Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 246

  • L'homélie "pro-life" et "pro-mother" de notre archevêque en ce jour de Pâques

    IMPRIMER

    photo Mgr Leonard 3.jpg

    Homélie de Mgr Léonard en ce jour de Pâques 2015

    Jean, le disciple bien-aimé, arrive le premier au tombeau. Mais c’est Pierre, le premier Pape, qui doit faire le constat officiel. Et Pierre voit, mais sans comprendre. Nous lui ressemblons souvent. Nous voyons, mais sans vraiment comprendre. Il constate que le linceul qui enveloppait le corps est resté là, dans un ordre intact. Il voit aussi le linge qui avait été noué autour de la tête pour maintenir la mâchoire fermée. Il n’est pas étendu à plat comme le linceul, mais enroulé à sa place, là où se trouvait la tête du défunt. « C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. » Jean comprend dans la foi ce que le regard de Pierre n’avait pas encore saisi à ce moment, à savoir qu’une force qui n’est pas de ce monde a vidé le linceul de son contenu et a inauguré un monde nouveau en faisant passer Jésus de la croix à la gloire.

    C’est le monde entier, c’est toute l’histoire du monde qui a basculé de la mort à la vie, du désespoir à l’espérance, avec la Résurrection de Jésus. Je sais bien qu’il n’est pas facile de croire à la résurrection de Jésus et à la nôtre, mais, sans Pâques, la naissance de l’Eglise et la rédaction du Nouveau Testament seraient totalement incompréhensibles. Même s’il est exigeant, le choix de la foi est le plus intelligent qui soit. Il vit et il crut. Nous aussi, nous osons croire que Jésus est ressuscité et que notre vie véritable est déjà, provisoirement cachée avec le Christ en Dieu. Mais « quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire ».

    Lire la suite

  • Chemin de Croix à Bruxelles en présence de Mgr Léonard

    IMPRIMER

    IMG_2750.jpegEn ce vendredi saint 2015, plusieurs chemins de croix étaient organisés dans les rues de Bruxelles.
    Les franciscains du couvent de saint Antoine de Bruxelles (http://www.saintantoine.info) ont animé un chemin de croix aux flambeaux au départ de la Place du Luxembourg jusqu'à la Cathédrale St-Michel et Gudule. Monseigneur Léonard y a participé avec quelques centaines de fidèles. 

    Récit d'un participant arrivé suite à la réception du flyer ci-dessus.

    Première station, nous allumons les flambeaux et écoutons la première méditation.

    Au départ du parlement européen, place du Luxembourg.  On peut voir Mgr Léonard avec son béret au pied de la croix.

    IMG_2752.jpeg

    Les Franciscains ont donné de très belles méditations pour chaque station du chemin de croix.  Nous avons pu prier à de très nombreuses intentions.

    Ainsi, en fonction des lieux traversés, nous avons pu prier pour les membres des institutions européennes et principalement pour les sujets qui nous touchent tous profondément : les questions liées à la vie et la famille.  Nous avons également médité sur notre responsabilité dans la société : notre respect de la création, la recherche d'une distribution équitable des richesses, l'attention à donner au plus pauvres et aux plus faibles.

    Lire la suite

  • 3 avril 2015 : le chemin de croix du vendredi-saint dans les rues de Liège

    IMPRIMER

    11115590_898107430232788_8619621610313652550_n.jpgIl est difficile d’évaluer  d’un simple coup d’œil le nombre exact de personnes qui ont pris part à la marche elle-même, qui s’est déroulée sous un ciel maussade et frileux, mais il y avait certainement 800 personnes dans la cathédrale pour l’office du vendredi-saint, qui la clôturait dignement. Dans la foule pieuse pérégrinant d’une rive à l’autre de la Meuse, au milieu d’une indifférence quasi générale, on est frappé par l’importante proportion 11073204_898103456899852_8050141668376153506_n.jpgd’Africains, confirmant ce que l’on sait : le printemps de l’Eglise vient aujourd’hui du continent noir. L’évêque de Liège, Mgr Delville, qui conduisait la marche en a exprimé le sens en ces termes : « Au long de ce chemin de croix nous allons évoquer les souffrances de Jésus, en les représentant par des images, par des textes, par l’imagination, par notre marche. Pourquoi reproduire aujourd’hui des souffrances d’il y a deux mille ans ? Parce que dire les souffrances contribue à les vivre, à les dépasser, à en être libérés. Regarder en face les souffrances de l’humanité nous fait entrer dans un chemin de solidarité et de communion. La foi chrétienne a parfois été accusée de dolorisme, parce qu’on valorisait la douleur. Mais en fait, la foi chrétienne possède, avec le judaïsme, les premiers documents au monde qui décrivent la souffrance d’un innocent, ce sont les évangiles et les psaumes. Décrire la souffrance est un progrès de l’humanité. C’est le premier pas pour en sortir. Et c’est pour cela que Jésus nous sauve de la souffrance : c’est parce qu’il affronte celle-ci chez chaque personne qu’il rencontre et il affronte celle-ci dans sa propre passion et sa mort. Alors mettons-nous à son écoute ».

