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Belgique - Page 151

  • Paul-José Mpoku, un footballeur qui se sentirait bien dans l'évangélisation

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    Du site StandardRouche.be :

    Même s’il s’en défend, c’est l’un des boss du vestiaire rouche. Avant d’aborder Bruges dimanche, Mpoku reconnaît que le Standard est au pied du mur pour les play-offs. Polo évoque aussi le Français de Sa Pinto, son petit frère Albert à Anderlecht, une éventuelle prime de champion, Harry Kane, le foot au Congo… et Jésus-Christ. Sans oublier bien sûr les cris de singe. Paul-José Mpoku passe « Sur le Gril ».

    On le retrouve à l’Académie Robert Louis-Dreyfus, entre un entraînement et son épouse à aller chercher à la Maternité : Paul-José Mpoku est papa depuis ce lundi d’un petit Isaiah, son tout premier enfant. « C’est une joie immense, bien plus forte que marquer un but (rires). Je n’ai pas pleuré d’émotion, car je pleure très rarement : disons que j’ai pleuré… à l’intérieur. C’est un sacrée responsabilité, comme père et comme époux. J’ai même un peu les jetons : pour l’instant, pour changer le petit, j’observe comment les autres font (rires). S’il sera footballeur plus tard ? A mon avis, oui : dans la famille, tout le monde passe par là ! » (...)

    Depuis l’âge de 15 ans, Paul-José Mpoku pratique la Foi avec conviction. « Dès que je peux, je vais chanter à l’Eglise. Je lis la Bible deux ou trois fois par semaine. Jésus m’apporte la sérénité et le calme : je ne suis pas parfait, mais je suis sûr qu’aujourd’hui, je peux maîtriser mes émotions sur un terrain. J’aime bien servir d’exemple et tenter de propager du bon autour de moi : si je n’étais pas footballeur, je me verrais bien… dans l’évangélisation ! Pas pasteur, mais missionnaire : aller vers les autres pour les aider. Mais je ne suis pas dupe : certains utilisent la religion pour semer la violence ou s’accaparer du pouvoir. J’aime bien cette phrase de la Bible qui dit : ‘Sois zélé, mais avec intelligence.’ Mais le plus important, c’est de ne jamais oublier d’où on vient et inciter les jeunes à aller plus loin que soi. C’est pourquoi j’aimerais créer une académie de foot à Verviers, où j’ai grandi, pour offrir une structure aux enfants et aux parents. » (...)

     

     
  • Le plus vieux des Belges est mort; il était prêtre et "traditionnel" mais on sera indulgent vu son grand âge !

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    Lu sur L’Avenir (Sambre-Meuse, p. 1) : 

    Doyen du pays, l’abbé Clemens est décédé 

    Pour ses 100 ans, Benoît XVI – qui était alors toujours pape – lui avait adressé ses vœux et envoyé un portrait dédicacé. Durant l’été 2014, il avait été désigné «prêtre le plus vieux du monde». «Il cumulait ainsi plusieurs records puisqu’il était à la fois le doyen de l’entité d’Ham-sur-Heure-Nalinnes, de Belgique et du Benelux tout en étant le plus vieux curé du monde, souligne le bourgmestre Yves Binon qui l’a bien connu. … Le bourgmestre décrit un prêtre empreint d’une certaine rigueur et traditionaliste dans sa perception de la religion. «Mais c’était normal, vu son grand âge,» explique-t-il. Pensez qu’il était déjà là lors de la construction de l’église de Nalinnes-Bultia. Il en a d’ailleurs été le seul curé jusqu’à aujourd’hui. Voici peu, il y avait encore du monde à ses messes.»

  • Liège : L’Eucharistie fait de nous des missionnaires

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    En l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy, 132 à Liège, de 19h00 à 20h30,  l’abbé Claude Germeau animera une récollection de carême ouverte à tous sur le thème : « L’Eucharistie fait de nous des missionnaires » :

    Invitation/Information

    affiche careme 2018.jpg

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2018/02/28/eglise-du-saint-sacrement-liege-recollection-de-careme-le-lu-6030448.html

    _____________________

    Sursum Corda asbl. Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89 (si on ne répond pas : GSM 0498 33 46 94).

