Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 316

  • Les 40 ans du Chemin Neuf

    IMPRIMER

    FÊTER L'OEUVRE DE L'ESPRIT-SAINT

    18 mai 2013 - Carmel de Mehagne (Liège)

    Il y a 40 ans en octobre 1973, née d’un groupe de prière, la Communauté du Chemin Neuf rassemblait sept personnes au 49 Montée du Chemin Neuf, à Lyon en France. Commençait alors une histoire inimaginable, inspirée par l’Esprit Saint à la suite du Concile Vatican II, qui conduit la Communauté « de Lyon au monde entier ».

    Aujourd’hui, pour fêter ces 40 ans, nous vous invitons le samedi 18 mai pour 12H de louange, de prière, de formation en lien avec tous les pays où la Communauté est présente.

    Au cœur de cet anniversaire, un moment unique de communion et de prière pour le monde, grâce aux moyens de communication modernes depuis Rome, où se rassemblent tous les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles autour du nouveau Pape de l’Eglise Catholique Romaine !

    image_preview.png

    Durant ces deux heures :

    • 40 ans d’histoire dans la louange,
    • Conférence du Père Laurent Fabre, fondateur et responsable de la Communauté du Chemin Neuf,
    •  « Flashmob international » pour la paix dans le monde,
    • Assemblée de Prière "en réseau" pour l’unité entre nos églises et nos pays.

  • Chantal Delsol à l'Université de Liège le mardi 21 mai à 18 heures

    IMPRIMER

    Cycle de lunchs débats à l’Université de Liège

    Copie de IMG_5943.JPG 

    Les droits de l’homme en péril

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     Mercredi 21 mai 2013 

    Les Droits de l’Homme au defi de la Diversité culturelle

    par

    images.jpg

    Chantal DELSOL

    Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est

    Membre de l’Institut de France

    Le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège  organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».

    Le mardi 21mai  2013 à 18 heures, la tribune sera occupée par Chantal DELSOL , philosophe , historienne des idées politiques, auteur d'un essai remarque sur "l'âge du renoncement" (paru l'an dernier aux éditions du cerf) et romancière française Elle  est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques , éditorialiste  au Figaro , à Valeurs actuelles, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde.

    La conférencière animera le lunch-débat consacré au fondement des Droits de l'Homme dans les différentes cultures:

     À la suite des diverses chartes ou déclarations des droits de l’homme apparues en Occident (et surtout de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 des Nations-Unies), d’autres textes sont nés aux confins de notre monde, pour marquer aussi leur foi en la dignité de l’homme et ses droits : Chartes et Déclarations islamiques, Charte africaine, Déclaration russe orthodoxe  ...    

    Le terreau commun à toutes ces déclarations, c’est l’affirmation de la dignité  de l’espèce humaine : les droits sont assis sur une certitude de la royauté de l’homme dans la nature mais qu’en est-il de la désignation des fondements et ne varie-t-elle pas selon les cultures ?

    Les déclarations islamiques s’enracinent toutes très clairement dans leur religion fondatrice et , dans la Déclaration russe orthodoxe ,  c’est  Dieu qui à la fois confère la valeur ontologique et désigne les finalités à poursuivre .  Il en va de même pour la Charte africaine

    Les Occidentaux pensent couramment que leurs Déclarations sont les plus universelles de toutes, voire les seules réellement universelles mais cela ne reste-t-il pas à  démontrer ? La dignité inhérente à la famille humaine y est-elle enracinée quelque part ?  ni sur une religion, ni sur une tradition, ni même sur la raison universelle,  semble-t-il.  Dans  les déclarations occidentales contemporaines, y compris la  Déclaration fondatrice de 1948, la dignité de l’homme serait fondée «  a minima », sur l’indignation naturelle de la conscience humaine devant  les « actes de barbarie » qui ont marqué le XX° siècle . 

    Néanmoins la figure humaine que, jusqu’ici,  tous ces textes expriment est assez proche. Elle signifie : on ne traite pas un homme comme un poulet.

