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Belgique - Page 316

  • Liège, 23 juin : messe pour la route

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    Liège, 23 juin – Journée pour la route, Messe à S. Christophe et bénédiction

    Ce dimanche 23 juin, soit à quelques jours des nombreux départs en vacances, la traditionnelle « Messe pour la route » sera célébrée à 10h en l’église Saint-Christophe de Liège. Saint-Christophe est le patron des voyageurs et des conducteurs. La célébration, qui se tiendra en présence d’un représentant des forces de police liégeoise, invitera à une conduite responsable. L’assemblée priera tout particulièrement pour les victimes de la route, ainsi que pour celles et ceux qui veillent à la sécurité routière : force de police, SMUR, Croix-Rouge, protection civile, pompiers, etc. La cérémonie sera suivie de la bénédiction des conducteurs de voitures, motos, vélos… et autres moyens de locomotion dans la cour du collège Saint-Servais. A partir de 9h du matin, le parking de la cour du collège sera accessible pour les véhicules des participants (rue S. Gilles 104). Chacun est bienvenu.

    Contact pour la Pastorale urbaine: Eric de Beukelaer, curé-doyen, 0474/35.90.27 et e.debeukelaer@catho.be

  • BXL, 24-27 juin : Semaine de l'Espérance

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    979922_636295949731209_1871206304_o.jpgLa Semaine de lEspérance débute le 24 juin à Bruxelles

    La Semaine de lEspérance (Week for Hope) est organisée par la COMECE du 24 au 27 juin prochain par la COMECE pour célébrer le 10e anniversaire de Ecclesia in Europa. Il y a exactement dix ans, le 28 juin 2003, feu le pape Jean-Paul II publiait Ecclesia in Europa, une exhortation apostolique adressée aux peuples dEurope. Jean Paul II insistait sur le fait que lEglise en Europe (Ecclesia in Europa) devaitêtre une Eglise pour lEurope. La Semaine de lEspérance vise à redonner de lespoir à un moment très difficile où la vision des pères fondateurs est éclipsée par les conséquences dramatiques de la crise économique et par les spectres grandissants du nationalisme, du populisme et de la xénophobie.

    La Semaine de lEspérance s’ouvre le lundi 24 juin pour s’achever quatre jours plus tard, dans la soirée du jeudi 27 juin. Ce festival mettra sous les feux des projecteurs un certain nombre de saints, de bienheureux et d’hommes et de femmes aux vertus héroïques qui, par leur enseignement ou par l’exemple de leur vie, ont témoigné des vertus ou incarné des valeurs qui sont au cœur du rêve européen.

    Le programme de la Semaine de lEspérance comporte pendant quatre matins successifs un petit-déjeuner de prière à la Chapelle de l’Europe. A la une, le bienheureux Jerzy Popieluszko, la bienheureuse Hildegarde Burjan, Christian de Chergé (prieur de la communauté trappiste assassiné en Algérie) et St. Pedro Poveda, un pionnier espagnol de l’apostolat des laïcs.

    A la mi-journée, cette fois dans les bureaux du secrétariat de la COMECE, une série de quatre déjeuners-débat est conjointement organisée  par la COMECE et par un certain nombre d’ONG amies (CIDSE, El Kalima, UNIAPAC, Don Bosco International, etc). Là encore, ces conférences sont axées sur des saints ou des chrétiens renommés pour leurs grandes vertus, mais l’étude de leur vie servira de clé pour comprendre les grands sujets d’actualité à l’agenda politique de l’Union européenne : l’éducation des jeunes, l’éthique des affaires, la durabilité et la liberté de circulation pour les citoyens comme pour les migrants. C’est ainsi qu’à l’heure du déjeuner nous retrouverons deux cardinaux (John Henry Newman et Joseph Cardijn), une moniale (Hildegarde de Bingen) et deux prédicateurs (Bernardin de Sienne et Willibrord).

    A l’église des Dominicains, à dix minutes de marche des bâtiments du Berlaymont et du Charlemagne, deux débats sont programmés dans la soirée. Le prêtre sicilien récemment béatifié, don Pino Puglisi, qui a tenu tête à la Mafia et l’a payé de sa vie, nous invite à réfléchir au phénomène de la criminalité organisée et aux mesures que prend l’Union européenne pour la combattre. Le bienheureux Karl Leisner, un séminariste allemand qui a été élevé à la prêtrise par l’archevêque français Gabriel Piguet lors d’une ordination clandestine conférée à Dachau, nous fait mettre l’accent sur un ingrédient spirituel sans lequel la construction de la nouvelle Europe aurait été impossible : la réconciliation.

