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Belgique - Page 153

  • Salzinnes, 22-25 février : venue des reliques de sainte Marguerite-Marie

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    Venue des reliques de sainte Marguerite-Marie.

    lundi 22 janvier 2018 

    Cet événement aura lieu les 22 au 25 février.
    à la chapelle du Cœur de Jésus avenue Reine-Astrid.

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    Pour en savoir plus :

    - La chapelle du Cœur de Jésus
    - Qui est Sainte Marguerite-Marie Alacoque ?
    - Le contenu des messages du Christ à Marguerite-Marie
    - Qu’est ce que l’adoration ?
    - A quoi servent les reliques ?

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    Quelques liens intéressants :

    - Qui était Sainte Marguerite-Marie ?
    - Les sanctuaires de Paray-le-Monial .

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    - ...et plus spécialement ICI.

  • Fin de vie : et si nous parlions des nouveaux défis éthiques ? Une conférence de François-Xavier Putallaz à Bruxelles le 14 février

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    Une invitation de l'Institut Européen de Bioéthique :

    GPA

    Invitation « Convergence soignants » 

    ce mercredi 14 février à 19h30

    Un orateur de qualité puisque nous avons la joie d’accueillir : 

    François-Xavier PUTALLAZ

    Professeur de philosophie à l’Université de Fribourg,

    Membre du Comité national d’Ethique Suisse et

    Membre du Comité International de Bioéthique de l’UNESCO à Paris. 

    Fin de vie : 

    et si nous parlions des nouveaux défis éthiques ?

    Une collation vous sera proposée.

    Votre inscription est attendue dès que possible en complétant ceci :

    http://www.ieb-eib.org/fr/inscription-questions-fin-vie.php 

    Lieu : BLSI  (Brussels Life Science Incubator) -

    Chapelle aux Champs - 1200 Bruxelles - (À proximité des Cliniques St Luc)

    PAF : 15 euros/soirée

    Tarif étudiant : 7 euros/soirée

  • Fusionner l'ULB avec l'UCL ?

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    Pour l'UCL, l'aboutissement d'un processus de sécularisation où elle aurait définitivement perdu son âme ? En tout cas, l'ULB crie victoire en constatant la laïcisation de fait de toutes les universités. Lu sur L’Echo du 3 février, p. 16 :

    Fusionner l'ULB et l'UCL : On manque de moyens, pas de taille critique... 

    L'idée: fusionner l'ULB avec l'UCL et créer l'European University of Brussels à rayonnement international, et créer l'University of Wallonia où chaque membre se focalise sur ses spécialités. Parole à Monsieur l'ambassadeur. Christian Homsy, patron de Ceylad, est convaincu que le monde universitaire doit dépasser les "professions de foi laïque ou catholique" pour se positionner comme "fer de lance de la réflexion d'avant-garde".  …

    Qu'en disent les principaux acteurs du monde universitaire? "C'est une excellente chose de pouvoir penser hors des cadres habituels, la proposition est intéressante, un peu décapante mais stimulante", confie Vincent Blondel, recteur de l'UCL. Avec son homologue de l'ULB, Yvon Englert, ils se réjouissent de constater que l'enjeu universitaire se retrouve au coeur de discussions relatives au développement de la Wallonie et de Bruxelles. … Mais ici s'arrête la diplomatie. "En matière d'enseignement et de recherche, la masse n'est une garantie ni de qualité ni de rayonnement international, précise Vincent Blondel. Les universités européennes les plus recherchées, Oxford ou Cambridge par exemple, présentent des tailles inférieures ou égales à celles de l'UCL et de l'ULB".  …

    La question des réseaux philosophiques n'est toutefois jamais évoquée spontanément par les recteurs que L'Echo a contactés. "Toutes les universités sont laïcisées, estime Yvon Englert. Ce combat-là, l'ULB peut estimer qu'elle l'a gagné. La concurrence entre les universités est le résultat d'une politique de marché plus qu'autre chose. Aujourd'hui, plus personne ne se retranche derrière le dogme pour affronter une question scientifique." Vincent Blondel ne perçoit pas non plus de "dynamique de pilier". "Nous n'avons pas attendu votre dossier pour organiser des collaborations avec l'ULB, précise le recteur de l'UCL. Les deux universités recrutent abondamment l'une chez l'autre et les chercheurs travaillent ensemble dans le cadre de copublications qui sont très nombreuses..." Le recteur estime que les "affinités de projets" ont largement pris le pas sur les considérations philosophiques même si chaque université conserve et son histoire et sa culture.

