Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Art - Page 62

  • J'ai osé le christianisme...

    IMPRIMER

    Au-delà du charme et de la beauté de ses chansons, voici le message profond, étonnant, lumineux, rafraichissant, vivifiant, apaisant, doux, réconfortant que Michel Delpech nous a laissé en rejoignant le Ciel. Une parole d'homme, parole d'artiste, parole de chrétien... Un cadeau !

    «J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.
     
    Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons – “Le Loir et Cher” –, je dis aujourd’hui : “La foi m’est chère”.

    Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même – la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête.

    Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.

    Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.

    Lire la suite

  • Concert à La Cambre, 10 mars : "les 7 paroles du Christ" de Théodore Dubois

    IMPRIMER

    Sans titre.png

    Les Grandes Heures de la Cambre vous proposent

    Jeudi 10 Mars à 20h
     
    à l'Abbaye Notre Dame de la Cambre
          
    " Les 7 Paroles du Christ "
     
    de THÉODORE DUBOIS
    Successeur de  César Franck et de Camille Saint Saëns
    Maitre de Chapelle Sainte Clotilde et de la Madeleine
     
        Un évènement exceptionnel
    Fruit de 4 ans de recherche et de travail d’Anthony Vigneron et joué avec l'accompagnement
    orchestral de l'époque 
               
    Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et
    l’ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre
     
    Solistes : Julie Calbète, Ivan Goossens, Marcel Vanaud,
    Mathias Lecomte à l'orgue
          sous la direction la direction d'Anthony Vigneron 
     
        Un grand concert à retenir dans l'agenda! Des places à réserver sans tarder !!!!!
  • Concert-veillée exceptionnel Family Alegria à Banneux le 20 février à 19H45

    IMPRIMER

    SAMEDI 20 FEVRIER 19H45

    Dans le cadre du WinterForum Emmanuel 18-30 ans auquel il y a déjà plus de 300 participants au Forum !!
    Sanctuaire Notre-Dame de Banneux (Liège-Belgium)

    Concert-veillée exceptionnel Family Alegria
    20 chanteurs, danseurs, témoins, musiciens, qui viennent de Paris rien que pour nous !

    Soirée ouverte à tous, avec priorité aux 16-30 ans. Bienvenue à vos cousins, filleuls, voisins, confirmants :-)

    PAIE TON TICKET SUR PLACE
    10 EUR Concert Alegria + veillée samedi 19:30-23.00
    Chapelle Saint-François, en plein coeur du Sanctuaire
    Rue Jean Paul II, 4141 Banneux
    Infos : winterforum.emmanuelyouth.be
  • Saint Philippe Neri sur les écrans

    IMPRIMER

     (source)

    Après les téléfilms sur Jean XXIII, Don Bosco, Padre Pio et Bakhita, Saje s’apprête à sortir en DVD un film magnifique inspiré de la vie de Saint Philippe Néri, en Version française et Version originale sous-titrée.

    Aujourd’hui, comme pour ces précédentes vies de saints dont le doublage a pu être financé par des tiers, nous souhaitons faire appel à la générosité des internautes en mettant en place une campagne de financement du doublage du film "Saint Philippe Néri", sur le site de crowdfunding CredoFunding.

    Ce site permet aux internautes de financer des projets chrétiens via des dons qui engendrent des contreparties. Ainsi, en fonction de la somme versée, le contributeur reçoit un (ou plusieurs) cadeau(x).

    Vous trouverez donc le détail de ces contreparties sur la page de financement de CredoFunding, en cliquant ici.

    En attendant, voici une vidéo où vous pourrez découvrir les premières images du film, en cliquant ici.

    Synopsis du film "Saint Philippe Néri"

    Dans la ville de Rome du XVIème siècle, mêlant splendeur et conflits, un prêtre se démarque : il descend de sa chaire pour être dans les rues, et tendre ainsi la main à des centaines d’enfants orphelins qui vivent dans les ruelles sombres. Avec joie, foi et détermination, Philippe Neri rassemble autour de lui une petite foule d’enfants ; il chante, joue et danse avec eux, leur redonnant espoir. Il crée le premier Oratoire pour eux : une communauté où chaque enfant a la possibilité d’envisager un avenir. La hiérarchie de l’Église est tout d’abord effrayée par les méthodes non conventionnelles de Neri... Mais peu à peu, le pape évolue dans son appréciation de l’œuvre du saint homme…

  • Culture : la course au désastre

    IMPRIMER

    De Jean-Robert Pitte, président de Canal Académie (source) :

    Le mois dernier, les éditions Gallimard ont publié le journal que Jean Clair, de l’Académie française, a tenu de 2012 à 2015 sous le joli titre de La Part de l’ange. Ces pages ne constituent toutefois pas un simple commentaire au jour le jour de l’actualité. En puisant dans son immense érudition comme dans les souvenirs de toute une vie, l’auteur tient plutôt la chronique acérée et mélancolique de l’affaissement qui caractérise, à ses yeux, notre époque.

