Belgique - Page 152
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Premier dimanche du mois: plain-chant, violon et orgue à l'église du Saint-Sacrement (Liège)
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RDC : « Le consensus de corruption, horizon indépassable de l’histoire congolaise ? »
La 3eme marche des catholiques congolais (25 février) et puis quoi ? Pour l’analyste Thierry Vircoulon, le maintien au pouvoir de Joseph Kabila en RDC tient au pacte tacite passé avec les acteurs sécuritaires, politiques et économiques. Lu dans « Le Monde » de ce 26 février 2018 :
« Chronique. En République démocratique du Congo (RDC), le début de l’année 2018 a un air de déjà-vu. Depuis la fin constitutionnelle du régime en 2016, le pays est une cocotte-minute dont la température monte régulièrement.
Après l’organisation d’une bastonnade en règle des chrétiens contestataires à Kinshasa, le 21 janvier, le pape s’est ému et le cardinal Monsengwo a décrit la RDC comme une « prison à ciel ouvert ». Le gouvernement belge a décidé d’arrêter sa coopération avec le régime congolais et d’attribuer son aide au développement à des organisations de la société civile et non plus au gouvernement. Les autorités congolaises ont répliqué avec toute la panoplie des représailles diplomatiques : arrêt des activités de la coopération belge, fermeture du consulat de Lubumbashi et réduction des vols de la compagnie aérienne belge pour Kinshasa.
Lire aussi : La RDC signifie à la Belgique la fermeture du consulat Schengen à Kinshasa
Tout cela ressemble à une répétition du début des années 1990. À cette époque, le président au pouvoir, Mobutu Sese Seko, s’accrochait au pouvoir contre l’Eglise, la Belgique et les États-Unis – tout comme Joseph Kabila aujourd’hui. Certains protagonistes de la crise actuelle sont les mêmes : Lambert Mende, porte-parole de l’actuel gouvernement, était alors ministre de Mobutu, et Mgr Monsengwo, à la tête de la Conférence nationale puis du Haut Conseil de la République, faisait déjà figure d’opposant. Le seul absent de cette nouvelle transition imposée est Etienne Tshisekedi, qui est décédé au début de l’année 2017 mais dont un fils, Félix, continue de jouer un rôle dans les rangs de l’opposition.
Comme le gouvernement actuel, Mobutu utilisait la rhétorique de la souveraineté bafouée et la fibre anticoloniale contre la Belgique. Comme le gouvernement actuel, il jouait de la concurrence entre Bruxelles et Paris, incitant le gouvernement français à remplacer l’ex-puissance coloniale financièrement et militairement. Et comme le gouvernement actuel, le maréchal-président n’hésita pas à traiter par la force la contestation de l’Église (telle la marche des chrétiens le 16 février 1992).
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Un paroissien gantois bloque un décret épiscopal de désacralisation d'une église
Du site du Standaard :
Un paroissien stoppe la vente d'une église
L'église Sainte-Croix à Gand est l'une des 17 églises gantoises vouées à la désacralisation et à une nouvelle affectation.
Que l'église soit sur la liste semble logique. C'est une église moderne, elle a été construite dans les années soixante, et tient plus d'une salle que d'une église classique. Il serait facile de lui donner une nouvelle destination. Ainsi, en décembre de l'année dernière, Mgr van Looy a émis un décret pour que l'église ne soit plus affectée au culte. Pour la désacraliser, comme on dit couramment.
Mais c'était sans compter sur un homme, un ex-membre de la fabrique d'église qui veut rester anonyme. Il est allé en recours auprès de la cour ecclésiastique à Rome et a fait appel contre le décret. A la suite de quoi l'évêque ne pouvait rien faire d'autre que de suspendre son décret jusqu'à ce que le Vatican prenne une décision définitive.
"Je comprends que des églises doivent être fermées", dit l'homme. "Mais je pense que la ville et l'évêque ont pris ici une mauvaise décision. Des gens fréquentaient encore cette église. Dans les dernières semaines, avant la dernière célébration eucharistique, 100 à 120 personnes sont encore venues ici."
L'homme espère une bonne issue. "Le plus haut tribunal ecclésiastique de Rome dit qu'une pénurie de clergé n'est pas une raison pour fermer les églises."