  • Qu’est-ce que la prière ? Le Cardinal Sarah répond

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    Il n’est pas surprenant que la foi bien tempérée de l’establishment clérical s’émeuve du témoignage incongru que pourrait apporter le Cardinal Sarah parmi les brebis de son troupeau mondain. « Dieu ou rien », cela fait mauvais genre chez les bourgeois. Comme le même Cardinal est aussi l’auteur de  « La force du silence », trêve de commentaires : voyons plutôt ce qu’il en dit à propos de la prière. Cela éclaire mieux son type de radicalité :

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    «  Si l’homme ne possède pas de puits, il ne peut puiser d’eau. De la même manière, sans la prière, l’homme se dessèche car il n’a plus ni profondeur, ni intériorité, ni fontaine pour irriguer sa vue. La prière ouvre sur un oasis sans limites […]

    En fait, la prière consiste finalement à se taire pour écouter Dieu qui nous parle et pour entendre l’Esprit-Saint qui parle en nous. Je crois  important de dire que nous ne savons pas  et ne pouvons pas prier seuls : c’est l’Esprit-Saint qui prie en nous et pour nous. Saint Paul nous dit : «  L’Esprit en personne se joint à notre esprit  pour attester que nous sommes enfants de Dieu ». Il poursuit : « Pareillement, l’Esprit vient au secours de notre faiblesse. Car nous ne savons que demander pour prier comme il faut. Mais l’Esprit lui-même intercède pour nous dans des gémissements ineffables. Celui qui sonde les cœurs sait quel est le désir de l’Esprit-Saint » (Rm 8, 16-26).

    Bien sûr, il ne fait aucun doute que les hommes doivent parler à Dieu ; mais la véritable prière laisse Dieu libre de venir à nous selon sa volonté. Nous devons savoir l’attendre dans le silence. Il faut durer dans le silence, dans l’abandon  et dans la confiance. Prier, c’est savoir se taire longtemps ; nous sommes si souvent sourds, distraits par nos paroles […]

    Hélas, il n’est pas évident que nous sachions écouter l’Esprit-Saint qui prie pour nous. Plus nous persévérerons dans le silence, plus nous aurons la chance d’écouter le  murmure de Dieu. Souvenons-nous que le prophète Elie est resté longtemps caché dans une grotte avant d’entendre le doux murmure du Ciel. Oui, je le redis, la prière consiste d’abord à rester longtemps silencieux. Il nous faut souvent nous blottir auprès de la Vierge du silence pour lui demander demander de nous obtenir la grâce du silence de l’amour et de la virginité intérieure, c’est-à-dire une pureté du cœur et une disponibilité à l’écoute qui bannit toute présence qui n’est pas celle de Dieu. L’Esprit-Saint est en nous, mais nous sommes souvent remplis d’orchestres qui couvrent sa voix…  

    Je crois que la prière appelle en quelque sorte une absence de mots, car le seul langage que Dieu entende vraiment est le silence de l’amour. La contemplation des saints se nourrit exclusivement d’un face à face avec Dieu dans l’abandon. Il n’y a de fécondité spirituelle que dans un silence virginal, qui ne soit pas mêlé de trop de mots et de bruit intérieur. Il faut savoir se mettre à nu devant Dieu, sans fard. La prière a besoin de l’honnêteté d’un cœur sans tache. La virginité est l’essence même de l’absolu où Dieu nous garde […]

