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Belgique - Page 244

  • Ils n'ont sans doute rien d'autre à faire, ni de plus intelligent...

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    Lu ICI :

    Le Premier ministre belge dans le jury de Mister Gay Flandres

    Le Premier ministre belge Charles Michel sera membre du jury pour l’élection flamande de Mister Gay. L’événement aura lieu le 29 mai à l'Elckerlyc Theater d'Anvers. Il devra voter parmi 12 finalistes pour élire le gagnant du concours.

    L'an dernier, Bart De Wever, bourgmestre anversois, avait sacré le grand gagnant du concours, Willem Joris, avec trois bises en prime.

  • BXL - Sainte-Catherine, 28 mars : Veillée pour la Vie avec Mgr Léonard

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  • Le Centre d'Action Laïque sort les flonflons pour fêter les 25 ans de la dépénalisation de l'avortement

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    Le 1er avril (!), le CAL célèbrera les 25 ans de la loi Lallemand-Michielsens dépénalisant l'avortement. Pouvait-on ne pas marquer le coup et ne pas célébrer cette "avancée politique majeure"? On se congratulera donc en assistant à la projection d'un film "documentaire", en inaugurant l'exposition Willy Peers, et en débattant. Lors de ces débats, il s'agira notamment de s'interroger pour voir s'il ne conviendrait pas d'allonger le délai de douze semaines, de sortir l'avortement du code pénal, ou encore de voir si la notion de détresse relève du compromis ou de la nécessité. On se retrousse donc les manches du côté de la laïcité pour élargir encore les possibilités d'interrompre les grossesses. L'avenir est décidément très sombre pour les petits d'homme en gestation dans le sein maternel...

  • Une enquête au cœur de l’État islamique… à Paris et Bruxelles !

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    Durant ces trois derniers mois, nous dit Pierre Piccinin, j'ai rencontré des partisans de l'Etat islamique, à Bruxelles et à Paris...

    C'était avant et après les attaques de Paris (Charlie Hebdo).

    Pas du tout des "paumés", "en mal de repères". 

    Une argumentation logique et sans concession...

    Du "Courrier du Maghreb et de l'Orient" :

    Une enquête au cœur de l’État islamique… à Paris et Bruxelles !

    « Le Califat existe. On peut le toucher. On peut y aller, en revenir, y repartir… Mais, en fait, il est partout ! Une ‘organisation terroriste’ ? C’est absurde de refuser d’appeler une chose par son nom. Ce n’est pas avec des mots qu’on peut diminuer l’importance d’une chose. » L’État islamique (DAESH) n’est pas une fable, en effet ; et cet État d’un autre genre n’existe pas seulement en Irak et en Syrie. L’État islamique s’est également étendu à la Jordanie, au Liban, à l’Arabie saoudite… À l’Égypte, à la Libye, à la Tunisie, au Maroc… Il est présent, massivement, dans tout le Maghreb. Il l’est aussi en France, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne… Il l’est dans toute l’Europe. Rencontre avec des « citoyens » de l’État islamique, à Bruxelles et à Paris, issus des ghettos arabo-musulmans… Mais pas seulement… Avec ces Musulmans d’Occident partisans du Califat, des jeunes… Mais pas seulement. Au-delà des réflexes des journaleux « bienpensants » et des donneurs de gages ballotés par l’hystérie collective du moment, la parole est à ces « barbares », à ces « terroristes », à ces « paumés en quête d’identité » et autres « illuminés »… Qui replacent l’Occident en face de ses contradictions.

    « Organisation ‘État islamique’ », « Daesh » (acronyme arabe pour « État islamique en Syrie et en Irak »), « mouvement terroriste ‘État islamique’ », autant d’appellations qui, comme des formules magiques, tentent de conjurer la renaissance d’un califat arabo-musulman au cœur islamique historique d’un Moyen-Orient en pleine recomposition, en mutation soudaine et implacable.