    La Semaine de lEspérance s’achève par une Messe pour l’Europe, avec le nonce apostolique auprès de l’Union européenne, Mgr Alain Lebeaupin, comme célébrant principal à l’Eglise de Notre-Dame du Sablon le soir du 27 juin.

  • Une nouvelle consécration de la Belgique au Sacré-Coeur ?

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    Source : Zenit.org

    L'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard exprime son intention de renouveler la consécration de la Belgique à l'amour du Coeur du Christ.

    Mgr Léonard a en effet participé aux fêtes du Sacré Coeur, au sanctuaire des Apparitions à sainte Marguerite-Marie (1775), en France, à Paray-le-Monial (7-9 juin 2013), et il a répondu aux questions du Journal de Saône-et-Loire à cette occasion (http://www.lejsl.com/pays-charolais/2013/06/13/unir-le-coeur-de-dieu-au-coeur-humain-reste-l-essentiel-de-la-foi). L'archevêque a présidé la messe samedi 8 et dimanche 9 juin, et il participé a la procession du Saint-Sacrement dans les jardins du monastère de la Visitation, nomnastère où sainte Marguerite-Marie est entrée à 24 ans, et où elle a reçu les révélations du Christ sur l'amour de son Coeur (http://www.sanctuaires-paray.com/spip.php?article88).

    L'archevêque explique son attachement à la spiritualité du Coeur du Christ, transmise par la Compagnie de Jésus: "C’est au cours de mes années de collège chez les Jésuites de Namur, alors que l’on chantait Cœur de Jésus apprenez-nous à être généreux , que j’ai découvert cette dévotion. Puis ce fut plus tard la lecture du théologien Hans Urs Baltasar, qui par sa belle théologie du Sacré-cœur le plaçant au cœur du monde, que j’ai réellement approfondi cette démarche. Unir le cœur de Dieu au cœur humain reste l’essentiel de la foi, au-delà des grandes idées et des grands engagements."

    L'archevêque a consacré son diocèse au Sacré-Cœur, en 2011, à la basilique de Koekelberg, justement consacrée au Coeur du Christ, et le diocèse a effectué un grand pèlerinage à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, à Paris.

    Surtout, il annonce le renouvellement de la consécration de toute la Belgique: "Je souhaite à présent renouveler la consécration de la Belgique au Cœur de Jésus, certainement à Beauraing, lieu d’apparition de la Vierge Marie qui s’est montrée avec un cœur d’or. Le lien avec Paray-le-Monial est évident."

    A propos du pape François il ajoute: "Je ne le connaissais que très peu, j’apprends donc à le connaître au travers de ses paroles, de ses gestes et de ses attitudes qui sont le reflet de sa simplicité et de sa modestie. Je forme l’espoir que les réformes structurelles de la Curie puissent voir le jour, en particulier dans les différents liens ente dicastères. Il y a une lourdeur et un manque de communication qui freine le travail évangélisateur de l’Église."

    Enfin, toujours selon la même source, pour ce qui est de la mobilisation française en faveur de la famille, il y voit un exemple pour d'autres pays: "J’admire le combat mené, tant dans son obstination que dans son intelligence à défendre la grande idée qu’est celle de la famille humaine. Je suis impressionné par l’ardeur avec laquelle les chrétiens français se sont soulevés, dans la dignité et sans agressivité. Chapeau ! Cela sera sans doute un fait marquant de l’histoire chrétienne française et un support pour tous les autres pays".

  • BXL, 21 juin : "Tout est possible"; soirée de prière pour la guérison avec Mgr Léonard

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  • Pourquoi ne pas prendre un an de réflexion pour fonder sa vie sur des repères solides?

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    logo.pngLes jeunes qui terminent l'année de formation à l’Institut Sophia de Bruxelles, nous disent combien un nouvel horizon s'ouvre pour leur vie !


    Nous pensons déjà à la préparation de la promo 2013-2014 pour que d’autres jeunes puissent faire la même expérience.


