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Bruxelles (Minimes), 28 février : visite exceptionnelle des reliques des saints Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
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Il y a 150 ans : la mort du Père Théophile Verbist
Qui est Théophile Verbist? (source)
CICM founder
Théophile Verbist naquit à Anvers en 1823, dans la famille du banquier Guillaume Verbist qui comptait sept enfants. Il fut ordonné prêtre à Malines en 1847 et était directeur national de l’Oeuvre de la Sainte Enfance en Belgique. Quand, en 1860 par le Traité de Pékin des missionnaires furent de nouveau admis en Chine, il fonda la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie, CICM, avec comme objectif particulier la mission en Chine.
On les appelle les Missionnaires de Scheut ou les « scheutistes » à cause de la localisation de leur première maison: à Scheut, (Anderlecht) 548, chaussée de Ninove, 1070, Bruxelles. Ils furent envoyés par le pape vers la province de Mongolie-Intérieure (Chine) pour y reprendre l’œuvre missionnaire des lazaristes français.
Verbist voulait s’établir au-delà de la Grande Muraille. Le 25 août 1865, le premier groupe quitta Scheut pour la Chine. Théophile Verbist (Anvers.) arriva à Xiwanzi (Mongolie-Intérieure – Chine) le 6 décembre 1865 en compagnie d’Aloïs Van Segvelt (Rumst), Ferdinand Hamer (Nijmegen, NL.), François Vranckx (Anvers.) et Paul Splingard (Ottenburg), un laïc. Immédiatement, ils durent faire face à de multiples problèmes: étude de la langue, manque de personnel, graves problèmes financiers. Pour Aloïs Van Segveld, la quarantaine bien sonnée, habitué à un certain confort en Europe, l’adaptation à la vie en Mongolie-Intérieure fut une lourde tâche sur le plan humain, physique, psychologique. Les lettres du fondateur Verbist montrent à quel point il était heureux d’avoir atteint le but de sa vie en étant missionnaire.
La mission en Chine de Théophile Verbist fut cependant de courte durée. Au cours de son premier grand voyage missionnaire, il attrapa le typhus et mourut dans la Vallée du Tigre (Laohugou – N.-E de la Chine) le 28 février 1868. La dépouille mortelle du père Théophile Verbist fut ramenée en Belgique en 1931. Après un accueil solennel à Anvers elle fut transportée, dans un cercueil chinois, à la crypte de la chapelle de la maison de Scheut, où elle repose toujours. Pourtant le témoignage de Verbist survit.
En 2008 la Fondation Verbiest-Leuven organisa une visite du cardinal G. Danneels et de quelques évêques belges à Laohugou (Vallée du Tigre) où, en compagnie des pères Willy Oost (Lichtervelde), supérieur provincial, et Jérôme Heyndrickx (Haasdonk), ils ont déposé des fleurs au pied de la statue de Théophile Verbist. Ce geste confirmait les liens d’amitié durable entre l’Eglise de nos pays et l’Eglise en Chine. Ils y ont aussi commémoré Joseph Segers (Sint-Niklaas) qui, dans la même Vallée du Tigre, fut enterré vivant par les Boxers en 1900. La brève mission en Chine de Théophile Verbist était le début de l’histoire remarquable, longue de 90 ans, de “Scheut en Chine”, une histoire qui se poursuit encore.
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N'y aurait-il que la Fraternité saint Pie X pour se souvenir de la spiritualité sacerdotale du cardinal Mercier ?
Le cardinal Mercier, une des figures les plus représentatives de l'histoire de l'Eglise de Belgique, était extrêmement attentif à la formation de ses séminaristes; il y a consacré plusieurs ouvrages de spiritualité. Qui s'en souvient encore, à l'exception peut-être de la Fraternité Saint Pie X qui a très largement évoqué son enseignement dans sa lettre trimestrielle de décembre 2017?