    Lorsque Jean-Paul II priait, il était abîmé en Dieu et pris par une présence invisible, comme un roc qui semblait totalement étranger à ce qui se passait autour de lui. Karol Wojtyla était toujours à genoux devant Dieu, immobile, pétrifié, et comme mort dans le silence devant la grandeur de son Père. En pensant à ce saint successeur de Pierre, je me remémore souvent cette phrase de Jean de la Croix dans la Montée au Carmel : « Pour jouir de l’union divine, tout ce qui est dans l’âme, grand ou petit, peu ou beaucoup, doit mourir » […]

    Ainsi, je pense depuis longtemps que la prière ne peut prendre corps que dans la nuit. Dans l’obscurité, nous ne sommes illuminés que par Dieu. Comme Jacob, et à l’exemple des moines, il est important d’apprendre à prier en pleine nuit, alors que toute la création cherche le sommeil. La prière de la nuit nous replonge dans les ténèbres de la mort de Jésus-Christ, que nous commémorons au cours des célébrations de la nuit pascale. Alors, selon Thomas Merton dans Le Signe de Jonas, « l’obscurité sera comme une fontaine d’où nous sortirons lavés et illuminés, non plus séparés mais unis dans le Christ ressuscité ».

    Par la prière, l’homme est recréé dans l’immensité de Dieu ; elle est une petite anticipation de l’éternité. Par la prière, nous ressemblons au Christ qui aimait se recueillir toute la nuit : « Or il advint, en ces jours-là, qu’il s’en alla dans la montagne pour prier, et il passait toute la nuit à prier Dieu » (Lc, 6, 12).

    (Extrait de Robert Sarah, Dieu ou rien, Fayard, 2015, pp 299 et sq.)

     JPSC

  • Chaque année, un millier de morts provoquées sans consentement en Belgique

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    1.000 morts provoquées sans consentement en Belgique (source)

    Chaque année en Belgique, à peu près 1.000 personnes voient leur vie abrégée sans leur demande ni consentement.

    C’est ce qu’a déclaré Marc Cosyns, médecin et défenseur de l’euthanasie en Belgique, lors du procès de Ivo Poppe le 29 janvier dernier. Ce sont le plus souvent les infirmiers qui abrègent discrètement la vie de leurs patients sans qu'ils l'aient demandé. Ils s’y sentent obligés parce que les médecins refusent de le faire eux-mêmes, affirme le Docteur Cosyns.

    Ce dernier a toujours affirmé ne pas avoir besoin d'une loi dépénalisant l'euthanasie, car selon lui, le médecin agit en conscience pour le bien de son patient et " l'accompagne" dans le processus de mourir. Il n'appelle pas cela euthanasie et ne les déclare par conséquent pas toujours à la Commission Fédérale de Controle et d'Evaluation de l'Euthanasie. De par le contexte médical entourant l’acte posé par les infirmiers, et même sans que le patient n'y ait consenti, cela n’aurait, selon le Docteur Cosyns, rien à voir avec un meurtre.

    Il plaide pour plus de transparence, mais sans représailles, afin d’alléger la conscience du personnel médical concerné.

    Source : De Standaard

  • Le cardinal Sarah sera à Stockel le 7 février et cela ne semble pas réjouir tout le monde

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    Nous avons annoncé la venue du cardinal Sarah à Stockel le 7 février (Conférence et messe concélébrée avec le cardinal De Kesel). Cela suscite des réserves de la part de l'abbé Mawet, responsable de l'Unité Pastorale, complaisamment relayées par Christian Laporte dans la Libre

  • La rétrospective 2017 de l'Institut Européen de Bioéthique

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    RETROSPECTIVE 2017

    Institut Européen de Bioéthique

    Institut Européen de Bioéthique

    Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - Bruxelles - Le 30 janvier 2018

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    DOSSIERS publiés en 2017 

    Pour les lecteurs qui  aiment avoir une vue d'ensemble des documents publiés au cours de l'année 2017.

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    FLASH EXPERTS

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    FICHES DIDACTIQUES

    DOSSIERS in ENGLISH

  • Les béatifications en Belgique : une denrée rare ?

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    De Kerknet.be :

    Hoe uitzonderlijk is een zaligverklaring in België? Kort lijstje

    Met Charles Deckers zijn we binnenkort een zalige burger rijker. Een zeer uitzonderlijke gebeurtenis, zo toont dit lijstje van de afgelopen 20 jaar.