    Afin d’aider les futurs candidats à discerner la réponse à la question " Pourquoi ne pas prendre un an de réflexion pour ma vie ? ", nous accueillons par mail et téléphone toutes les questions relatives à l'année Sophia.


    Si vous avez entre 18 et 28 ans et que cette question vous interpelle  (ou même, vous avez un ami, frère, enfant que cela pourrait interpeller ), voici nos coordonnées directes:

    institutsophia@yahoo.fr  -Tél: +32 ( 0 ) 477 042 367

  • L’étrange regard d’un philosophe, ou l’arroseur arrosé

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    Nous avons déjà fait écho ici :  « Il faut purifier la sphère du débat public » à la chronique du professeur Haarscher (ULB) récemment publiée par « La Libre » : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/821501/les-mots-ne-veulent-vraiment-plus-rien-dire.html ) . Dans les lignes qui suivent, M. Mutien-Omer Houziaux, un ami lecteur assidu de ce quotidien,  nous fait part  de sa réaction circonstanciée :

    « Dans une récente chronique (LLB, 12 juin 2013), le professeur Guy Haarscher s’emploie à dénoncer ce qu’il considère comme de dangereux détournements lexicaux. À le lire, les « adversaires » de sa libre-pensée useraient, dans leur apologie du passé, d’un langage en quelque sorte volé aux courants « progressistes ».

    Les mots ne veulent vraiment plus rien dire : que ce titre ait été choisi par l’auteur de l’article ou par le quotidien qui accueille sa prose, on n’en pourrait trouver de meilleur pour couler le frêle esquif dans lequel M. Haarscher s’est témérairement embarqué. Le philosophe brandit l’étendard du « mariage pour tous ». Jusqu’il y a seulement une dizaine d’années, et depuis des temps immémoriaux, et sous toutes les latitudes, le mariage n’a jamais été « pour tous », et le Robert comme le Larousse, qui se contentent d’enregistrer l’usage[1] (et de faire fonctionner la caisse enregistreuse), ne changeront rien au fait que le slogan cité devrait, pour proclamer non l’égalité mais l’identité des sexes, en engendrer bien d’autres : pourquoi pas « un utérus pour tous » ou « un hermaphrodisme pour tous » ? Si l’on en croit le même penseur, une « loi au pedigree démocratique » devrait débarrasser « la rue » de tout mouvement protestataire. La démocratie serait-elle  infaillible ! Aurait-il échappé à l’éminent penseur que, de tout temps, pour de mauvaises mais aussi de bonnes raisons, les citoyens ont manifesté contre des lois dûment votées ? La gauche (forcément « progressiste ») dans la rue, oui ; la droite (forcément bêtement réac), non : logique grégaire pour discours racoleur.

    M. Haarscher subordonne les droits DE l’enfant à un droit À l’enfant, en totale contradiction avec la Convention relative aux droits de l’enfant (ONU, 1989), laquelle souligne notamment « le droit [de l’enfant] de connaître ses parents et d’être élevés par eux » ; ce n’est tout de même pas un hasard si tant de personnes ballottées par les guerres, les exodes ou d’autres aléas de l’existence déploient des efforts considérables pour retrouver et connaître leurs racines, quelques excellents soins supplétifs dont elles aient pu bénéficier. Au lieu de rabaisser la famille nucléaire à un « image d’Épinal », et de dénoncer assez stupidement « la misère affective que cache souvent l’honorable façade bourgeoise »,  les (p)artisans du « mariage pour tous » seraient bien avisés de s’interroger sur la légitimité de se livrer à d’invraisemblables contorsions sémantiques. En la matière, il semble bien que le pivot où s’articulent les néologismes cache-misère du politiquement correct, soit le concept de parentalité. Celui-ci est voué aux pires tortures sémantiques, à la faveur d’une prétendue (et envahissante) théorie du genre (angl. gender) : ni papa, ni maman, mais parent 1 et parent 2. Du coup, une pseudo-légitimité est accordée à des créations lexicales farfelues, étymologiquement monstrueuses, comme homoparentalité, monoparentalité.

    Comme je l’ai souligné dans un essai intitulé À contretemps. Regards Politiquement incorrects (Mols, 2010), la bioéthique offre un champ d’étude particulièrement fertile à qui se proposerait d’écrire un Petit précis contemporain de cancérologie lexicale.

