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Belgique - Page 265

  • L’Eglise de France solidaire des chrétiens d’Irak

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    « Le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Michel Dubost et Mgr Pascal Gollnisch (secrétaire de l’Oeuvre d’Orient)  se rendront du 28 juillet au 1er août prochain en Irak. Ils seront les émissaires de l’Eglise catholique en France auprès des chrétiens d’Orient. Ils seront accueillis par le patriarche chaldéen Mgr Louis-Raphaël Sako. Les trois devraient « signifier la lutte contre l’indifférence doit être permanente. Ils seront priants et acteurs auprès des communautés menacés. (…) Prions pour que cette délégation porte un peu de réconfort et de lumière dans la situation très grave que subissent nos frères en Orient », indique un communiqué de l’Eglise catholique en France.

    A Lyon, un rassemblement en soutien aux chrétiens d’Irak se tiendra samedi place Saint-Jean. Monseigneur Barbarin s’y rendra.

    Au nom des évêques de France, Mgr Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France, appelle les paroisses à s’unir, tout spécialement lors de la prière universelle des messes célébrées les samedi 26 et dimanche 27 juillet, à partir d’une proposition commune. Pour Mgr Pontier,

    « Il s’agit de ne pas perdre cette communion spirituelle avec les communautés chrétiennes locales qui devaient nous accueillir, pour se retrouver ensemble dans la prière pour la paix et manifester la fraternité».

    En principe, Mgr Marc Stenger se rendra en Syrie au nom de la CEF, sur invitation du Patriarche Grégoire III, pour les 150 ans de la Cathédrale grecque-catholique. »

     Lu sur le site de « Riposte catholique », ici : Le cal Barbarin, Mgr Dubost et Mgr Gollnisch en Irak

     Et, pour leur emboîter le pas, qu’attendent NN. SS Guy Harpigny et Léon Lemmens, évêques belges « référendaires pour le dialogue interreligieux » ( voir Fin du ramadan : la lettre de deux évêques et d'un responsable protestant) ?

    JPSC 

    La classe politique française se mobilise également : mobilisation-de-la-classe-politique-pour-les-chretiens-d-irak

  • Fin du ramadan : la lettre de deux évêques et d'un responsable protestant

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    MESSAGE A L’OCCASION DE LA FETE DE FIN DU MOIS DE RAMADAN 2014 

    ’Id al-Fitr/Ramazan Bairamı, 

    Le 28/29ième juillet 2014

    Chers frères et sœurs musulmans

    A l’occasion des fêtes célébrant la fin du ramadan, nous voulons, comme chaque année, entrer en relation avec vous et votre communauté. Des rencontres amicales et ouvertes diminuent la distance qui sépare les individus et les communautés, notamment les communautés musulmanes et chrétiennes. 

    Nous sommes conscients qu’en Belgique vous vous heurtez à beaucoup de difficultés. Vous éprouvez souvent de l’incompréhension, voire de l’intolérance envers la riche diversité de votre foi et de ses pratiques. D’où notre souhait que de bonnes relations entre personnes attirées par Dieu, le Clément, le Miséricordieux, contribuent à améliorer le climat social. Des musulmans et des chrétiens joignent leurs efforts pour améliorer les conditions de vie des nécessiteux. Ils coopèrent ainsi à l’épanouissement de ’ensemble de la société. 

    Nous pensons en particulier aux réfugiés et aux migrants, qui cherchent chez nous un abri sûr. Nous avons été profondément choqués lorsque des réfugiés ont disparu tragiquement en mer en cherchant une occasion de mener une vie plus décente. Les raisons et les causes qui provoquent les drames de ce genre sont multiples : par exemple la répartition inégale des richesses, le changement climatique, les problèmes écologiques, la vente d’armes… C’est à ces niveaux-là qu’il faut intervenir. Soyons tous un peu plus accueillants et lançons un appel en faveur d’une approche plus généreuse du problème des réfugiés et des immigrés. Ces expériences sont instructives pour l’apprentissage de l’hospitalité. Elles représentent une opportunité permettant de tendre de plus en plus vers une société chaleureuse et tolérante. 