A consulter ICI
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Lettre de Carême 2018 de Mgr Delville, évêque de Liège
Dans cette Lettre, Mgr Jean-Pierre Delville commente les visites pastorales qu’il vient d’effectuer dans son diocèse. Comme fil conducteur de son texte, l’évêque de Liège a choisi un superbe médaillon en cuivre et émaux colorés du XIIe siècle appartenant au Trésor de la Collégiale Notre-Dame de Huy. Ce médaillon représente un arbre fruitier poussant au bord d’une rivière bleue ; l’arbre est présenté par deux anges et porte des pommes mûres. Au centre, on voit une phrase de l’Apocalypse : Qui vicerit dabo illi edere de ligno vitae » (au vainqueur, je donnerai à manger de l’arbre de la vie) Ap.2.7. Sous l’arbre, apparaît la légende « Lignum Vitae » et sur le pourtour du médaillon, on peut lire : « Universae viae Domini misericordia et veritas » (toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité) Ps 24.10.
Il n’est pas possible de reproduire ici toutes les déclinaisons thématiques concrètes que l’évêque tire de ce médaillon pour les appliquer aux thèmes de ses pérégrinations diocésaines. Retenons celles qu’il consacre à l’Eucharistie et au Baptême :
« L’arbre de vie présente les fruits de la vie et ces fruits correspondent à l’hostie de l’eucharistie. Le médaillon s’inspire sans doute de Rupert de Deutz (1070-1129), ce moine de Saint-Laurent à Liège, devenu abbé de Deutz près de Cologne et grand théologien de son temps. Il a écrit de nombreux commentaires de l’Ecriture, en particulier de l’Apocalypse , et il vivait quelques années avant la confection du médaillon de Huy. Il identifie l’arbre de la vie au Christ et la nourriture qui en provient à la communion au Corps du Christ (*) ; ‘Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour (Jn 6.54). Le Christ, en effet est l’arbre de vie, grâce auquel les saintes âmes sont restaurées, tant dans le paradis céleste, par la vision [de Dieu] que dans l’Eglise présente par le Corps [du Christ]’ (**). Il ajoute : ‘Cet arbre de vie, qui est le Christ, nous restaure par son corps et son sang ; et déjà maintenant il ressuscite notre âme de la mort du péché, et il ressuscitera notre chair au dernier jour’(***) C’est donc dès aujourd’hui que nous recevons la vie éternelle, selon l’Evangile de Jean (Jn 6, 54), que nous sommes restaurés en notre corps et que nous sommes ressuscités dans notre âme, selon Rupert, dans la ,perspective de la résurrection générale à la fin des temps. La grandeur de cette restauration de nos vies et de cette résurrection de nos âmes est présente dans toutes les Eucharisties que nous célébrons et j’ai de merveilleux souvenirs de celles que j’ai présidées au cours de mes visites pastorales, des plus simples dans une chapelle de semaine jusqu’aux plus solennelles dans les collégiales […].
Et si le sacrement de l’Eucharistie est évoqué sur notre médaillon par les fruits de l’arbre de vie, on peut dire que le sacrement du Baptême est suggéré par le cours d’eau qui coule au pied de l’arbre de vie. L’eau vive est symbole du passage de la mort à la vie. Le Baptême est une nouvelle vie. C’est aussi ce que suggère l’Apocalypse : ‘Puis l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal […]. Entre les deux bras du fleuve, il y a un l’arbre de vie qui donne des fruits douze fois ; chaque mois il produit son fruit’ (Ap. 22, 1-2). Le texte suggère que l’eau du fleuve fait produire de nouveaux fruits à l’arbre. L’eau du baptême rend les baptisés semblables aux fruits de l’arbre de vie. Durant ce Carême, de nombreux baptêmes d’adultes sont en préparation et seront célébrés à Pâques. Ce sacrement de l’initiation chrétienne est préparés par différentes étapes, qui s’égrènent tout au long du carême et se réalisent avec la participation de toute l’assemblée chrétienne. Le baptême est donc un passage de la mort à la vie qui concerne toute la communauté […].
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(*) Rupert de Deutz, Commentaire sur l’Apocalypse, dans Patrologia latina, t. 169, col. 879
(**) « Qui manducat, inquit, carnem meam et bibit meum sanguinem habet vitam aeternam et ego resuscitabo eum in novissimo die [Jn 6, 54]. Christus namque lignum vitae est, cuius et in caelesti paradyso visione, et in praesenti Ecclesia corpore, sanctae reficiuntur animae »
(***) « Hoc autem lignum vitae, quod est Christus, dum nos corpore et sanguine suo reficit, iam nunc resuscitat animam a morte peccati, et carnem nostram in novissimo die resuscitabit ».
