Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 242

  • Cours philosophiques : la neutralité serait-elle la condition du vivre ensemble ?

    IMPRIMER

    De Laurent de Briey dans lalibre.be (via didoc.be)

    La Cour constitutionnelle a rendu récemment un arrêt sur les cours dits « philosophiques » dans l’enseignement officiel francophone. Ce document a fait couler beaucoup d’encre. Nous reproduisons ici un article d’opinion publié dans La Libre Belgique du 23 mars dernier.

    La neutralité, condition du vivre ensemble?

    Il n’est plus besoin de le rappeler : la Cour constitutionnelle a estimé la semaine dernière qu’un élève ne pouvait être obligé de s’inscrire dans un cours de religion ou de morale laïque. L’arrêt de la Cour mériterait d’être discuté, mais il me semble plus important d’essayer de clarifier les concepts de neutralité et de laïcité, ainsi que de se demander si la neutralité est réellement une condition du vivre ensemble.

    L’une des conclusions les plus frappantes de l’arrêt est d’affirmer que le cours de morale « laïque » n’est pas un cours « neutre », mais un cours confessionnel comme les autres. La morale laïque est fondée sur la conviction que la raison permet l’émancipation individuelle de l’obscurantisme religieux. Elle est donc porteuse d’une critique de la religion incompatible avec la neutralité.

    Cette conclusion conduit certains à considérer que nous avons besoin d’une laïcité à la française. Pourtant, le concept de laïcité en France trouve sa source dans la même critique révolutionnaire de la religion. Il est hérité des Lumières françaises qui, à la différence de l’Aufklärung allemand, a opposé foi et raison. Il est vrai que si la Prusse de Kant était protestante, la France de Voltaire était catholique.

    La laïcité à la française exprime dès lors la volonté de substituer l’Etat à l’Eglise comme seule institution pouvant légitimement organiser la vie en société. Par contre, dans les pays où la Réforme avait déjà favorisé une désinstitutionalisation de la religion, l’affirmation de la primauté de l’Etat n’a pas nécessité une même exclusion du religieux hors de la sphère publique.

    La laïcité est toutefois en évolution constante. Elle prend aujourd’hui une signification plus proche de la neutralité de l’État. Or, si la laïcité est un concept propre à la tradition républicaine, la neutralité appartient à la tradition libérale (principalement) anglo-saxonne. Pour le libéralisme, la finalité de l’Etat est de permettre à chaque individu de vivre conformément à ses propres convictions philosophiques. A cette fin, il doit assurer une égale liberté à chacun, en garantissant le respect des droits fondamentaux, tout en ne prenant pas lui-même position sur les questions confessionnelles. Dans ce cadre, la laïcité apparaît comme une interprétation particulière de la neutralité selon laquelle celle-ci serait garantie par l’exclusion des convictions philosophiques hors de la sphère publique.

    Lire la suite

  • Création d'une instance pour le cours de religion catholique (dans l'enseignement officiel)

    IMPRIMER

    On trouvera ci-dessous le communiqué annonçant la création d'une instance pour le cours de religion catholique dans l'enseignement officiel qui - rappelons le - scolarise moins de 50% de la population scolaire de la Communauté Wallonie-Bruxelles. L'enseignement libre catholique n'est donc pas concerné par la réforme annoncée qui prévoit de réduire le cours "confessionnel" à une heure par semaine, l'autre heure étant dévolue à un "cours de citoyenneté". Les inspecteurs et professeurs concernés sont donc invités à faire des propositions et à partager leurs réactions. Il est vrai que la situation est assez particulière : les professeurs de religion, "libérés" de la moitié de leur enseignement confessionnel, devront se reconvertir pour donner un cours de citoyenneté dont les ambitions sont très larges. Le cours confessionnel, réduit de moitié, devra-t-il se focaliser davantage sur le contenu de la religion concernée ? Quant au professeur de religion ou de morale reconverti en professeur de citoyenneté, il devra faire preuve d'expertise dans des domaines aussi divers que ceux des sciences sociales, politiques, juridiques et environnementales pour répondre aux exigences des programmes en gestation.