    Fils de paysan, Jean Clair s’inquiète du déracinement de nos contemporains, incapables de s’inscrire dans une terre, une lignée ou une histoire. Ancien conservateur du patrimoine, il déplore la financiarisation de l’art et la massification de la culture. Académicien, il se préoccupe de l’affadissement de la langue. Épris de métaphysique, il se demande si une société peut perdurer en récusant toute transcendance…

    « Je suis toujours en retard d’une indignation » reconnaît Jean Clair. Il ne faut toutefois pas se méprendre sur le sens profond de son implacable réquisitoire. Car, dans son journal, comme dans l’entretien qu’il nous a accordé, ses indignations révèlent surtout un énergique désir de transmettre le fragile trésor que représente notre civilisation. C’est pourquoi, en complément de cette émission inédite, nous vous en proposons d’autres, plus anciennes, dans lesquelles il développe ses réflexions sur l’évolution de l’art et ce qu’elle révèle.

    Bonne écoute !

    Jean-Robert Pitte
    Président de Canal Académie

    (1) La Part de l’ange, par Jean Clair, Éditions Gallimard, janvier 2016, 416 p., 26 euros.

    Accéder à l'émission : http://www.canalacademie.com/ida11049-La-Part-de-l-Ange-le-requisitoire-de-Jean-Clair.html

    Le navrant essor d’un art sans signification

    « Il suffisait de voir le genre d'œuvres qui, pendues au-dessus de leur fauteuil, ornaient les bureaux des ministres d'État, des présidents d'administration, des hauts dirigeants des instances internationales, à New York, à Berlin ou Bruxelles : toujours pareilles, de même dimension, quatre mètres sur trois environ, toujours abstraites, sans rien de discernable qui pût livrer quelque lueur sur les idées, les engagements, les convictions ou les trahisons, les lâchetés ou les hypocrisies de l'homme important qui les avait placées au-dessus de sa tête. Non, rien que des taches, des points, des griffes, des halos colorés. Une nébuleuse informe, mais aussi souvent d'une indicible laideur, une image saisissante - ne le comprenaient-ils pas ? - du flou, de l'inanité, des décisions que ces Puissants prétendaient assumer, et qu'ils se faisaient gloire, pensaient-ils probablement, d'afficher sur leurs murs. Comment ces exemples choisis par des directeurs de m usée - car les œuvres étaient le plus souvent prêtées par les plus grandes collections publiques - pouvaient-ils bien s'inscrire dans la continuité au souvenir des œuvres qui ornaient jadis les demeures des Princes, des Églises et des États, des Tyrans même, et qui avaient le devoir de témoigner de la grandeur de leur idéal, de la continuité de leur histoire et de la justesse de leur croyance ou de leur gouvernement, de leur ténacité aussi, des portraits, des architectures, les emblèmes des arts et des sciences, des paysages de la nation, et même des batailles, à l’occasion.
    Mais l'art ici ne servait à rien, ne représentait rien, ne défendait rien, n'illustrait rien. Abusant du crédit, depuis longtemps épuisé, de l'admiration et du respect, acquis dans les siècles passés, il n'était plus là que pour montrer, non pas les hauteurs inaccessibles au profane d'une modernité mise en images, mais à qui voulait bien tout simplement la voir, comme l'enfant les habits neufs de l'Empereur d'Andersen, la nudité des politiques dont il était devenu la dernière, pauvre et invisible parure… »

    Extrait de La Part de l’ange, par Jean Clair, Éditions Gallimard, janvier 2016, 416 p., 26 euros.

  • Foliamusica à l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132 à Liège) : violon et harpe, le dimanche 7 février 2016 à 16h30

    IMPRIMER

    Duo ZERBINA   

    2-66.jpg

    Camille BUGHIN  violon  & Gabrielle GARCIA  harpe

    PAGANINI – RAVEL – IBERT – MASSENET

    Entrée 9€ - Prévente 6€  - Gratuit enfant – 10 ans  

    Réservation : 0478 32 19 83

            SUIVI DU VERRE DE L’AMITIE OFFERT

    Organisation :

       FOLIAMUSICA  Belgique 2016

    www.foliamusica.be ou  Facebook Foliamusica

       Directrice artistique : Cécile Leleux  

     

     JPSC

  • Spotlight ou comment installer un climat de paranoïa christianophobe

    IMPRIMER
    De Pierre Marcellesi sur Boulevard Voltaire :

    Spotlight, ou la chasse aux prêtres pédophiles

    L’effet escompté est atteint : le spectateur sort de la projection avec l’envie irrépressible de casser du curé.