    Mais un  autre  débat mérite aussi d’être ouvert : il serait utile en effet de montrer comment certains pays asiatiques tentent de décrire les droits de l’homme, et pourquoi ils y renâclent en général : leur anthropologie est différente de celle des cultures inspirées -de près ou de loin-  par les grandes religions monothéistes. Tous les courants panthéistes ou apparentés, qui venant d’Asie s’installent dans les contrées occidentales, n’établissent évidemment pas de différence intrinsèque (ontologique) entre l’homme et l’animal.

    C’est aussi pourquoi  l’écologie profonde, les théories défendant les droits des animaux, les courants évoquant les « impersonnes » humaines, sont radicalement en contradiction avec toute philosophie des droits, et à court ou à moyen terme, travaille à desceller les droits de l’homme, puisqu’ils descellent la royauté de l’homme.

     La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 17 mai 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € ,  à régler sur place.

    Chantal Delsol : pourquoi je suis catholique

    Le mardi 21 mai prochain à 18 heures, Chantal Delsol, Professeur de Philosophie Politique à l’Université de Paris-Est, et Membre de l’Institut de France, sera donc l’invitée d’un lunch débat organisé par le Groupe « Ethique sociale »  de l’Union des étudiants catholiques de Liège sur le thème  « Les Droits de l’Homme à l’épreuve de la diversité culturelle ». Mais, au-delà de ses titres universitaires et académiques, de ses dons d’écrivain ou d’orateur, qui est Chantal Delsol ?

    Lire la suite

  • Le Patro a décidé de se référer à l'esprit de Jésus-Christ

    IMPRIMER

    Lors du dernier congrès des Patros de Belgique (10-12 mai),

    "les représentants des patros, régionales et commissions ont vécu différents ateliers abordant différents thèmes qui ont servi à se forger un avis et à prendre position sur le Patro de demain":

    dont cette question :

    Référence à Jésus- Christ : « Le Patro a une référence ». Quelle est cette référence ? Que veut dire référence à JC ? Que mets-tu derrière ces mots ? Quelles sont les valeurs du mouvement ?

    Lors des décisions, la réponse a été :

    • Référence à l’esprit de Jésus–Christ

    A la question : « Le Patro doit-il se référer à l’esprit de Jésus-Christ ? », la majorité a répondu oui.

    Sur les autres questions et orientations, se reporter au site du Patro : http://patro.be/congres2013/les-sujets-du-congres/

    A l'heure où certains mouvements de jeunesse ont abandonné leur référence chrétienne, on ne peut que se réjouir de cette décision du Patro mais aussi s'engager à les soutenir dans leur détermination.

  • Liège, 23 mai : Le gender, il ou elle ? par Olivier Bonnewijn

    IMPRIMER
         
    Le gender, il ou elle ?  23 mai 2013  
    "Le gender il ou elle ?" - les nouvelles conceptions de l'humain. Par le Chanoine Olivier Bonnewijn, professeur à la faculté jésuite de théologie de Bruxelles (IET).
    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
      Le 23/05/2013 à 20:15 
    Où ?: Presbytère St Jacques, Place St Jacques, Liège
    Personne de contact Jeunes de l'Emmanuel de Liège
    Téléphone de contact 04 94 69 36 82
    E-mail de contact jeunes.emmanuel.liege@gmail.com
    Site web (URL) http://www.emmanuel.info/pays/europe/belgique/belgique-jeunes/jeunes-liege/jeunes-de-l-emmanuel-liege

    source : liege.diocese.be

  • Aller buter un curé

    IMPRIMER

    A juste titre, Eric de Beukelaer dénonce l'incitation à la haine promue contre les prêtres dans la foulée d'un film ("Au nom du fils") dont le thème est consacré à la pédophilie ecclésiastique et s'étonne de voir une déclaration telle que "je crois que je vais aller buter un curé" circuler sans faire problème.