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don pour l’entretien et la restauration de l’église? Compte IBAN BE75 0016 3718 0851 de Sursum Corda asbl, Rue Vinâve d’île, 20 bte 64, 4000 Liège.

     JPSC

  • "Accompagner les situations difficiles avec Louis et Zélie Martin" : conférence par Guillaume d'Alançon à Bruxelles le JEUDI 3 MAI

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    3 mai 2018 - Conférence "Accompagner les situations difficiles avec Louis et Zélie Martin" 

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    Tout au long de leur vie, les saints Louis et Zélie Martin, les parents de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, ont rencontré et accompagné de nombreuses personnes qui se trouvaient dans des situations difficiles. Aujourd'hui, en suivant leur exemple, de nombreuses personnes continuent ces accompagnements dans les centres d'accueil Louis et Zélie Martin. Comment peuvent-ils également nous aider aujourd'hui? C'est ce que Guillaume d'Alançon, auteur de nombreux livres sur les époux Martin et fondateur des accueils Louis et Zélie viendra nous expliquer ce jeudi 3 mai 2018 à 20h.

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    Guillaume d'Alançon est délégué épiscopal pour la famille et la vie du diocèse de Bayonne. Marié et père de 5 enfants, il est l'auteur d'ouvrages en histoire et spiritualité.

    Auteur du livre "L'amour avec Louis et Zélie Martin"
    Louis et Zélie. Les Martin. La simplicité tinte en prononçant leur nom. Il ne s'agit pourtant pas d'une histoire à l'eau de rose. Les épines de leurs difficultés se sont consumées à la chaleur de la miséricorde divine. Comme un feu, ce couple nous indique le chemin : Jésus !Pour que l'amour irradie. Un itinéraire spirituel lumineux. 
  • "Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés" : conférence par Martin Steffens à l'église de Salzinnes le vendredi 16 mars

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  • 17 mars : "Identité chrétienne emmurée, disloquée, en construction ? Comment se dire catholique aujourd'hui ?

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    9h00 Accueil

    9h30 Martin Steffens, philosophe

    « Devine ce que tu es : l’identité comme perte et récit de soi »

    11h00 Éric de Beukelaer, prêtre, vicaire épiscopal du diocèse de Liège, chroniqueur pour La Libre Belgique,
    membre du groupe « ceci n’est pas une crise »

    « Cessons de pleurer le bon vieux temps. Œuvrons au Royaume »

    13h45 Ateliers en petits groupes

    « Identité chrétienne/catholique : quel sens là où nous sommes ? »

    15h00 Table ronde

    « Quelles identités pour quelles institutions ? »

    Catherine Dopchie, médecin oncologue, responsable d’une unité de soins palliatifs

    Damien Dejemeppe, directeur du Lycée Martin V (LLN)

    Jérôme Walmag, ancien président de la Fédération des Scouts de Belgique

    Bosco d’Otreppe, journaliste, La Libre Belgique

    17h00 Eucharistie possible

    Les intervenants

    Martin Steffens est philosophe. Agrégé de philosophie, il enseigne la philosophie à Metz, au Lycée Georges de la Tour. Il est l’auteur d’études, de conférences et d’articles sur Nietzsche, Léon Bloy, Simone Weil ou Léon Chestov. Il a publié plusieurs ouvrages dont « Petit traité de la joie, consentir à la vie , Prix humanisme chrétien 2013.

     

    Éric de Beukelaer est prêtre. Ancien porte parole des évêques de Belgique, il est l’actuel vicaire épiscopal du diocèse de Liège. Chroniqueur pour La Libre Belgique, membre du groupe « Ceci n’est pas une crise », il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Pourquoi je ne crois pas à la faillite du christianisme, Nouvelle Cité, 2009 ; Quand l’Église perd son âme - Réflexions sur les erreurs, fautes et péchés commis au nom de l’Église au cours de son histoire, Fidélité, 2011  et L’Urgence Humaniste, Renaissance du Livre 2017.