    De afgelopen 20 jaar werden in Vlaanderen welgeteld 4 mensen zalig of heilig verklaard. Veruit de bekendste is pater Damiaan, heilig verklaard in 2009. Voor nog eens 3 personen is een proces tot zaligverklaring lopende.    

    Pater Damiaan (1840-1889)

    Damiaan

    Als missionaris van de Heilige Harten trok Jozef De Veuster naar Hawaï. Daar werd hij in 1864 tot priester gewijd. Destijds werden de melaatsen van Hawaï in quarantaine geplaatst op het eiland Molokai. 800 tot 1000 melaatsen, allemaal aan hun lot overgelaten. Damiaan vond dat ze ten minste een priester konden gebruiken.

    Hij maakte zich tot hun gelijken en sprak van wij, melaatsen. Zijn smeekbrieven naar Engeland, die ook hun weg vonden naar de pers, brachten embryonale ontwikkelingshulp op gang. In november 1884 werd bij hemzelf lepra vastgesteld. Zijn zelfgave fascineerde wereldwijd veel mensen.

    In 1995 werd hij door paus Johannes Paulus II zalig verklaard tijdens een openluchtmis voor de basiliek van Koekelberg. En in 2009 volgde zijn heiligverklaring in Rome. Zijn feestdag valt op 10 mei, de verjaardag van zijn aankomst op Molokai.

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  • Famille Marie-Jeunesse : fermetures et restructuration

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    De Véronique Demers sur le site presence-info.ca :

    Fermetures et restructuration pour la Famille Marie-Jeunesse

    La Famille Marie-Jeunesse (FMJ) fermera toutes ses maisons dans le monde et ne conservera que sa maison-mère de Sherbrooke. La communauté religieuse, fondée à Québec en 1982, donne ainsi le coup d’envoi à une «restructuration en profondeur».

    Présence annonçait déjà la semaine dernière la fermeture de la maison de Québec. Mais la communauté refusait encore de préciser les raisons de cette fermeture. Or, dans un communiqué daté du 23 janvier 2018, elle indique qu’après son premier chapitre général qui a eu lieu du 26 juin au 31 juillet 2017, elle s’engage désormais dans une période de «refondation».

    «Pour vivre ce travail de la manière la plus fructueuse, il nous est apparu nécessaire de fermer toutes nos auberges de mission d’ici septembre 2018», précise-t-elle. «Cette décision est prise en vue d’une conversion pastorale pour remplir de mieux en mieux notre mission d’évangélisation au sein de l’Église.»

    Après Québec, ce sera au tour des maisons – ou auberges, selon le terme employé par la FMJ – de Tahiti (Polynésie française), de Ciney (Belgique) et de Tampon (Île de la Réunion) de fermer.

    «Ces maisons seront vendues. Il n’y a pas de garantie que Marie-Jeunesse y retourne», indique père Francis Gadoury, supérieur de la communauté, en entrevue.

    Au total, près d’une trentaine de membres de vie consacrée (frères, sœurs et couples à l’extérieur des maisons) devront déménager à Sherbrooke. Cette décision survient alors leur nombre est passé de 100 à 60 au cours des dernières années.

    Crise structurelle, pas financière

    La communauté affirme vivre «des passages exigeants demandant courage, audace et confiance».

    «On a décidé de se rassembler à Sherbrooke pour amorcer une restructuration en profondeur. Notre réflexion de longue haleine va durer d’un à trois ans, après quoi nos travaux seront officialisés dans un document lors du prochain chapitre», détaille le père Gadoury, qui précise au passage que la question financière n’a rien à voir dans leur décision.

    Plusieurs documents normatifs sont à dépoussiérer, aux dires du supérieur, dont le guide de la vie en communauté, inchangé depuis le début du mouvement, qui a pris naissance en 1982 dans la paroisse Saint-Michel-de Sillery, à Québec.

