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Belgique - Page 352

  • 9 septembre : messe et procession à Bois-Seigneur-Isaac

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    Les Moines de l'Ordre Libanais Maronite

    ont l'honneur de vous inviter à participer à la Grande Procession du Saint Sacrement

    Le Dimanche 9 Sept 2012

    10h00: Messe présidée par son Excellence Mgr. André-Joseph Léonard

    Archevêque de Malines – Bruxelles

     suivie de la Grande Procession à 11h00

    Quatre communautés animent la Procession:

    Belge, Française, africaine et libanaise

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (24/8/2012)

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    Sommaire

  • 1800 demandes de débaptisation en Belgique en 2011, émoi, émoi, émoi...

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    C'est Le Vif qui l'annonce aujourd'hui :

    Depuis la révélation des scandales de pédophilie au sein de l'Eglise catholique, les procédures de débaptisation continuent d'augmenter en Belgique.

    En 2011, 1.800 personnes ont demandé leur radiation des registres de baptêmes de l'Eglise catholique, soit quatre fois plus qu'en 2009, l'année précédant l'affaire Roger Vangheluwe, ancien évêque de Bruges ayant reconnu des faits d'abus sexuels sur deux de ses neveux. Ces chiffres demeurent cependant bien en dessous du nombre annuel de baptisés, qui s'élève à 60.000. 

    Cela ne nous étonne pas vraiment même si cela nous attriste bien évidemment. On parle beaucoup de nouvelle évangélisation et d'une "chance" historique pour les laïcs d'aujourd'hui de se prendre en main. Mais qui ces discours relevant de la méthode coué satisfont-ils vraiment? Pour être vraiment crédibles en ces temps de dénigrement universel, les croyants devraient être des héros et des saints, tout sauf des tièdes. Surtout pour pouvoir faire face à une culture diffuse de plus en plus hostile au christianisme comme on le souligne ici : 

    L'intolérance antichrétienne se propage en Occident

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  • La conscience personnelle: dernier juge en matière de morale ?

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    Dans le récent numéro (juin 2012) des Pastoralia de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, Mgr Léonard rappelle sous quelles conditions la conscience personnelle est la norme du comportement moral des personnes. Son propos est reproduit sur le site didoc.be le samedi 18 août : 

    La loi morale, fondée ultimement en Dieu et reconnue activement par notre raison, doit toujours être mise en œuvre par notre engagement libre. Nous ne sommes pas que raison pure. Nous sommes aussi une liberté unique. Entre la voix de la raison en moi et ma conscience individuelle il y a donc une distance que doit combler mon jugement « pratique » (orienté vers l’action), guidé par la vertu de prudence ou de discernement : « Moi, concrètement, je dois, en telle situation, faire ceci et éviter cela ». Ainsi comprise, la conscience personnelle est la norme subjective de la moralité de nos actes, c’est-à-dire la norme morale telle qu’elle retentit dans la conscience unique de chacun. En effet, aussi objective soit-elle, la valeur morale ne peut s’adresser à moi et m’obliger qu’en passant à travers les évidences et les opacités de ma conscience personnelle. C’est forcément tel que je le perçois que le bien objectif m’interpelle. En ce sens, la norme subjective de la moralité est la règle ultime de la vie morale. À tel point que si, de bonne foi et sans faute de ma part, je me trompe dans mon jugement moral, j’agis moralement bien alors même que je pose un acte objectivement répréhensible.

    Dire que j’agis bien quand j’agis conformément à ma perception du bien ou, en d’autres termes, reconnaître que la raison pratique ne m’oblige qu’à travers le prisme de ma conscience personnelle pourrait sembler conduire au subjectivisme et nous conduire aux impasses d’une pure morale de la sincérité. Il n’en est rien. Ma conscience est, certes, la norme subjective ultime de ma vie morale, mais à la condition expresse que je cherche honnêtement à rejoindre les exigences objectives de la loi naturelle. Agir autrement reviendrait à considérer que le sujet est l’auteur même de la valeur morale. Or ma conscience est bien le juge qui apprécie en dernière instance la valeur, mais elle n’est pas pour autant son fondement ! Un peu comme en droit un juge apprécie, en dernière analyse, le comportement d’un prévenu, mais sans être la source du code qui inspire son jugement.