    Un dernier exemple. Pour la plupart des Belges, la mort par euthanasie est une mort provoquée, donc non naturelle. Pas aux yeux de la Loibelge de 2002 sur l’euthanasie ! En son art. 15, ladite loi contraint le médecin qui euthanasie à faire état d’une mort naturelle, donc à mentir, et ceci afin de ne pas compromettre « l’exécution des contrats auxquels elle [la personne euthanasiée] était partie, en particulier des contrats d’assurance ». C’est sans doute une des observations (Revue générale, janvier 2013) qui m’auront valu d’un Prix Nobel une violente réplique rédigée quelques jours avant son décès-manifeste (Revue générale, mars 2013).

    En conclusion,  M. Haarscher a raison, mais, apparemment, sans savoir vraiment pourquoi ! Quoi qu’en soit, on est bien d’accord, lui et moi : « Les mots ne veulent vraiment plus rien dire. »

    Mutien-Omer Houziaux.


    [1] Ces deux dictionnaires ont déjà adopté une nouvelle définition du mot mariage...

  • Liège, 19 juin : "Eclipse de Dieu, éclipse de l'homme" avec Rémi Brague

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    Brague éclipse de Dieu557.jpg

    pour plus d'informations, cliquer sur l'image

  • Des jeunes Belges aux JMJ de Rio... CORRECTIF

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    Nous avons publié hier cette note :

    Si l'on en croit le site du diocèse de Tournai, la délégation belge aux JMJ de Rio s'èlèvera à une centaine de participants. Du côté français, pas moins de 5000 jeunes s'y rendront. Pour être au pair avec nos voisins d'Outre-Quiévrain, il aurait fallu que 550 jeunes de chez nous y soient inscrits. C'est une nouvelle illustration du décalage qui existe entre la France et la Belgique où des mobilisations comme celles auxquelles on vient d'assister lors des Manifs pour Tous sont proprement impensables.

    Un (jeune) ami rectifie : 

    Avant de critiquer,il faut verifier vos infos cher Monsieur ! Ce sont plus de 400 belges qui s'envoleront au mois de juillet pour les JMJ au Bresil...

    Nous nous en réjouissons, bien entendu, et je bats ma coulpe. Je m'étais fondé sur une information sans doute partielle parue sur le site du diocèse de Tournai :

    "La coordination nationale belge francophone des JMJ a présenté ce mardi 11 juin à la presse les Journées Mondiales de la Jeunesse, version 2013. La date n’était pas choisie par hasard puisque c’est le 11 juillet que la délégation, forte d’une bonne centaine de membres, décollera de Zaventem. Durant trois semaines, les jmjistes vivront cette expérience intense, d’abord dans le diocèse de Goias, pour les pré-JMJ, et ensuite à Rio où l’on attend entre 2 et 4 millions de jeunes pour  le week-end de clôture avec le pape François.

  • Cette semaine sur EUTHANASIE STOP - 12/06/2013

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    • Testament de vie...

    Publié par Nathalie de SMET d'OLBECKE (Mère de famille)
    Lire « Testament de vie... »

    • Une société forte ne laisse pas tomber les faibles

    Publié par Daniel TURIEL (Directeur d'une ONG)

    Lire « Une société forte ne laisse pas tomber les faibles »

    • A ceux qui restent...au revoir !

    Publié par Janine ARNOLD (Infirmère retraitée)
    Lire « A ceux qui restent...aurevoir ! »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    • Hij haalt Lazarus uit het graf...

    Publié par Luc Van LOOY (Bisschop)
    Lire « Hij haalt Lazarus uit het graf... »

    • Ethische goeroes.

    Publié par Dr Georges CASTEUR (Huisarts, Oostende)
    Lire « Ethische goeroes. »

  • « Il faut purifier la sphère du débat public »

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    Lu dans « La Libre » de ce jour, sous la signature de Guy Haarscher, professeur de philosophie à l’Université libre de Bruxelles (ULB)

     « Les catholiques français qui refusent le mariage pour tous (lequel n'enlève de droits à personne) cachent leurs préjugés sous des apparences démocratiques et libérales.

    Parfois, votre adversaire - celui qui méprise les valeurs que vous défendez - utilise un langage clair. Il emploie le vocabulaire du fascisme, du racisme, du fanatisme religieux. Généralement, l’individu est dangereux, mais au moins ne contamine-t-il pas votre propre pensée. Vous voyez immédiatement qui il est et ce qu’il veut.