Publié sous le titre « L’arbre de vie : symbole du Christ et emblème de l’écologie », le document complet (français/allemand) est disponible à l’évêché et à la librairie Siloë (40, rue des Prémontrés à Liège). Les prix dépendent du nombre d’exemplaires commandés.
JPSC
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L'Apparition ou le grand retour d’un cinéma en quête de sens
D'Arthur de Watrigant sur le site "L'Incorrect" :
L’APPARITION : UN CINÉMA EN QUÊTE DE SENS
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L’avenir de l’Eglise: une apostasie sans fard ?
Une opinion de Jacques Meurice, prêtre ouvrier en retraite, publiée par « La Libre Belgique ». Selon lui, le pape François veut ouvrir l’Eglise mais, pour en faire une démocratie, cela ne suffit pas. Il faudrait inventer des syndicats, y créer des partis, y favoriser une liberté d’options et de parole. Peu de chances :
« Eh oui ! les religions sont comme les êtres humains, elles naissent un jour, elles vivent, grandissent, prospèrent, puis elles sont malades et un jour aussi elles meurent et disparaissent. Leur vie est seulement habituellement plus longue que celle des hommes, elle se compte en siècles plutôt qu’en années, à tel point que beaucoup d’adeptes et de fervents adhérents ont souvent été persuadés de leur immortalité. Au cours de son histoire, l’humanité a cependant connu bien des exemples de mort de religions. A Babylone on en a déjà fait l’expérience, puis les religions des Hittites, des Egyptiens, des Grecs, des Celtes, des Etrusques, des Romains, toutes y ont passé. Certaines ont vécu plus de trois mille ans, mais la moyenne se situe plutôt vers les deux millénaires. Il y a quelques exceptions comme pour confirmer la règle : le judaïsme en est une, le bouddhisme aussi, mais le bouddhisme est-il vraiment une religion ?
Trois siècles de retard
Pourquoi la religion catholique échapperait-elle à ce qui paraît être une loi universelle ? Le cardinal Martini, jadis archevêque de Milan et père du Concile Vatican II, a parfois dit que l’Eglise catholique avait dans la société un retard de deux siècles au moins. Maintenant il faudrait bien lui en reconnaître trois. Quand les peuples ou les nations ont à surmonter des obstacles importants comme des guerres, des invasions, des migrations obligées, il n’y a qu’une seule règle et chance de survie, c’est l’adaptation. S’adapter aux changements c’est sauver sa vie. C’est, semble-t-il, ce que l’Eglise catholique n’a pas su ou pu ou voulu faire, depuis quelques siècles.
Elle n’a pas accepté les grandes révolutions, ni en France, ni en Italie, ni en Russie, ni en Espagne, et les petites seulement où et quand cela l’arrangeait. Elle n’a jamais été pour le progrès par les lumières ou par la science. Prisonnière de ses dogmes et d’une morale dite naturelle, elle n’a pu accepter spontanément Darwin et l’évolution, Voltaire et le goût des libertés, Marx et le socialisme, Einstein et la relativité, Gandhi et l’autonomie des peuples dans la paix, pour n’en citer que quelques-uns.
Elle a toujours refusé d’envisager le droit au divorce, à l’avortement, à l’homosexualité, à la pilule contraceptive, à la procréation médicalement assistée, au mariage pour tous, au suicide, à l’euthanasie. Elle s’oppose avec obstination à l’ordination des femmes, au mariage des prêtres, à la franc-maçonnerie et à la liberté de pensée. Bref, elle a multiplié à l’infini les blocages et les refus.