    Pour être dans la vérité (et pas seulement dans la sincérité) et faire effectivement le bien, je dois donc éclairer ma conscience et l’éduquer afin que mon jugement personnel se rapproche autant que possible du jugement idéal de la raison droite, se soumette ainsi à la loi morale et, de la sorte, se conforme à la volonté de Dieu. Comme chrétiens, nous aurons donc à nous laisser éclairer non seulement par notre réflexion, mais encore par l’enseignement de Jésus, du Nouveau Testament et de l’Église. À cette condition seulement, je puis dire que j’agis bien si je me décide à l’action selon ma conscience.

    Pour le dire autrement, le sujet ne mesure la valeur morale à mettre en œuvre par sa liberté qu’en se laissant d’abord mesurer par elle. Il est son ultime juge, mais non son auteur. De ce point de vue, j’ai toujours trouvé légère l’attitude des Conférences épiscopales qui, après la parution de l’encyclique Humanae Vitae, ont laissé entendre que chacun pouvait agir selon sa conscience (y compris contre l’appel lancé par Paul VI) à la condition d’être bien informé sur la question et, sur base de cette compétence, de s’être forgé une opinion contraire. Mais, en morale, il ne s’agit jamais seulement d’être bien « informé », mais de se laisser « former » par la Parole de Dieu et par le Magistère de l’Église.

     Voir ici :    La conscience personnelle: dernier juge en matière morale?

  • La Louvière, 31 août : "Qui a envie d'être aimé ?"

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    qui-a-envie-d-etre-aime-2.jpgSOURCE

    Le film « Qui a envie d’être aimé ? » sera projeté le vendredi 31 août à 20h à l’église Saint-Joseph de La Louvière, dans le cadre d’une soirée de rencontre et de détente des catéchistes du diocèse de Tournai.

    C’est le Service Diocésain de la Catéchèse et de l’Initiation chrétienne qui organise cette soirée à l’aube de la nouvelle année catéchétique.

    « Tous les deux ans, nous proposons une rencontre de catéchèse », rappelle Patrick Mory, responsable adjoint du service. C’est ainsi qu’en septembre 2011, le frère Patrick Prétot était intervenu à la collégiale Ste-Waudru de Mons sur le thème des relations entre catéchèse et liturgie.

    Ici, le contexte est différent : « La soirée du 31 août est une première. Partant du constat qu’il y a différentes façons d’approcher la foi, nous l’avons conçue davantage comme une rencontre de détente, autour du bel outil que constitue le cinéma. Ce film d’Anne Giafferi, tiré du roman Catholique anonyme, de Thierry Bizot, pose la question de la conversion chez les adultes et aborde les interrogations qui tournent autour. On se trouve ici face à la rencontre de Dieu, qui bouleverse celui qui en fait l’expérience. »

    L’invitation à cette soirée est lancée largement à toute personne liée de près ou de loin à la catéchèse : animateur/trice en pastorale, catéchiste, parent accompagnateur, prêtre, diacre… Mgr Harpigny sera présent et la projection sera suivie d’un échange et du verre de l’amitié.

    Rendez-vous le vendredi 31 août à 20h à l’église Saint-Joseph, place Maugrétout à La Louvière. Entrée libre.

    Infos : 069 64 62 49 ou patrick.mory@evechetournai.be

  • Cellules souches adultes : des perspectives de plus en plus prometteuses

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    C'est ce qui ressort des propos du Professeur Jacques Boniver, parus ICI

    "...les cellules multipotentielles (CSM) - capables de donner naissance à plusieurs types cellulaires relevant d’un seul feuillet embryonnaire* –, ont été mises en évidence dans le corps adulte lors d’études du système sanguin au cours des années 50’. La moelle osseuse comprend en effet des cellules mères qui donnent les différents types de cellules du sang, comme les globules rouges, les plaquettes, les différents types de globules blancs (d’où la dénomination « cellules souches hématopoïétiques »). Cette découverte a été rapidement suivie d’une utilisation de ces cellules en médecine.

    Par exemple, on peut prélever des cellules de moelle d’un sujet sain pour les réinjecter chez un patient atteint de leucémie après une chimiothérapie : c’est la greffe de cellules souches allogéniques. Les cellules souches du donneur s’implantent dans la moelle du receveur et y attisent la production de nouvelles cellules sanguines. La « greffe de moelle », comme on a dénommé ce procédé thérapeutique pendant longtemps, est la première application de la « thérapie cellulaire » ou « médecine régénérative », des cellules vivantes servant de médicament.