    L’appel à restructurer la FMJ n’est pas non plus venu de Rome. «Ça aurait pu arriver, mais ce n’est pas le cas. On voulait préserver ce qui va bien, pendant qu’on est encore petit et modeste. On n’a pas de scandale sur les bras, et j’espère que ça va continuer», souhaite le père Gadoury.

    Une essence à préserver

    Malgré la fermeture des missions à l’étranger, le supérieur tient à garder le contact avec les membres voulant continuer de livrer l’essence de la communauté.

    «Partager l’Évangile aux jeunes, dans la beauté et la joie de Dieu fait partie de notre raison d’être, tout comme les services paroissiaux. J’arrive de Belgique, où j’ai rencontré notamment un jeune de 25 ans. Il allait aux réunions de Marie-Jeunesse depuis qu’il a 15 ans, et c’est là aussi qu’il a connu sa femme. Cette famille veut nous aider», témoigne le père Gadoury.

    Unité à maintenir

    Le père Daniel Cadrin, directeur de l’Institut de pastorale des dominicains à Montréal, a été l’un des médiateurs lors du chapitre général de la FMJ l’été dernier. Le dominicain se dit optimiste de cette rencontre.

    «La Famille Marie-Jeunesse entre dans une nouvelle étape visant à répartir ses forces. C’est un peu éparpillé: ils sont à beaucoup d’endroits et font beaucoup de choses, mais ils veulent justement prendre le temps de s’arrêter pour s’organiser, au lieu de rester sur un erre d’aller. C’est une bonne chose. Mais une condition importante doit être remplie: garder l’unité», estime-t-il.

    «Marie Sagesse»

    Le père Gadoury insiste sur l’importance de préserver le mouvement, sans toutefois qu’il devienne une Église parallèle à l’Église catholique.

    «C’est important de se remettre en question, sans quoi on risque de fermer. Ça fait 20 ans que je suis dans la communauté. Au début, c’était une gang de jeunes; c’est devenu une communauté et les membres ont vieilli. On fait souvent des blagues en appelant Marie-Jeunesse ‘Marie sagesse’», dit-il avec le sourire.

    Selon le supérieur de la FMJ, le terme «jeunesse» revendiqué par la communauté renvoie par ailleurs à la jeunesse de Marie lors de l’Annonciation et de la Visitation. «Il y a la jeunesse, oui, mais aussi le fait d’être à la disposition de Dieu, d’être à l’écoute et être au service de son prochain. Nous voulons faire les choses à la manière de Marie, une femme de foi, de caractère», assure-t-il.

  • Liège : chants grégoriens pour le temps de la Septuagésime à l’église du Saint-Sacrement

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    Plain-chant, orgue et violon le dimanche 4 février 2018 à 10h00

    (Liturgie  de la Sexagésime)

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_fevr2018.jpg

     

    Introït du dimanche de la Sexagésime :

    Antienne

    Exsurge , quare obdormis Domine ? exsurge, et ne repellas in finem : quare faciem tuam avertis, oblivisceris tribulationem nostram ? Adhaesit in terra venter noster : exsurge, Domine, adjuva nos et libera nos.

    Lève-toi, pourquoi dors-tu Seigneur ? Lève-toi, ne nous repousse-pas pour toujours. Pourquoi détournes-tu ta face, as-tu oublié notre tribulation ? Notre ventre est collé à la terre : lève-toi Seigneur, aide-nous et délivre-nous.

    Verset  : Deus, auribus nostris audivimus : patres nostri annuntiaverunt nobis. O Dieu, nous l’avons entendu de nos oreilles, nos pères nous l’ont annoncé…

     Source:

    Liege : chants grégoriens pour le temps de la septuagésime à l’église du Saint-Sacrement

    JPSC

  • Quelle langue parlait Jésus ?

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    De Philip Kosloski sur le site « Aleteia »

    « En Palestine, au Ier siècle, trois langues coexistaient : l'araméen, le grec et l'hébreu. Chacune avait une fonction particulière et était employée par des groupes distincts.