     

    Bosco d’Otreppe est romaniste. auteur de nombreuses fiches de lecture et d’analyses littéraires dans Le petit littéraire.fr. Journaliste à La Libre Belgique,il est responsable des section enseignement et religion.

     

    Jérôme Walmag est ingénieur physicien et docteur en sciences appliquées. Originaire de Ans, il a été animateur éclaireur, puis pionnier. Après avoir été animateur fédéral du groupe d’unités Outre Meuse, il devient président de la Fédération des Scouts de Belgique entre 2010-2016.

     

    Damien Dejemeppe est enseignant et ancien professeur de religion. Il est l’actuel directeur du Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve.

     

     

    Catherine Dopchie est médecin oncologue. Elle est actuellement responsable d’une unité de soins palliatifs au CHWAPI à Tournai et membre fondateur de l’association Un deuil à vivre, lieu d’accueil pour personnes confrontées à la mort d’un être cher.

    INSCRIPTION

  • Belgique : une "légère diminution de fidèles"

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    Lu sur la Dernière Heure (via le Service presse interdiocesain):

    12 églises ont fermé en Belgique en 2017 

    De nos jours, l’Église attire moins la population en Belgique. Le fait semble établi, même si nous ne l’avons pas spécialement observé hier en l’église Saint-Sébastien de Loyers où, durant la messe du dimanche matin, nous avons pu constater la présence d’une quarantaine de fidèles venus célébrer le troisième dimanche du Carême. Tommy Scholtès, porte-parole de l’Église catholique belge : “Certes, nous constatons une légère diminution de fidèles, mais pas plus. Seulement douze églises ont été désacralisées sur le territoire belge en 2017 pour devenir majoritairement des bibliothèques ou des extensions d’écoles.” Il affirme également que les jeunes ressentent le besoin de se rendre à l’église pour trouver leur foi. “Plusieurs rassemblements sont organisés chaque semaine. Dernièrement, des centaines de jeunes Belges francophones sont allés à l’organisation mondiale de la jeunesse. Ou alors, à l’église Sainte-Croix, se déroule la marche des rameaux, une célébration dynamique où les jeunes ont besoin de se retrouver.” / Article complet

    Pourtant, rien que dans la commune de Seraing, cinq églises sur 15 seraient menacées :

    Seraing: faire des églises "des maisons du peuple"? (du site de la RTBF)

    Faire de l'église Saint Lambert de Jemeppe, une bibliothèque... C'est le souhait du bourgmestre de Seraing. Alain Mathot négocie avec l'Evêché, la réaffectation partielle d'un tiers des 15 églises de la commune dont certaines sont souvent vides. On sait que le bourgmestre socialiste s'oppose depuis des années à l'Evêché à propos de l'entretien des établissements de culte. C'est une obligation légale mais qui, selon lui, coûte trop cher aux finances de la ville. Depuis 2013, il bloque tout financement d'entretien. Et veut négocier un accord global avec l'Evêché et les fabriques d'église. Visiblement, le dossier avance puisque le conseil communal a finalement voté une intervention de 210 000 euros pour réparer la toiture de l'église Saint Lambert. Un geste d'apaisement.  

    "Si pas désacraliser, amener au moins une autre activité"

    Le bourgmestre Alain Mathot voudrait d'abord "si pas désacraliser, au moins amener une autre activité que l"activité religieuse dans 5 églises de la commune." Par exemple, faire une bibliothèque dans l'église Saint Lambert à Jemeppe. Autre volonté du bourgmestre: "c'est d'avoir un état des lieux de l'ensemble des églises restantes, de partir sur une rénovation, une remise à niveau de l'ensemble de ces établissements et de ces églises et puis alors de négocier une somme annuelle -qui pourrait évidemment être indexée- qui serait versée aux fabriques d'église ou à l'Evêché et qui leur servirait pour entretenir leurs établissements. Nous ne serions plus responsables de l'entretien des églises."

