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Belgique - Page 348

  • La grande mue des églises

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    En Belgique, l’Eglise c’est comme les multinationales industrielles : on "restructure", avec l’aide des pouvoirs publics. Triste descriptif de Christian Laporte, dans « La Libre » du 29 octobre :

    « Qui dit redécoupage des paroisses, pense aussi à la (ré)affectation des églises. L’évêque d’Anvers donne le ton : des 300 actuelles, il n’en restera qu’environ 70.

    Ce ne fut pas à vrai dire un thème électoral récurrent de la récente campagne municipale mais on peut penser que la prochaine législature communale sera marquée dans nombre d’entités de nos trois régions par la réorganisation des paroisses même si en toute logique constitutionnelle, ce n’est pas une question à traiter en premier lieu par les instances politiques mais par les responsables ecclésiaux. Dans les plus hautes sphères ecclésiales, l’on ne le reconnaîtra sans doute qu’à mots couverts mais la sécularisation récurrente de la société belge avec en corollaire une désertion importante des lieux de culte amènera très vite les responsables paroissiaux tant religieux que civils à s’interroger sur l’avenir d’un grand nombre de bâtiments sacrés. La question est du reste en filigrane de la modernisation annoncée du décret impérial de 1809 qui avait notamment créé les fabriques d’église. Même si certaines d’entre elles sont florissantes, les communes doivent souvent intervenir pour "suppléer à l’insuffisance des revenus de la fabrique" . En fait, cela bouge en la matière depuis une décennie puisque les Régions peuvent désormais organiser le patrimoine et les finances des fabriques. Il se fait qu’une nouvelle révision est à l’ordre du jour. En Wallonie, la réflexion sur la réaffectation des lieux de culte est en cours et au cabinet de Paul Furlan (PS), ministre des Pouvoirs locaux, l’on annonce le dépôt d’une note au gouvernement wallon pour le début de l’an prochain.

    Si à ce jour aucune position définitive n’a été adoptée, c’est parce que beaucoup de principes sont en jeu : il y va de l’exercice des libertés constitutionnelles mais il est aussi question du droit de propriété et de la (dé)sacralisation des lieux de culte.

    En Flandre, depuis 2004, un décret permet une planification pluriannuelle du budget alloué par la région aux fabriques d’églises. Mais il a entraîné des lourdeurs administratives et c’est pourquoi le vice-ministre-Président flamand, Geert Bourgeois a remis l’ouvrage sur le métier dès l’an dernier. Et cela a débouché récemment sur le vote d’un nouveau décret qui permet d’avoir une vision plus claire des futures affectations des bâtiments paroissiaux. Mais dans ce dossier, il faut aussi l’aval des principaux intéressés. La question a encore été abordée par l’évêque d’Anvers, Mgr Johan Bonny le week-end dernier lors de la célébration du cinquantenaire de l’autonomie de son diocèse et cela en conclusion d’une longue réflexion menée au niveau du diocèse où les fidèles avaient été invités à se prononcer sur leurs priorités. Le choix est clair : des 300 paroisses actuelles du diocèse, il n’en subsistera finalement qu’une septantaine soit au moins une par commune.

    Geert Bourgeois s’est réjoui de cette avancée qui permettra de mieux structurer la gestion des entités paroissiales. Jusqu’ici, un conseil central s’imposait dans chaque commune flamande s’il y avait au moins 4 paroisses; il suffira qu’il y en ait 2 désormais. Avec comme conséquence que le pouvoir politique et les responsables religieux pourront aussi mieux prendre à bras-le-corps la problématique du maintien des églises et leur éventuelle désaffectation. Et dès lors redéfinir un avenir pour quelque 1 800 lieux de culte"

    Face à la désertification des lieux de la foi dans nos contrées, trois solutions sont possibles : la plus radicale consiste à les démolir ou à les réaffecter à des fonctions purement séculières : c’est la tentation d’une Eglise malade qui désespère de guérir. Ceux qui n’ont pas  "laissé toute espérance", comme Dante au seuil du troisième Chant de l’Enfer, choisissent de doubler le sanctuaire d’un parvis des gentils pour accueillir des activités culturelles en harmonie avec le culte proprement dit. Ce ne peut être qu’une pierre d’attente, celle du jour où nos diocèses en crise s’ouvriront enfin, sans réticence, à l’œuvre missionnaire des pays ou des congrégations nouvelles qui ont reçu la grâce qui leur a été retirée.   