    Abraham, notre père spirituel commun dans la foi, constitue dans ce contexte un modèle d’hospitalité personnelle et collective. L’hospitalité n’est pas acquise une fois pour toutes. Elle est régulièrement mise à l’épreuve et doit être enseignée et transmise de génération en génération. Nos deux communautés sont invitées à réitérer cette démarche, à faire preuve d’empathie face à l’identité des hôtes rencontrés sur notre chemin, à engager une relation et un dialogue avec eux. Nous voudrions parcourir avec vous la route vers une société à horizon universel, une société accueillante basée sur la dignité humaine. Nos dirigeants spirituels et politiques ont la responsabilité de développer une société qui aille dans ce sens. En tant que citoyens croyants, nous pouvons, et devons d’ailleurs, leur demander des comptes. 

    À l’occasion de ces fêtes, nous espérons pouvoir unir nos forces aux vôtres et ne pas rester indifférents au moment où l’on fait appel à notre hospitalité. Cette lettre veut exprimer notre espoir de pouvoir vousconsidérer comme nos partenaires grâce à notre foi commune en Dieu, le Miséricordieux. 

    Guy Harpigny, Evêque référendaire pour le dialogue interreligieux 

    Leon Lemmens, Evêque référendaire pour le dialogue interreligieux 

    Steven Fuite, Président du synode de l'Église Protestante Unie de Belgique 

  • Belgique : 21 juillet, Fête Nationale

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    Pour son premier discours en tant que souverain à l’occasion de la fête nationale, le roi Philippe a mis l’accent sur les paradoxes de notre société, à la fois passionnante et aussi angoissante. Il a appelé à ne pas perdre confiance.

    Sur le site des médias catholiques belges  Discours royal : « Nous ne devons pas perdre confiance » :

    D’emblée, le roi a estimé que notre monde est déconcertant. « Il est passionnant par son interconnectivité. Il peut aussi être angoissant par sa complexité et l’accélération des changements.  Au cours de ma première année de règne, j’ai pu constater à nouveau combien ce monde offre des opportunités valorisantes, mais aussi combien il plonge trop de nos concitoyens dans le désarroi ».

    Philippe Ier s’est alors attaché  à rappeler, évoquant les restructurations d’entreprises, que la prospérité est vulnérable. Il s’est dit « interpellé » par la pauvreté infantile et le chômage des jeunes. Et n’a pas manquer sans le citer, le conflit ukrainien qui démontre que la paix n’est pas une évidence et qu’il faut continuer à lutter contre, entre autres,  la propagation de la haine.

    Une confiance créatrice

    « Face à tout cela, nous ne devons pas perdre confiance.  Au contraire, plus que jamais, elle doit nous guider.  Pas seulement une confiance calculée, mais une confiance généreuse qui tire parti de nos capacités d’être et d’agir sans ignorer pour autant nos fragilités.  Cette confiance-là est véritablement créatrice », a dit le roi, en prenant l’exemple de la foi des jeunes en l’avenir.« Comme l’a montré une étude récente, trois quarts des jeunes adultes en Belgique estiment que leurs perspectives d’avenir sont meilleures que celles de leurs parents, malgré le contexte actuel difficile. Travaillons à ce que leurs attentes se réalisent pleinement ».

    Il a poursuivi sur ce thème de la confiance, en rappelant le parcours des Diables rouges à la Coupe du monde et a réitérer un appel pour une Belgique où chacun devrait pouvoir compter l’un sur l’autre. Et de citer la capacité de dialogue, la prise en compte du point de vue des minoritaires, la mise en œuvre de solutions qui rassemblent, la capacité à saisir de nouvelles opportunités, etc.  « C’est dans cet esprit que nous avons, au cours de notre histoire, construit une société dont nous pouvons être fiers », a souligné le souverain.

    Rappelant que les Belges se sont rendus aux urnes à la fin mai, le roi a formulé le vœu que « les gouvernements de l’État fédéral et des entités fédérées soient tous à pied d’œuvre sans tarder ».  Et d’ajouter, pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur la nécessaire union du pays : « Ces gouvernements seront appelés à coopérer dans un esprit de loyauté et de reconnaissance mutuelle. Cela sera nécessaire pour la mise en œuvre de la réforme de l’État qui vient d’entrer en vigueur, mais aussi pour continuer à relever les défis économiques et sociaux ».