    "Faire des églises, des maisons du peuple"  

    "On va faire des églises, des maisons du peuple" lance en boutade Eric de Beukelaer. Accueil de mouvements associatifs, cours de yoga ou réunions de pensionnés... Le vicaire épiscopal n'est pas opposé à l'idée d'étendre les activités des églises: "Elles n'appartiennent pas qu'aux gens qui vont à la messe, elles appartiennent à tous les citoyens. Le tout, c'est que les lieux soient vivants! Comment faire en sorte que dans certaines églises comme Jemeppe par exemple -mais il y en a d'autres qui sont de grandes églises qui nécessitent de grandes réfections qui coûtent quand même relativement cher- comment faire en sorte donc qu'une partie de l'église reste affectée au culte -voire toute l'église- mais qu'en même temps, d'autres utilisations soient possibles. C'est vraiment ça l'idée."

    Voici la liste 5 églises concernées par une réaffectation :

    1. Lize – Notre Dame ( située au Pairay, propriété de la Ville)
    2. Jemeppe Saint-Lambert (propriété Ville)
    3. Saint Joseph (Place Merlot, propriété Ville)
    4. Notre Dame de l’Assomption (propriété Ville)
    5. Val Saint Lambert (propriété fabrique)

    10 autres églises maintiennent le culte :

    1. Boncelles Notre Dame
    2. Saint Léonard (Chaqueue, propriété fabrique)
    3. Christ-Ouvrier (propriété fabrique)
    4. ONR Vierge des Pauvres (fabrique)
    5. Saint-Eloi (fabrique)
    6. Saint Antoine (Renory, propriété ASBL décanale)
    7. Saint-Martin (Ougrée, propriété fabrique)
    8. Sainte Thérèse (Ougrée, propriété fabrique)
    9. Notre Dame de Lourges (propriété ASBL décanale)
    10. Saint Joseph du Ruy (propriété Fabrique)
  • Belgique : bilan de 15 ans de pratique de l'euthanasie

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    D'Alliance Vita :

    Euthanasie en Belgique : bilan de 15 ans de pratique


    Euthanasie-Belgique

    Le 15ème anniversaire de la loi du 28 mai 2002 légalisant l’euthanasie en Belgique a été l’occasion pour la presse belge de faire un bilan quantitatif de ce dispositif : 14 753 personnes ont été euthanasiées entre 2002 et 2016, selon les données officielles de la Commission fédérale de contrôle.

    Ce nombre important suscite des interrogations multiples, auxquelles la présente note cherche à répondre. Quelle est la législation applicable, et les débats actuels pour en élargir l’application ? Quelles sont les données statistiques plus précises ? Quelles sont les dérives constatées dans l’application de la loi, et quelles réactions ces dérives éthiques suscitent-elles ?  _____________________

    POUR TÉLÉCHARGER LA NOTE D’ANALYSE
    « Euthanasie en Belgique : bilan de 15 ans de pratique »  : cliquer ici
    _____________________

    I – LA SYNTHÈSE

    La Belgique a dépénalisé l’euthanasie en 2002 pour les personnes majeures. En 2014, la loi a été étendue aux mineurs sans limite d’âge. Depuis 15 ans, le nombre d’euthanasies n’a cessé d’augmenter rapidement, et les propositions de loi se sont multipliées pour faciliter et pour élargir les conditions de la pratique de l’euthanasie.

    De fait, les informations disponibles mettent en lumière de multiplesdérives dans l’interprétation et dans l’application de la loi : persistance de nombreuses euthanasies clandestines, interprétation de plus en plus large des critères à respecter (notamment sur la notion de « souffrance physique ou psychique constante, insupportable et inapaisable »), rôle discutable de la commission fédérale de contrôle, évolution vers des suicides assistés médiatisés, utilisation des euthanasies pour des dons d’organes, pressions pour supprimer la clause de conscience, etc.

    Les mentalités, surtout dans les régions néerlandophones, évoluent rapidement vers une banalisation de l’euthanasie, au nom de l’autonomie et de « la liberté de l’individu à disposer de sa vie et de sa mort », dans une vision utilitariste anglo-saxonne de l’existence. L’euthanasie est progressivement considérée comme un droit dont on peut réclamer l’application pour soi-même ou pour des proches, même si les conditions ne sont pas clairement réunies.