Tant de questions sans réponses
Pourquoi la fréquentation des églises a-t-elle baissé de façon aussi catastrophique depuis la dernière guerre mondiale ? Pourquoi les sacrements ne font-ils plus partie des signes sensibles de la vie pour beaucoup ? Pourquoi les vocations sacerdotales et religieuses sont-elles devenues si rares, alors que les ONG continuent à recruter parmi les jeunes ? Tant de questions qui sont restées sans réponse, qui bien souvent n’ont même pas été posées, car il y a une sorte de silence orgueilleux de sa hiérarchie qui s’est appesanti sur les difficultés de l’Eglise.
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9-10 juin : "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie", concerts à Verviers et à Stavelot
Vaphis asbl est le partenaire de ces concerts de Verviers et de Stavelot 09 et 10 juin 2018.
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Le pape souhaite que le prochain Synode consacré aux jeunes permette un réveil des vocations sacerdotales et religieuses
SALUT DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS AUX MEMBRES DE L'ASSOCIATION « PRO PETRI SEDE »
Salle Clémentine - Vendredi 16 février 2018 (source)
Chers amis,
C’est avec joie que je vous accueille aujourd’hui, membres de l’Association Pro Petri Sede, alors que vous êtes venus en pèlerinage au tombeau de l’apôtre Pierre pour raffermir votre foi et vous renouveler dans votre mission de charité envers le prochain.
Votre visite se situe au début du Carême, temps propice pour se recentrer sur le cœur de la foi catholique et sur la mission de l’Eglise, à laquelle chaque baptisé doit prendre part. Devant le constat d’un monde en proie à l’indifférence, à la violence, à l’égoïsme, au pessimisme, il est utile de se demander aujourd’hui s’il ne souffre pas d’un déficit de charité, que ce soit dans les cœurs comme dans les relations avec Dieu et avec les autres. C’est la question que j’ai posée dans le Message pour le Carême 2018: La charité s’est-elle éteinte dans nos cœurs ? ». Il vaut la peine de regarder la vérité en face ! Et d’utiliser des remèdes donnés par Dieu lui-même dans l’Eglise. La prière nous remet sur le chemin de la vérité sur nous-mêmes et sur Dieu ; le jeûne nous fait communier à la situation de tant de personnes confrontées aux affres de la faim et nous rend plus attentifs au prochain ; L’aumôneest une occasion bénie pour œuvrer avec la Providence de Dieu pour le bien de ses enfants. Aussi je vous invite à faire de l’aumône, un style de vie, et à persévérer dans l’aide concrète à ceux qui sont dans le besoin. Votre engagement vous demande d’être toujours attentifs à apporter, en plus de l’aide matérielle, la chaleur de se sentir accueilli, la délicatesse du respect et la fraternité sans lesquelles personne ne peut reprendre courage et espérer à nouveau en l’avenir.
Je vous renouvelle mon appréciation et mes encouragements pour votre mission, vous invitant à la porter chaque jour dans la prière, personnelle et commune, à l’intention des personnes que vous soutenez. Les confier au Seigneur fait aussi partie de votre mission, et vous construisez ainsi la communion ecclésiale, car nous sommes tous enfants d’un même Père. Par l’offrande généreuse que vous apportez au Successeur de Pierre, vous contribuez à la mission de l’Eglise de soutenir toutes personnes, particulièrement les plus pauvres et celles qui ont tout perdu en raison des migrations forcées. Je vous remercie donc chaleureusement en leur nom pour votre aide et votre proximité spirituelle.
Chers amis, demandons au Seigneur de convertir notre cœur afin que grandisse la charité sur notre terre et qu’enfin cessent les conflits, causes de maux innombrables. Puisse ce pèlerinage faire grandir en vous la charité ainsi que le désir de confesser chaque jour votre foi et d’en témoigner là où vous vivez ! Je vous invite aussi à prier pour les jeunes afin que le prochain Synode qui leur est consacré permette en particulier un réveil des vocations sacerdotales et religieuses dans vos pays.
Confiant chacun de vous et vos familles, ainsi que les membres de votre association à l’intercession de la Vierge Marie, à saint Pierre et aux saints de vos pays, je vous accorde de grand cœur la Bénédiction apostolique. Et je vous le demande, n’oubliez pas de prier pour moi.