     

    Communiqué de l’instance pour le cours de religion catholique 30/03/15

    Aux inspectrices et inspecteurs pour le cours de religion catholique, 
    Aux professeurs de religion catholique de l’enseignement officiel,

    Madame, Monsieur,

    A la demande de Monseigneur Harpigny, agissant au nom des évêques de Wallonie-Bruxelles, une instance a été créée pour le cours de religion catholique. Trois missions lui ont été dévolues : la recherche, la communication et – s’il échet – la négociation au sujet des cours de religion catholique, de l’enseignement primaire et secondaire.

    Cette instance est constituée des vicaires ou délégués de chaque diocèse belge francophone (J. Piton pour le diocèse de Tournai, M. Vincent pour le diocèse de Namur, M. Deltour pour le diocèse de Liège et C. Gillard pour le diocèse de Malines-Bruxelles) et du délégué de l’évêque référendaire pour le cours de religion catholique auprès du Cabinet de la Ministre de l’Enseignement obligatoire (M. Desmedt). Cette instance bénéficie de l’expertise de deux professeurs de l’UCL (Professeurs Christians et Derroitte) et assurera aussi la consultation d’invités externes. La présidence de cette instance est assurée par C. Gillard. Monseigneur Harpigny y est invité permanent.

    Lire la suite

  • Transmettre la culture de la vie

    IMPRIMER

    Les « marches » et autres manifestations « pour la vie » se succèdent,  avec des succès divers. La Belgique n’est pas, pour l'instant, à la pointe du succès sur ce point. Quoi qu’il en soit, dans la promotion de la culture de la vie, il est fondamental de ne pas abandonner la bataille de l’opinion publique. Sur le site "Didoc", Lucia Martinez Alcade nous rappelle quelques clés utiles pour réussir à transmettre le message:

    « Cela s’est vérifié aux Etats-Unis : bien que les médias les plus importants y soient pro choice (« pour le choix », c'est-à-dire en faveur de l’avortement), les pro life (« pour la vie ») ont réussi à entretenir le débat social jusqu’à obtenir un soutien majoritaire dans l’opinion publique.

    Avec une majorité de médias pro choice, 48% de la population des États-Unis se déclare pro life, face à 45% qui se déclarent en faveur de l’avortement, d’après l’enquête Gallup réalisée en mai 2013. Il a fallu quarante ans pour obtenir ce revirement de l’opinion publique, depuis que le Tribunal Suprême a éliminé les restrictions à l’avortement en 1973. Cela n’a été possible que grâce au dynamisme de la société nord-américaine.

    Avec ce panorama, comment communiquer la culture de la vie de façon efficace ? María Martínez Orbegozo propose six clés, qui tiennent compte des années de pratique de l’avortement dans la société occidentale et des différentes campagnes réalisées autour du sujet.

    Communication positive

    Dans des enquêtes réalisées auprès de femmes en âge de procréer et susceptibles d’affronter des situations induisant à avorter, on a constaté que les campagnes pro life négatives (par exemple, des photos de fœtus avortés) provoquaient un rejet. Il n’en va pas de même avec d’autres types de campagnes centrant leur message sur la femme, sur la valeur positive de la maternité, sur des clips mettant en scène des filles courageuses qui décident de garder leur enfant…

    « Les messages positifs t’inclinent à dire “oui” à ce qu’on te propose », signale María Martínez Orbegozo. Elle ajoute que les manifestations pro life produisent le même effet : on y voit de la joie, des familles, on y entend de la musique ; tout le contraire de l’attitude de féministes radicales qui manifestent de façon violente, en proférant des insultes et en posant des gestes grossiers.

    Lire la suite

  • Belgique francophone : dans l’enseignement obligatoire, le cours de morale laïque est en baisse, celui de la religion islamique en hausse, celui de la religion catholique reste ultra majoritaire

    IMPRIMER

    D’après « cathobel » :

    « L’administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles vient de livrer les derniers chiffres en matière de fréquentation des cours de religion et de morale, tous réseaux d’enseignement confondus. Entre 2005 et 2014, la fréquentation du cours de morale a diminué tant en primaire qu’en secondaire. Le cours de religion islamique attire quant à lui de plus en plus de jeunes francophones.