Mais ce n'est pas le bon argument, selon le diocèse. «Le diocèse, avec la ville, a élaboré un plan pour les églises. La raison de procéder à la fermeture d'églises n'est pas la pénurie de clergé. Le but est de rassembler plus de croyants dans moins d'églises. Et il est trop difficile de maintenir toutes ces églises. "(Jcd)
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Bruxelles, 13 mars : Philo avec Stéphane Mercier : Eléments de métaphysique
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Bruxelles (Minimes), 28 février : visite exceptionnelle des reliques des saints Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
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Il y a 150 ans : la mort du Père Théophile Verbist
Qui est Théophile Verbist? (source)
CICM founder
Théophile Verbist naquit à Anvers en 1823, dans la famille du banquier Guillaume Verbist qui comptait sept enfants. Il fut ordonné prêtre à Malines en 1847 et était directeur national de l’Oeuvre de la Sainte Enfance en Belgique. Quand, en 1860 par le Traité de Pékin des missionnaires furent de nouveau admis en Chine, il fonda la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie, CICM, avec comme objectif particulier la mission en Chine.
On les appelle les Missionnaires de Scheut ou les « scheutistes » à cause de la localisation de leur première maison: à Scheut, (Anderlecht) 548, chaussée de Ninove, 1070, Bruxelles. Ils furent envoyés par le pape vers la province de Mongolie-Intérieure (Chine) pour y reprendre l’œuvre missionnaire des lazaristes français.
Verbist voulait s’établir au-delà de la Grande Muraille. Le 25 août 1865, le premier groupe quitta Scheut pour la Chine. Théophile Verbist (Anvers.) arriva à Xiwanzi (Mongolie-Intérieure – Chine) le 6 décembre 1865 en compagnie d’Aloïs Van Segvelt (Rumst), Ferdinand Hamer (Nijmegen, NL.), François Vranckx (Anvers.) et Paul Splingard (Ottenburg), un laïc. Immédiatement, ils durent faire face à de multiples problèmes: étude de la langue, manque de personnel, graves problèmes financiers. Pour Aloïs Van Segveld, la quarantaine bien sonnée, habitué à un certain confort en Europe, l’adaptation à la vie en Mongolie-Intérieure fut une lourde tâche sur le plan humain, physique, psychologique. Les lettres du fondateur Verbist montrent à quel point il était heureux d’avoir atteint le but de sa vie en étant missionnaire.
La mission en Chine de Théophile Verbist fut cependant de courte durée. Au cours de son premier grand voyage missionnaire, il attrapa le typhus et mourut dans la Vallée du Tigre (Laohugou – N.-E de la Chine) le 28 février 1868. La dépouille mortelle du père Théophile Verbist fut ramenée en Belgique en 1931. Après un accueil solennel à Anvers elle fut transportée, dans un cercueil chinois, à la crypte de la chapelle de la maison de Scheut, où elle repose toujours. Pourtant le témoignage de Verbist survit.
En 2008 la Fondation Verbiest-Leuven organisa une visite du cardinal G. Danneels et de quelques évêques belges à Laohugou (Vallée du Tigre) où, en compagnie des pères Willy Oost (Lichtervelde), supérieur provincial, et Jérôme Heyndrickx (Haasdonk), ils ont déposé des fleurs au pied de la statue de Théophile Verbist. Ce geste confirmait les liens d’amitié durable entre l’Eglise de nos pays et l’Eglise en Chine. Ils y ont aussi commémoré Joseph Segers (Sint-Niklaas) qui, dans la même Vallée du Tigre, fut enterré vivant par les Boxers en 1900. La brève mission en Chine de Théophile Verbist était le début de l’histoire remarquable, longue de 90 ans, de “Scheut en Chine”, une histoire qui se poursuit encore.
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N'y aurait-il que la Fraternité saint Pie X pour se souvenir de la spiritualité sacerdotale du cardinal Mercier ?
Le cardinal Mercier, une des figures les plus représentatives de l'histoire de l'Eglise de Belgique, était extrêmement attentif à la formation de ses séminaristes; il y a consacré plusieurs ouvrages de spiritualité. Qui s'en souvient encore, à l'exception peut-être de la Fraternité Saint Pie X qui a très largement évoqué son enseignement dans sa lettre trimestrielle de décembre 2017?