Ce réveil des vocations sacerdotales serait particulièrement souhaitable dans le BENELUX : "Pays d’origine de l’association, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg souffrent d’une pénurie de vocations. En 1960, la Belgique comptait un peu plus de 10’000 prêtres. Ils ne sont plus que quelque 3’000 en 2015. Par ailleurs, parmi la centaine de séminaristes qui étudiaient il y a trois ans dans le royaume, plus de quarante étaient étrangers." (source)
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A Esneux, la citoyenneté remplace la religion
C’est la lutte finale…
Ce 14 février, mercredi des Cendres, l’hebdomadaire Vlan (édition Ourthe-Amblève) se fend en première page d’un énorme titre : « A l’athénée d’Esneux, la citoyenneté a remplacé la religion ». La suite du texte nous apprendra qu’elle a également remplacé le cours de morale…
« Si, dans nombre d’établissements scolaires, le cours de philosophie et de citoyenneté (CPC) a quelque difficulté à trouver sa place dans les grilles horaires, c’est loin d’être le cas à l’athénée d’Esneux. Depuis cette année scolaire, tous les élèves de 4e, 5e et 6e secondaires, tant dans l’enseignement général qu’en technique ou en professionnel, ont en effet opté pour les deux heures de CPC au détriment des cours de morale et de religion. ‘Et nous sommes un des seuls, sinon le seul établissement où c’est le cas’ note Philippe Halleux, professeur de morale à l’athénée d’Esneux depuis 1999 et par ailleurs président de l’Aphil, l’Association des Philosophes Issus de Liège. ‘Chez nous, ça représente environ 300 élèves ‘.
Théoriquement, tous les élèves doivent suivre une heure de CPC obligatoire. Pour la deuxième heure, ils ont le choix : CPC toujours, religion ou morale. Un modèle que voudraient voir évoluer les membres de l’Aphil, qui plaident quant à eux pour le passage automatique à deux heures de CPC et la mise en place d’un cours de religion optionnel. Et l’exemple d’Esneux semble leur donner raison. ‘Tout est plus facile pour tout le monde, continue M. Halleux. A Esneux en tout cas, tout le monde s’en félicite : les horairistes, les professeurs, les élèves…’
Impossible toutefois aujourd’hui d’exporter le modèle esneutois sans la collaboration des parents. C’est eux en effet qui ont le dernier mot dans le choix des options de leurs enfants […] Tous les parents ont opté pour le cours de philosophie et de citoyenneté. ‘Avec ma collègue qui donne le cours de religion, Delphine Jordant, nous avons écrit une lettre à tous les parents d’élèves fin de l’année dernière pour leur annoncer que nous donnerions désormais tous les deux CPC. S’ils voulaient garder leurs professeurs, nous leur suggérions donc d’opter pour le cours de citoyenneté. Mais si une seule personne avait voulu garder religion, il aurait évidemment fallu organiser ce cours […] Dans les faits, il n’y avait déjà plus trop de différences entre nos deux cours, mais maintenant on peut parler de choses communes et on organise des sorties en commun. Tout ça va vraiment dans le sens de ce qui était voulu par le parlement : la mixité et le vivre-ensemble’.
Dans la même veine, « De Standaard » du 16 février laissait Bart Maddens, politologue à la KUL, exprimer les idées suivantes.
Dans les années à venir, l’offensive de la libre-pensée ne deviendra que plus intensive. Il l’illustre par la discussion au sujet de la diffusion de services religieux sur la VRT, la place de la religion à l’école et le traitement des prêtres. Les catholiques sont de plus en plus contraints à la défensive. Les libres penseurs deviennent plus assertifs, pour ne pas dire agressifs. Selon Maddens, dans les années à venir, le camp des non-catholiques essaiera de réaliser ses vœux de laïcisation.
Concluons par ce principe énoncé par Tocqueville : « Plus un phénomène tend à disparaître d’une société, plus son reliquat est perçu comme intolérable ».
P.L.