    Diaporama: cliquer ici

    Lire aussi : Chemin de croix au cœur de Liège

    JPSC

  • Les nouvelles priorités de l'armée belge

    IMPRIMER

    Lu sur sudinfo.be :

    L'armée belge veut devenir encore plus «gay friendly»

    La direction des ressources humaines de la Défense vient de publier une note pour favoriser la diversité. Il s’agit de faire savoir aux « holebis » qu’ils sont les bienvenus et même recherchés afin que l’armée soit le reflet de la société belge.

    « Holebi », ce mot désigne les personnes homosexuelles, lesbiennes ou bisexuelles. «  Il existe, au sein de la communauté holebi, des candidats de valeur qui envisagent peut-être une carrière à la Défense. Il faut qu’il soit clair qu’ils sont les bienvenus à la Défense  », souligne la direction générale des ressources humaines de l’armée, dans une directive « L’orientation sexuelle dans la politique de diversité ».

    Lire la suite

  • Chrétiens d'Irak et de Syrie : le Conseil épiscopal de Malines-Bruxelles invite à la solidarité

    IMPRIMER

    erbil.jpgCommuniqué :

    Très soucieux des conditions de vie dramatiques des chrétiens d’Irak et de Syrie, Mgr Léonard, Mgr Hudsyn, Mgr Lemmens et Mgr Kockerols, ainsi que tous les membres du Conseil épiscopal de l’Archevêché de Malines-Bruxelles invitent les catholiques à se montrer solidaires et généreux à l’occasion de Pâques.

    La visite de Mgr Kockerols dans les camps de réfugiés en janvier, la rencontre récente de Mgr Lemmens avec Mgr Petros Moshé, évêque syrien catholique de Mossoul et Qaraqosh dans la plaine de Ninive (Irak), mais aussi les nombreux appels à l’aide des communautés chaldéennes en Belgique ont renforcé la conviction de l’urgence d’une aide internationale à apporter aux populations chrétiennes déplacées en Irak et en Syrie.

    L’Archevêché de Malines-Bruxelles fera un don de 50.000 EUR via l’ONG Aide à l’Eglise en détresse qui est présente et coordonne l’aide humanitaire sur place.

    Les chrétiens de l’archidiocèse sont également invités à faire un don à l’un des numéros suivants :

    • Aide à l’Église en Détresse IBAN: BE25 1960 0933 4182 BIC: CREGBEBB (sans attestation fiscale)
    • Don socio-caritatif via Aide et Espoir IBAN: BE72 1960 1357 6116 BIC: CREGBEBB (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€)
    • Don via Caritas International IBAN : BE88 0000 0000 4141 (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€).

    Les dons seront utilisés pour fournir des denrées alimentaires de base, des médicaments, des soins médicaux, location de maisons, et de l’énergie comme le chauffage et l’électricité. Les prêtres et des religieuses qui s’occupent  de la pastorale des victimes de la guerre seront également aidés.

  • Il y a vingt-cinq ans, le Roi Baudouin refusait de signer la loi sur l'avortement

    IMPRIMER

    dyn001_original_250_295_jpeg_2664393_549087aa97c26690f186ebc22c1565a7.jpgLu ICI :

    Au matin du 4 avril 1990, une nouvelle inouïe est transmise par la radio: la Belgique n'a plus de Roi! Baudouin ayant refusé de signer la loi autorisant l'avortement, le gouvernement a déclaré qu'il se trouve dans l'impossibilité de régner. Le 29 mars, le Parlement avait voté une loi libéralisant l'avortement, acceptée par le Sénat le 6 novembre précédent. Or, selon la Constitution belge, aucune loi ainsi votée par les Chambres ne peut être promulguée sans avoir reçu la signature du Roi.