A consulter ICI
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Lettre de Carême 2018 de Mgr Delville, évêque de Liège
Dans cette Lettre, Mgr Jean-Pierre Delville commente les visites pastorales qu’il vient d’effectuer dans son diocèse. Comme fil conducteur de son texte, l’évêque de Liège a choisi un superbe médaillon en cuivre et émaux colorés du XIIe siècle appartenant au Trésor de la Collégiale Notre-Dame de Huy. Ce médaillon représente un arbre fruitier poussant au bord d’une rivière bleue ; l’arbre est présenté par deux anges et porte des pommes mûres. Au centre, on voit une phrase de l’Apocalypse : Qui vicerit dabo illi edere de ligno vitae » (au vainqueur, je donnerai à manger de l’arbre de la vie) Ap.2.7. Sous l’arbre, apparaît la légende « Lignum Vitae » et sur le pourtour du médaillon, on peut lire : « Universae viae Domini misericordia et veritas » (toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité) Ps 24.10.
Il n’est pas possible de reproduire ici toutes les déclinaisons thématiques concrètes que l’évêque tire de ce médaillon pour les appliquer aux thèmes de ses pérégrinations diocésaines. Retenons celles qu’il consacre à l’Eucharistie et au Baptême :
« L’arbre de vie présente les fruits de la vie et ces fruits correspondent à l’hostie de l’eucharistie. Le médaillon s’inspire sans doute de Rupert de Deutz (1070-1129), ce moine de Saint-Laurent à Liège, devenu abbé de Deutz près de Cologne et grand théologien de son temps. Il a écrit de nombreux commentaires de l’Ecriture, en particulier de l’Apocalypse , et il vivait quelques années avant la confection du médaillon de Huy. Il identifie l’arbre de la vie au Christ et la nourriture qui en provient à la communion au Corps du Christ (*) ; ‘Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour (Jn 6.54). Le Christ, en effet est l’arbre de vie, grâce auquel les saintes âmes sont restaurées, tant dans le paradis céleste, par la vision [de Dieu] que dans l’Eglise présente par le Corps [du Christ]’ (**). Il ajoute : ‘Cet arbre de vie, qui est le Christ, nous restaure par son corps et son sang ; et déjà maintenant il ressuscite notre âme de la mort du péché, et il ressuscitera notre chair au dernier jour’(***) C’est donc dès aujourd’hui que nous recevons la vie éternelle, selon l’Evangile de Jean (Jn 6, 54), que nous sommes restaurés en notre corps et que nous sommes ressuscités dans notre âme, selon Rupert, dans la ,perspective de la résurrection générale à la fin des temps. La grandeur de cette restauration de nos vies et de cette résurrection de nos âmes est présente dans toutes les Eucharisties que nous célébrons et j’ai de merveilleux souvenirs de celles que j’ai présidées au cours de mes visites pastorales, des plus simples dans une chapelle de semaine jusqu’aux plus solennelles dans les collégiales […].
Et si le sacrement de l’Eucharistie est évoqué sur notre médaillon par les fruits de l’arbre de vie, on peut dire que le sacrement du Baptême est suggéré par le cours d’eau qui coule au pied de l’arbre de vie. L’eau vive est symbole du passage de la mort à la vie. Le Baptême est une nouvelle vie. C’est aussi ce que suggère l’Apocalypse : ‘Puis l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal […]. Entre les deux bras du fleuve, il y a un l’arbre de vie qui donne des fruits douze fois ; chaque mois il produit son fruit’ (Ap. 22, 1-2). Le texte suggère que l’eau du fleuve fait produire de nouveaux fruits à l’arbre. L’eau du baptême rend les baptisés semblables aux fruits de l’arbre de vie. Durant ce Carême, de nombreux baptêmes d’adultes sont en préparation et seront célébrés à Pâques. Ce sacrement de l’initiation chrétienne est préparés par différentes étapes, qui s’égrènent tout au long du carême et se réalisent avec la participation de toute l’assemblée chrétienne. Le baptême est donc un passage de la mort à la vie qui concerne toute la communauté […].