    On connaît l’exemple emblématique de l’église du Saint-Sacrement à Liège qui, voici bientôt dix ans, a été prise en mains par une association de fidèles alliant la promotion du culte à celle de la culture et de la sauvegarde du patrimoine. Mais quelques hirondelles ne font pas le printemps : celui de la nouvelle évangélisation suppose l’appel aux semeurs et aux moissonneurs, là où ils se trouvent. Reste à savoir si les évêques belges procéderont à l’embauche attendue ou si, enfermés dans l’Eglise de leurs rêves, ils se contenteront, comme celui d’ Anvers, de réduire le nombre des paroisses de leur diocèse de 300 à 70...  

  • RTBF : Deborsu au placard

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    Voici le texte que la rédaction de « La Libre » vient de mettre en ligne avec Rédaction en ligne avec Belga :

     « Avant, nous n'avions rien à reprocher à Frédéric que nous considérions comme un excellent reporter »

    Frédéric Deborsu prétendait dévoiler à travers son livre Question(s) royale(s) « la vraie personnalité de la famille royale ». Mal lui en a pris. Devant les réactions indignées qui ont accompagné la sortie de son opus, son employeur, la RTBF, ne souhaite plus le voir réintégrer (il était en congé sans solde pour la rédaction du livre) l'équipe du Journal Télévisé.

    « Vu l'ampleur qu'a prise cette affaire, nous avons préféré l'écarter provisoirement de l'antenne pour sa sérénité et celle de ses collègues », a déclaré Bruno Deblander, porte-parole de la radiotélévision de service public à moustique.be. « Il sera muté dès son retour, lundi matin, à Infodoc (département de documentation), pour une durée d'un mois. »

    De son côté, Frédéric Deborsu a confirmé sa mise à l'écart. Il s'est confié à l'agence Belga. Le journaliste parle d'« un service moins exposé, le temps que les tensions se calment». « J'accepte la décision. Je pense qu'il s'agit de la meilleure solution. En attendant, je m'intéresserai à l'envers du décor », a-t-il encore ajouté.

    Inutile de dire que les prochains jours du journaliste ne risquent pas d'être des plus joyeux à la RTBF. Son avenir à long terme reste d'ailleurs très flou au sein d'une rédaction fort sceptique quant au sérieux de son travail, et qui s'était déjà désolidarisée de lui en début de semaine.

    « Depuis la sortie de Question(s) royale(s), nous sommes assaillis de critiques sur notre façon de traiter l'information », témoigne encore un journaliste à moustique.be. « On remet notre crédibilité en question et cela suscite un profond malaise parmi nous. »

    « Avant, nous n'avions rien à reprocher à Frédéric que nous considérions comme un excellent reporter » conclut ce journaliste. « Mais là, il est clair que, dans sa recherche de la lumière, il s'est brûlé les ailes. Depuis longtemps, Frédéric est en manque de reconnaissance à la RTBF. Nous le sentons en compétition avec son frère Christophe qui s'est distingué avec son livre Dag Vlaanderen! et son départ pour devenir journaliste vedette sur la chaîne flamande Vier. »

    Concernant les rumeurs sur Twitter selon lesquelles le journaliste aurait été approché par RTL, Frédéric Deborsu dément et assure que ce n'est pas dans ses projets.

    Enfin, le journaliste ajoute que depuis la sortie de son livre, il a reçu beaucoup de témoignages confirmant ses écrits sur la famille royale. Ses sources restant toutefois secrètes.

    Ici :La RTBF met Frédéric Deborsu au placard

    Voilà donc une sanction administrative, somme toutes assez bénigne (elle ne dit même pas son nom). Naturellement, des poursuites judiciaires sont toujours possibles. Pour ce qui est du droit civil, le célèbre article 1382 du code Napoléon stipule que " tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer » : à charge du plaignant de démontrer le préjudice, la faute et le lien de causalité. Et dans ses articles 443 et suivants, le Code pénal belge énumère une série de délits spécifiques qui constituent des infractions au droit au respect de la vie privée, en ce que les faits incriminés ont pour effet notamment de ternir la réputation ou d’attenter à l’honneur d’une personne. Il s’agit en l’occurrence de la calomnie, de la diffamation, de l’injure, de la dénonciation calomnieuse et de la divulgation méchante. Lorsque la presse se rend coupable de tels délits, on parle de manifestations délictueuses d'opinion par voie de presse ou plus simplement, de délits de presse. Comme cela a déjà été évoqué, l’article 150 de la Constitution prévoit un privilège de juridiction pour ces délits de presse: ils ne peuvent être jugés que par une cour d’assises,