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Samedi 24 mars 2018 à 17h00 : concert du chœur universitaire de Liège à la Cathédrale Saint-Paul
Ici, à titre d'illustration, un extrait des hymnes du couronnement (Coronation Anthems) composées par Georg Friedrich Haendel
(interprétées par l’ Ensemble The Sixteen) :
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Vendredi 23 février 2018 : journée de prière et de jeûne pour la paix
Le vendredi 23 février 2018, l’Eglise catholique propose une journée de prière et de jeûne pour la paix
Les évêques de Belgique s’associent à cet appel
Lors de l’Angélus du dimanche 4 février, le Pape François a annoncé officiellement l’organisation d’une journée de prière et de jeûne pour la paix, ce vendredi 23 février prochain. Cette journée sera consacrée en particulier au retour à la paix en République Démocratique du Congo et dans le Sud-Soudan. Les évêques de Belgique invitent à leur tour, les catholiques de notre pays et tous ceux qui se sentent concernés, à s’associer à cette initiative. Les évêques proposent également une prière spéciale à l’occasion de cette journée.
De grandes parties du monde sont touchées par la tragédie de la guerre et de situations de conflits. C’est dans ce contexte que le Pape, lors de l’angélus du dimanche 4 février, a invité la communauté catholique à s’associer à une journée mondiale de prière et de jeûne pour la paix, le 23 février prochain.
Lors de cette journée, le Pape demande une attention spéciale pour les populations de la République Démocratique du Congo et du Sud-Soudan.
L’Eglise catholique joue un rôle important dans la poursuite de la paix dans ces pays. Le 23 novembre dernier, le Pape avait déjà demandé une attention spéciale pour la souffrance de ces populations, entre autres par une célébration de prière à la basilique Saint-Pierre.
Œcuménique et interreligieux
Comme en d’autres occasions, le Pape François invite non seulement les fidèles catholiques mais aussi les frères et sœurs non catholiques et non chrétiens à s’associer à cette initiative. Il lance un appel pressant pour que chacun écoute le cri de ceux qui souffrent et se demande : “Que puis-je faire, moi, pour la paix ?” Il faut prier et jeûner mais aussi dire concrètement non à la violence, “parce que les victoires obtenues avec la violence sont de fausses victoires, alors que travailler pour la paix fait du bien à tout le monde !”, conclut le Pape François.
Prière
Les évêques de Belgique invitent les catholiques et tous ceux qui sont concernés par cette initiative, à s’associer à cette journée de prière et de jeûne pour la paix. Ils proposent une prière spécialement écrite à l’occasion de cette journée.
Seigneur Jésus,
Tu as dit à tes apôtres :
“Je vous donne ma paix”
Ouvre nos cœurs à ta présence
qui apporte la paix au milieu de la haine et de l’angoisse.
Ne permets pas que nos yeux se détournent de nos frères et sœurs
qui ploient sous la violence et la guerre,
en particulier au Congo et au Sud-Soudan
Fais que les gouvernements soient attentifs au bien-être de leur peuple
et anime tous ceux qui œuvrent pour la paix.
Nous te prions pour que la violence s’arrête
et que la voix de la raison puisse se faire entendre ;
que la rancœur fasse place à la miséricorde
et que le pardon l’emporte sur la haine.
Seigneur Jésus, donne-nous ta paix !
Amen.
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Des films et téléfilms d'inspiration chrétienne sur les écrans belges ? C'est l'objectif de SAJE-Belgique
SAJE a pour ambition de rendre accessible au public francophone les films et téléfilms d’inspiration chrétienne, trésors d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Comment ? En les distribuant en salle, en DVD/VOD, mais aussi, à l’avenir, en produisant ses propres scenarios.
Il existe actuellement une offre sans précédent de films d’inspiration chrétienne, produits dans d’autres pays. Aux Etats-Unis, la plupart de ces films à très gros budget sortent sous le label des Majors parce que catholiques, protestants et évangéliques se sont mobilisés massivement pour faire le succès de films engagés comme Heaven is for real, Son of God ou God’s not dead.
A nous maintenant de démontrer qu’il existe aussi un vrai marché chez nous pour ce qu’on appelle les « faith based movies » (Films basés sur la foi). Et c’est pour cela qu'on a besoin de vous !
SAJE Belgique est lancée et vous êtes invités à y collaborer collaborer.