    Des choix parfois douloureux

    Dans nos sociétés, il semble que le vote d'une majorité ne se discute pas, et qu'il suffise pour rendre une loi légitime. Mais, dans son encyclique Evangelium vitæ, publiée le 25 mars 1995, le Pape Jean-Paul II rappellera que le vote démocratique n'est pas un absolu: «Dans la culture démocratique de notre temps, l'opinion s'est largement répandue que l'ordre juridique d'une société devrait se limiter à enregistrer et à recevoir les convictions de la majorité... En réalité, la démocratie ne peut être élevée au rang d'un mythe... Son caractère «moral» n'est pas automatique, mais dépend de la conformité à la loi morale, à laquelle la démocratie doit être soumise comme tout comportement humain» (nn. 69-70). Le Roi Baudouin se trouve dans la situation que Jean-Paul II décrira dans la même encyclique: «L'introduction de législations injustes place souvent les hommes moralement droits en face de difficiles problèmes de conscience en ce qui concerne les collaborations, en raison du devoir d'affirmer leur droit à n'être pas contraints de participer à des actions moralement mauvaises. Les choix qui s'imposent sont parfois douloureux et peuvent demander de sacrifier des positions professionnelles confirmées» (n. 74). Baudouin sait qu'en refusant de signer, il s'expose à être incompris par nombre de ses concitoyens au sens moral affaibli, et risque même de devoir abdiquer.

    Lire la suite

  • Le ministre Marcourt veut pousser les étudiants en médecine à pratiquer des avortements

    IMPRIMER

    Lu sur lavenir.net :

    Marcourt invite les doyens à sensibiliser les étudiants à l’IVG

    Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a indiqué jeudi avoir consulté les doyens de Facultés de médecine, leur demandant de «définir des actions concrètes […] afin de sensibiliser les étudiants à la pratique de l’IVG».

    Nous manquons de praticiens, nous devons «répondre à ces avancées éthiques», a-t-il fait observer alors que la Belgique se souvient de la loi dépénalisant l’avortement votée il y a 25 ans.

    Le ministre souhaite approfondir le champ d’action au sein des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des facultés de médecine afin de «renforcer l’information, la sensibilisation et la formation des jeunes candidats médecins concernant les gestes médicaux posés lors d’une IVG». Et Jean-Claude Marcourt d’espérer que cet appel soit «salutaire et fasse naître des vocations».

    Un des problèmes soulevés à l’heure de faire le bilan de la dépénalisation de l’avortement réside dans le risque de pénurie du personnel médical habilité à pratiquer l’IVG.

    25 ans après, les ministres souhaitent informer

    La ministre des droits des femmes en fédération Wallonie-Bruxelles, Isabelle Simonis, tient également à s’inscrire dans une politique «volontariste» en matière d’avortement. Elle souhaite ainsi développer un «outil d’information généraliste» accessible à toutes les jeunes filles et femmes et ce, dans les meilleurs délais. «Une des plus grandes lacunes est l’absence d’information objective quant aux solutions face à une grossesse non-désirée. Nous devons y remédier», a-t-elle soulevé jeudi.

    Il y a quelques semaines, l’Université Libre de Bruxelles menait différentes actions en rappelant le combat du professeur Willy Peers. L’institution soulignait à cette occasion les avancées éthiques et sociales en matière de droit à l’avortement et de la liberté de la femme de pouvoir disposer de son corps.

    C’est ce vendredi 3 avril 2015 que la Belgique célèbre les 25 ans de la loi Lallemand-Michelsens qui dépénalise l’avortement.

  • Non, l'IVG ne constitue pas un acquis positif pour les femmes !

    IMPRIMER

    Dans un entretien avec Christian Laporte paru dans la Libre (p. 53), Carine Brochier (administratrice de l'Institut Européen de Bioéthique) estime que la libéralisation de l'IVG ne constitue aucunement un acquis positif pour les femmes :

    Quel est votre bilan de la dépénalisation de l’IVG?

    Plus de 320000 femmes se sont fait avorter en Belgique. Ce sont là les cas déclarés… Cela fait 320000 drames, car comme l’a dit Simone Veil elle-même en novembre 1974, “l’avortement est toujours un drame et cela restera toujours un drame”… On en porte les traces toute sa vie… Certains ont vu dans la libéralisation de l’avortement un trophée pour la libération de la femme. C’est l’inverse! Qui a vraiment pensé à soutenir ces femmes en détresse et l’enfant qu’elles avaient en elles? Car éliminer le fœtus qu’on porte en soi est toujours un acte éprouvant qui marque le corps et l’esprit. Je puis en attester car j’ai été à la rencontre de ces femmes et jeunes filles.

    Dans un centre de planning familial pratiquant l’IVG?

    J’ai aussi voulu rencontrer les psychologues. La détresse est bien là tout comme – même avec beaucoup de dévouement – l’incapacité à gérer ces situations de crise. Pour respecter la liberté de la femme, ils évitent d’employer des mots comme bébé, enfant, papa, naissance, termes qui risqueraient de projeter la femme dans le futur et la réalité de la venue au monde d’un enfant. Mais est-­ce la rendre libre en occultant la réalité?