    C’est en effet le parti du déni, celui qu’ont choisi les cercles politiques et la plupart des commentateurs et des médias occidentaux, de réduire l’État islamique (EI) à la menace « terroriste » qu’il implique, se refusant à considérer à leur réelle échelle ce phénomène politique et le danger qu’il représente, mais aussi la remise en question qu’il impose aux sociétés de l’Ouest.

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  • Du 23 au 25 mai : un chapitre belge au 33e Pèlerinage à Chartres

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    Chartres 2015 affiche1 _fr_ (1).jpgLe 33e pèlerinage de Notre-Dame de Paris vers Notre-Dame de Chartres aura lieu les 23 - 24 - 25 mai 2015 (week-end de Pentecôte).

    Cette année encore, le chapitre belge, jeune, dynamique et bilingue arpentera les routes de Chartres.  Nous partirons en car la nuit du vendredi 22 mai depuis Bruxelles et nous reviendrons la nuit du lundi 25 mai.

    Réservez d'ores-et-déjà votre week-end ! Les informations pratiques suivront prochainement et les inscriptions seront effectives à partir du 29 mars prochain.

    N'hésitez pas à nous contacter (parischartres.belgium@gmail.com) !

    Joseph Brion +32 475/64 69 77 (contact néerlandophone)

    Alix Muret +32 494/78 85 79 (contact francophone)

  • La bienheureuse Eve de Saint-Martin (14 mars)

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    Mgr Delville, évêque de Liège, célébrera l'Eucharistie de la fête de la Bse Eve de Saint-Martin, le lundi 16 mars à 19h.

    Il nous rappellera le rôle de la recluse Eve qui accompagna et encouragea sainte Julienne de Cornillon, puis promut l'institution universelle de la Fête-Dieu après son décès. Mgr Jean-Pierre nous invitera surtout à vivre de plus en plus dans l'amour qui animait ces deux saintes pour Jésus-Eucharistie et pour l'adoration eucharistique.

    Après la célébration, verre de la fraternité et visite dans la basilique de nombreuses oeuvres d'art du "circuit Bse Eve de Saint-Martin".

    La bienheureuse Ève de Liège, recluse à Saint-Martin (source)

    Nous sommes peu renseignés sur la vie de la bienheureuse Ève sinon son implication dans la reconnaissance officielle de la Fête-Dieu dans l'Église. La vie de cette recluse est étroitement liée à celle de sainte Julienne du Mont-Cornillon, inspiratrice de cette fête. Unies par l'amitié et par leur amour commun envers l'Eucharistie, ces deux femmes du treizième siècle consacreront tous leurs efforts humains et spirituels pour que s'accomplisse le désir de Dieu de voir cette nouvelle fête instituée dans l'Église.

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  • La fin des cours de religion et de morale philosophique ?

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    Lu sur le site de la RTBF (J-Cl V.) :

    Le cours de religion est facultatif dans l'enseignement francophone

    Des parents peuvent-ils refuser la participation de leur enfant à un cours philosophique? L’arrêt de la Cour constitutionnelle est tombé : il reconnaît aux parents le droit d’obtenir sur simple demande, non autrement motivée, une dispense pour son enfant de suivre l’enseignement d’une des religions reconnues ou celui de la morale non confessionnelle. Cette question sensible avait été soulevée par le conseil d’État qui attendait la décision de la Cour constitutionnelle depuis plusieurs mois. Une précision qui aura une portée éminemment politique.

    Il y a un an, presque jour pour jour, le conseil d’État bottait en touche sur l’obligation d’opter pour un cours de religion ou de morale. Des parents bruxellois y voyaient pourtant une violation de la liberté de religion et du principe d'égalité et plusieurs constitutionnalistes s’étaient déjà prononcés en Commission du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Cour constitutionnelle vient de leur donner raison. Il donne en revanche tort au conseil d’État qui soutenait que les Communautés (dont la Communauté Wallonie-Bruxelles), ont la faculté d’autoriser l’exemption de l'obligation de suivre les cours religions-morale.