    Selon les chercheurs, l’araméen était la toute première langue parlée par Jésus qui lui avait été enseignée par ses parents. Le site américain Zondervan Academic donne plusieurs arguments pour confirmer cette hypothèse : la majorité des documents et d’inscriptions retrouvés de cette époque sont en araméen. D’autres documents en grec, en hébreu, en latin et dans d’autres langues existent mais ils représentent une minorité. De nombreux textes religieux sont en hébreu : parmi les manuscrits de la Mer Morte par exemple, seulement 15% sont en araméen, 3% en grec et le reste en hébreu. Cependant, la plupart des textes non religieux, comme les contrats, sont en araméen.

    Lire aussi : Avez-vous déjà essayé de prier dans la langue de Jésus ?

    Les chercheurs ont découvert que l’hébreu ancien, à l’époque de Jésus, était employé de la même manière que le latin aujourd’hui : peu de personnes savent parler latin [*] langue principalement réservée à des cérémonies religieuses et à certains textes écrits. De la même manière, au Ier siècle, l’hébreu était connu des chefs religieux de la Palestine, mais il n’était pas communément parlé par l’ensemble du peuple. Dans la synagogue, Jésus a montré qu’il savait lire l’hébreu (Lc 4, 16-30), mais parmi ses disciples, plusieurs étaient sans doute illettrés et ne le maîtrisaient pas.

    Le grec, héritage de la colonisation

    Le grec était aussi une langue présente en Palestine, héritage du mouvement de colonisation par les cités grecques quelques siècles auparavant. Les Saintes Écritures, initialement écrite en hébreu, ont ensuite été traduites en grec, dans ce qu’on appelle aujourd’hui la Septante. Jésus était sans doute familier avec la langue grecque, mais encore une fois ce n’était pas la langue parlée par la foule à laquelle il s’adressait.

    De plus, lorsque les Évangélistes commencèrent leur travail de rédaction, ils s’adressaient à des communautés qui parlaient grec. Leur langue devint ainsi la langue commune pour enseigner et transmettre les paroles de Jésus.

    Lire aussi : Prier le Notre-Père en araméen, la langue de Jésus

    Jésus parlait donc araméen au quotidien, mais les Évangélistes ont écrit ses paroles en grec. L’Église affirme que ces écrivains ont été inspirés par l’Auteur Divin des Saintes Écritures, le Saint-Esprit, qui leur a sans doute permis de préserver les paroles de Jésus de toute erreur humaine.

    Le texte en grec, la Septante, a ensuite été traduit dans d’autres langues. À chaque fois, l’Église catholique s’est assurée que la traduction soit exacte et qu’elle reflète la langue et la culture de la Palestine du Ier siècle.

    Réf. Quelle langue parlait Jésus ?

    [*] Pour le peuple, le latin « c’est de l’hébreu » depuis pas mal de temps déjà, en effet. Mais le latin est  resté une langue de culture et une langue liturgique enseignée à un public non négligeable jusqu’au coup (fatal ?) qui lui fut porté chez nous (comme ailleurs), après le concile Vatican II,  par la réforme du pape Paul VI (1970) outrepassant les textes conciliaires eux-mêmes et, après mai 1968,  par la mise en place de l’enseignement rénové (1971) supprimant les humanités classiques. Mais le latin dans le monde d’aujourd’hui n’a peut-être dit son dernier mot comme le montre un excellent petit livre : « De la nécessité du grec et du latin » publié chez Flammarion (août 2016) par Gilles Siouffi et Alain Rey.

    JPSC

  • Pourquoi l'Église catholique dérange le pouvoir en RDC

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    D’Anne Guion sur le site web de l’hebdomadaire « La Vie » :

     « De plus en plus présente sur le terrain, soutenue par la population, l’institution est devenue un acteur incontournable en République démocratique du Congo. De quoi nourrir l’exaspération du clan Kabila, qui a choisi la répression.

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    Les mots ne s’embarrassent pas de précautions diplomatiques. La charge est frontale. « Que veut-on au juste ? s’est interrogé le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, devant la presse congolaise et internationale le 23 janvier dernier. Le pouvoir pour le pouvoir ou bien le pouvoir pour le développement intégral du peuple, dans la paix, dans la justice et la vérité ? Nous voulons que règne la force de la loi et non la loi de la force. » Deux jours plus tôt, à Kinshasa et dans plusieurs villes du pays, la police congolaise tirait à balles réelles sur les participants d’une manifestation organisée par les catholiques du Comité laïc de coordination (CLC) et soutenue par le Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). Bilan : six morts et une centaine de blessés.