    Leur vie après l’IVG vous a aussi fort interpellée?

    Les associations qui accueillent les femmes en post­IVG disent que beaucoup portent une nouvelle détresse psychologique, un poids dont elles n’osent pas parler puisque c’est irréparable et que souvent leur entourage n’était pas au courant ou les poussait à l’IVG. Au moment de l’avortement, elles sont soulagées face à la panique et à une situation d’urgence. Mais tôt ou tard, la réalité ressurgit comme un tsunami et de façon inattendue. Or, que nous dit­on aujourd’hui? Que l’avortement est une libération pour les femmes et qu’au nom de la libération de la femme – “Mon corps, mon choix” –, l’IVG devrait être plus accessible. Remettre en question l’avortement est perçu comme réactionnaire et stigmatisant pour les femmes qui y auraient eu recours. Parler des conséquences psychologiques et de la violence de cet acte est perçu comme inadapté, à la limite de l’intolérance. Car on priverait les femmes du droit de disposer de leur corps. Ecartons ici toute revendication idéologique: que voyons et qu’entendons-­nous lorsque ces femmes blessées sont rattrapées par la réalité? Est-­ce une victoire de voir combien l’avortement, quelles que soient l’éducation et la culture de la femme, laisse des traces en elle? La réalité est là, dans ces larmes…

    Lire la suite

  • Cours philosophiques : la neutralité serait-elle la condition du vivre ensemble ?

    IMPRIMER

    De Laurent de Briey dans lalibre.be (via didoc.be)

    La Cour constitutionnelle a rendu récemment un arrêt sur les cours dits « philosophiques » dans l’enseignement officiel francophone. Ce document a fait couler beaucoup d’encre. Nous reproduisons ici un article d’opinion publié dans La Libre Belgique du 23 mars dernier.

    La neutralité, condition du vivre ensemble?

    Il n’est plus besoin de le rappeler : la Cour constitutionnelle a estimé la semaine dernière qu’un élève ne pouvait être obligé de s’inscrire dans un cours de religion ou de morale laïque. L’arrêt de la Cour mériterait d’être discuté, mais il me semble plus important d’essayer de clarifier les concepts de neutralité et de laïcité, ainsi que de se demander si la neutralité est réellement une condition du vivre ensemble.

    L’une des conclusions les plus frappantes de l’arrêt est d’affirmer que le cours de morale « laïque » n’est pas un cours « neutre », mais un cours confessionnel comme les autres. La morale laïque est fondée sur la conviction que la raison permet l’émancipation individuelle de l’obscurantisme religieux. Elle est donc porteuse d’une critique de la religion incompatible avec la neutralité.

    Cette conclusion conduit certains à considérer que nous avons besoin d’une laïcité à la française. Pourtant, le concept de laïcité en France trouve sa source dans la même critique révolutionnaire de la religion. Il est hérité des Lumières françaises qui, à la différence de l’Aufklärung allemand, a opposé foi et raison. Il est vrai que si la Prusse de Kant était protestante, la France de Voltaire était catholique.

    La laïcité à la française exprime dès lors la volonté de substituer l’Etat à l’Eglise comme seule institution pouvant légitimement organiser la vie en société. Par contre, dans les pays où la Réforme avait déjà favorisé une désinstitutionalisation de la religion, l’affirmation de la primauté de l’Etat n’a pas nécessité une même exclusion du religieux hors de la sphère publique.

    La laïcité est toutefois en évolution constante. Elle prend aujourd’hui une signification plus proche de la neutralité de l’État. Or, si la laïcité est un concept propre à la tradition républicaine, la neutralité appartient à la tradition libérale (principalement) anglo-saxonne. Pour le libéralisme, la finalité de l’Etat est de permettre à chaque individu de vivre conformément à ses propres convictions philosophiques. A cette fin, il doit assurer une égale liberté à chacun, en garantissant le respect des droits fondamentaux, tout en ne prenant pas lui-même position sur les questions confessionnelles. Dans ce cadre, la laïcité apparaît comme une interprétation particulière de la neutralité selon laquelle celle-ci serait garantie par l’exclusion des convictions philosophiques hors de la sphère publique.