    Le battage médiatique était déjà suspect.

    AlloCiné l’avait même sponsorisé sur sa page d’accueil !

    Thriller journalistique dans la veine des Hommes du président et de Jeux de pouvoir,Spotlight, de Tom McCarthy, s’était doté de moyens considérables pour porter à l’écran cette sordide affaire de pédophilie au sein de l’Église, sur laquelle enquêtèrent, en 2001, les journalistes du Boston Globe.

    Avec un casting cinq étoiles composé de Michael Keaton, Rachel McAdams, Mark Ruffalo ou encore Liev Schreiber, il ne serait dorénavant plus permis d’ignorer les agissements couverts par l’une des plus vieilles institutions religieuses. La vérité allait enfin éclater grâce à Hollywood !

    Tel un couperet tombé à mi-parcours du récit, celle-ci peut être finalement résumée à un chiffre : 6 % de prêtres pédophiles en activité à Boston, ville à forte population d’origine irlandaise, et de surcroît en majorité catholique. Et l’enquête n’a de cesse, d’un bout à l’autre du film, d’accabler une Église de plus en plus matoise et dissimulatrice…

    Même sans céder aux tentations les plus racoleuses, McCarthy parvient insidieusement à installer un climat de paranoïa christianophobe que des plans d’enfants vulnérables, parsemant le métrage ici ou là, ne font que renforcer. C’est que le sujet – et le réalisateur le sait très bien – se prête naturellement à toutes les réactions les plus émotionnelles, comme en témoignent, sans grande surprise, les commentaires intempérants, mi-goguenards, mi-outrés, des spectateurs dans la salle.

    Le film, qui se voulait jusque-là d’une neutralité journalistique (comprendre « scientifique »), tombe enfin le masque durant le générique de fin lorsque après deux heures d’enquête sur la seule affaire de Boston, des intertitres apparaissent à l’écran pour nous expliquer, avec listes à l’appui, que toutes les grandes villes du monde ont connu de tels scandales et que, quelque part, il est peut-être possible de tirer une vérité générale à partir de ce cas particulier… Générique de fin qui révèle ainsi au spectateur les intentions de Tom McCarthy : se faire l’Église catholique… Dénoncer le cas particulier de Boston, de toute évidence, ne suffisait pas, il fallait « démolir le système » (l’institution), pour reprendre les mots du personnage incarné par Michael Keaton.

    L’effet escompté est atteint : le spectateur sort de la projection avec l’envie irrépressible de casser du curé, avant bien sûr de retirer son gamin du catéchisme !

    Puis l’on reprend ses esprits et l’on se souvient de Thomas Plante, professeur influent de l’université de Santa Clara et de Stanford, qui dans ses travaux estimait entre 2 et 5 % le nombre de prêtres ayant déjà eu des rapports sexuels avec un mineur, contre 8 % de la population masculine en règle générale ! On se souvient aussi de William Oddie selon qui le taux de pédophiles parmi les prêtres serait 4 fois inférieur à celui des hommes en général. Sans oublier que 10 % des élèves aux États-Unis rapportent des cas de relations sexuelles non sollicitées avec leurs professeurs. On est loin des « scores » attribués à l’Eglise…

    Enfin, cette ardeur à dénoncer les abus d’une institution comateuse à une époque où, privé de foi, l’Occident est déjà spirituellement désarmé pour lutter contre le salafisme, semble bien curieuse…

    Reste que Spotlight demeure en soi un thriller passionnant, en dépit d’intentions pour le moins douteuses et d’une mise en scène un peu faiblarde.

    2,5 étoiles sur 5

  • Un moment de grâce à la RTBF : le grand charivari avec Michael Lonsdale (Musique 3)

    IMPRIMER

    Il est tellement rare que l'on puisse savourer un tel moment à la RTBF que cela mérite d'être souligné...

    Le grand charivari

    Le grand charivari

    Michael Lonsdale
    30/01/2016

    Pascale Seys rencontre avec un invité qui fait l’actualité culturelle et qui vous parle de son travail.