    L’offense faite au Roi et aux membres de la famille royale justifie-t-elle un traitement particulier ? Quel que soit l’état des législations nationales sur ce point,la circonspection est de mise car  la Cour européenne des droits de l'homme a déjà estimé (dans une affaire concernant le Roi d’Espagne) qu' « une protection accrue par une loi spéciale en matière d'offense n'est, en principe, pas conforme à l'esprit de la Convention européenne » et que « l'intérêt d'un État de protéger la réputation de son propre chef d'État [...] ne pouvait justifier de conférer à ce dernier un privilège ou une protection spéciale vis-à-vis du droit d'informer et d'exprimer des opinions à son sujet » . A fortiori s’il s’agit de membres de sa famille…

    En tout état de cause, la question reste entière de savoir si les hautes personnalités publiques ont intérêt à livrer en pâture à l’opinion, devant la cour d’assises, un délit commis par la voie de la presse : le remède risque quelquefois d’être pire que le mal.  Les « royals » britanniques (orfèvres en la matière) ont une expression désabusée, qui remonte à Edouard VII : « never complain, never explain » (Ne jamais se plaindre et ne jamais expliquer) et toujours garder son self-control.  

    JPS 

  • Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique

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    La liberté d’expression peut-elle tout autoriser ? Est-il pensable qu’elle puisse s’en prendre à votre intimité ? Que l’on puisse insinuer n’importe quoi sur la nature des relations que vous entretenez avec votre conjoint ? Que l’on puisse aller jusqu'à répandre n'importe quelle rumeur sur la façon dont ont été conçus vos enfants ?

    Imagine-t-on les conséquences que de telles allégations pourraient produire dans votre famille, dans votre cercle de relations, dans les classes fréquentées par vos enfants ?

    Est-il concevable que tout cela puisse être jeté en pâture à l’opinion publique sans qu’aucun magistrat ne s’en émeuve ? Sans que leurs auteurs ne doivent répondre de ces atteintes à la dignité des personnes et au droit au respect de la sphère privée ? Sans que des éditeurs ne soient inquiétés pour la part de responsabilité qu’ils prennent dans ces déversements malodorants ?

    Nous sommes scandalisés, outrés, horrifiés par les publications des Deborsu et consorts qui ne répugnent pas à porter de telles atteintes à la réputation et à la dignité des personnes qu’ils outragent dans leurs écrits. A l’offense s’ajoute la lâcheté car ces scribouilleurs savent que leurs victimes s’interdisent de réagir par des voies légales.

    Nous savions jusqu’à quel point de délabrement nous sommes arrivés dans ce triste pays, mais ce nouvel épisode nous montre que les frontières de l’abject peuvent être repoussées toujours plus loin. Rien ne semble décidément devoir faire obstacle aux coups bas les plus sordides, aux propos minables et autres manigances indignes.

    Y.W.

    P.S. : Et que vous répond l'éditeur lorsque vous lui reprochez de propager ces insanités ? Lisez plutôt, c'est édifiant, surtout quand il ose se réfèrer à une "éthique" (?!) et à des "valeurs" :

    Monsieur

    Nous avons besoin d'une démocratie forte, ce qui dans un monde idéal suppose la possibilité de débattre sur des informations concrètes, validées et admises par tous. Manifestement, la stratégie du Palais est de n'en divulguer aucune et de se borner à des sourires crispés guimauves et très loin de la réalité quotidienne du Palais. Le dernier communiqué est à cet égard éloquent, son message bizounours soulignant encore s'il le fallait que le Palais est incapable de prendre la perche qui lui était tendue, malgré un consensus quasi unanime de tous les journalistes rencontrés à la conférence de presse sur le caractère forcé de ce mariage. Je me dois aussi de souligner que comme beaucoup vous êtes dans la plus totale confusion : les valeurs de la monarchie ne sont pas abordées dans ce livre, mais bien l'éthique personnelle des gens qui sont payés pour incarner ces valeurs. Ils ne sont manifestement pas à la hauteur, tous les témoins le stipulent. Et s'ils sont anonymes, c'est précisément à cause du système mis en place par la monarchie qui empêche tout commentaire officiel. C'est d'autant plus dommage que dans ce contexte, une Flandre allant vers l'indépendance ne fera qu'une bouchée des défenseurs de la royauté s'ils sont aussi mal armés lors des négociations. Je pense donc qu'il est éminement démocratique et nécessaire d'amener ce débat sur la place publique afin précisément d'imposer à la monarchie l'exemplarité de ses valeurs. Pour chacun d'entre eux individuellement. Jouer à l'autruche en tuant le messager pour ne pas écouter le message ne vous apportera rien de bon dans les années qui viennent.