    Chaque organe contient en fait des cellules souches multipotentielles capables de contribuer à la réparation de l’organe lorsqu’il est altéré suite à un traumatisme ou une maladie mais on comprendra aisément qu’il n’est pas facile d’avoir accès à de telles cellules chez un patient ou chez un donneur sain pour les transplanter dans un but thérapeutique. Les recherches sur les cellules souches sanguines ont amené des résultats surprenants : la moelle osseuse contient des cellules souches qui peuvent donner naissance à des cellules osseuses, cartilagineuses ou cardiaques, ce qui n’est pas très étonnant car il s’agit du même feuillet embryonnaire, mais aussi des cellules nerveuses ou hépatiques, ce qui fait penser que certaines de ces cellules sont en fait « pluripotentielles ». Ces découvertes ont suscité de grands espoirs pour l’expansion de la thérapie cellulaire pour les maladies cardiaques, hépatiques et du système nerveux mais le chemin pour recourir à de telles cellules souches à des fins thérapeutiques est ardu alors que les attentes sont énormes.

    Ce sont ces cellules souches somatiques adultes auxquelles le cycle du Collège Belgique va se consacrer. Nous n’aborderons pas les cellules du système nerveux cette année, ni les cellules embryonnaires qui posent des problèmes éthiques et biologiques particuliers.

  • Scènes de chasse en Wallonie

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    belgique-dutroux-nonnes.jpgLu sur le site du « Nouvel Observateur »

    « En Wallonie profonde, une petite communauté de religieuses a offert une deuxième chance à la complice de Marc Dutroux (le tueur en série pédophile), condamnée à trente ans de prison pour complicité d’enlèvement d’enfants et promise à une libération sous conditions à la fin du mois. Depuis, leur vie est un enfer.

    La scène dure sept secondes très exactement. Sept secondes au milieu d’un déluge de vociférations. Le 31 juillet, à 19h30, le JT de la RTBF consacre son édition spéciale à la libération conditionnelle de Michelle Martin, qui vient d’être rendue publique.

    L’émoi est énorme. Sur le plateau, un ancien président de tribunal de première Iistance, Christian Panier, tient le rôle du pédagogue venu expliquer la décision du tribunal d’application des peines aux téléspectateurs. Entre deux questions, il glisse :

    « Pour ma part, je trouve extrêmement touchant, dans les circonstances actuelles, de voir ces vieilles religieuses prêtes à accueillir madame Martin. »

    Sept secondes. Ce fut une des rares, sinon la seule, marque de sympathie à l’égard des onze sœurs clarisses, qui ont plongé la tête la première dans une tourmente médiatico-judiciaire sans fin. Ce dimanche après-midi, une manifestation organisée à Bruxelles par le père d’une victime de Marc Dutroux a encore rassemblé quelque 5000 personnes.

    La une de Sud presse du 1er août 2012 

    La petite communauté des clarisses de Malonne, qui vit retirée dans la campagne namuroise selon les vœux de contemplation et de pauvreté propres à la congrégation, a été brutalement tirée de son existence discrète : dès le lendemain de l’annonce, Sudpresse, le quotidien le plus lu en Belgique francophone, publie à la une la photo des sœurs, extraite d’un site catholique. Le titre :

    « Voici les nouvelles amies de Michelle Martin. »

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  • Beauraing: une année pour fêter la Vierge au Coeur d'Or

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    Sur Radio vatican :

    Une année pour fêter la Vierge de Beauraing

    Création de routes de pèlerinage, festival de musique et de danse chrétiens, prières nombreuses… Le 22 août, sera lancé une grande année jubilaire au sanctuaire de Beauraing, près de Namur, en Belgique. La Vierge Marie y est apparue en 1932 à cinq enfants du village, plus de trente fois. Elle s’est montrée avec un cœur en or et leur a demandé de prier et de faire de ce lieu un pèlerinage.

    L’Abbé Christophe Rouard, vice-recteur du sanctuaire de Beauraing et professeur de philosophie au Séminaire de Namur, explique le sens de ce jubilé et la façon dont le message de la Vierge concerne le monde actuel. Ses propos sont recueillis par Solange Pinilla RealAudioMP3

  • Inquiétant

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    Nous lisons ICI :

    L'Arabie saoudite finance des écoles radicales en Belgique

    Selon la Sûreté de l'Etat, une dizaine d'écoles sont financées dans notre pays par l'Arabie saoudite. L'objectif final du régime est de diffuser à terme le wahhabisme, une interprétation radicale de l'islam. Pour le service de renseignement, ces écoles représentent un danger.