    Viol de la Constitution et de la convention européenne des droits de l'homme

    La cour constitutionnelle met en cause l’article 8 de la loi du 29 mai 1959 modifiant certaines dispositions de la législation de l’enseignement et l’article 5 du décret de la Communauté française du 31 mars 1994 définissant la neutralité de l’enseignement de la Communauté. Ces textes, dit l'arrêt de la cours constitutionnelle, "violent l’article 24 de la Constitution, combiné avec l’article 19 de la Constitution et avec l’article 2 du Premier Protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l’homme."

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  • Quand Gabriel Ringlet et Corinne Van Oost, invités par le cdH, justifient le recours à l'euthanasie

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    Ce 9 mars, le cdH liégeois recevait Corinne VAN OOST et Gabriel RINGLET pour traiter des soins palliatifs et de l’euthanasie. En présence d’une centaine de personnes, et comme il fallait s’y attendre en l’absence d’un intervenant ayant un autre point de vue, les conférenciers, malgré une certaine prudence dans les propos, défendirent finalement l’euthanasie comme une bonne solution de fin de vie dans un certain nombre de cas. Madame VAN OOST exprima même l’idée que certains enfants devaient être respectés jusque dans cette extrémité : la loi belge d’extension de l’euthanasie aux mineurs est donc une bonne chose. Pour les personnes démentes, la question est un peu plus complexe et il faut encore approfondir la question. Monsieur l’abbé RINGLET est assez d’accord avec tout cela. Qui l’eut cru ?

    L’abbé RINGLET commença par exposer la position des évêques de France (qui serait quasi identique à celle des évêques belges) qui tient en quatre points : renforcer les solidarités, développer les soins palliatifs, éviter l’acharnement thérapeutique et refuser de donner la mort. L’abbé est d’accord avec tout cela « à 95´% ». L’ennui, c’est que dans les 5% qui font la différence, il y a l’essentiel : lui accepte que la mort soit donnée. Sur le ton de la confidence, il dira qu’en privé certains évêques admettent que l’on puisse se trouver « devant un mur » qui justifie l’euthanasie. Tout se laisse dire et comme il n’y avait pas d’évêque dans l’assemblée…

    Ne doutant de rien, l’abbé ira jusqu’à dire qu’en face d’impasses absolues, « en concordance avec l’Evangile (d’un libre penseur ?) et surtout avec les béatitudes », il doit accepter l’euthanasie.  Rien de moins !

    C’est l’abbé qui, avec son onctuosité coutumière, réserva pour l’assemblée le meilleur de lui-même. Il la gratifia d’un aphorisme sorti tout droit de sa morale romantique : « Une transgression fondamentale peut-être commise et ne pas la commettre serait une transgression plus grave encore ». Il accorda beaucoup d’attention aux rites de fin de vie : mettre une goutte de vin sur les lèvres du mourant, le caresser avec un parfum, lui murmurer une poésie à l’oreille. Mais d’une prière, de la dernière confession ou de la réception du saint viatique, pas un mot, bien entendu. Enfin, pour terminer en beauté, il exposa qu’il n’était pas possible de comprendre l’euthanasie si on n’avait pas compris la signification des dernières paroles du Christ à Gethsémani (sic) : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » On pouvait s’attendre à ce que ce cri soit celui de la personne euthanasiée, mais il n’en est rien. Par un renversement de la perspective, ces paroles sont celles de «  l’euthanasieur » se sentant abandonné de Dieu quand il commet ce crime ! Cela, c’est vrai…

  • Jeunesse et mariage : table ronde le mercredi 25 mars 2015 à 18h00 à l’Université de Liège (Place du 20 août, 7, 1er étage : salle des professeurs)

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    Pour s’inscrire au lunch débat du mercredi 25 mars à l’Ulg 

    Réservation nécessaire pour le 20 mars au plus tard via: 

     Tel. 04.344.10.89 

    ou courriel :

    info@ethiquesociale.org

    ou site web :

    http://www.ethiquesociale.org/conference/jeunesse-et-mariage/

     

