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Lu sur le site de “La Vie”, cette matinale d’Aymeric Christensen:
“Le gouvernement de la Principauté des Asturies, communauté autonome d'Espagne, a envoyé aux écoles de la région une circulaire demandant que les références à des fêtes chrétiennes disparaissent des calendriers scolaires. C'est la ministre de l'éducation, Ana González Rodríguez, qui signe le document, dans lequel elle appelle ainsi à remplacer Noël par « vacances d'hiver » et Pâques (et la Semaine sainte) par « vacances de la fin du deuxième trimestre ».
Cette décision, que le gouvernement défend en précisant qu'elle a été prise afin de respecter « la sensibilité » de chacun, a provoqué la colère de l'Observatoire pour la liberté religieuse et la liberté de conscience, qui appelle la ministre à prendre en compte le respect de la tradition : « Nous ne comprenons pas bien comment les gens peuvent être offensés par les noms de ces fêtes, et nous demandons à Madame González de bien vouloir nous l'expliquer ».
Cette circulaire fait en tout cas écho à une initiative similaire ayant eu lieu récemment en Belgique, où il convient désormais d'appeler les vacances de la Toussaint « congé d'automne », Noël « vacances d'hiver », Pâques « vacances de printemps », etc. Même ce qui était jusqu'ici connu comme le « congé de Carnaval » est devenu pour les écoliers « congé de détente ».
Ici: Espagne : Plus de Noël ni de Pâques dans les écoles des Asturies
L’Eglise postconciliaire n’a-t-elle pas longtemps prôné une “pastorale de l’enfouissement” ? Résultat: aujourd’hui l’arroseur est bien arrosé.
LA FÊTE-DIEU À LIÈGE
SAMEDI 1er JUIN 2013 À L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT
Boulevard d’Avroy, 132
MESSE SOLENNELLE À 18 HEURES |
célébrée selon le missel de 1962 par
L’ABBÉ JEAN-PIERRE DELVILLE
Professeur à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (U.C.L)
Homélie prononcée par le Chanoine ERIC de BEUKELAER
Doyen de Liège (rive gauche)
Propre grégorien de la fête, plain-chant liégeois, diaphonies et polyphonies interprétés par:
LA SCHOLA RESUPINA DE VIENNE
Dir. Isabell Kösler
LE CHŒUR D’ENFANTS DE LA BASILIQUE
DE BASSE-WAVRE
Dir. Charlotte Messiaen
À L’ORGUE : PATRICK WILWERTH
professeur au conservatoire de Verviers
PORTES OUVERTES LE 1er JUIN
A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT
Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
SAMEDI 1er JUIN 2013 DE 14h à 19h |
ADORATION EUCHARISTIQUE
animée par
14:00 à 15:00 : la Communauté St. Christophe- groupe de prière « Agneau de Dieu »
15:00 à 16:00 : le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL)
16:00 à 16:30 : l’Association Sursum Corda
16:30 à 17:30 : la Communauté de l'Emmanuel -prière adaptée aux enfants et familles
De 14:00 à 17:30 : possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation chez un des confesseurs présents.
À 18:00 : Messe solennelle (missel de 1962) célébrée par l'abbé Jean-Pierre Delville. Homélie du doyen Eric de Beukelaer. Chorales d’adultes (Vienne) et d’enfants (Basse-Wavre)
19 :00 : Clôture. Bénédiction solennelle avec l’ostensoir
ostensoir de l'église du Saint-Sacrement (Liège)
Plus de renseignements tél 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be
Le Mouvement Ecclésial Carmélitain
et les Pères Carmes de Bruxelles
vous invitent
le dimanche 2 juin 2013
à la célébration eucharistique de 18h00,
présidée par notre Archevêque
Mgr. André-Joseph Léonard
et animée
par la chorale "Mater Amabilis",
suivie de la Procession du Saint-Sacrement.