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(*) Rupert de Deutz, Commentaire sur l’Apocalypse, dans Patrologia latina, t. 169, col. 879
(**) « Qui manducat, inquit, carnem meam et bibit meum sanguinem habet vitam aeternam et ego resuscitabo eum in novissimo die [Jn 6, 54]. Christus namque lignum vitae est, cuius et in caelesti paradyso visione, et in praesenti Ecclesia corpore, sanctae reficiuntur animae »
(***) « Hoc autem lignum vitae, quod est Christus, dum nos corpore et sanguine suo reficit, iam nunc resuscitat animam a morte peccati, et carnem nostram in novissimo die resuscitabit ».
Publié sous le titre « L’arbre de vie : symbole du Christ et emblème de l’écologie », le document complet (français/allemand) est disponible à l’évêché et à la librairie Siloë (40, rue des Prémontrés à Liège). Les prix dépendent du nombre d’exemplaires commandés.
JPSC
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L'Apparition ou le grand retour d’un cinéma en quête de sens
D'Arthur de Watrigant sur le site "L'Incorrect" :
L’APPARITION : UN CINÉMA EN QUÊTE DE SENS
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L’avenir de l’Eglise: une apostasie sans fard ?
Une opinion de Jacques Meurice, prêtre ouvrier en retraite, publiée par « La Libre Belgique ». Selon lui, le pape François veut ouvrir l’Eglise mais, pour en faire une démocratie, cela ne suffit pas. Il faudrait inventer des syndicats, y créer des partis, y favoriser une liberté d’options et de parole. Peu de chances :
« Eh oui ! les religions sont comme les êtres humains, elles naissent un jour, elles vivent, grandissent, prospèrent, puis elles sont malades et un jour aussi elles meurent et disparaissent. Leur vie est seulement habituellement plus longue que celle des hommes, elle se compte en siècles plutôt qu’en années, à tel point que beaucoup d’adeptes et de fervents adhérents ont souvent été persuadés de leur immortalité. Au cours de son histoire, l’humanité a cependant connu bien des exemples de mort de religions. A Babylone on en a déjà fait l’expérience, puis les religions des Hittites, des Egyptiens, des Grecs, des Celtes, des Etrusques, des Romains, toutes y ont passé. Certaines ont vécu plus de trois mille ans, mais la moyenne se situe plutôt vers les deux millénaires. Il y a quelques exceptions comme pour confirmer la règle : le judaïsme en est une, le bouddhisme aussi, mais le bouddhisme est-il vraiment une religion ?
Trois siècles de retard
Pourquoi la religion catholique échapperait-elle à ce qui paraît être une loi universelle ? Le cardinal Martini, jadis archevêque de Milan et père du Concile Vatican II, a parfois dit que l’Eglise catholique avait dans la société un retard de deux siècles au moins. Maintenant il faudrait bien lui en reconnaître trois. Quand les peuples ou les nations ont à surmonter des obstacles importants comme des guerres, des invasions, des migrations obligées, il n’y a qu’une seule règle et chance de survie, c’est l’adaptation. S’adapter aux changements c’est sauver sa vie. C’est, semble-t-il, ce que l’Eglise catholique n’a pas su ou pu ou voulu faire, depuis quelques siècles.
Elle n’a pas accepté les grandes révolutions, ni en France, ni en Italie, ni en Russie, ni en Espagne, et les petites seulement où et quand cela l’arrangeait. Elle n’a jamais été pour le progrès par les lumières ou par la science. Prisonnière de ses dogmes et d’une morale dite naturelle, elle n’a pu accepter spontanément Darwin et l’évolution, Voltaire et le goût des libertés, Marx et le socialisme, Einstein et la relativité, Gandhi et l’autonomie des peuples dans la paix, pour n’en citer que quelques-uns.
Elle a toujours refusé d’envisager le droit au divorce, à l’avortement, à l’homosexualité, à la pilule contraceptive, à la procréation médicalement assistée, au mariage pour tous, au suicide, à l’euthanasie. Elle s’oppose avec obstination à l’ordination des femmes, au mariage des prêtres, à la franc-maçonnerie et à la liberté de pensée. Bref, elle a multiplié à l’infini les blocages et les refus.
Tant de questions sans réponses
Pourquoi la fréquentation des églises a-t-elle baissé de façon aussi catastrophique depuis la dernière guerre mondiale ? Pourquoi les sacrements ne font-ils plus partie des signes sensibles de la vie pour beaucoup ? Pourquoi les vocations sacerdotales et religieuses sont-elles devenues si rares, alors que les ONG continuent à recruter parmi les jeunes ? Tant de questions qui sont restées sans réponse, qui bien souvent n’ont même pas été posées, car il y a une sorte de silence orgueilleux de sa hiérarchie qui s’est appesanti sur les difficultés de l’Eglise.