    Un discours plein de force et empreint d’une conviction qui apparaît tout au long du texte. Conviction de ne pas perdre confiance et de rester unis dans nos diversités. Face à une société en mutation, Philippe Ier a repris (sans le savoir ?) ce que martèle le pape François depuis un an : « ne vous laissez pas voler votre espérance. Gardez confiance ».

    J.J.D.

    Lire l’intégralité du discours royal

    Sur le site de « La Libre » 21 juillet: un millier de personnes ont acclamé la famille royale avant le Te Deum . Extrait:

    2014-07-21T100811Z_1136885157_GM1EA7L1E8N01_RTRMADP_3_BELGIUM-ROYALS (1).JPG"Environ un millier de personnes selon l'estimation de la police se sont rassemblées, lundi, devant la cathédrale des Saints Michel et Gudule, à Bruxelles, pour apercevoir la famille royale faire son entrée au Te Deum. Plusieurs centaines d'autres ont assisté à la cérémonie à l'intérieur de l'église. Aux premiers rangs des représentants politiques et diplomatiques, se tenaient le Premier ministre Elio Di Rupo et les vice-Premiers Joëlle Milquet, Pieter De Crem et Didier Reynders. A l'extérieur, le public, habillé aux couleurs de la Belgique, a brandi de nombreux drapeaux et a scandé avec ferveur "Vive le Roi" et "Vive la Reine". Aucune perturbation n'a été signalée. Le roi Philippe et son épouse Mathilde ont monté les marches entourés de leurs quatre enfants.

    Monseigneur Léonard, archevêque de Belgique, a débuté le Te Deum en remerciant le Roi Philippe pour sa première année de règne. La musique militaire et les chœurs au sommet des gigantesques orgues ont rendu la cérémonie majestueuse."

    JPSC

  • Quand un médecin euthanasieur belge fait scandale en Angleterre

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    Lu sur SudInfo :

    Surnommé "Dr mort", un médecin belge fait scandale en Grande-Bretagne en décrivant le camp d'Auschwitz comme une "source d'inspiration" dans le débat sur l'euthanasie

    Un docteur belge fait actuellement scandale en Grande-Bretagne. Il a été surnommé « Dr death » (Dr mort) parce qu’il pratique l’euthanasie. Il a en outre organisé un « voyage d’étude » à Auschwitz qu’il qualifie de « source d’inspiration » sur le thème de l’euthanasie.

    Wim Distelmans, selon le Daily Mail, provoque la polémique en Grande-Bretagne en raison d’un voyage qu’il a organisé vers le camp de la mort d’Auschwitz, en Pologne. Il a distribué des brochures dans lesquelles il présente un « voyage d’étude » de 3 jours avec visite du camp d’Auschwitz pour 470 Livres (près de 600 Euros). Il décrit Auschwitz comme « le symbole de fin de vie dégradant » et estime donc que cela pourrait être une « source d’inspiration » pour une réflexion sur l’euthanasie.

    Les militants juifs ainsi que les opposants à l’euthanasie estiment ces propos comme « offensants et dégradants ». «  Quel que soit l’avis que l’on a sur l’euthanasie, il est abominable de décrire Auschwitz comme étant une source d’inspiration  », a déclaré un militant travailliste.

    En Grande-Bretagne, l’euthanasie n’est pas légalisée et les opposants considèrent que ce serait « une pente glissante vers le meurtre généralisé des malades  ».

  • Des précisions à propos de la statue de la Vierge de Jalhay

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    DSC03618.JPGNotre ami Jean-Pierre Snyers nous fait part de ses dernières observations au sujet de la statue de la Vierge de Sart-lez-Spa (Jalhay) :

    Statue de Jalhay ; précisions

    On le sait, l'université de L!ège a déterminé que l'illumination de la statue de la Vierge de Jalhay est le résultat d'une peinture composée de sulfure de zinc. Cela dit, des questions demeurent. En voici quelques unes...

    1)    La statue et la peinture qui la recouvre date d'il y a plus de 50 ans. Pourquoi  cette mystérieuse peinture n'a-t-elle commencé à fonctionner que le 17 janvier 2014. ?Toute expérience scientifique devant être reproductible, pourrait-on enduire une statue  en faisant en sorte que celle-ci ne s'éclaire qu'en 2064 ?