    L'Editeur

  • Nouvelle évangélisation : le synode et puis quoi ?

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    De Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique » :

    Alors que le synode des évêques sur la nouvelle évangélisation va sur sa fin, on prend de mieux en mieux conscience de l’impérieuse nécessité d’un réveil général des énergies apostoliques en Europe et particulièrement dans notre pays. Certes, on savait, mais on n’osait pas trop dire. On s’accrochait au terrain. Tout au plus concédait-on parfois qu’on « gérait la pénurie », en se consolant d’une promotion d’un laïcat qui prenait en charge ce que les prêtres trop peu nombreux ne pouvaient plus assumer. L’illusion ne pouvait plus se prolonger indéfiniment. Il n’y a pas de vitalité chrétienne sans présence active du sacerdoce. Du coup, on prend la mesure de la catastrophe. Une enquête rapide sur la réalité de nombreux diocèses indique que tout s’est presque arrêté depuis les années soixante : séminaires fermés, presbytérium vieillissant, disparition des congrégations religieuses, désertification des paroisses. Certes, on s’incline face au courage parfois héroïque de ceux qui ont maintenu et sont restés fidèles à l’encontre du processus de désagrégation. Il est vrai aussi qu’au milieu du naufrage, il y avait des signes de renouveau que le ministère de Jean-Paul II s’employait à encourager. Bien des initiatives ont été prises qui ont permis que des communautés s’affirment, qu’une jeunesse (celle des JMJ) s’engage. Mais il faut faire le constat avec le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : « Les baptêmes diminuent, les catéchismes se vident, la confession agonise, les vocations n’éclosent pas ou meurent en vol, et pour couronner le désastre qui monte, le prêtre n’est souvent plus qu’un pion ligoté au milieu de conseils pseudo-démocratiques, et quand ainsi il n’est plus contemplé dans sa nécessité et dans sa beauté surnaturelle, – sur le terrain, le présent le crie déjà –, le ciel ne descend plus sur la terre.  [1] »

    Ce curé de Marseille crie pour qu’on se réveille et il montre déjà dans sa propre église que l’appel peut être entendu. Mais ce sont tous les diocèses de notre pays qui devraient être touchés par la dynamique de l’Esprit. Aucun ne pourra se dérober à la nouvelle évangélisation, sous peine de dépôt de bilan. C’est bien pourquoi l’Année de la foi qui s’est ouverte concerne l’ensemble de nos paroisses. Il n’y a plus d’alternative à la refondation générale du corps eucharistique en notre pays et en Europe.

    Lire les synthèses des thèmes du synode :

    http://www.france-catholique.fr/L-E...

    Notes

    [1] Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Au diable la tiédeur, Robert-Laffont, oct. 2012

    Référence ici : La nouvelle évangélisation n’est pas facultative

    Il se murmure qu’une initiative serait bientôt prise avec le concours du P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine « quelque part en Belgique » (un des pays où la foi catholique est la plus sinistrée, cinquante ans après le concile Vatican II). Si non est vero….

  • 1er novembre à Gerpinnes : vêpres grégoriennes de la Toussaint

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    Vêpres grégoriennes de la Toussaint et des fidèles défunts / Gerpinnes  1 novembre 2012  

    En l'église Sainte-Radegonde de Villers-Poterie (entité de Gerpinnes) à 15h00, les vêpres de la solennité de la Toussaint seront chantées intégralement en chant grégorien. Elles seront suivies immédiatement de la recommandation des fidèles défunts de la paroisse et de l'office des morts. Des carnets avec la traduction de toutes les pièces grégoriennes seront mis à disposition de l'assemblée pour favoriser sa participation.