    Il y a dix ans, le cours de religion catholique était fréquenté par la majorité des élèves (69.7%) dans tous les réseaux d’enseignement confondus. Selon les chiffres sur la population scolaire en Belgique, publiés ce matin dans La Libre, seuls 5% des élèves suivaient un cours de religion islamique à cette époque et 24% assistaient au cours de morale.

    En 2014, le paysage a quelque peu changé. Au total, 77% de élèves ont suivi l’année dernière un cours de religion, soit 1% de plus qu’en 2005. Une légère diminution a été enregistrée dans la fréquentation des cours de religion catholique, passant de 69,7% à 69%.

    Par contre en dix ans de temps, le taux de fréquentation des cours de religion islamique a progressé de 1,9% atteignant un pourcentage total de 6,9% des élèves, soit 23.415 enfants. La progression la plus grande a été remarquée dans les athénées: de 9.034 inscrits au cours de religion islamique en 2005, on est passé à 12.127 élèves l’an dernier. La religion islamique a également suscité un intérêt grandissant dans les écoles à pédagogies différenciées.

    Quant au cours de morale, il accuse le coup. Sa fréquentation a chuté de 1.5% en dix ans.

    S.T. (d’après La Libre) ». 

  • Liège (Saint-Barthélemy), 30 mars : prière oecuménique en mémoire des martyrs contemporains

    IMPRIMER

    Communiqué de Presse de Sant'Egidio

    Au début de la Semaine sainte, Sant’Egidio organise une prière œcuménique en mémoire des martyrs contemporains, afin de se souvenir des chrétiens qui ont donné leur vie pour l’Évangile au cours de l’année écoulée.

    La prière pour les témoins de la foi de notre temps aura lieu le lundi 30 mars 2015, à 19hà l’église Saint-Barthélemy, à Liège et sera présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège. Il sera entouré de représentants d'autres Églises chrétiennes.

    Au cours de la célébration, il sera, particulièrement, fait mémoire des nombreux chrétiens qui sont victimes de persécutions au Moyen Orient, comme en Syrie, en Irak et en Égypte. Dans d'autres régions du monde également, les chrétiens ont payé un lourd tribut lors d'attentats ou d'actes de violence aveugle, comme au Pakistan et au Nigeria.

    Une mémoire particulière sera aussi réservée à Mgr Oscar Arnulfo Romero, archevêque de San Salvador, tué pendant qu’il célébrait l’eucharistie, le 24 mars 1980. En cette année du 35ème anniversaire de sa mort, Mgr Romero sera béatifié le samedi 23 mai, à Rome.

    Informations : liege@santegidio.be

  • Le soutien espagnol à la Marche pour la Vie de Bruxelles

    IMPRIMER

    L'Espagne exprime son soutien à la Marche Pour la Vie 2015 ! 25 mars 2015
    Spanje drukt zijn steun uit naar de Mars voor het Leven van 2015! 29 maart 2015.
    Spain expresses his support to March4life Belgium!

  • BXL, 29 mars 2015 : Marche pour la Vie, place à la génération pro life !

    IMPRIMER

    Pro-Life-Generation-Dan-Fleuette-640x480.jpg

    1308075_orig.jpg

     

    Cliquer sur l'image pour accéder au site de Marche pour la Vie

  • BXL, La Viale, vendredi 27 mars : Chemin de Croix avec le Groupe Alleluia

    IMPRIMER

    27marsPOSTER.jpg

  • Bruxelles, 3 mai : "devenir homopapa pour les Européens"

    IMPRIMER

    stacks_image_3886.pngLe 3 mai à Bruxelles : "l’évènement le plus important dédié aux homosexuels désireux d’avoir des enfants ouvre ses portes au coeur de la capitale de l’Europe!"  (source)

    Pour la première fois à Bruxelles, les homosexuels (célibataires ou en couple) désireux d’avoir des enfants auront ainsi l’occasion de rencontrer lors de sessions collectives ou d’entretiens privés, et cela en un même lieu, un très large éventail d’organisations, d’associations locales et internationales [FR • BE • NL • US], des couples ayant réalisé leur projet d’adoption, des mères-porteuses, des experts, des centres médicaux, des activistes, etc. en vue de répondre à tous leurs questionnements et/ou recevoir un soutien dans leurs démarches.