    C'est ici : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/05/13/je-crois-que-je-vais-aller-buter-un-cure/

  • Dominique Lambert, un scientifique et un philosophe aux convictions fortes

    IMPRIMER

    Sur le site de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique :

    La philosophie comme médiatrice d'un dialogue libre et sans renoncement entre science et théologie. Entretien avec Dominique Lambert

    Il semblait acquis, au point d'en devenir évident, qu'une conviction ne pourrait composer avec l'objectivité scientifique qu'une démarche bancale. Le statut même d'une croyance, d'une foi, d'une adhésion à une « vision du monde » semblait les rendre étrangères au champ de la recherche scientifique et exiger l'évitement mutuel de l'expérience personnelle et de l'expérience scientifique. La traditionnelle méfiance des physiciens, biologistes, chimistes ou mathématiciens envers les domaines humains, trop humains que sont par exemple le droit ou la morale, semblait en outre créer à bon compte une unité de façade dans la diversité de ces disciplines scientifiques. La réalité est toute autre. Et Dominique Lambert, physicien et philosophe, « pour comble » féru de théologie, va nous le démontrer.

    Né à Namur il y a cinquante-trois ans, Dominique Lambert n'avance pas à cloche-pied : après une licence en physique théorique à l'UCL (en 1984), il décroche une licence en philosophie dans la même université (en 1986), où il fait ensuite un doctorat... de sciences physiques (1988), avant d'obtenir un autre doctorat en... philosophie en 1996. Il a reçu plusieurs prix, tant en philosophie (le Prix Dopp 1998, un Concours annuel 1999 de la Classe des Lettres de l'Académie royale de Belgique) qu'en sciences (Prix de la Fondation Lemaître) ou encore pour ses travaux de liaison entre science et théologie (Prix 2000 de l'ESSSAT - European Society for the Study of Science and Theology). Il est aujourd'hui professeur à l’Université de Namur, en faculté des Sciences... et en faculté de Philosophie et Lettres (pour l'épistémologie).

    Lire la suite

  • Liège, 21 mai : conférence de Chantal Delsol sur droits de l'homme et diversité culturelle

    IMPRIMER

    image001.gif

     

    Cercle universitaire L'Union des étudiants catholiques de Liège

    image002.jpg

    Groupe de Réflexion sur l'éthique sociale

     

    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     

     

     Mardi  21 mai  à 18h00 

     

      Les   Droits de l'Homme au défi de la Diversité culturelle        

    par

    delsol_0.jpg 

        Chantal DELSOL 

    Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est

    Membre de l'Institut

     

    "Une certaine sacralisation des droits de l'homme en Occident a provoqué des Déclarations aussi des pays musulmans, africains et de l'Eglise orthodoxe russe"

    "Le récit des droits de l'homme est-il aujourd'hui ritualisé à l'image d'une religion antique ?"

     

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    P.A.F : 10 €  (à régler sur place). 

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par  tel. 04.344.10.89 ou  e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org 

     

    RSVP  avant le 17 mai  2013      

     

    e-mail : info@ethiquesociale.org   internet :  http://www.ethiquesociale.org/

    Tel 04.344.10.89

  • Prévention du SIDA : la Mutualité Chrétienne fait-elle bien son travail ?

    IMPRIMER

    Un  ami nous écrit :

    Il semble que la Mutualité Chrétienne ne remplisse pas correctement son rôle d'information et de prévention des maladies sexuellement transmissibles. Elle ne relaie en effet que les messages de la plateforme prévention Sida. Voici un exemple de cette prévention à sens unique, relayée dans le journal "En Marche" : « Les ONG tapent sur le clou de l’unique moyen de prévention – le préservatif – et sur l’impérieuse nécessité de se faire diagnostiquer ».

    La Mutualité Chrétienne ne pourrait-elle au moins nuancer ce message, en précisant à ses adhérents et lecteurs (surtout les jeunes) que l'unique moyen de prévention, vraiment sûr et fiable, consiste en l'abstinence avant mariage et la fidélité pendant le mariage ? Si même la Mutualité Chrétienne ne fait pas passer ce message-là de prévention, qui le fera en Belgique ?

    Or, ce message est aussi celui de la méthode de prévention globale ABC prônée par Onusida. 'A' comme "Abstinence", 'B' comme "Being faithful" et 'C' comme "Condom". Le 'C' étant nécessaire si le 'A' et le 'B' sont impossibles (comme dans le cas de la prostitution). Mais passer directement et uniquement au 'C' est une quasi censure, propre à la Belgique, de cette prévention globale contre les maladies sexuellement transmissibles.