    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
     
    • Le 01/11/2012 à 
    • Où ?: Villers-Poterie (Gerpinnes)
    Téléphone de contact

    : 0474 21 74 71

    source : diocèse de Tournai

  • Les 150 ans de l'Eglise orthodoxe en Belgique

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    Nous lisons ici : L’Eglise orthodoxe russe fête ses 150 ans en Belgique

    Samedi 20 octobre à Bruxelles s’est tenue la sixième Conférence des Russes de Belgique sur le thème « 150 ans de présence : le rôle de l'Eglise orthodoxe dans la vie spirituelle, culturelle et sociale de la communauté russe en Belgique ». La conférence a été inaugurée par l'ambassadeur de Russie en Belgique, Alexandre Romanov, l'archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique, le consul général de Russie à Anvers Alexandre Petrachkov, le porte-parole de Rossotroudnitchestvo (Agence fédérale russe chargée des affaires de la Communauté des Etats indépendants, des Russes à l'étranger et de la coopération humanitaire internationale) Valery Rounov et des membres des organisations de compatriotes.

    "Cette année, nous célébrons une date remarquable : le 150e anniversaire de la fondation de la première église orthodoxe en Belgique. Il s'avère que l'âge du diocèse orthodoxe est légèrement inférieur à l'âge de l'État belge lui-même, qui a été fondé en 1830", a déclaré M. Romanov dans son discours. "Par la volonté du destin, notre peuple a été dispersé dans le monde. Ici, en Belgique, la diaspora russophone, selon les estimations les plus approximatives, compte environ 70 000 personnes", a-t-il poursuivi. Romanov a rappelé qu’en 1862, soit peu de temps après l'établissement des relations diplomatiques entre l'Empire russe et le Royaume de Belgique (1853), le messager de l'Empire russe en Belgique, le prince Nikolaï Orlov, avait fondé grâce à ses moyens personnels l'église de Saint-Nicolas auprès de la mission impériale de Russie à Bruxelles.

    Le diplomate a remercié les autorités belges pour leur attention et leur attitude généreuse envers l'Eglise orthodoxe russe. Nous nous souvenons avec gratitude de l'assistance généreuse fournie pour la formation et la mise en place des paroisses orthodoxes par le chef de l'Eglise catholique belge, le Cardinal Mercier. Selon lui, les relations chaleureuses et constructives entamées sous le cardinal Mercier entre orthodoxes et catholiques durent jusqu’à présent. Cela se reflète dans la présence personnelle du Primat de l'Église catholique de Belgique, André-Joseph Léonard, lors de la cérémonie visant à marquer le transfert des reliques de saint Nicolas à Bari, qui s'est tenue le 21 mai 2012 à l’église de la Sainte-Trinité à Bruxelles. Nous rappelant aujourd’hui nos glorieux ancêtres, qui ont été aux sources de la fondation de la première église orthodoxe en Belgique, nous honorons leur mémoire et poursuivrons l’œuvre qu’ils ont entreprise. L’ambassade continue de coopérer pleinement avec le diocèse de Bruxelles-Belgique de l'Eglise orthodoxe russe, en lui fournissant toute l'assistance possible pour son service, ainsi que pour résoudre nos problèmes communs : avant tout la préservation de l'identité spirituelle, culturelle et linguistique de nos compatriote, a déclaré l’ambassadeur Alexandre Romanov.

    source : http://larussiedaujourdhui.fr/articles/2012/10/24/leglise_orthodoxe_russe_fete_ses_150_ans_en_belgique_16293.html

  • La meilleure part…

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    D’Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège-Centre, sur son «  minisite » (extraits) :

    « Je voudrais revenir ici sur mon récent billet, publié ce mercredi 17 octobre dans le quotidien ‘La Libre’: « Propos d’arrière-saison ». Il s’agit d’une des chroniques les plus personnelles que j’ai écrite depuis longtemps. Je tenais à partager une évolution spirituelle, en expliquant pourquoi – avec les années – la prière d’intercession avait pris une place plus importante dans ma vie spirituelle. Nombre de lecteurs m’ont exprimé que cet écrit les avait touché, mais quelques personnes se sont aussi manifestées en se disant inquiètes pour moi: « Est-ce que je broyais du noir? Etais-je pris d’un relent d’amertume? Avais-je peur de vieillir? » (…)

    A près de 50 ans, on n’est plus un jeune homme et en expliquant qu’avec les années, je suis davantage conscient qu’une part du réel échappe à ma maîtrise, mon article a peut-être fait mouche. Il est parvenu à chatouiller un des dogmes sociaux sur lequel repose notre société occidentale: celui de la performance et du contrôle.

    Je vis en profonde sympathie avec la culture occidentale qui est la mienne, mais force est de constater qu’elle est toujours dopée au culte du résultat, du Guiness record book et des médailles olympiques. « Sky is the limit ». Notre Occident vit dans l’obsession du « faire ».