Rejoignez notre groupe « je voudrais voir l’apparition… au cinéma » sur facebook
Vous y découvrirez la bande annonce, des articles de presse, les séances etc.
Lien : https://www.facebook.com/groups/376644716136854/
Quatre raisons nous motivent au lancement de SAJE en Belgique, maintenant :
Savez-vous que le film d'animation l' « Etoile de Noël » (nativité vue par les animaux de la crèche, très drôle) a réalisé 550.000 entrées en France en décembre 2017 et 0 en Belgique ?
Pourquoi ? En Belgique, Sony n'a pas voulu le sortir, tandis qu'en France, nous avons développé un partenariat avec Sony pour promouvoir le film dans les réseaux chrétiens. Les résultats ont largement dépassé les attentes. Afin de vous en rendre compte, voici la bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=bWee4VQxjBg
En décembre 2017, l’excellente comédie italienne « Tout mais pas ça » que nous distribuons en France et en Belgique a remporté le Grand Prix du Festival International du Film de Comédie de Liège (www.fifcl.be ).
C’est l’histoire d’un brillant chirurgien romain athée dont le fils annonce qu’il veut enter au séminaire. Tout en finesse, c’est une sorte de Don Camillo et Peppone d’aujourd’hui, sans parti pris, vous verrez.
Fiche du film et bande annonce : https://www.sajedistribution.com/film/tout-mais-pas-%C3%A7a.html. Nous sommes en contact avec quelques salles pour sortir le film en Belgique.
Ce 14 février, nos amis de O’Brother, distributeur belge, sortent le film « l’Apparition », avec Vincent Lindon dans le rôle d’un journaliste-enquêteur intégré dans une commission d’enquête du Vatican pour faire la lumière sur des apparitions mariales à une jeune fille.
Un film juste, interpellant et qui respecte le chemin de chacun. Bref, avec la reconnaissance du 70ème miracle de Lourdes ce 11 février, nous ne sommes pas insensibles au parallélisme avec les évènements de Beauraing en 1932 et Banneux en 1933. Nous avons décidé de soutenir la sortie de ce film en Belgique. La Libre du 14 février en a fait sa couverture et 3 pages intérieures. C’est avec ce film que nous allons lancer nos efforts. Voyez plus bas.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=UhI-EitMMfw
Fin février en France et peut-être en mars en Belgique, nous sortons le film « Jésus, l’enquête », de Jon Gunn. Un journaliste d'investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, Lee Strobel, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l'ambition de prouver que celui-ci n'est jamais ressuscité... D’après le best-seller mondial, tiré de l’histoire vraie de Lee Strobel.
Notre avant-première à Paris a rassemblé 730 personnes mais les salles belges n’osent pas encore prendre le risque de sortir ce film. Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=o4Jhq1wAC9o
Si vous voulez, ensemble, nous allons y arriver !
Prochaine étape, motivons nos amis de Sony Benelux pour qu’ils osent sortir leur prochain film sur l’apôtre Paul, dont la sortie mondiale a lieu à Pâques. Nous ne pouvons plus louper cela en Belgique, n’est-ce pas ?
Comment collaborer ? Voici notre proposition.
Notre but est de distribuer nos films mais aussi de promouvoir les autres bons films d’inspiration chrétienne en Belgique.
Ce vendredi 14 février, grosse publicité dans les media pour la sortie du film l'Apparition, que nous soutenons.
Démontrons aux critiques de cinéma et aux exploitants de salles de cinéma belge qu’il y a en effet un public pour ce type de films de niche.
Rappelons-nous des succès des films « des hommes et des dieux » ou « la passion du Christ » auxquels peu de professionnels croyaient.
Le film l’apparition est sorti sur plus de 12 écrans, Liège, Bruxelles, Namur, LLN, etc, toute la liste est ici : https://www.cinenews.be/fr/films/l-apparition/
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Vous y découvrirez la bande annonce, des articles de presse, les séances etc.
Lien : https://www.facebook.com/groups/376644716136854/
- Faites-vous plaisir, allez voir le film au cinéma, invitez des amis, faites une soirée-débat …
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Hubert de Torcy & Jacques Galloy
SAJE Belgique
4671 SAIVE, BELGIQUE
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