    JPSC 

  • Mgr Léonard : Les grands défis de la pastorale familiale

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    71t30wQ-8aL.jpgL'Editorial de Mgr Léonard dans les Pastoralia (mars 2015) de son diocèse :

    Les grands défis de la pastorale familiale

    Toutes les Eglises d'Occident sont confrontées au difficile problème de l'attitude pastorale à adopter à l'égard des personnes marquées par l'échec conjugal : séparation, divorce, remariage civil. Ce sujet est d'autant plus urgent que se développent souvent en nos pays des pastorales «sauvages » déployant toutes sortes de pratiques allant de la fermeture intégrale au laxisme le moins éclairé.

    Tirant profit de ma longue expérience de rencontres avec des personnes ayant vécu l'échec conjugal, j'ai publié un livre consacré à ce thème. Un livre écrit avec le cœur tout autant que la pensée. Il a connu plusieurs éditions, la plus récente étant L'Église vous aime. Un chemin d'espérance pour les séparés; divorcés, remariés, Paris, éd. de l'Emmanuel, 2010.

    Oui, les familles ont besoin de ce genre d'encouragement et de beaucoup d'autres encore. Les familles unies et heureuses, à coup sûr, mais aussi les familles et les personnes éprouvées par l'échec conjugal ou familial. Elles sont légion dans nos sociétés dites «avancées». Dans les pays d'Europe occidentale, environ un couple sur trois aboutit à la dislocation. Dans les grandes villes, la proportion des échecs conjugaux atteint la moitié. C'est un phénomène de société très grave, qui frappe de plein fouet non seulement les conjoints, mais aussi les enfants. Un énorme gâchis humain et spirituel!

    Cette situation représente un défi pastoral majeur pour l'Église. Comment encourager aussi ces familles disloquées ou recomposées, comment les accueillir et les aider dans la charité et la vérité du cœur du Christ? Comment être auprès d'elles un relais de la miséricorde à la fois patiente et exigeante du Seigneur? L'urgence est d'autant plus grande que le véritable enseignement de l'Église en la matière est généralement mal connu, mais il est accueilli avec une réelle ouverture de cœur quand on prend la peine de l'expliquer avec douceur et patience.

    Les divers thèmes abordés dans ce livre sont les suivants :

    1. L'importance de la préparation au mariage chrétien

    2. La fidélité à la grâce du sacrement

    3. La traversée des inévitables épreuves

    4. Les cas d'impasse

    5. Le recours à la déclaration de nullité du mariage

    6. La fidélité au conjoint absent

    7. Les problèmes posés par un remariage civil

    8. La place des divorcés remariés dans l'Église 9, La question délicate de l'accès à la communion eucharistique

    10. La juste compréhension du recours à la conscience

  • Philippe et Mathilde ont rencontré François

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    Du site de la RTBF :

    Le Roi et la Reine ont rencontré le Pape Francois ce lundi matin. Une audience officielle qui aurait dû se tenir en décembre, mais qui avait été annulée suite au décès de la Reine Fabiola. C'est la première fois que les deux hommes se rencontraient.

    Escorté par la garde suisse, le Roi Philippe et la Reine Mathilde, en chaise roulante à cause de son problème au genou, ont traversé les immenses couloirs des palais du Vatican pour aboutir dans le bureau du souverain pontife. Ce n’est pas la première fois que le couple est reçu au Vatican, il a déjà rencontré Jean Paul II et Benoit XVI en audience privée, mais c’est la première fois que le Roi et le Pape s'entretiennent en tant que chefs d'Etat en audience officielle. Une demi-heure de rencontre qui a permis d'aborder des thèmes plus politiques. Même si, pour Bruno Neve de Mevergnies, ambassadeur de Belgique auprès du Saint siège, le pape n’a pas de programme politique : " Il a un programme de conviction qu’il tire de sa conception de l’évangile. Il est certain que tous les présidents de la planète, depuis Barack Obama jusqu’au président Poutine et maintenant Madame Merkel, viennent ici à Rome pour entendre son message et pour parler avec lui. Je pense que c’est le cas de notre roi aussi. Il souhaite entendre la vision du pape sur notre monde."