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  • Une réaction de soutien au Prince Philippe et à notre monarchie

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    Pascal de Roubaix, dans le Courrier du Beffroi, adresse une lettre de soutien au Prince Philippe. Nous publions ici cette saine réaction aux propos outrageants tenus à l'occasion d'une publication malodorante.

    Monseigneur,

    Les remugles qui s’échappent aujourd’hui des injures qu’on vous fait, empestent les médias et dégoûtent tout le pays. Elles me poussent à écrire ces quelques lignes pour vous dire toute ma sympathie et, comme des millions de compatriotes, le respect enthousiaste que nous accordons à la Monarchie, à vos parents nos bons souverains, ainsi que notre tendresse pour votre épouse et nos petits princes, vos superbes enfants.

    Je suis outré, écœuré, dégoûté. Ce livre abject qui fait parler de lui par les moyens les plus bas, ne mérite que le pilon et son auteur le pilori.

    Ceci dit, s’il ne s’agissait que d’injures et d’atteinte à votre honneur (1), nous pourrions peut-être nous en tenir très noblement au mépris le plus glacial. Hélas, pour n’importe quel observateur de l’évolution de notre pays et de notre régime, il ne fait aucun doute que la sortie ultra médiatisée d’un tel torchon est tout sauf un hasard ou une initiative privée.

    Il est évident que s’est développée dans notre pays une oligarchie de plus en plus impudente de type particratique. Celle-ci supporte mal que lui échappe le rôle premier, la tête de l’Etat. En cela elle est complice des sous-nationalismes imbéciles qui divisent notre trop petit royaume, et qui ne supportent pas ce ciment que représente encore et toujours notre Monarchie constitutionnelle. C’est ainsi que nous voyons de plus en plus souvent  les gestes du Roi, les vôtres ou ceux de votre frère, critiqués sans vergogne. On détourne ici l’intangibilité constitutionnelle de la personne et des actes du Roi pour les soumettre à une prétendue autorisation préalable de ses ministres. C’est grotesque : si le constituant à voulu que la tête de l’Etat soit inattaquable, ce n’est pas pour l’empêcher d’agir, mais bien pour que la responsabilité politique de ses actes soit portée par des ministres qui doivent jouer ici un rôle de fusible. Il s’agit donc de libérer le Roi des contingences politiciennes et non de paralyser ses moindres initiatives. On détourne aussi la démocratie en laissant entendre qu’elle exigerait de vous un certain taux de popularité en deçà duquel vos chances de succéder un jour à votre père seraient diminuées. C’est ridicule puisque la popularité du souverain vient justement de ce qu’il ne gouverne pas mais qu’il est voué dès l’enfance au « Bien commun », sans besoins de plaire ou crainte de déplaire. La fonction royale, dont vous êtes l’avenir, échappe en conséquence à tout besoin de démagogie et c’est très bien ainsi.

    Il est donc évident, c’est en tout cas mon humble avis, que ce livre vient à son heure avec comme mission de décrédibiliser tant qu’il le peut la Monarchie à travers les personnes qui la représentent. Il fait semblant de planifier la prochaine succession au trône tout en ayant l’incroyable toupet de lui indiquer ses conditions, dans le but évident de mettre d’emblée  sous contrôle celui qui sera le successeur. Le meilleur service que vous pourriez rendre à vos ennemis serait de suivre cette logique ou même de prendre au sérieux le moindre détail du contenu de leurs calomnies.

    Par contre j’espère de tout mon cœur que l’entourage du Roi et surtout le vôtre prennent bien conscience qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un nouvel épisode d’une guerre sourde que mènent des gens bien organisés et déterminés, contre la Monarchie belge, quitte à perdre au passage la Belgique elle-même, tel un vulgaire dégât collatéral.

    Je voudrais en tout cas vous convaincre de ceci : la toute grande majorité des Belges est horrifiée du mal qu’on vous fait, à vous, à votre épouse, à tous vos proches, et surtout à vos enfants et, qu’en tout état de cause, nous restons, moi-même, les miens et mes amis du Beffroi, d’indéfectibles défenseurs et de très enthousiastes serviteurs de notre Monarchie et des personnes qui l’incarnent.

    Pascal de Roubaix.

    Ancien député.

    Vice-président de l’Institut Thomas More.

    (1) ainsi qu’à celui de plusieurs autres personnes citées, comme mon trop brillant et trop gentil cousin Thomas d’Ansembourg qui est un homme épatant, d’une classe rare, mais sur lequel on jette, sans le moindre scrupule, une suspicion d’autant plus nauséabonde qu’elle est purement gratuite.