    L'Arabie saoudite finance en Belgique "une dizaine d'écoles" où l'on enseigne la langue arabe et une version radicale de la religion islamique. La ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open Vld), se basant sur des données de la Sûreté de l'Etat, attire l'attention sur cet état de fait ce mardi dans le journal De Tijd.

    "Dans certains cas, les écoles sont créées à la demande expresse du régime grâce à des fonds provenant d'Arabie saoudite", indique la ministre. "Cela correspond à la volonté affichée par les autorités de ce pays de diffuser la forme officielle de l'islam en vigueur là-bas, le wahhabisme. Cette doctrine se base sur une interprétation stricte de la religion islamique, comme elle était enseignée du temps du prophète".

    Un danger pour la lutte contre le radicalisme

    La Sûreté de l'Etat ne peut pas fournir de chiffre exact à propos du nombre d'élèves fréquentant ces écoles. "Nous estimons qu'il doit y en avoir quelques dizaines", précise la ministre Turtelboom. "En investissant dans ce type d'écoles, le régime espère ainsi recruter des étudiants pour ses universités afin qu'ils y poursuivent leur enseignement religieux. L'objectif est qu'ils puissent à leur tour enseigner et diffuser le wahhabisme". La Sûreté de l'Etat estime que ces écoles ne sont pas sans danger. Elles constituent un problème dans le cadre de la lutte contre le radicalisme.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (20/8/2012)

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    Sommaire

  • Fête de l'Aïd-el-Fitr : le message de Monseigneur Harpigny

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    Ramadan - Fête de la rupture du jeûne les 18 et 19 août

    Le message de Mgr Harpigny, évêque responsable du dialogue interreligieux

    Chers amis musulmans,

    Comme chaque année, nous tenons à saisir l’occasion de votre fête de la Rupture du Jeune à la fin du mois de Ramadan pour vous adresser une lettre, signe de notre désir d’entretenir des liens d’amitié avec vous. En effet, en de multiples lieux, musulmans et chrétiens sont appelés à vivre ensemble, à se rencontrer, à dialoguer et à développer ensemble des projets communs pour rendre chaque jour notre Terre un peu plus habitable. L’épanouissement de chacun et le développement d’une société plus juste et plus pacifique en sont les enjeux.

    Trop souvent et de façon généralisante, les religions sont pointées du doigt comme étant à l’origine de conflits parfois très violents dans le monde. Il est vrai qu’au cours de l’histoire il est arrivé et il arrive encore aujourd’hui qu’on tue au nom de Dieu. Nous savons bien que Dieu est alors un prétexte pour donner libre cours à la volonté de puissance, de domination ou de vengeance de certains, de quelque religion qu’il soit.

    N’est-il pas de notre responsabilité, chrétiens et musulmans de Belgique, de montrer notre capacité de résister aux slogans simplificateurs qui sèment la haine ou la méfiance ? Les crispations identitaires, les stratégies défensives de repli, les stigmatisations abusives ne font que renforcer la spirale de la violence. Chacun dans notre tradition, nous pouvons trouver des ressources pour désamorcer les tensions et montrer notre désir de réellement faire une place à l’autre avec toutes les richesses de sa culture et de sa religion. Au lieu de promouvoir la violence, les religions sont appelées à la dénoncer, comme elles dénoncent les faux dieux que sont l’argent et la volonté de domination.

    Nous contribuerons alors à changer le regard sur les religions. Nous pouvons montrer, partout où nous sommes engagés : au travail, à l’école, dans nos quartiers, dans nos communautés et nos familles, qu’elles sont source de vie, à la lumière du Créateur qui nous a donné la vie et nous a chargés de la promouvoir. Que notre attitude vis-à-vis de tous nos frères humains soit en cohérence avec ce que nous croyons et découvrons de Dieu, Lui qui nous appelle à vivre ensemble et à pardonner.

    Que Dieu nous aide à trouver les chemins de la paix.

    Nous vous souhaitons à tous une heureuse fête de Ramadan.

    Guy Harpigny                       Leon Lemmens                  Ds. Bernard-Zoltan Schümer 
    Évêque responsable
    du dialogue interreligieux   
    Évêque responsable
    du dialogue interreligieux
    Président par intérim du Synode 
    de l'Eglise Protestante Unie de Belgique 
  • Affaire Martin : le syndicat de la magistrature remet les pendules à l’heure

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    Sur le site de "La Libre" figure aujourd'hui ce communiqué de Belga :

    « L'ASM rappelle son attachement au principe d'égalité des citoyens.

