 16 avril 2016