  • La figure du Roi instrumentalisée dans une campagne de promotion de l'adultère

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    Nous faisons nôtres ces réflexions d'un ami :

    Cette utilisation de l'image du Roi dans une campagne publicitaire divise les spécialistes du droit. En tout cas, on peut imaginer que ceux qui ont imaginé cette campagne se réjouiront de tout le tapage médiatique autour de leur projet. Cfr : http://www.lalibre.be/societe/insolite/article/773319/la-publicite-du-roi-albert-sera-affichee-mercredi.html

    Mais ce n'est pas le côté le plus grave. Le vrai problème est que personne ne semble remarquer ou trouver anormal que des gens puissent faire librement la promotion publique de l'adultère dans notre société, à des fins d'enrichissement personnel. Notre société laisse donc publiquement passer le message auprès de ses citoyens que le mensonge, la trahison, le parjure de la parole donnée, envers la personne qui vous aime le plus, tout cela serait normal. Que cela mettrait simplement du piment dans une vie trop bien réglée.

    On entend parler, en Belgique ou ailleurs, de morale laïque. Cette publicité est-elle un exemple de cette morale laïque qu'on veut nous imposer, ainsi qu'à nos enfants ? En bref, on pourrait dire qu'on veut nous dés-évangéliser de plus en plus, et sans vergogne. On veut nous faire jeter le décalogue au parc à conteneurs, comme quelque chose dont on n'a plus l'usage. Au nom du 'progressisme', on veut faire régresser notre civilisation de 3000 ans en arrière.

    Et pendant ce temps-là, les élites pédagogiques nous endorment avec un projet de cours de « questionnement philosophique, dialogue interconvictionnel et éducation à une citoyenneté active » (sic) qui serait censé faire de nos enfants des adultes responsables. On imagine sans doute que ce cours utilisera la publicité de promotion de l'adultère comme exemple concret de comportement d'adulte responsable.

  • Belgique: enseigner l'islam à l'école catholique ?

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    Enseigner l’islam dans les écoles catholiques : une hypothèse (d’école ?) que Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ne refuse pas d’envisager.

    Mais pourquoi rester alors en si (bon?) chemin: la Belgique reconnait aussi six autres cultes, laïcité comprise.  

    Pour le Segec, n'est-ce pas aussi une question de chiffres?  Les écoles belges sont payées au nombre d'élèves. Si les écoles officielles sont les seules à proposer un cours de religion musulmane, elles ratissent cette importante clientèle. Si les écoles "libres" (qui scolarisent la moitié des jeunes belges) offrent ces cours, elles trouvent une nouvelle part de marché, en se livrant au petit jeu de la concurrence entre réseaux, tous alimentés par les Pouvoirs publics pluralistes.   

    Au point de vue de Mammon, il est peut-être permis de préférer l’idée d’un cours de religion catholique prenant résolument en compte l’identité chrétienne de l’école et la nécessité d’une apologétique intelligente adaptée à l’origine sociale ou sociétale de ses élèves. Qu’en pensent les beaux esprits qui peuplent le Synode sur la « nouvelle » évangélisation ?

    Très logiquement, les tenants de la morale laïque en tirent les conclusions qui s'imposent : http://www.enseignons.be/actualites/2012/10/23/reseau-libre-religion/

  • Deborsu désavoué par la RTBF

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    On sait que ce journaleux a commis une publication sur la famille royale qui a suscité l'émoi du Palais et qui lui vaut aujourd'hui un désaveu de la RTBF. On verra et on écoutera avec plaisir la video de l'interview accordée par Francis Balace au sujet de cette parution malencontreuse.

    Un livre à ignorer et une maison d'édition (La Renaissance du Livre) à boycotter.

  • Echos de la 10ème marche des pères (14 octobre)

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    Le témoignage d'un participant :

    J'y vais, j'y vais pas, j'y vais...

    La liste des 'bonnes' raisons de ne pas participer ont longuement trotté dans ma tête mais n'ont finalement pas eu raison d'un autre appel insistant qui me poussait à participer à cette 10ème Marche des Pères de Famille de Belgique. Belle initiative, inspirée du Pèlerinage des Pères de famille de Cotignac qui a essaimé ses petits au fils du temps un peu partout en France et jusqu'en Belgique.