    Mais souvent également, l’adversaire juge plus opportun d’utiliser votre propre langage afin d’introduire la confusion et d’apparaître comme un "ami". C’est ce que l’on peut appeler la stratégie du loup dans la bergerie : le prédateur se déguise en mouton, on le laisse entrer sans crainte, et une fois à l’intérieur il se livre au saccage que chacun peut imaginer.

    Les manifestants contre le "mariage pour tous" ont bien sûr leur frange extrémiste, composée de gens qui parlent clair : les nervis de l’extrême droite et le groupe "Civitas", fer de lance de l’intégrisme catholique. Mais ils parlent aussi le langage de la démocratie, et même de la gauche : ils invoquent la "rue" contre une loi au pedigree démocratique impeccable ; ils parlent de "printemps" en référence aux révolutions égyptienne et tunisienne, ils invoquent un nouveau Mai 68. Ils se muent aussi en anthropologues, parlent de la famille nucléaire comme du socle naturel de notre civilisation, désormais en danger. Ils défendent, disent-ils, les droits de l’enfant, menacés par les couples d’homosexuels. Bref, leur intolérance et leur homophobie se dissimulent derrière un langage d’apparence progressiste.

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  • « Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme »

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    Mercredi 19 juin 2013 à 18 heures

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    à l'Université de Liège

    Place du XX août, 7, 1er étage (Salle des Professeurs)

    Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme

    LUNCH-DEBAT

    avec  

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    Rémi BRAGUE   

    Professeur ordinaire à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich ,  Membre de l'Institut de France ,  Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI .   

    Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 17 juin 2013. Téléphone 04.344.10.89 (Union des étudiants catholiques)   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 €,  à régler sur place.

     Autres informations ici : Université de Liège, 19 juin 2013 : « Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme »

    Cette rencontre est organisée par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège. 

    Rémi Brague vient de publier aux éditions Flammarion « Le propre de l’homme », un essai  sur l’antihumanisme contemporain, ses causes, son histoire, ses origines et il s’interroge sur ce qui justifie un projet humaniste:

  • Quand la déchristianisation progresse en Belgique

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    L'ULB a rendu public son rapport sur les religions et la laïcité en Belgique pour 2012. Si l'analyse et ses conclusions reflètent l'orientation bien connue de cette université, les chiffres disent dans leur froide et assez incontestable objectivité le recul du catholicisme dans notre pays. Est manifeste également l'éloignement de plus en plus grand des jeunes générations à l'égard de l'Eglise et leur méconnaissance de sa doctrine et de ses orientations fondamentales. Le fait que les Belges les plus jeunes, pourtant scolarisés en majorité dans l'enseignement libre dit "catholique", disent, à 70% n'entretenir aucun lien avec l'Eglise interpelle tout particulièrement.

    Pour tâcher d'expliquer tout cela, on peut mettre en avant - et le rapport ulbiste ne s'en prive pas - les questions qui ont détérioré le climat entre l'Eglise, les médias et l'opinion publique, en particulier la pédophilie ecclésiastique ou le caractère "déphasé" des prises de position de Mgr Léonard; quant à nous, nous y voyons surtout le résultat de la décomposition d'une société qui vit un processus de décadence accéléré et où la transmission des valeurs et des croyances qui l'ont caractérisée durant des siècles s'est brutalement enrayée. Cela se vérifie tout particulièrement dans l'éclatement de la famille qui a cessé d'être un lieu d'éducation à la foi. (1)

    Cette situation constitue un défi pour les fidèles qui le restent et qui ne peuvent plus se contenter de vivre sur des acquis ni de se reposer sur de confortables piliers institutionnels. S'engager aujourd'hui à la suite du Christ, c'est accepter de le suivre sur les chemins éprouvants où, parmi les défections et les trahisons, il nous a précédés. Et, comme aux pèlerins d'Emmaüs, il nous explique en chemin qu'il nous faut accepter de passer par là si nous voulons le rejoindre dans la lumière de sa Résurrection. "Courage, j'ai vaincu le monde!"

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    (1) Le mariage lui-même (civil) dégringole à une vitesse accélérée : 14% en moins en 5 ans (voir ICI).