Cinquantenaire oblige, les Presses Universitaires de Louvain rééditent « Vatican II et la Belgique », un ouvrage de 336 pages réalisé en 1996 sous la direction de Claude Soetens. Claude Soetens est historien de formation et il enseigne à la Faculté de Théologue de l’U.C.L. (Centre « Lumen Gentium »).
Commentaire de l’hebdomadaire «Le Vif » :
« Rome, printemps 1963. Au Concile Vatican II, commencé quelques mois plus tôt, on aborde enfin les questions essentielles. Beaucoup se rendent compte alors de l’influence sans pareille des évêques et théologiens belges sur le travail conciliaire. Dès mars 1963, le grand dominicain français Yves Congar, expert au Concile, décide de prendre ses quartiers au Collège belge de Rome, où résident les évêques belges. Car c’est là, selon lui, que « se fait pratiquement tout le travail ». Congar quitte sans regret l’Angelicum, l’université dominicaine de la capitale italienne, où l’on se méfie de ses idées réformatrices et où l’on subit le Concile plutôt qu’on ne le vit.
Le Collège belge est un véritable carrefour d’idées. L’ordre du jour du Concile et ses méthodes y sont réorganisés. Des projets de textes et des formules compromis y sont avancés. L’activité belge est à ce point intense que Vatican II a la réputation d’être « le Concile de Louvain qui s’est tenu à Rome ». Impressionnés par l’efficacité de la délégation emmenée par le cardinal Suenens, dont les effectifs correspondent grosso-modo à ceux d’une équipe de football, les journalistes italiens la baptisent, dès l’ouverture de la deuxième session du Concile, la squadra belga.
« Au début des travaux, les Belges ne formaient pas une équipe très soudée, nous confie Claude Soetens, professeur émérite d’histoire de l’Eglise à l’UCL et spécialiste de Vatican II. Lors de leur arrivée à Rome, les évêques belges, très individualistes, n’avaient même pas pensé à se faire accompagner par des théologiens. La collaboration avec les conseillers s’est organisée sur place, petit à petit. Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles, était présent lors des quatre sessions plénières, mais le Concile s’est surtout joué pendant les intersessions, hors de Saint-Pierre. C’est ainsi que des textes soumis au vote de l’assemblée ont été concoctés au Collège belge. »
Jean XXIII, le pape qui a convoqué l’ « aggiornamento » de l’Eglise catholique, meurt le 3 juin 1963. Son successeur, Paul VI, nomme Mgr Suenens membre du collège des « modérateurs » chargé de diriger le Concile. L’archevêque belge est dès lors directement impliqué dans la grande stratégie – et les petites chamailleries ! – de Vatican II. « Suenens était bien vu de Paul VI, raconte Claude Soetens. Mais les relations se sont nettement tendues quand le cardinal a cherché à jouer un rôle prépondérant par rapport aux trois autres modérateurs. En outre, Suenens a reproché au pape de s’être réservé personnellement deux dossiers : le célibat des prêtres et la contraception. Ces deux questions sensibles étaient ainsi soustraites à la compétence des pères conciliaires. »
Autre figure marquante de la squadra belga : Mgr Charue, évêque de Namur. Cet exégète a été élu vice-président de la commission doctrinale, la plus importante du Concile. Il est l’un des artisans du texte fondamental qui reconnaît le recours à l’analyse critique et aux méthodes scientifiques pour l’interprétation des textes bibliques. Mgr De Smedt, l’évêque de Bruges, contribue au texte sur le dialogue avec les autres religions (l’ouverture œcuménique). Mais le Belge le plus actif à Rome est un théologien de Louvain, Mgr Gérard Philips, secrétaire adjoint de la commission doctrinale. Ce brillant latiniste participe à la rédaction et à l’adoption des textes centraux du Concile. Au premier rang de ceux-ci figure la constitution Lumen gentium, qui remplace une conception toute hiérarchique de l’Eglise catholique par la notion égalitaire de « peuple de Dieu ».