    2)    Pourquoi les statues réalisées à la même époque composées de cette même peinture ne s'illuminent-elles pas  et pourquoi de multiples objets (nains de jardin, vases, assiettes...) qui sont recouverts de ce même produit ne s'illuminent-ils pas non plus ?

    3)    Par quel prodige ne s'éclaire-t-elle que lorsqu'il y a une présence humaine ? (l'expérience a été faite à de nombreuses reprises).

    4)    Comment expliquer que cette statue ne commence parfois à s'éclairer qu'après 10 longues minutes (j 'en ai moi-même été témoin à plusieurs reprises et un journaliste du quotidien « Het Laaste Nieuws » aussi) et que l'illumination de celle-ci est  en même temps visible par certains et pas par d'autres ? J'en ai également été témoin.  Comme chacun le sait, dans  le cas d'une statue phosphorescente, dès l'obscurité, le phénomène lumineux est immédiat et visible par tout le monde.

    5)    Pourquoi les endroits abîmés (c'est à dire ceux où il n'y a plus de peinture) s'éclairent-ils aussi ? Ayant une statue phosphorescente, j'ai fait l'expérience. Contrairement à la statue de Jalhay, les quelques endroits où j'ai enlevé de la peinture ne s'illuminent pas.

    6)   Comment expliquer les multiples guérisons (parfois spectaculaires) produites par les prières adressées auprès de cette statue ?

    En conclusion : je ne comprends toujours pas en quoi l'explication de l'ULG peut être considérée comme étant rationnellement satisfaisante et demeure très sceptique quant à la capacité des experts de nous fournir des réponses convaincantes aux 6 questions posées. A mon sens, il serait judicieux que l'évêché de Liège fasse sa propre enquête (notamment en interrogeant de multiples témoins de ce phénomène pour le moins très mystérieux).

    Jean-Pierre Snyers (Adresse blog : jpsnyers.blogspot.com) Bindef 2 4141 Louveigné

  • Les Frères de Saint-Jean vont quitter Libramont

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    C'est ce qu'on peut lire sur le site du diocèse de Namur :

    (...) "La nouvelle est tombée le 14 juin dernier: le prieuré de Libramont animé par les frères de Saint-Jean fermera ses portes ou plutôt cessera d'être le centre spirituel animé qu'il a été durant plus de 20 ans. Actuellement, ce sont sept frères qui y vivent. Suite à cette décision de fermeture, certains des frères quitteront Libramont dans quelques jours déjà. Un petit groupe va rester pour animer, les retraites scolaires programmées jusqu'au mois de novembre. Après, seul frère Jean-Marie occupera les lieux avec la mission d'assurer la messe quotidienne ainsi que la messe dominicale le samedi ou le dimanche. Il prendra en charge aussi les soirées de Saint-Jean. Des soirées composées d'un temps de prières, de vêpres, d'une conférence... Mgr Rémy Vancottem, évêque du diocèse souhaitant que ce lieu reste un centre spirituel. 

    Depuis plusieurs mois maintenant, la communauté vivait avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête. Et puis la décision est tombée. Et en même temps une question est venue aux lèvres de chacun: pourquoi fermer le prieuré de Libramont? Ce prieuré du coeur de nos Ardennes n'est pas le seul à connaître ce triste sort: cinq autres dont deux en France vont eux aussi cesser leurs activités. Que répondre? Si ce n'est que le nombre de frères diminue. La congrégation est aussi touchée par la crise des vocations. ''Alors il convient d'obéir'' explique frère Syméon. Un frère ému par ce qu'il vit avec tous ses frères mais qui ne veut surtout pas se laisser abattre. En novembre, il se rendra en Roumanie, à Bucarest où il vivra dans un prieuré aménagé en pleine centre ville. Un lieu qu'il connaît pour y avoir déjà passé plusieurs années." (...)

    Tout l'article est ici

  • BXL : l'église Sainte-Catherine confiée à la Fraternité des Saints-Apôtres

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    Que le projet d'installer des prêtres disciples du Père Zanotti à l'église du Béguinage ait été écarté ne suffit par à Monsieur Laporte qui annonce avec dépit leur installation à Sainte-Catherine dans La Libre de ce jour (cfr ci-dessous); il faudrait qu'ils soient proscrits partout et sans doute serait-il préférable que cette église devienne un marché aux poissons ou aux légumes ou encore un temple de l'art contemporain. Mais voilà, notre archevêque en a décidé autrement sans se formaliser des cris d'orfraie qu'allaient pousser les Laporte et consorts. Quant à nous, nous nous réjouissons de voir rendue au culte cette église qui ne pouvait être confiée à de meilleures mains.