     

    Un, deux, trois, sac à dos fait, rendez-vous aux aurores devant l'église Notre Dame de Stockel où je retrouve 7 autres courageux pères de ma paroisse pas plus réveillés que moi dont un inscrit de la dernière heure. Cafés, croissants sont là comme par miracle pour nous récompenser de l'effort matinal. 

     

    Direction Spa, point de départ de notre marche. Spa, ville d'eau par excellence. Ici l'eau soigne et réconforte nos pauvres corps. Nous marcherons donc de cette source d'eau vers une autre source d'eau révélée par Marie à Banneux pour soigner et réconforter non pas nos corps mais nos pauvres âmes.

    Nous voilà donc en route, marchant au rythme de Marie qui nous accompagne de sa prière et à qui nous confions nos intentions. Après un déjeuner où nous partageons l'amitié et quelques douceurs, nous arrivons dans l'Eglise de Becco où le Frère Gonzague, frère de Saint Jean à Banneux
    , nous parle de la Foi, thème central de notre marche et de cette année Jubilaire et qui trouve son plein écho dans mes doutes. Les paroles tombent, coulent en moi et font leur chemin: 'La Foi c'est l'œuvre de Dieu en moi, et l'œuvre de Dieu c'est que nous croyions'. 'La Foi c'est une relation avec une personne, un père, cette relation pour se déployer nécessite de prendre du temps, d'écouter et de partager avec ce père, elle nécessite la prière'. 'Elle nécessite de lâcher prise afin que Dieu puisse faire son œuvre en moi. Elle nécessite la confiance "au-delà de toute raison" à l'image de celle d'un enfant envers s
    on père'.

     

    Voilà de quoi à nourrir notre troisième tronçon. L'eau se rappel alors à nous, mais cette fois ci sous forme d'une insistante 'drashe' qui semble mettre à l'épreuve pendant près de deux heures notre Foi et notre Espérance alors même que nous méditons avec Marie les mystères douloureux. Après quelques détours imprévus, nous rejoignons enfin le sanctuaire de Banneux que nous abordons par la forêt. Nous recherchons LA source, celle dans laquelle Marie nous invite comme tous les pèlerins à 'pousser les mains' avec ferveur selon le message de son apparition en 1933 pour mieux être en contact avec "LA SOURCE" unique qu'est Dieu. Instant béni que nous clôturons par l'Angelus.

     

    Soirée amicale, retrouvailles  et nouvelles rencontres, séchage, avant de se retrouver à la chapelle des Frères de Saint Jean pour une soirée d'adoration, de prière et de miséricorde que certains courageux prolongent en session de 'théologie au fût' sur laquelle je ne m'étendrais pas.

    Après une Eucharistie matinale, élections obligent, nous profitons d'un second enseignement du Frère Gonzague où il nous introduit plus en détails aux messages des apparitions de Banneux et comment ces messages sont autant de balises sur notre chemin de Foi. Marie a conduit Mariette PAS à PAS sur un chemin de Foi qui la conduisait à la Source qu'elle voulait lui révéler. A chaque apparition, Marie a invité Mariette à faire un pas supplémentaire dans sa direction mais aussi dans sa propre Foi. A mesure que Mariette  progressait sur le chemin vers elle et sur son chemin de Foi intérieur, Marie reculait pour lui permettre d'avancer encore plus loin. Même les périodes d'absence d'apparition de Marie étaient pour Mariette une épreuve de Foi lui permettant de mieux se préparer au pas suivant que Marie lui demanderait de faire dans la confiance. Marie lui a ainsi révélé qu'elle était la Vierge de pauvres, venu pour soulager nos souffrances. Enfin, Marie l'a conduit jusqu'à la source de Banneux, et lui a révélée ainsi La Source qui est à l'issue de tout chemin de Foi. Elle l'a invité et nous invite à suivre avec confiance le chemin qui conduit à La Source. Elle nous invite à 'pousser nos mains' dans cette Source qui coule en abondance à l'image de l'Amour de Dieu, non pas pour soulager nos corps mais bien plus pour 'soulager nos souffrances' selon le message de Marie à Banneux.

     

    Voilà déjà la fin de cette cuvée 2012 de la Marche des Pères de famille de Belgique, elle fût riche et abondante en amitiés, en grâces et en enseignements. Rendez-vous l'année prochaine pour la 11ème éditions les 28-29 Septembre 2013.

     

    Pour plus d'infos:www.marchedesperes.be

     

    Aymard de Touzalin, pèlerin de la dernière heure