    Production et présentation : Pascale Seys (pse@rtbf.be)

  • Turquie (Cappadoce) : découverte d'une église du 5e siècle avec un riche ensemble de fresques

    IMPRIMER

    ASIE/TURQUIE - Découverte en Cappadoce d’une église du V° siècle présentant de précieuses fresques sur la vie du Christ

    Nevsehir (Agence Fides) – Les fouilles archéologiques dans la ville souterraine découverte à partir de 2012 sous celle de Nevsehir, dans la région historique de la Cappadoce, ont porté au jour une église souterraine creusée dans le roc qui pourrait remonter au V° siècle après Jésus Christ, présentant des fresques en bon état de conservation qui suscitent actuellement l’enthousiasme des experts et des historiens de l’art. L’église se trouve à l’intérieur d’une zone souterraine s’étendant sur 360.000 m2 au sein d’un site archéologique se développant en 11 groupes d’habitat, avec un méandre de galeries s’étendant sur au moins 7 Km et reliant des temples et des centres habités.

    Parmi les fresques – indique aux moyens de communication locaux le maire de Nevsehir, Hasan Unver – les plus précieuses représentent des scènes rarement représentées de l’iconographie chrétienne. « Il nous a été indiqué – a déclaré à la presse le maire – que certaines fresques retrouvées sont uniques. On trouve des représentations suggestives comme celle de Jésus laissant tomber des poissons de Ses mains, ou encore celle de Jésus montant aux cieux ou luttant contre les esprits mauvais. Lorsque l’église sera reportée à la lumière, la Cappadoce pourrait devenir, encore davantage, un but de pèlerinages ». D’autres fresques représentent la crucifixion de Jésus et des Apôtres, Saints et Prophètes tels que Moise et Elie. La poursuite des fouilles, non encore achevées, pourrait porter au jour d’autres environnements dont les murs auraient été décorés de fresques. (GV) (Agence Fides 28/01/2016)

  • Mère Teresa, prix international de la BD chrétienne d’Angoulême 2016

    IMPRIMER

    Lu sur le blog "jeunes-cathos.fr" :

    teresa-cover.pngMère Teresa, prix international de la BD chrétienne d’Angoulême 2016

    Le prix 2016 de la bande dessinée chrétienne au festival d’Angoulême a été remis aujourd’hui 28 janvier 2016 aux auteurs de l’album « Mère Teresa de Calcutta. Au nom des pauvres parmi les pauvres », paru en 2014 aux éditions 21g.  Le jury affirme avoir été “renversé” par ce récit tout en nuances de la vie de Mère Teresa, admirablement servi par le graphisme. “Cette femme a contribué à ce que quelque chose change dans le monde et son oeuvre perdure. C’est un album moderne, émouvant, à l’atmosphère intime et pudique, un très bel ouvrage”.Mère Teresa a été béatifiée par Jean-Paul II le 19 octobre 2003 au cours d’une cérémonie à Rome rassemblant 300.000 fidèles. Elle devrait être canonisée le 4 septembre 2016, dans le cadre du «Jubilé de la miséricorde» qui s’est ouvert le 8 décembre.

    Mère Teresa de Calcutta – Au nom des plus pauvres parmi les plus pauvres, de Lewis Helfand et Sachin Nagar. Éditions 21 g, 14,50 euros.

    Interview avec l’éditeur de l’album, Jean-Paul Moulin

    Pourquoi avez-vous choisi d’acheter les droits et de sortir en France  « Mère Térésa de Calcutta, au nom des plus pauvres parmi les pauvres« , oeuvre du scénariste américain Lewis Helfand et du dessinateur indien Sachin Nagar ?

    Cette bande dessinée, d’abord sortie en Inde, est une façon très intéressante de raconter la vie de mère Teresa. On connaît bien la mère Teresa des années 80-90, après son prix Nobel mais finalement assez peu les débuts de sa démarche : comment elle a constitué les premières soeurs autour d’elle, comment elle s’inscrit dans le contexte des événements de la société indienne, etc.

    Qu’est-ce qui vous touche dans le message de mère Teresa ?

    Je pense à une de ses citations : « Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux ». Je pense que sa générosité peut particulièrement nous toucher aujourd’hui : dans des temps où des gens sont très divisés les uns avec les autres, elle vient nous dire qu’à chacun nous pouvons apporter un bonheur, au-delà même de notre propre religion. Mère Teresa travaillait d’ailleurs auprès de gens qui n’étaient pas de sa religion pour la plupart.

    Que signifie pour les auteurs de recevoir le prix 2016 de la BD chrétienne d’Angoulême ?

    Pour eux, recevoir ce prix est une très belle satisfaction. Ils sont très fiers que la France reconnaisse leur travail. Leur approche était plus humaniste que catholique, ils ont été très touchés d’être reconnus dans leur travail par l’Eglise catholique. Cela donne une certaine responsabilité auprès des millions de croyants auprès de qui elle représente un symbole !