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    (Note de belgicatho : Mgr Pontier, archevêque de Marseille, n'est pas cardinal.)

  • BXL : l'église Sainte-Catherine sera rouverte au culte en septembre

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    Communiqué concernant l’église Sainte-Catherine à Bruxelles

    1. Comme toute église de l’archidiocèse, l’église Sainte-Catherine ne peut être désacralisée totalement ou partiellement que par décision de l’archevêque de Malines-Bruxelles, et ce dans le respect des règles prévues en la matière par le droit canonique.

    2. L’archevêque n’est en aucune manière opposé par principe à une désacralisation partielle de cette église en vue d’un projet partagé, à la fois cultuel et culturel ou social, à la condition qu’un espace raisonnable y soit réservé pour le culte catholique.

    3. Avant la fermeture provisoire de l’église, il y a deux ans et demi, Sainte-Catherine était fréquentée par la communauté catholique, en même temps que par une communauté orthodoxe relativement importante. Mais elle ne disposait pas d’une équipe de plusieurs prêtres, voués à temps plein à l’animation de la paroisse.

    4. À l’initiative de la Ville de Bruxelles et avec l’accord du Vicariat de Bruxelles, un appel à idées a été lancé en vue d’un usage partagé de l’église. Un jury compétent a été constitué pour apprécier, parmi ces idées, celles qui pourraient devenir des projets détaillés, un de ceux-ci pouvant ensuite être retenu par la Ville avec l’accord de l’archevêché. Ce jury travaille de manière exemplaire.

    5. Avant de procéder à la deuxième phase, celle qui consisterait à passer des idées à des projets détaillés, l’archevêque, en vertu de sa responsabilité propre, mais après s’être concerté avec son évêque auxiliaire pour Bruxelles, désire vérifier et déterminer par l’expérience la part de l’église qui devrait, de toute façon, être maintenue pour le culte catholique.

    6. Étant donné qu’il est impossible actuellement de déterminer a priori, sans aucune base expérimentale, l’ampleur que mériterait l’espace réservé au culte, l’archevêque a décidé de rouvrir provisoirement l’église Sainte-Catherine au culte et d’y mettre au travail, à partir de septembre prochain, une équipe de prêtres soutenue, comme par le passé, par un groupe de paroissiens, et ce dans le plein respect d’une église classée, propriété de la Ville de Bruxelles.

    7. Cette période d’expérimentation durera une année pastorale, à savoir de septembre 2014 à juin 2015. En fonction de cette expérience, l’archevêché déterminera l’ampleur de l’espace qui devrait, dans l’éventualité d’un projet d’occupation partagée, être réservé au culte catholique. Cette expérience fournira l’information préalable à l’élaboration éventuelle de projets détaillés, susceptibles d’être approuvés par l’archidiocèse.

    8. Cette décision de l’archevêque modifie, certes, mais seulement partiellement, le travail du jury. En effet, durant la période d’expérimentation, les idées déjà retenues pourront, sous réserve, continuer à être élaborées ou être remodelées, sans modification notable du calendrier que s’était fixé la Ville.

    Mgr A.-J LÉONARD,
    Archevêque de Malines-Bruxelles

  • L'abbaye de Triors cherche de l'aide pour construire une hôtellerie

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    batiments_abbaye_triors.jpgHaut-lieu de la liturgie célébrée en latin et en grégorien, cette fille de l’abbaye de Fontgombault est aujourd’hui à l’étroit dans ses murs. Lu sur le site du « Salon beige » :

    Fondée en 1984 par Fontgombault dans un château du XVIII° s. avec 14 fondateurs, l'abbaye compte maintenant 40 moines. À l'église construite il y a 20 ans avec des bâtiments annexes il faut ajouter maintenant l'hôtellerie.