    Une rencontre au contenu confidentiel

    Impossible de savoir exactement ce que le Pape a dit au couple royal, mais on sait que la Pape François insiste souvent auprès des chefs d'etat sur la situation économique difficile de certaines tranches de la société, estimant que c'est un devoir pour un roi ou pour un président de mettre tout en œuvre pour lutter contre les situations de rejets et de pauvreté.

    Pour cette rencontre officielle, le Roi est accompagné dans son déplacement par un ministre du gouvernement fédéral. En l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.

    Une dimension politique

    Comme il ne s'agit pas d'une visite personnelle au souverain pontife, il n'y a pas a priori de dimension spirituelle dans ce déplacement au Vatican. "Dans le cas présent, le roi Philippe va en tant que chef de l’État belge, et rencontre le pape François, non pas en tant que chef spirituel, mais en tant que chef d’État. C’est un chef d’État qui rencontre un autre chef d’État", explique Vincent Dujardin, historien à l'UCL et spécialiste de la monarchie.

    Génuflexion et protocole

    La dernière visite officielle belge au Vatican date de 2009. Albert II avait rencontré Benoit XVI à l'occasion de la canonisation du Père Damien. Malgré le caractère officiel de la visite, Albert II avait effectué une génuflexion devant le pape, geste qui avait suscité de nombreux commentaires : "C’était certainement une décision personnelle du roi Albert II, qui ne faisait certainement pas partie du protocole, et qui renvoyait à une tradition. Il a montré de façon personnelle son attachement", précise Vincent Dujardin.

    En matière de protocole chaque geste compte. Cette première visite au Vatican pour le couple royal sera donc sans doute très observée, jusque dans la façon dont Philippe et Mathilde salueront le pape.

    A.L. avec B. Hupin et Valérie Dupont

  • La gestation pour autrui débattue au Sénat

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    Du site du journal la-croix.com

    La Belgique a ouvert un débat législatif sur la gestation pour autrui

    Le Sénat belge a entrepris l’examen des possibilités de « création d’un régime légal de coparentalité » . Il souhaite encadrer la pratique de la gestation pour autrui, tolérée en Belgique. (comme on pourra s'en rendre compte ICI et LA ndb)

    Le sénat belge se penche sur la question de la gestation pour autrui.

    « Encadrer juridiquement ce qui existe déjà. » Voilà l’argument qui a convaincu une majorité de sénateurs belges de la nécessité de légiférer sur la gestation pour autrui, jusqu’à présent « ni réglementée, ni interdite », mais tolérée en Belgique.

    Ouvertement pratiquée depuis une vingtaine d’années par trois centres belges de procréation médicalement assistée, selon des règles qui leur sont propres, cette technique de procréation concernerait trois à cinq grossesses par an.

    À Bruxelles, l’hôpital Saint-Pierre qui pratique la GPA depuis 1997 – mais la limite exclusivement aux embryons issus des gamètes des « parents intentionnels », couples hétérosexuels confrontés à un problème grave de stérilité féminine – déclare que la moitié des couples demandeurs viennent de France. Deux autres centres, à Gand et à Liège, ont ouvert la GPA à des couples homosexuels et pratiquent l’insémination.

    > Lire aussi : En Inde, dans l’usine à bébés du monde

    LA MÈRE PORTEUSE ABANDONNE L’ENFANT, LES FUTURS PARENTS L’ADOPTENT

    En pratique, le droit belge de la filiation limite le développement de la GPA car il oblige la mère porteuse à abandonner l’enfant à la naissance et le « couple commanditaire » à passer par une procédure d’adoption plénière. Mais les responsables des centres de procréation médicalement assistée plaident pour la rédaction d’un cadre légal « afin de lever toute insécurité juridique ».

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