    Quelques exemples de cette prévention tronquée :

    http://www.enmarche.be/Actualite/Echos_actualite/2013/Echos1496.htm#t2

    http://www.mc.be/actualite/articles/prevention_sida.jsp

    http://www.enmarche.be/sante/Prevention/archives/Sida_progresse.htm

    Faut-il encore s'étonner alors que les maladies sexuellement transmissibles explosent en Belgique, et pas seulement le Sida ?

  • Inhumer ou incinérer... suite

    IMPRIMER

    La réflexion de Mgr Léonard à propos de l'incinération (voir http://www.belgicatho.be/archive/2013/04/26/incinerer-ou-inhumer.htmlfait débat. Xavier Zeegers y va de son commentaire que l'on pourra lire dans la Libre.

    Extrait :

    ... Tout en approuvant Léonard quand il parle "d’industrie de la mort" avec ces corbillards en enfilade et leurs cercueils enfournés comme des sacs poubelles. Dans cette géhenne, seule la musique apporte un peu d’âme. Mais quand la chanson chère au défunt est écourtée in petto, que penser ? Il y a foule, faut qu’on se grouille ? Je vois encore une amie s’évanouir devant une cheminée crachant déjà une fumée noire : sa sœur jumelle. Ces lieux sont à mes yeux un cocktail d’Auschwitz et de McDo. Quand on se souvient des sublimes funérailles de Churchill où les grues s’inclinèrent sur la Tamise, celles de Baudouin qui unirent - provisoirement - un peuple, ou du vent tournant les pages des Evangiles sur le cercueil de Jean-Paul II, on rêve d’infini pour tous. Or, se limiter au seul crématoire est sinistre, car a-signifiant, et c’est en vain que nous guettons du réconfort dans cette eschatologie du vide qui nous vrille le cœur. ...

  • Bienvenue au royaume de la prostitution

    IMPRIMER

    Une carte blanche (accès payant) parue dans le Soir dénonce le laxisme de notre pays à l'égard des proxénètes :

    La Belgique, bientôt le nouveau paradis pour les proxénètes ?

    Des propositions de loi autorisant l'exploitation de salons de prostitution et autres projets d'eros-centers le laissent penser.

    Propositions de loi autorisant l’exploitation de salons de prostitution, projets d’eros-centers à Liège, puis Seraing, et maintenant Schaerbeek et Saint-Josse… La Belgique voudrait-elle, à l’instar des Pays-Bas, se transformer en paradis des proxénètes ?

    On peut sincèrement se poser la question quand on voit un Dodo la Saumure se plaindre avec succès, lors de son procès, d’être victime de discrimination quand il est accusé de proxénétisme alors qu’il opère dans un pays qui tolère les maisons closes. Pour de nombreux Français et autres Européens, la Belgique est en effet bien connue pour ses bordels et sa Villa Tinto à Anvers, sur le modèle du quartier rouge d’Amsterdam. ...

  • Patrimoine religieux et historique : une pénible (et indigne) histoire belge

    IMPRIMER

    Lu sur l'Avenir.net :

    La famille d’Arenberg en guerre contre le « propriétaire » de « son » couvent

    Il est des situations si absurdes qu’il est souvent plus simple de croire à une mauvaise plaisanterie. C’est ce qu’à sans doute espéré le Duc Léopold d’Arenberg, en apprenant il y a quelques jours que des tableaux familiaux qu’il croyait en sécurité chez les Capucins allaient être mis en vente aux enchères, hier, dans une galerie anversoise. Mise de départ d’une des pièces : 80 000€.

    Mais dans ce dossier du «Couvent des Capucins», à Enghien, l’illustre famille n’en est plus à un paradoxe près, elle qui se voit refuser l’entrée de la crypte abritant septante-deux sépultures de ses aïeuls.

    L’affaire nécessite un rappel historique.

    Créés à l’initiative de Charles d’Arenberg et Anne de Croÿ en 1616, le couvent et sa nécropole ont été confié à la gestion des Pères Capucins afin d’y assurer l’entretien ainsi que la prière des défunts de la famille Arenberg. En 1932, le Duc Engelbert-Marie d’Arenberg cède la propriété du couvent aux Capucins, ainsi que des sommes importantes, tout en leur confiant la garde d’une série d’objets d’art.