Tout l’article ici : Vatican II : la squadra belga dévoilée
Ceci n’est donc pas un scoop.
Plus original, en 2005 l’éditeur François-Xavier de Guibert avait publié un intéressant « journal du concile » tenu par le baron Prosper Poswick qui fut, à l’époque (1962-1965), ambassadeur de Belgique auprès du Saint-Siège. Il témoigne aussi, non sans quelques exagérations, du rôle prépondérant joué par des évêques et théologiens belges dans la tournure prise par l'événement conciliaire. Posant aujourd’hui un regard rétrospectif sur ces assises, on peut se demander s’il y avait là matière à se vanter : un arbre se juge à ses fruits et ceux de Vatican II sont plutôt amers. Ses inconditionnels nous disent qu’une meilleure récolte reste encore à venir, lorsque le concile « authentique » aura triomphé du concile « médiatique ». Par une relecture autorisée ? Comme Sœur Anne, on l’attend toujours…
Les sociétés postchrétiennes, non seulement ne sont plus fécondes mais elles ouvrent la voie au suicide assisté de leurs enfants mineurs. En Belgique, les mœurs mortifères se traduisent dans la législation sans vraie résistance, dans une sorte de torpeur généralisée. C’est ce que montre une fois encore un article paru aujourd’hui sous la plume d’Annick Hovine, dans « La Libre », un qualificatif bien discutable pour un journal sans grand caractère :
« Que faut-il faire si un enfant de 15 ans, gravement malade, exprime son souhait de mourir et que ses parents s’y opposent de toutes leurs forces ?
Une large majorité semble se dégager, surtout du côté flamand, en faveur d’un texte de consensus pour élargir l’euthanasie aux mineurs d’âge. Même le sénateur CD&V Rik Torfs ne s’y oppose pas, pour autant qu’on ne fasse pas uniquement valoir les souffrances psychiques insupportables d’un enfant - qui serait une aide au suicide, ce que refuse absolument le CD&V.
Mais il reste à définir les modalités. Certaines propositions de loi font état d’un âge (12 ou 15 ans) à partir duquel un mineur pourrait demander l’euthanasie; d’autres se réfèrent à "la capacité de discernement" de l’enfant, en dialogue avec les parents et les médecins. Jusqu’à 7 ou 8 ans, l’enfant ne perçoit pas le caractère définitif de la mort, a précisé un spécialiste au cours des auditions.
Le sujet, extrêmement délicat, soulève d’énormes questions éthiques. Des euthanasies sont aujourd’hui régulièrement pratiquées sur des enfants, a affirmé, entre autres, Dominique Biarent, chef du service Soins intensifs et urgences à l’Hôpital universitaire des enfants reine Fabiola, qui réclame un cadre légal pour mettre les médecins à l’abri.
Autorisation parentale ?
Mais que faut-il faire si un enfant de 15 ans, gravement malade, exprime son souhait de mourir et que ses parents s’y opposent de toutes leurs forces ? Les médecins peuvent-ils ou doivent-ils suivre la volonté du jeune patient sans avoir obtenu d’autorisation parentale préalable ? Comment faire, encore, si le papa et la maman ne sont pas d’accord entre eux ?
Autre élément versé au débat en cours d’auditions : aucun cas d’euthanasie d’un jeune de 18 ans (en application de l’actuelle loi, donc) n’a été officiellement enregistré au cours des dernières années. Ce qui a amené certains élus à se demander si on ne se dirigeait pas vers une "loi symbole".
Alors que le débat battait son plein au Sénat, les évêques de Belgique, déjà opposés à la loi de 2002, ont contesté avec force son éventuelle extension. Jugés légalement incapables de certains actes (acheter un immeuble, se marier ), les mineurs seraient tout à coup jugés mûrs, aux yeux de la loi, pour se faire donner la mort, "la décision la plus grave qui puisse être prise les concernant" ?, objectait ainsi Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles. »
Référence: Euthanasie: quand un enfant est-il apte à juger ?