    Jusqu'ici les hôtes étaient reçus dans des cellules prévues pour les moines. La communauté en a maintenant besoin. De plus ces chambres ne sont pas aux normes de sécurité pour recevoir le public extérieur que sont les hôtes aux yeux de la loi. Le projet éloigne légèrement l'hôtellerie après la porterie, en un arc de cercle enrobant le parvis de l'église. Outre le logement des hôtes, l'hôtellerie comportera des parloirs, un local pour groupes (scouts), une salle de conférence, un oratoire.

    Ce projet rejoint aussi et d'abord le point de vue de la doctrine monastique. S. Benoît prévoit la réception des hôtes, attirés par la paix de Dieu. Mais ceux-ci ne doivent pas devenir une menace pour la clôture des moines : leur recherche de Dieu seul implique un éloignement absolu des distractions ; leur séparation n'est pas un luxe inutile, elle fonde leur vocation : S. Benoît accueille ses hôtes avec grande charité, mais non sans prudence.

    Quinze siècles après lui, ses monastères continuent d'attirer les âmes fatiguées par le bruit et les secousses de la vie. Notre temps de grande communication connaît en même temps de grands isolements et de lourdes solitudes ; le silence du monastère peut toucher en profondeur et avec douceur les hôtes. Triors fait partie de la famille monastique issue de Solesmes (Dom Guéranger), avec le cachet marial donné par les abbés de Fontgombault. À Triors cette dimension apostolique de la vie retirée et contemplative s'appuie en outre sur Marthe Robin (+ 1981). Le monastère doit avoir son rôle dans la nouvelle évangélisation prescrite par les papes récents.

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  • Euthanasie, la confusion des sentiments (KTO)

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    DOCUMENTAIRE
    Euthanasie, la confusion des sentiments

    Diffusé le 25/06/2012 / Durée 52 mn

     

     

     

    Il y a tout juste dix ans, les Pays-Bas puis la Belgique dépénalisent l'euthanasie, initiant ainsi un processus qui semble irréversible... En France, durant sa campagne, François Hollande a fait un pas vers ce qu'il appelle une « exception d'euthanasie ». Il pourrait maintenant faire de cette loi le symbole de son quinquennat... Pour les militants de la dépénalisation, c'est le triomphe d'une idéologie : la prééminence absolue de la liberté individuelle. Mais à quel prix ? Celui des dérives de plus en plus nombreuses en Belgique : IVV (interruption volontaire de vieillesse), Alzheimer ou grands dépressifs, certains demandent aujourd'hui des extensions de la loi aux enfants de plus de 12 ans... Entre France et Belgique, entre soins palliatifs et euthanasie, il ne s'agit pas d'adopter des postures morales, de lancer des anathèmes, mais de dépasser la confusion des sentiments, des émotions pour saisir ce qui se joue à travers cette loi. Un film écrit et réalisé par Frédéric Jacovlev. Une coproduction Grand Angle Productions et KTO - Juin 2012

  • Abbaye de Maredret, 13/7 : concert (chant grégorien, polyphonie et orgue)

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  • L'euthanasie d'Anne et de François : la Commission de contrôle va devoir statuer

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    Lu sur le Bulletin de l'IEB du 4 juillet :

    Euthanasie en duo : Anne et Francois

    04/07/2014 - Fin de vie

    Dans l'édition d'hier, le Magazine Humo confirme et relate l'euthanasie de ce couple de francophones octogénaires. Ils avaient annoncé leur euthanasie qu'ils voulaient simultanée. (Voir Bulletin de l'IEB du 20/06/2014).

    N'ayant pu trouver un médecin francophone qui les aurait euthanasiés ensemble, ils ont du recourir à un médecin néerlandophone. Celui-ci a donc accédé à leur demande le 17 juin dernier. Monsieur Jean-Paul Schiedts, leur fils, après les avoir conduits à l'hôpital, a prévenu la rédaction de Humo: "Bonjour, mes parents viennent de s’éteindre dans la sérénité et l’amour. 1133197.jpgMerci pour tout..." Il a aussi procuré la photo de ses parents découvrant l'article de leur mort annoncée. Il revient maintenant à la Commission de contrôle de l'euthanasie de statuer sur le dossier remis par le médecin et de voir si les termes de la loi et les conditions strictes de celle-ci ont été respectées, et ce afin que le praticien ne soit pas inquiété.
    Humo 01/07/2014