    Les tensions sont de plus en plus fortes entre le pouvoir congolais et l’Église catholique, qui depuis un an ne cesse de demander l’alternance politique. Au pouvoir depuis 2001, Joseph Kabila aurait dû se retirer le 20 décembre 2016, à la fin de son dernier mandat, mais il a bien pris soin de n’organiser aucun scrutin. Pour une raison simple : la Constitution l’autorise à rester en poste jusqu’à l’élection de son successeur. Pour tenter de régler la crise, la CENCO a mené des pourparlers entre le pouvoir et l’opposition, qui ont abouti à l’accord de la Saint-Sylvestre (signé le 31 décembre 2016). Le texte prévoyait que l’élection présidentielle ait lieu en fin d’année 2017. Finalement, celle-ci ne devrait se tenir que le 23 décembre… 2018. « L’Église, qui s’est sentie flouée, fait tout pour éviter un bain de sang, estime Samuel Pommeret, chargé de mission au CCFD-Terre solidaire. Le pouvoir, qui gère le pays par le chaos, n’hésite pas à réprimer. »

    Pour comprendre ce face à face sanglant, il faut avoir conscience du poids de l'Église en RDC Cet immense pays de 80 millions d'habitants compte 40% de fidèles catholiques. Dans ce territoire où l’État est inexistant, l'Église est, elle, présente partout avec 41 diocèses et 6 archidiocèses. Très vivante, elle dispose même d’une liturgie propre, adaptée à la culture locale et reconnue comme telle par le Saint-Siège. Surtout, elle pallie presque toutes les déficiences de l’État, par exemple au Kivu, dans l’Est du pays, une région déchirée par un conflit entre groupes armés pour le contrôle des zones minières. Les services diocésains y gèrent la plupart des écoles et des dispensaires, accueillent les femmes victimes de viol – une pratique de terreur utilisée par les milices locales. Quitte à soulager l’État congolais de ses responsabilités… Ainsi, à Bukavu, le Bureau diocésain de développement (BDD) travaillait, il y a quelques années, sur un projet de construction d’une usine de traitement de l’eau. Dans la région d'Uvira, à la frontière avec le Burundi, où les banques sont inexistantes, les salaires des fonctionnaires des écoles de campagne sont acheminés par la Caritas (le réseau à l’international du Secours catholique). « L’Église a même mis au point un système qui facilite les transactions commerciales », témoigne Samuel Pommeret.

    Cette présence sur le terrain s’est peu à peu accompagnée d'un engagement sur la scène politique. « En Europe, après des siècles de culture chrétienne, la société est imprégnée des valeurs du christianisme, comme la recherche du bien commun, mais vous avez oublié Dieu ! Tandis que chez nous, où l’Église catholique est très jeune, le sacré est très présent, mais ce sont les valeurs qui manquent », nous expliquait ainsi François-Xavier Maroy, l’archevêque de Bukavu, à la frontière avec le Rwanda, en 2012. L’engagement est venu naturellement. « Nous recommandons aux habitants de payer leurs impôts, mais si les gouvernants ne refont pas les routes, par exemple, ce discours est impossible à tenir ! La grande question est : qui doit commencer à faire un effort ? » Dans ce pays traumatisé par de nombreuses années de guerre, les commissions Justice et paix militent dans chaque diocèse pour les droits civiques et la réconciliation. L'Église est également très active dans le domaine du contrôle de la gestion des ressources naturelles. « Celle-ci a un rôle politique qu'elle assume tout à fait, affirme Samuel Pommeret. Il s'agit pour elle d'appliquer la doctrine sociale de l'Église. »