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9-10 juin : "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie", concerts à Verviers et à Stavelot
Vaphis asbl est le partenaire de ces concerts de Verviers et de Stavelot 09 et 10 juin 2018.
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Le pape souhaite que le prochain Synode consacré aux jeunes permette un réveil des vocations sacerdotales et religieuses
SALUT DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS AUX MEMBRES DE L'ASSOCIATION « PRO PETRI SEDE »
Salle Clémentine - Vendredi 16 février 2018 (source)
Chers amis,
C’est avec joie que je vous accueille aujourd’hui, membres de l’Association Pro Petri Sede, alors que vous êtes venus en pèlerinage au tombeau de l’apôtre Pierre pour raffermir votre foi et vous renouveler dans votre mission de charité envers le prochain.
Votre visite se situe au début du Carême, temps propice pour se recentrer sur le cœur de la foi catholique et sur la mission de l’Eglise, à laquelle chaque baptisé doit prendre part. Devant le constat d’un monde en proie à l’indifférence, à la violence, à l’égoïsme, au pessimisme, il est utile de se demander aujourd’hui s’il ne souffre pas d’un déficit de charité, que ce soit dans les cœurs comme dans les relations avec Dieu et avec les autres. C’est la question que j’ai posée dans le Message pour le Carême 2018: La charité s’est-elle éteinte dans nos cœurs ? ». Il vaut la peine de regarder la vérité en face ! Et d’utiliser des remèdes donnés par Dieu lui-même dans l’Eglise. La prière nous remet sur le chemin de la vérité sur nous-mêmes et sur Dieu ; le jeûne nous fait communier à la situation de tant de personnes confrontées aux affres de la faim et nous rend plus attentifs au prochain ; L’aumôneest une occasion bénie pour œuvrer avec la Providence de Dieu pour le bien de ses enfants. Aussi je vous invite à faire de l’aumône, un style de vie, et à persévérer dans l’aide concrète à ceux qui sont dans le besoin. Votre engagement vous demande d’être toujours attentifs à apporter, en plus de l’aide matérielle, la chaleur de se sentir accueilli, la délicatesse du respect et la fraternité sans lesquelles personne ne peut reprendre courage et espérer à nouveau en l’avenir.
Je vous renouvelle mon appréciation et mes encouragements pour votre mission, vous invitant à la porter chaque jour dans la prière, personnelle et commune, à l’intention des personnes que vous soutenez. Les confier au Seigneur fait aussi partie de votre mission, et vous construisez ainsi la communion ecclésiale, car nous sommes tous enfants d’un même Père. Par l’offrande généreuse que vous apportez au Successeur de Pierre, vous contribuez à la mission de l’Eglise de soutenir toutes personnes, particulièrement les plus pauvres et celles qui ont tout perdu en raison des migrations forcées. Je vous remercie donc chaleureusement en leur nom pour votre aide et votre proximité spirituelle.
Chers amis, demandons au Seigneur de convertir notre cœur afin que grandisse la charité sur notre terre et qu’enfin cessent les conflits, causes de maux innombrables. Puisse ce pèlerinage faire grandir en vous la charité ainsi que le désir de confesser chaque jour votre foi et d’en témoigner là où vous vivez ! Je vous invite aussi à prier pour les jeunes afin que le prochain Synode qui leur est consacré permette en particulier un réveil des vocations sacerdotales et religieuses dans vos pays.
Confiant chacun de vous et vos familles, ainsi que les membres de votre association à l’intercession de la Vierge Marie, à saint Pierre et aux saints de vos pays, je vous accorde de grand cœur la Bénédiction apostolique. Et je vous le demande, n’oubliez pas de prier pour moi.
Ce réveil des vocations sacerdotales serait particulièrement souhaitable dans le BENELUX : "Pays d’origine de l’association, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg souffrent d’une pénurie de vocations. En 1960, la Belgique comptait un peu plus de 10’000 prêtres. Ils ne sont plus que quelque 3’000 en 2015. Par ailleurs, parmi la centaine de séminaristes qui étudiaient il y a trois ans dans le royaume, plus de quarante étaient étrangers." (source)