    Vu le manque de vocation dans leur Ordre, dans les années 90, les Pères Capucins quittent le couvent enghiennois. La Maison d’Arenberg se serait alors retrouvée devant un fait accompli : les religieux ont vendu la partie «nouvelle» du couvent (datant du 19e siècle) à une société immobilière d’Asse, propriété de Marc Labeeuw, frère laïc d’un des Pères Capucins. Depuis lors, des appartements ont été construits dans le jardin.

    La partie «ancienne» du couvent, y compris l’église des Capucins et la nécropole d’Arenberg, est apportée dans une asbl appelée «Memoriaal Karel van Arenberg», dans le but d’en faire un musée. Cette asbl est gérée par Marc Labeeuw et plusieurs membres de sa famille, ainsi que des Pères Capucins.

    La Ville d’Enghien s’y engage financièrement pour un montant d’un million de francs belges, dans le but de soutenir la mise en valeur de ce patrimoine. En 2005, constatant un manque de transparence dans la gestion financière de cette ASBL, elle se retire. Les Capucins n’en sont également plus membres à l’heure actuelle.

    Les cercueils devront-ils être évacués dans un container ?

    Cette ASBL aurait entre-temps vendu la partie ancienne du Couvent à... la société immobilière de ses gestionnaires. Une opération illégale selon le Duc Léopold d’Arenberg, qui porte plainte pour «enrichissement sans cause». Comble de l’ironie, le tribunal de Première Instance et la Cour d’Appel de Mons estiment que la famille n’a pas la qualité de «tiers intéressé», alors que ses «morts» reposent en ces lieux. L’affaire est devant la Cour de Cassation.

    La Maison d’Arenberg est engagée dans trois autres procédures judiciaires dans ce dossier. Elle demande notamment la révocation de l’acte de donation de 1932 aux Capucins pour inexécution des clauses, afin de récupérer le contrôle du caveau familial auquel il n’a plus accès, ainsi que les objets d’arts. Le Duc actuel déplore la dilapidation à des fins lucratives de ces pièces d’art appartenant toujours aux Pères Capucins, ainsi que le manque d’entretien des bâtiments historiques, pourtant classés patrimoine wallon depuis 2011. «Récemment, le Couvent des Augustins a posé des problèmes de stabilité. Bientôt, sans intervention, ce sera celui des Augustins qui s’effondrera. Ce jour-là, je devrais venir avec un container pour récupérer les 72 cercueils de ma famille!»

    En complément : lire : http://www.rtbf.be/info/regions/detail_enghien-polemique-autour-de-la-vente-d-uvres-d-art-du-couvent-des-capucins?id=7991913

  • Belgique, euthanasie : du nouveau

    IMPRIMER

    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (7 mai) :

    Le 8 avril 2013, a été publié au Moniteur belge un AR du 7 mars 2013 : «Arrêté royal fixant les conditions auxquelles une intervention de l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités peut être accordée pour la fourniture d’avis médicaux consécutive à une demande individuelle pour une fin de vie choisie par le patient lui-même ».

    La loi du 28 mai 2002 sur l’euthanasie impose au médecin, confronté à une demande d’euthanasie, de consulter un deuxième médecin quant au caractère grave et incurable de l’affection. Ce deuxième médecin doit être  indépendant à l’égard du patient et à l’égard du médecin qui le consulte. Il rédige un rapport qui assure du caractère constant, insupportable et inapaisable de la souffrance.

    L’arrêté royal du 7 mars entend créer un pouvoir organisateur  (PO) qui facilitera l’émission de ce second avis et se chargera de sa rémunération.

    Ce pouvoir organisateur sera composé de 12 médecins, 3 seront désignés par des organisations en soins palliatifs, et 3 par des organisations représentatives du corps médical (au prorata de leur représentation au sein de l’INAMI). Ces 6 membres en désigneront 6 autres.Il est bien sûr prévu que « Les différentes conceptions philosophiques en matière de fin de vie digne sont représentées et traduites de manière équilibrée au sein du Comité ».

    Lire la suite