Les évêques belges ont-ils encore des relais dans l’opinion ?
Un ami nous écrit :
"Bonjour,
Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de voir cette émission de la RTBF ("cinquante degrés nord" consacrée à l'Eglise catholique). Je vous la transmets car c'est un merveilleux condensé de ce qui se dit de plus caricatural sur l'Eglise. On y entend une erreur factuelle toutes les 3 phrases, les reportages atteignent des niveaux inégalés dans la manipulation, le niveau global du débat est désespérément bas et les intervenants qui auraient pu défendre l'Eglise se montrent souvent assez maladroits. Même l'abbé Ringlet semble parfois désarçonné par l'ampleur de la bêtise des accusations portées, allant même parfois jusqu'à presque "défendre" la hiérarchie de l'Eglise. Le "journaliste" Jérôme Colin cache difficilement ses frustrations et se montre particulièrement mal informé, étalant l'incohérence de ses raisonnements sans aucun complexe aux travers de questions du genre; "Vous trouvez qu'il (ndlr Benoît XVI) a été amour, par exemple?" avec une intention ironique.
http://www.rtbf.be/video/detail_cinquante-degres-nord?id=1822739
Cordialement,
F. W."
Sommaire
Publié par Héloïse de la TOUR
(Assistante)
Comment le consentement peut-il être éclairé dès lors que le patient souffre ? Il faudra qu'on nous l'explique un jour ! De même que ventre affamé n'a point d'oreilles, la personne en souffrance n'a aucun discernement. L'euthanasie est bien l'aboutissement de notre société mortifère, où tuer un semblable n'est plus tabou. Exit la dignité et la sacralité de l'individu, nous sommes devenus, comme dans les rayons de supermarchés, des objets. Objet cassé ou inutile = poubelle. Quel avenir pour un...
Lire « Les idées claires quand on souffre ? »
Publié par Vinciane BERCKMANS
(Administratrice d'ASBL -VZW)
Ce débat n'a pas vraiment eu lieu lors de la première loi et il est indigne d'un pays si riche de se poser maintenant la question si des êtres fragilisés par l'âge et/ou une maladie cognitive puissent vraiment décider sans "pressions extérieures". Mais que fait on pour développer les soins palliatifs? Merci pour ce site qui j'espère n'arrive pas trop tard ....
Lire « Enfin des voix qui s'elevent et qui posent les VRAIS problèmes de l'euthanasie »
Publié par Xavier DIJON
(Prof em. Faculté de Droit, Namur)
Réfléchissons. En 2002, le législateur belge a décidé que la vie humaine comme telle ne doit plus nécessairement arrêter le geste de mort. Un tiers en effet, appelé médecin, peut désormais faire passer impunément un autre être humain de vie à trépas, bravant ainsi l'interdit séculaire de l'homicide. Oui, dira-t-on, mais cette personne l'a demandé car elle était très souffrante. Soit. Mais, indépendamment des considérations pertinentes dont regorge la littérature psycho-médicale sur le nécessair...
Lire « La part de raison »
Conférence à l'UOPC
le 21/05/2013 à 18.30H
Les nouveaux modèles familiaux
Olivier Bonnewijn
D’où viennent les « nouvelles configurations familiales » ? Quel rapport entretiennent-elles avec la théorie du « gender » ? Comment situer la famille dite « naturelle ou traditionnelle » dans ce paysage ? Quelles conséquences pour les enfants et leur éducation ? Quels enjeux pratiques pour notre société ?
Oliver Bonnewijn enseigne à la faculté jésuite de théologie à Bruxelles (IET). Il a publié plusieurs ouvrages d’éthique et de littérature pour enfants.
Av. Gustave Demey 14-16 1160 Bxl Mail : conferences@uopc.be
Tel : 02/648 96 89
Accès : Métro 5 Herrmann Debroux
Bus – Tram 34, 41, 42, 72, 94
Entrée gratuite - Réservation souhaitée