    Lire la suite

  • Création d'une instance pour le cours de religion catholique (dans l'enseignement officiel)

    IMPRIMER

    On trouvera ci-dessous le communiqué annonçant la création d'une instance pour le cours de religion catholique dans l'enseignement officiel qui - rappelons le - scolarise moins de 50% de la population scolaire de la Communauté Wallonie-Bruxelles. L'enseignement libre catholique n'est donc pas concerné par la réforme annoncée qui prévoit de réduire le cours "confessionnel" à une heure par semaine, l'autre heure étant dévolue à un "cours de citoyenneté". Les inspecteurs et professeurs concernés sont donc invités à faire des propositions et à partager leurs réactions. Il est vrai que la situation est assez particulière : les professeurs de religion, "libérés" de la moitié de leur enseignement confessionnel, devront se reconvertir pour donner un cours de citoyenneté dont les ambitions sont très larges. Le cours confessionnel, réduit de moitié, devra-t-il se focaliser davantage sur le contenu de la religion concernée ? Quant au professeur de religion ou de morale reconverti en professeur de citoyenneté, il devra faire preuve d'expertise dans des domaines aussi divers que ceux des sciences sociales, politiques, juridiques et environnementales pour répondre aux exigences des programmes en gestation.

     

    Communiqué de l’instance pour le cours de religion catholique 30/03/15

    Aux inspectrices et inspecteurs pour le cours de religion catholique, 
    Aux professeurs de religion catholique de l’enseignement officiel,

    Madame, Monsieur,

    A la demande de Monseigneur Harpigny, agissant au nom des évêques de Wallonie-Bruxelles, une instance a été créée pour le cours de religion catholique. Trois missions lui ont été dévolues : la recherche, la communication et – s’il échet – la négociation au sujet des cours de religion catholique, de l’enseignement primaire et secondaire.

    Cette instance est constituée des vicaires ou délégués de chaque diocèse belge francophone (J. Piton pour le diocèse de Tournai, M. Vincent pour le diocèse de Namur, M. Deltour pour le diocèse de Liège et C. Gillard pour le diocèse de Malines-Bruxelles) et du délégué de l’évêque référendaire pour le cours de religion catholique auprès du Cabinet de la Ministre de l’Enseignement obligatoire (M. Desmedt). Cette instance bénéficie de l’expertise de deux professeurs de l’UCL (Professeurs Christians et Derroitte) et assurera aussi la consultation d’invités externes. La présidence de cette instance est assurée par C. Gillard. Monseigneur Harpigny y est invité permanent.

    Lire la suite

  • Transmettre la culture de la vie

    IMPRIMER

    Les « marches » et autres manifestations « pour la vie » se succèdent,  avec des succès divers. La Belgique n’est pas, pour l'instant, à la pointe du succès sur ce point. Quoi qu’il en soit, dans la promotion de la culture de la vie, il est fondamental de ne pas abandonner la bataille de l’opinion publique. Sur le site "Didoc", Lucia Martinez Alcade nous rappelle quelques clés utiles pour réussir à transmettre le message:

    « Cela s’est vérifié aux Etats-Unis : bien que les médias les plus importants y soient pro choice (« pour le choix », c'est-à-dire en faveur de l’avortement), les pro life (« pour la vie ») ont réussi à entretenir le débat social jusqu’à obtenir un soutien majoritaire dans l’opinion publique.

    Avec une majorité de médias pro choice, 48% de la population des États-Unis se déclare pro life, face à 45% qui se déclarent en faveur de l’avortement, d’après l’enquête Gallup réalisée en mai 2013. Il a fallu quarante ans pour obtenir ce revirement de l’opinion publique, depuis que le Tribunal Suprême a éliminé les restrictions à l’avortement en 1973. Cela n’a été possible que grâce au dynamisme de la société nord-américaine.

    Avec ce panorama, comment communiquer la culture de la vie de façon efficace ? María Martínez Orbegozo propose six clés, qui tiennent compte des années de pratique de l’avortement dans la société occidentale et des différentes campagnes réalisées autour du sujet.

    Communication positive

    Dans des enquêtes réalisées auprès de femmes en âge de procréer et susceptibles d’affronter des situations induisant à avorter, on a constaté que les campagnes pro life négatives (par exemple, des photos de fœtus avortés) provoquaient un rejet. Il n’en va pas de même avec d’autres types de campagnes centrant leur message sur la femme, sur la valeur positive de la maternité, sur des clips mettant en scène des filles courageuses qui décident de garder leur enfant…

    « Les messages positifs t’inclinent à dire “oui” à ce qu’on te propose », signale María Martínez Orbegozo. Elle ajoute que les manifestations pro life produisent le même effet : on y voit de la joie, des familles, on y entend de la musique ; tout le contraire de l’attitude de féministes radicales qui manifestent de façon violente, en proférant des insultes et en posant des gestes grossiers.

    Lire la suite