    Pour autant, face à ces dérives, une réelle opposition commence à se faire entendre. A titre d’exemple : des professionnels de la santé témoignent des dérives dans leur service, des documentaires et films sur les conditions d’euthanasies se multiplient, les représentants religieux s’unissent pour défendre la dignité des personnes fragilisées, sans oublier l’activité des réseaux sociaux qui ne cessent d’informer et d’alerter, spécialement au niveau international.

    II – LES DONNÉES STATISTIQUES

    2024 déclarations d’euthanasies ont été remises à la Commission fédérale de contrôle en 2016, contre 953 en 2010, soit plus du double en six ans.

    Ces chiffres officiels ne reflètent cependant pas totalement la réalité, car leseuthanasies clandestines demeurent nombreuses : elles sont estimées à 27% du total des euthanasies réalisées en Flandre et à 42% en Wallonie (cf § IV-2).

    Ainsi, la Belgique enregistre près de 6 euthanasies « légales » par jour (pour une population de 11,3 millions d’habitants, inférieure à celle de la région Ile-de-France).

    Des statistiques plus détaillées, notamment par région (plus de 80% des euthanasies ont lieu en Flandre) et par type de pathologies, sont disponibles dans le rapport de la Commission fédérale de contrôle. Le dernier en date, publié en octobre 2016, porte sur les années 2014 – 2015. (ci-dessous : le tableau de synthèse de la page 14).

    Stats_Euthanasie_Belgique

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  • Le père Jérémie, un prêtre pas comme les autres sur le ‘Vismet’

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    Du Bruxelles.Bondy.blog :

    Du haut de sa moto ou depuis son autel, le père Jeremie Schaub renouvelle l'image de l'église Sainte-Catherine. Portrait. 

    Un prêtre pas comme les autres sur le ‘Vismet’

    Il y a quelques années le Père Jérémie Schaub et sa fraternité ont repris l’église du quartier Sainte-Catherine. Depuis, il n’a cessé de renouveler l’image d’une profession vieille de milliers d’années, sans pour autant déroger à sa mission première. Il appartenait à la Fraternité des Saints Apôtres, dont l’objectif était “de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain“. Cette Fraternité est aujourd’hui dissoute, mais les prêtres de Sainte-Catherine ne semble pas avoir renoncé à leur ambition. En témoignent les nombreuses conférences qu’ils organisent ou encore les homélies à télécharger sur leur site web.

    Jeune, ouvert, disponible, le Père Jérémie a insufflé une bouffée d’air frais dans le quartier avec, notamment un projet très singulier : la fabrication d’une bière locale, en partenariat avec le Brussels Beer Project. La Sainte Kat’ était née. Et avec elle une image jeune et dynamique autour de la paroisse du ‘Vismet’.

  • Un pape noir...

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    De Dominique Decherf sur le site « France Catholique :

    monsengwo3.jpgUn pape africain noir ne ferait pas mieux que le pape François dont la popularité est au plus haut sur le continent. Le prestige que lui a conféré son voyage en Centrafrique est-il applicable au pays voisin, la République démocratique du Congo ? L’Église catholique y a été amenée à combler le vide politique. Elle a patronné les accords de la Saint-Sylvestre, le 31 décembre 2016, pour tenter de ménager une transition du fait de l’impossibilité d’organiser les élections prévues à l’issue du mandat du président Kabila arrivé à son terme le 19 décembre précédent. Un an s’est passé sans que rien ne change. Un collectif de laïcs du diocèse de Kinshasa a lancé un mouvement de marches pacifiques violemment réprimées (31 décembre, 21 janvier, 25 février) avec mort d’hommes. De jeunes miliciens partisans du président ont commencé une chasse aux catholiques. Bientôt on transposera le conflit sur des bases religieuses, le président étant protestant, appuyé par les nombreuses églises «  néo-pentecôtistes  » dites du Réveil. Celles-ci pourraient même être aujourd’hui majoritaires dans la capitale. Au total à travers le pays, des statistiques (pas vraiment précises) évaluent le nombre des catholiques et celui des protestants (y compris les Églises africaines comme le kimbanguisme) à un niveau à peu près égal autour de 45-47 % chacun (les musulmans ne sont que 2 à 3 %).