    L'Association syndicale des magistrats (ASM) défend dans une lettre envoyée à la presse le principe de la liberté conditionnelle alors qu'une marche sera organisée dimanche contre la libération conditionnelle de Michelle Martin.

    L'association syndicale rappelle que la liberté conditionnelle est un mode d'exécution de la peine privative de liberté, par lequel le condamné subit sa peine en dehors de la prison. La liberté conditionnelle représente l'unique espoir pour une grande partie de la population pénitentiaire alors que la prison offre peu de perspectives, défend l'Association des magistrats. Elle est de plus un facteur important de lutte contre la récidive car la personne libérée est suivie et encadrée, poursuit-elle.

    L'ASM estime que la Justice ne pourra jamais réparer les torts. "Jamais, elle ne pourra apaiser le sentiment d'horreur, ni réparer les souffrances subies par les victimes, qu'il s'agisse de l'affaire Dutroux (...) ou de tant d'autres dossiers", écrit le président de l'ASM, Hervé Louveaux. En revanche, ce dernier souligne que la Justice a pour mission d'examiner les possibilités de réinsertion des condamnés. "Ils ont des droits, sans lesquels il n'y a pas de dignité humaine", soutient M. Louveaux.

    L'ASM rappelle son attachement au principe d'égalité des citoyens. "Il est inexact et injuste de dénoncer l'application de la loi par un tribunal comme un dysfonctionnement au motif que tel justiciable devrait être privé des droits reconnus pour tous", s'insurge le président de l'ASM.

    Le 28 août, la Cour de cassation se penchera sur les recours introduits contre la décision de libération conditionnelle du tribunal de l'application des peines. "Il est du devoir de la juridiction saisie d'un recours de rester insensible aux pressions de l'opinion publique et des médias. Tous nous devons le comprendre et l'admettre", conclut l'ASM. »

    Ici : Michelle Martin: les magistrats défendent le principe de la liberté conditionnelle

     Enfin, un peu de bon sens…Voir aussi, sur son blog, l’avis de l’ancien porte-parole des évêques, le chanoine Eric de Beukelaer : "Si j’étais parents d’une petite victime – je ne sais pas par quels tourments je passerais. Mais réfléchissons. Quand on renonce à la peine de mort – un progrès civilisationnel – ce n’est pas pour remplacer la guillotine par les oubliettes. Il faut bien se dire que les pires bourreaux continueront à vivre. Où et dans quelles conditions? Une réponse doit être fournie par la société. Dès lors, quand je lis sous la plume d’un éditorialiste de la presse populaire qu’avec cette libération conditionnelle la justice belge « perpètre une mauvais coup avec la complicité de l’Eglise catholique », je pense qu’on nage en plein populisme. La justice applique les lois, telles qu’elles furent démocratiquement votées par nos élus. Si le tribunal d’application des peines a mal appliqué la loi, ce sera à la cour de Cassation de le dire. En tout état de cause, pourquoi s’en prendre aux Clarisses de Malonne? Si certains actes ne sont pas pardonnables, une personne ne peut jamais être réduite à ses actes – si odieux soient-ils. Et s’il doit continuer à exister un seul lieu d’accueil inconditionnel, c’est bien là où est proclamé l’Evangile du Christ. Ainsi, les couvents. Que ces mêmes bonnes consciences qui dénonçaient à l’époque de la commission Adriaenssens (commission ecclésiale sur les abus sexuels) une trop fragile séparation entre justice et Eglise, soient cohérentes: il s’agit bien ici d’une décision de justice. Faire glisser sa hargne vers les Clarisses de Malonne, qui ne font que prendre acte de cette décision souveraine, tout en vivant leur vocation d’accueil, je trouve cela facile et gratuit. Sauf à vouloir proscrire l’Evangile (...) Quant à fantasmer – comme le firent certains – sur un « ordre épiscopal d’accuellir Michel Martin »… c’est faire régresser tout le débat sur cette douloureuse affaire au niveau du « Da Vinci Code ». Les sœurs Clarisses ont pris leur décision et responsabilité toutes seules. Leur courage mérite au moins le respect dû à des chrétiennes et des citoyennes qui se sont mouillées dans un délicat débat de société. Lire ici: Ceux qui se mouillent au coeur de l’été