    Quitte à descendre dans la rue. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le clergé congolais appelle les fidèles à se mobiliser. L’histoire récente du pays est ponctuée de soulèvements de ce type. Le 16 février 1992, par exemple, la « Marche des chrétiens » avait rassemblé des milliers de personnes à Kinshasa pour demander davantage de démocratie au régime de Mobutu (au pouvoir de 1965 à 1997). La manifestation avait été réprimée dans le sang. En août 2012, les fidèles catholiques étaient de nouveau dans la rue pour protester contre la « balkanisation rampante du pays » lors de la rébellion du M23, un groupe armé à l’Est du territoire. Toujours en première ligne, les prêtres et les religieux sont parfois kidnappés, ou même assassinés comme l’archevêque de Bukavu, Christophe Munzihirwa, tué en octobre 1996 par des hommes armés. Celui-ci était très critique vis à vis des autorités locales.

    Le mouvement fait aujourd’hui boule de neige et inspire les autres confessions. Les fidèles des Églises du réveil, les musulmans et les kimbanguistes, membres d’une Église chrétienne indépendante née en RDC [*] , rejoignent les manifestations. « Ce n'est pas l’Église elle-même qui va faire tomber le régime, mais il est certain que son action participe au renouveau démocratique, estime Samuel Pommeret. Il y a beaucoup de forces vives en RDC. Si toutes les voix arrivent à converger, le pouvoir peut s'inquiéter. » Ainsi, lors de la cérémonie de commémoration de l'assassinat de Laurent Désiré Kabila, le père de Joseph Kabila, le 16 janvier dernier, le pasteur de l'Église évangélique, François David Ekofo, qui y remplaçait le cardinal Monsengwo, a eu lui aussi des propos très durs pour le régime lors de sa prédication. Il a ainsi affirmé devant la famille Kabila réunie que « l’État congolais n’existait pas ».

    L'Église pourrait-elle jouer, en RDC, le même rôle que celui qu’elle a incarné à la fin de l’Union soviétique ? Une chose est certaine : les relations entre le pape François et le président congolais sont tendues. Quand Joseph Kabila a été reçu au Vatican en septembre 2016, le pape n'est pas sorti saluer son hôte, comme il le fait d’habitude, sur le seuil de la bibliothèque où se déroulent les entretiens. Un projet de voyage papal prévu en juillet août 2017 a finalement été annulé. François est aussi proche du cardinal Monsengwo, qui fait partie des neufs prélats chargés de le conseiller sur la réforme de la Curie. Celui-ci semble avoir toute sa confiance pour la gestion de cette crise : « Je renouvelle mon appel à tous pour déployer des efforts afin d'éviter toute forme de violence, a-t-il ainsi affirmé lors de son audience hebdomadaire place Saint-Pierre, mercredi 24 janvier. Pour sa part, l'Église ne veut que contribuer à la paix et au bien-être de la société. »

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     [*] ndBelgicatho:  le Kimbanguisme (du nom de son fondateur, Simon Kimbangu) est né au Bas-Congo en 1921, à l'époque où le Congo était belge et la secte fut finalement reconnue comme "Eglise" par le pouvoir colonial en 1958.

    Ref. Pourquoi l'Église catholique dérange le pouvoir en RDC

    L’Eglise catholique n'a pas attendu l'avènement de la RDC pour devenir un pilier essentiel de la vie citoyenne au Congo. Depuis plus d'un siècle au moins, elle est partout, jusqu’au fond de la brousse dans ce pays où, après une décolonisation ratée,  elle supplée aujourd'hui, autant que faire se peut, aux carences et à la corruption de l’Etat. Dès les années 1960, le cardinal Malula est entré, à l’époque de Mobutu , en collision  frontale avec le pouvoir en place : il en avait non seulement la capacité intellectuelle mais aussi le tempérament qui manqua peut-être un peu à son successeur immédiat, Mgr Frédéric Etsou. Avec le cardinal Laurent Monsengwo, le peuple congolais a retrouvé ce qui lui manque le plus : un pasteur susceptible de le sortir du poto-poto politico-financier qui fait semblant de gouverner le pays. Il peut compter sur le soutien de la Belgique, mais les grandes puissances suivront-elles ?

    JPSC