    En réalité, l’Église catholique se retrouve dans cette situation parce que c’est aujourd’hui la seule institution nationale organisée. L’État a perdu le contrôle d’une dizaine de provinces sur 26. Des guerres localisées y sévissent. L’armée congolaise joue plus les semeurs d’instabilité qu’elle n’assure le maintien de l’ordre. Celui-ci est abandonné à la force des Nations unies (Monuc devenue Minusco)  : 18 000 hommes en place sans discontinuer depuis 1999. Son mandat a été renouvelé le 1er mars par le Conseil de sécurité.

    L’opposition démocratique est divisée et affaiblie. Ses chefs sont au Benelux mais leur état n’est pas brillant : le dirigeant historique Étienne Tshisekedi, 83 ans, décédé en février 2017 (son corps est resté en attente à ce jour à la morgue de Bruxelles), Moïse Katumbi, l’ex-populaire gouverneur du Katanga (2007-2015), sous le coup d‘une peine d’inéligibilité, Jean-Pierre Bemba, ex-vice président de la transition, incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale depuis 2008, condamné à 18 ans, en attente du résultat de son appel le 8 mars pour une libération anticipée (il a déjà fait dix ans de prison). Candidat des « mobutistes  », il avait obtenu 42 % des voix aux élections de 2006 contre Joseph Kabila.

    Ce dernier, qui sait qu’il risque à tout moment de ne pas mourir dans son lit (à l’instar de son père assassiné en 2001), a annoncé son intention de ne pas se représenter aux élections théoriquement prévues le 23 décembre 2018, mais de désigner un dauphin, un Medvedev congolais. Avec les présidents sud-africain, angolais et zimbabwéen, il a perdu ses trois principaux soutiens extérieurs. Ne lui reste que le président du Congo-Brazzaville. Européens et Américains font pression. Le secrétaire général des Nations unies et le président de la commission de l’Union africaine ont annoncé une mission conjointe. Une nouvelle représentante spéciale onusienne a pris ses fonctions le 1er février : une dynamique diplomate algérienne, Leila Zerrougni, avec pour mission de sortir la Minusco de son effacement. Le 7 décembre, une de ses bases au Nord-Kivu a été directement attaquée : 14 casques bleus tanzaniens ont été tués.

    Le seul recours face au chaos est l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, qui aura 79 ans en octobre. Il fut président de la convention nationale de transition de 1992 à 1996 qui aboutit au départ de Mobutu. Le Pape l’a maintenu précisément au vu des circonstances. Il l’avait même choisi seul Africain parmi les huit prélats membres de son conseil pour la réforme de la Curie. Il vient de le conforter en lui donnant un coadjuteur le 6 février, un franciscain, Mgr Fridolin Ambongo, jusque-là évêque de Mbandaka (province de l’Équateur), président de la commission justice et paix puis vice-président de la conférence épiscopale, 58 ans.

    Quatre chrétiens sur dix en 2060 seraient en Afrique subsaharienne au lieu d’un sur quatre aujourd’hui (Stephen Smith, La ruée sur l’Europe, Grasset, 2018). Ces projections ne valent que toutes choses égales par ailleurs. On ignore comment les Africains vont évoluer, comment les chrétiens vont grandir ailleurs, par exemple en Chine. Le nombre ne vaut que par la qualité de l’organisation. La majorité de ces chrétiens ne seront pas membres de l’Église catholique. Ils appartiendront à des groupes épars et lui feront peut-être la guerre. L’Église romaine en Afrique ne vaut que par la valeur de sa hiérarchie, la force de son enseignement, son universalité. L’exemple congolais nous invite à regarder chez nous avant d’aller voir ailleurs. Les enjeux en Afrique ne sont pas tant ceux d’une ligne de front entre christianisme et islam que de la responsabilité des chrétiens dans la vie civile, sociale et ecclésiale sur leur lieu de résidence. C’est là qu’un pape issu de l’épiscopat subsaharien aura demain valeur prophétique.