    Cet évènement exceptionnel - qui a déjà été mis en place dans plusieurs villes, dont New York, San Francisco, Barcelone et Tel Aviv - est une initiative de l’association sans but lucratif MenHavingBabies (MHB) qui accompagne et soutient financièrement les homosexuels sur le chemin de la parentalité. Plus de 2.000 couples et célibataires à travers le monde, dont 500 européens, ont ainsi déjà pu bénéficier de leurs services et expertise. Les bénéfices de la journée seront reversés au Programme d’Assistance des Parents Gay (Gay Parenting Assistance Program / GPAP) en vue de soutenir et d’aider les candidats potentiels à l’adoption ou à la GPA en Europe. 

  • A l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy (Liège), le vendredi 27 mars à 20h : Projection du film « M et le 3e secret »

    IMPRIMER

    « M et le 3e secret » est une enquête originale sur les apparitions attribuées à la Vierge Marie au cours des deux derniers siècles. Ce film documentaire est l’œuvre du journaliste d’investigation Pierre Barnérias (RTL, France2, France3) qui cherche à dégager le fil conducteur du message délivré par la Mère de Dieu. Il montre de très belles images et des témoignages émouvants. Deux artistes célèbres, André Dussollier et Hélène Segara, prêtent le concours de leurs voix aux commentaires. C’est un film à découvrir avec discernement, mais à découvrir certainement. Il sera présenté, en avant-première, sur grand écran le vendredi 27 mars prochain, à l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Entrée libre. Renseignements : tel 04.344.10.89. email : sursumcorda@skynet.be

    FILM m2.jpg

    FILM m22.jpg

    La bande-annonce :

  • Belgique : avorter au-delà de douze semaines ?

    IMPRIMER

    Belgique: les centres de Planning Familial veulent une extension du délai légal d’avortement au-delà de douze semaines (source)foetus 15semaines.JPG

    (ci-contre : un foetus de 15 semaines)

    En Belgique, les centres pratiquant l’avortement, souhaitent un renouvellement de la loi en la matière, selon une chaîne de télévision flamande. Ils demandent notamment une extension du délai légal d’avortement au-delà de douze semaines. Actuellement, les femmes désireuses d’avorter au-delà de trois mois de grossesse sont envoyées aux Pays-Bas. La Belgique fuit ainsi « les responsabilités« , selon les centres. « Il n’est pas normal que la Belgique laisse les Pays-Bas gérer cette problématique« , indique le docteur Anne Verougstraete, du SJERP (planning familial de la VUB). Les centres du pays se plaignent également du fait que les statistiques ne sont pas bien tenues à jour, car aucun organisme scientifique ne chapeaute l’avortement. Une commission a bien été mise en place, mais elle semble dans son dernier souffle depuis un an et demi. « Les membres de cette commission sont de bonne volonté, mais il manque de personnes compétentes en termes de recherche scientifique« , ajoute le docteur.

    Anne Verougstraete propose donc, au nom des centres pratiquant l’avortement en Belgique, la création d’un organisme scientifique qui prendrait en charge les statistiques sur l’avortement, sur base desquels les politiques pourraient éventuellement ajuster la loi. La loi dépénalisant l’avortement aura 25 ans le 3 avril. A cette occasion, les différents centres du pays remettront leurs propositions à la ministre de la Santé Maggie De Block.

  • Duo d'âmes à l'église du Saint-Sacrement de Liège: Avine Coulonval, violon et Madeleine Jacques, alto (dimanche 29 mars 2015, 16h)

    IMPRIMER