    Comment Mère Teresa aujourd’hui peut nous inspirer en tant que jeunes ?

    L’action de mère Teresa est à notre portée en quelques sortes, on peut la suivre sur le chemin qu’elle a ouvert. Il y a d’ailleurs à la fin de l’ouvrage différentes pistes « pour aller plus loin », notamment des adresses pour que votre volonté d’agir puisse se concrétiser afin que l’oeuvre de Mère Teresa perdure encore et encore, toujours et partout.Mère Teresa, ce qui l’a mise en route, ce n’est pas le désir « d’aider les autres », c’est d’abord un appel de la foi. Elle a servi les hommes avant tout pour servir Jésus. Si cela n’avait été un appel, certainement elle n’aura pas pu tenir toute sa vie. J’ai une amie proche qui a été volontaire chez les missionnaires de la charité à Calcutta. Elle n’y est pas allée pour « aider les pauvres » mais parce que le don d’elle-même et l’amour des autres s’est révélé évident au coeur même de sa foi.Certains pourraient se demander quel est l’intérêt d’accompagner des personnes dont on sait qu’on ne pourra pas les sauver, alors qu’on pourrait plutôt dépenser du temps et de l’énergie avec les personnes que nous pouvons soigner. Cela ne se comprend qu’à travers la foi.

    Depuis 1973, Angoulême rime avec Bande Dessinée, grâce au prestigieux festival qui s’y tient chaque année, à la fin du mois de janvier. Et depuis 30 ans, la BD Chrétienne y a également sa place. Chaque année, un jury réuni à la Conférence des Evêques de France sélectionne une série d’albums et en récompense un seul du prix international de la BD Chrétienne d’Angoulême.

    Prix international de la BD chrétienne d’Angoulême 2016 

    Sur le site Eglise catholique

  • Liège: une visite virtuelle de la cathédrale Saint-Paul

    IMPRIMER

     

    slide04b.jpg

    http://www.cathedraledeliege.be/visite/

    JPSC

  • Académie de Chant grégorien à Liège : trois sessions et deux conférences proposées par Marcel Pérès sur le chant de la liturgie liégeoise médiévale

    IMPRIMER


    2421521009_0331959dac_b.jpgMarcel Pérès
    est directeur de l’Ensemble « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes, fondé à l’abbaye de Moissac). Spécialiste des musiques du moyen âge, il 
    considère la musique comme un outil de réflexion sur l’histoire des mentalités. Il est l’auteur de nombreux enregistrements et publications. Il dirige des sessions de recherche et de formation sur la musique ancienne et sa mise en œuvre dans le monde contemporain..

    Dans la continuité des sessions de chant qu’il anime à Liège depuis 2013, Marcel Pérès propose cette année, à l’abbaye des Bénédictines  (Bd d’Avroy, 54),  trois week-ends consacrées aux

    benedictines liege.jpg

    offices de la liturgie liégeoise médiévale

    Fête-Dieu, Trinité, Saint-Lambert

    • du vendredi 5(17h00) au dimanche 7(17h00) février 2016
    • du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (17h00) février 2016
    • du vendredi 9 (17h00) au dimanche 11(17h00) septembre 2016

    Ces musiques portent en elles encore beaucoup d’éléments constitués au cours de la renaissance carolingienne et offrent de précieuses indications sur l’art de la scansion du plain-chant.

    Les psaumes et les hymnes seront étudiés selon les techniques de faux-bourdon en usage à l’époque.

    • Deux conférences illustrées par des extraits chantés clôtureront les rencontres : le 14 février (15h30) et le 11 septembre (15h30) ;

    Ces conférences seront données par Marcel Pérès dans l’église de l’abbaye. Elles font partie du cycle mais on peut aussi s’y inscrire indépendamment de celui-ci.

    Les inscriptions sont ouvertes. Ne tardez pas à nous renvoyer votre formule d’inscription, soit par la poste (Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7, 4020 Liège), soit par email : jpschyns@skynet.be. Vous pouvez aussi téléphoner au secrétariat de l’académie à Liège : 04.344.10.89 (depuis l’étranger : +32.4.344.10.89) ou à l’abbaye (demander Sœur Petra) : 04.223.77.20 (depuis l’étranger : +32.4.223.77.20) ou vous inscrire en ligne sur le site http://www.gregorien.com 

    Tous les détails de l’organisation figurent sur la version informatique du dépliant : cliquez ici pour voir ce déplant.

    Inscription en ligne  ►
    Veuillez indiquer en remarque à quel(s) weekend(s) ou conférence(s)vous vous inscrivez

    JPSC