    Ref. Un pape noir...

    Le cardinal Monsengwo est une figure unanimement respectée par la population du Congo (RDC) où l’Eglise est le seul  pilier cohérent face au désordre et à l’anarchie qui prévalent dans ce pays livré aux pillards économiques et financiers par des politiciens corrompus. Il est douteux que Kabila, pas plus que Mobutu en son temps, réussisse à la faire plier. A cet égard, il convient de noter que l’aire d’influence  du mouvement citoyen "Comité de Coordination des laïcs catholiques" (CLC) n’est pas limitée à l’archevêché de Kinshasa, comme semble le suggérer l’article ci-dessus.

    En matière de croyances, les équilibres de la société congolaise n’ont pas beaucoup varié depuis l’indépendance: en 1960, le Congo comptait 16 millions d’habitants contre 80 millions (chiffre aléatoire) aujourd’hui mais, en termes de sociologie religieuse, la répartition reste en gros ce qu’elle était alors : la moitié de la population se compose de catholiques organisés au sein d’une communauté vivante, et plus consciente d’elle-même qu'en 1960, dotée de structures efficaces héritées de l’organisation missionnaire belge.  L’autre moitié est diluée dans une nébuleuse de communautés protestantes, kibanguistes ou pentecôtistes, sans compter le fond tribal animiste. L’islam est très marginal et l’athéisme inexistant.  

    En termes d’avenir, le catholicisme apparaît comme une force incontestable d’ordre et de progrès sans commune mesure avec les sectes, éphémères ou non, qui font aussi partie du paysage religieux congolais, aujourd’hui comme hier (le kibanguisme a été fondé en 1921).

    JPSC

  • Belgique : la commission euthanasie enfreint consciemment la loi et tente de le dissimuler

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    LA COMMISSION EUTHANASIE BELGE « ENFREINT CONSCIEMMENT LA LOI ET TENTE DE LE DISSIMULER »

     de genethique.org

    Le Docteur Ludo Vanopdenbosch, spécialiste en neurologie et soins palliatifs, a démissionné en décembre dernier de la CFCEE (Commission fédérale de contrôle de l’euthanasie), quand celle-ci a refusé d’envoyer en justice le dossier d’un médecin ayant intentionnellement provoqué la mort d’une patiente à la demande de sa famille (cf. « euthanasies » sans consentement en Belgique, la liste s’allonge).

    « Je ne souhaite plus faire partie d’une commission qui enfreint consciemment la loi et tente de le dissimuler… elle n’est ni indépendante ni objective », écrit le docteur Vanopdenbosch dans une lettre[2] adressée au Parlement Belge. La Commission avait tenté de masquer l’acte en le qualifiant de soin palliatif mal dosé ayant malencontreusement donné la mort, mais le Dr Vanopdenbosch soutient que ce médecin « avait l'intention de tuer la patiente ».

    Il ajoute dans sa lettre que son « droit de parole » au sein de la Commission n’a pas été respecté lorsqu’il a émis des inquiétudes face aux euthanasies de personnes démentes. Celle-ci s'acharne à « défendre l’euthanasie en n’importe quelle circonstance ».

    [2] Lettre intégrale : http://www.ieb-eib.org/fr/pdf/20180226-vanopdenbosch.pdf

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (22/02/2018)

  • Saints Louis et Zélie Martin : report de l'exposition des reliques et de la conférence

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    Conférence et exposition des reliques des Saints Louis et Zélie reportées

    La conférence et l'exposition des reliques doivent être reportés parce que le conférencier est bloqué au Pays Basque.
     
    A cause des intempéries dans le sud de la France, le conférencier ne peut se joindre à nous. La conférence est reportée à une date ultérieure, au printemps. Les reliques ne pourront donc pas être exposées à l'église des Minimes comme prévu.
     
    Pour ceux qui n'auront pas lu le message ou qui souhaitent se joindre à nous, nous présenterons ce soir les "accueils Louis et Zélie" et proposerons un film sur ce couple exceptionnel. Nous serons heureux de vous rencontrer pour vous présenter notre projet.